Soler, Louis-Georges, Eymard Duvernay, Sabrina, Rollet, Pascaline, Ducrot, Alexandre, Terrieux, Philippe, Kurtz, Amélie, Méjean, Caroline, Alimentation et sciences sociales (ALISS), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Montpellier Interdisciplinary center on Sustainable Agri-food systems (Social and nutritional sciences) (UMR MoISA), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes - Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM), Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Guadeloupe (DAAF Guadeloupe), Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Fôret de Martinique (DAAF Martinique), Cette étude fait partie du projet NuTWInd (Nutrition Transition in French West Indies), financé par l’Agence nationale de la recherché (ANR), ANR-16-CE21-0009,NuTWInd,Transition Nutritionnelle aux Antilles Françaises : Interactions entre offre et comportements alimentaires(2016), Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Centre International de Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE)-Institut Agro - Montpellier SupAgro, and Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)
International audience; In line with the debates that led to the enactment of the Lurel Law in 2013, our study assesses the nutritional quality of products, through their sugar content, for a large part of the food supply available in the French West Indies and compares this food supply with those in mainland France. The analysis focuses on three product sectors - sweetened beverages, fresh dairy products, biscuits and cakes - which are the largest contributors to the sugar intake in populations of Martinique and Guadeloupe. In overall, for the 3 sectors studied, the food supply available in the French West Indies slightly differs from that observed in mainland France. On average, the sugar contents are comparable, both for the sector of sweetened beverages (5% different on average) and for the sector of biscuits and cakes. The sector of fresh dairy products stands out more strongly with an average sugar content of 15% higher than those in mainland France.Nevertheless, for some product groups, which can be widely consumed, variations in sugar content are likely to have an impact on consumers’ sugar intake. Carbonated and non-carbonated fruit drinks, lemonades, creamy desserts, fresh cheeses and sweetened yogurts, which represent groups with a large number of references available (suggesting high levels of consumption), have higher sugar contents in the French West Indies than in mainland France. While these differences clearly appear and should not be underestimated, the results lead to qualify the idea that the nutritional quality of the food supply available in the French West Indies would be a major determinant of higher sugar intakes compared to mainland France. The effect due to the quantities consumed is at least as important as those due to the observed differences in sugar content.; Dans le prolongement des débats qui ont abouti à la promulgation de la Loi Lurel en 2013, notre étude évalue la qualité nutritionnelle des produits appréhendée à travers leur teneur en sucre, pour une large partie de l’offre alimentaire disponible dans les Antilles, et compare cette offre avec celle correspondante dans l’Hexagone. L’analyse se focalise sur trois secteurs de produits - les boissons sucrées, les produits laitiers frais, les biscuits et gâteaux - qui sont les plus gros contributeurs aux apports en sucres des populations en Martinique et Guadeloupe. D’une façon générale, pour les 3 secteurs étudiés, l’offre de produits disponible aux Antilles ne se démarque pas de façon très importante de celle observée sur le marché hexagonal. En moyenne les teneurs en sucres sont comparables, tant pour le secteur des boissons sucrées (5 % d’écart en moyenne) que pour celui des biscuits et gâteaux. Le secteur des produits laitiers frais se démarque plus fortement avec une teneur moyenne en sucres supérieure de 15 % à celle de l’hexagone. Il faut néanmoins noter que, pour quelques familles de produits qui peuvent être largement consommées, les écarts de teneur en sucres sont susceptibles d’avoir des impacts sur les apports en sucres des consommateurs. Boissons aux fruits gazeuses et plates, limonades, crèmes dessert, fromages frais et yaourts sucrés, qui représentent des familles de produits avec de grands nombres de références disponibles (suggérant de hauts niveaux de consommation), présentent ainsi des teneurs en sucres plus élevées aux Antilles qu’en France hexagonale. Si ces différences apparaissent clairement et ne doivent pas être sous-estimées, les résultats conduisent à nuancer l’idée que la qualité de l’offre disponible aux Antilles serait le déterminant majeur des apports en sucre plus élevés que dans l’hexagone. En tout état de cause, l’effet lié aux quantités consommées est au moins aussi important que celui lié aux différences de teneur en sucres observées.