1. Méthodes de gestion des populations à petits effectifs
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Chapuis, Herve, Alnahhas, Nabeel, Boulay, Maryse, Vanbergue, Estelle, Guemene, Daniel, Génétique Physiologie et Systèmes d'Elevage (GenPhySE ), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-École nationale supérieure agronomique de Toulouse [ENSAT], Recherches Avicoles (SRA), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), École nationale supérieure agronomique de Toulouse [ENSAT]-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Unité de Recherches Avicoles (URA), and ProdInra, Archive Ouverte
- Subjects
[SDV] Life Sciences [q-bio] ,variabilité ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,sélection ,pedigree ,simulation ,génétique ,modélisation - Abstract
When dealing with small populations, which may be the case of local breeds or experimental lines, combiningimmediate genetic gain and preservation of genetic variability is a well-known issue, which requires relevantmethods. Using stochastic simulation, we compared various methods of selection and mating allocation in apopulation obtained from 15 sires, each mated with 3 dams. Each full-sib family consisted of 3 male and 3female offspring. Up to 30 successive selection cycles were simulated. Reference selection method consisted insorting the male and female candidates on the main objective, within sire and dam families respectively, aftertruncation on the ancillary objective. It actually led to an acceptable trade-off between genetic gain andinbreeding rate. Optimized methods, based on Simulated Annealing Algorithm, can be used both for theselection of breeding animals, in order to reduce their average co-ancestry, and on mating allocation, in order tominimize the expected inbreeding. They thus improved both genetic gain and genetic variability indicators,especially when the breeding objective included antagonist traits. The optimization of mating allocation did notsignificantly affect the inbreeding rate, but delayed the onset of inbreeding by four generations. Preventing themating of related females to the same sire did not significantly reduce the inbreeding rate. This avoidancepractice should nevertheless be perpetuated, lest a deficient sire would reduce the progeny of a complete damfamily to zero. Finally, results suggested that pedigree depth should exceed 10 generations to ascertain reliabilityof pedigree-based genetic variability indicators., Qu’il s’agisse de lignées commerciales, expérimentales ou de races locales, les populations à faibles effectifsdoivent concilier la recherche d’un progrès génétique (ou au moins du maintien des caractéristiques à un niveauacceptable) et la préservation de la variabilité. L’obtention d’un progrès immédiat sans hypothéquer les gainsfuturs est le propre de chaque démarche de sélection, mais est ici plus délicate et requiert des méthodes adaptées. Par simulation nous comparons différentes méthodes de choix des reproducteurs et de construction des plans d’accouplement, pour une population composée de 15 pères, chacun accouplé à 3 femelles, chaque couple produisant en moyenne 3 descendants de chaque sexe. Les générations sont successives et répétées jusqu’à 30 cycles de sélection. La méthode de référence pour les choix de reproducteurs consiste à trier les candidats intra famille, après une troncature arbitraire sur l’index secondaire visant à limiter sa dégradation. Elle permet d’assurer un compromis honorable entre le gain sur l’objectif de sélection et la pente d’augmentation de la consanguinité. Les méthodes optimisées, s’appuyant sur l’algorithme du recuit simulé et agissant sur le mode de sélection pour minimiser l’apparentement moyen et/ou sur la constitution des plans d’accouplements pourminimiser la consanguinité attendue, permettent d’améliorer les indicateurs du gain génétique et ceux de lavariabilité sur le moyen et le long terme, en particulier quand l’objectif de sélection fait intervenir des caractèresnégativement corrélés entre eux (l’évolution nulle du second caractère est alors explicite). L’optimisation desplans d’accouplement, sans modifier significativement le taux d’accroissement de la consanguinité, se traduitprincipalement par un retard, visible sur les graphes, dans le point d’apparition de la consanguinité. Par ailleurs,interdire l’accouplement d’un mâle à des femelles apparentées entre elles ne réduit pas significativement ce taux,même s’il contribue probablement à atténuer les conséquences des accidents d’élevage (par exemple mort ouinfertilité d’un mâle). La modélisation suggère que les informations données par le pedigree ne permettent destabiliser les indicateurs qu’en cumulant au moins 10 générations.
- Published
- 2017