14 results on '"Alliot-Launois F"'
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2. INFLUENCE OF THE COVID-19 PANDEMIC ON THE ALGO-FUNCTIONAL STATUS AND THE GENERAL HEALTH STATUS OF OSTEOARTHRITIS PATIENTS: RESULTS FROM THE FRENCH-BELGIAN SURVEY "STOP-OSTEOARTHRITIS ".
- Author
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Grange, L., Mathy, C., Alliot-Launois, F., Chalès, G., Seidel, L., Albert, A., Lories, R., and Henrotin, Y.
- Published
- 2022
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3. POSC376 Speak up Your Pain: Patient Care Course in Chronic Pain.
- Author
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Eymere, S, Alliot Launois, F, Cabout, E, Chales, G, Grange, L, Sebire, C, Le Chevalier, A, Aubrun, F, and Launois, R
- Subjects
- *
CHRONIC pain , *PATIENT care - Published
- 2022
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4. Revue exhaustive de la littérature sur le bon usage des AINS, dont l'ibuprofène, en période de Covid-19.
- Author
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Alliot-Launois, F., Grange, L., Berger, Y., Buchon, D., Clairaz, B., Delgutte, A., Tattevin, P., Haas, H., Gherardi, N., Moore, N., and Perrot, S.
- Abstract
Le GRAINS, groupe de réflexion sur les AINS, est composé d'experts pluridisciplinaire hospitalier et de ville qui regroupe plusieurs médecins spécialistes. Il s'est constitué en vue de réfléchir sur le bon usage des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) dans le contexte de la pandémie de COVID-19, et est soutenu par GlaxoSmithKline Santé Grand Public. Les travaux effectués par le GRAINS ont été publiés dans une revue de littérature exhaustive. L'objectif du GRAINS est d'avoir une discussion ouverte sur l'utilisation des AINS dans la gestion de la douleur dans le contexte de la COVID-19 et des infections en général, considérant les progrès réalisés dans la production de connaissances et les preuves de la littérature scientifique. Ce groupe pluridisciplinaire d'experts constitué de rhumatologues, infectiologues, pédiatre, médecin généraliste, pharmacologue et pharmaciens, a pointé l'inquiétude et le manque d'informations énoncés par les patients à leur pharmacien. Les experts du GRAINS se sont réunis au travers de différentes assemblées et se sont accordés sur la nécessité de mettre à disposition des professionnels de santé une information synthétique de la littérature scientifique et des outils pour vulgariser cette information pour le grand public. La revue de littérature réalisée par les experts du GRAINS porte sur plus de 40 études internationales récentes concernant l'utilisation des AINS dans un contexte de la COVID-19. Le recours aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en général, et à l'ibuprofène en particulier, n'expose pas à un risque accru de la Covid-19 ni à des formes grave de cette infection. Encourager la discussion sur le bon usage des AINS en automédication. Les experts pointent l'inquiétude et le manque d'information énoncés par les patients à leur pharmacien. Par leur action ils souhaitent alerter sur les risques liés au surdosage d'alternatives aux AINS en particulier dans le traitement de la fièvre et de la douleur. Ils encouragent à ne pas se priver davantage de l'arsenal thérapeutique des AINS et militent pour une utilisation raisonnée de ces traitements. Il n'existe actuellement aucune preuve scientifique établissant un lien entre l'ibuprofène et l'aggravation de l'infection due au SARS-CoV-2. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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5. Ressenti des patientes pour la prise en charge de l'ostéoporose Groupe Consultatif de Patients (Patient Advisory Group) : étude pilote qualitative.
- Author
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Javier, R.M., Debiais, F., Alliot-Launois, F., Bosgiraud, P., Poivret, D., Halbout, P., Jean-Yves, R., and Cortet, B.
- Abstract
La prise en charge de l'ostéoporose OP est un problème de santé publique majeur ; elle reste sous-diagnostiquée et sous-traitée. L'objectif de ce projet pilote était d'étudier les représentations et ressenti des patients face à l'OP, connaître leur parcours et leur comportement à l'égard des traitements, et comment les informations sont obtenues. L'AFLAR a constitué un groupe consultatif de 7 patientes (âge moyen : 63,7 ans [54–74 ans]) et représentatives de la diversité des stades de l'OP (6 OP fracturaires, évolution de très récente à 15 ans) en dehors du très grand âge et des hommes. Une étude qualitative, anonymisée a été menée avec un questionnaire semi-dirigé ouvert. La survenue de l'OP est le plus souvent brutale, la fracture faisant « irruption » dans leur vie dans un contexte de méconnaissance globale et profonde de l'OP et de sa gravité tant pour le grand public que les médecins généralistes. Le rhumatologue est le professionnel qui parle de la maladie et instaure le traitement avec confiance des patientes. Pourtant l'adhésion aux traitements est complexe, la cause principale de non-adhésion étant des craintes majeures avec incertitudes vis-à-vis des traitements. Les informations médicales sont insuffisantes, ou mal comprises avec tendance à voir les mêmes effets indésirables pour les différents traitements. Les médias et autres sources d'informations sont autant voire plus importants que les soignants avec un impact majeur des informations négatives même si les médias leur paraissent non fiables, avec d'éventuels liens d'intérêt et doute sur leur éthique. Aucune confiance n'est accordée aux laboratoires pharmaceutiques et la confiance en l'éthique des médecins est en suspens. L'impact sur la vie quotidienne est majeur avec un besoin d'aide de l'entourage dès la première fracture, une peur prononcée de la chute et de perte de liberté avec la sensation d'être confiné. Les traitements stabilisent cette qualité de vie altérée sans retour à « l'état d'avant ». La méfiance sur les traitements persiste au long cours avec une inobservance multifactorielle (peur d'effets secondaires, mauvaise tolérance des traitements, contraintes liées à la prise des traitements). La télésanté et de la communication numérique n'ont pas encore de rôle actuellement pour l'OP. Cette étude pilote Groupe Consultatif de Patients IOF/GRIO/AFLAR illustre le vécu et les nombreux obstacles à une prise en charge efficace. Cette initiative va se poursuivre pour permettre des interactions plus fortes et efficaces entre IOF, GRIO et patients. En plus d'une information grand public, une information médicale complète et soutenue surtout lors du diagnostic et de l'instauration des traitements paraît essentielle pour lutter contre les contradictions dans l'information toujours négatives. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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6. The French Patient's Association (Aflar: French League Against Rheumatism) has Generated The French National Alliance Against Osteoarthritis and the First General Convention of Osteoarthritis in France: A Campaign to Create a National Lobbying...
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Grange, L., Rannou, F., Berenbaum, F., Roques, C., Srour, F., Delaunay, C., Niemczynsky, P., Dreux, C., Richette, P., Joseph, P., Cochet, C., Giraud, J., Alliot Launois, F., and Chalés, G.
- Published
- 2017
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7. Influence de la pandémie COVD-19 sur le statut algo-fonctionnel et l'état de santé général des patients arthrosiques : résultats de l'enquête franco-belge « Stop-Arthrose 2019–2021 ».
- Author
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Grange, L., Mathy, C., Alliot-Launois, F., Chalès, G., Seidel, L., Albert, A., and Henrotin, Y.
- Abstract
Après l'enquête nationale arthrose 2013 de l'AFLAR (association française de lutte anti-rhumatismale), les organisateurs ont souhaité avec l'aide de leurs collègues belges réévaluer l'état de santé et le ressenti des patients arthrosiques grâce à l'enquête « Stop-Arthrose ». Ce travail rapporte les effets de la pandémie Covid-19 sur les symptômes et l'état de santé déclarés des patients arthrosiques. L'enquête menée en ligne via le site internet www.stop-arthrose.org s'est déroulée de septembre 2019 à janvier 2021 (17 mois). Au total, 3465 personnes y ont participé (France n = 2822, Belgique n = 643). Le questionnaire était composé de 230 items : données sociodémographiques ; diagnostic de la maladie et articulations atteintes ; impact sur le sommeil, les loisirs, les activités quotidiennes ; traitements et médications, activité physique ; scores EVA de l'état de santé, de douleur et d'inconfort (< 48 h et < 2 semaines) ; opinions sur l'arthrose et attentes. Les réponses aux questionnaires obtenues avant le 30 mars 2020, entre le 1er avril et 30 juin 2020, et après le 1er juillet 2020 ont été comparées. Les participants, 80 % de femmes, étaient âgés de 59,7 ± 11,8 ans et en surpoids (IMC 26,8 ± 5,2 kg/m2). Plus de 60 % avaient un niveau d'éducation supérieur, 50 % étaient retraités et 40 % toujours actifs, 60 % vivaient en milieu urbain et 70 % en famille et 31 % avaient un revenu > 3000€. La durée médiane des douleurs était de 13 ans et celle depuis le diagnostic d'arthrose 10 ans. Les articulations les plus affectées étaient : genoux (50 %), pouces (30 %), hanches et autres doigts (25 %), pieds (20 %). Sur une échelle EVA (0–10 = excellent), l'inconfort était évalué 5,7 ± 2,3, l'état de santé, 5,8 ± 1,9, la douleur 5,8 ± 2,2 et le moral 4,9 ± 2,5. La comparaison des périodes avant Covid-19 (n = 1943) et Covid-19 (n = 1542) n'a pas mis en évidence de différences significatives ni du statut algo-fonctionnel, ni de l'état de santé général déclaré des patients, sauf pendant le premier confinement (avril-juin 2020). Les sujets recrutés durant cette période déclaraient des scores douleur, inconfort articulaire, état de santé général et moral plus élevés. L'enquête montre que la pandémie COVID-19 n'a pas globalement modifié le statut algo-fonctionnel et l'état général de santé des patients arthrosique sauf pendant les trois mois du premier confinement. Cette dégradation transitoire du statut algo-fonctionnel, de la santé et du moral des patients peut s'expliquer par le changement important de style de vie durant cette période. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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8. Impact de l'arthrose sur la qualité de vie des patients : ce que nous apprend l'enquête franco-belge « Stop Arthrose » en 2021.
- Author
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Mathy, C., Grange, L., Alliot-Launois, F., Chalès, G., Seidel, L., Albert, A., and Henrotin, Y.
- Abstract
Cette enquête avait comme objectif d'évaluer les principales répercussions de l'arthrose sur la qualité de vie des personnes qui en souffrent ainsi que leurs besoins et attentes concernant la prise en charge de cette maladie qui touche 240 millions de personnes dans le monde. Ce travail présente les principaux enseignements obtenus. Les participants ont été invités à répondre à un sondage en ligne via le site internet https://www.stop-arthrose.org. Les questions portaient sur les données démographiques et socio-économiques, l'histoire de la maladie, les activités physiques, les croyances sur l'arthrose, son impact dans la vie de tous les jours, l'évaluation de l'état de santé et les conséquences qu'elle engendre ainsi que les besoins et attentes des répondants. Un total de 3465 questionnaires (France n = 2822, Belgique n = 643) ont ainsi été récoltés entre septembre 2019 et janvier 2021. Le temps moyen de remplissage était de 40 min. 80,8 % des répondants (âgés de 60 ans en moyenne, 80,3 % de femmes) déclarent que l'arthrose a un impact négatif sur leur moral et 64,1 % affirment avoir une image de soi détériorée à cause de la maladie. Un personne sur quatre pense que les difficultés dans vie de couple sont causées par l'arthrose et 1 sur 3 rapporte des difficultés au niveau de la vie sexuelle. 24,8 % ont du mal à gérer le découragement que la maladie engendre. Même si les répercussions psychologiques sont difficiles à vivre pour 21,2 %, moins de 5 % consultent un psychologue. L'impact sur les loisirs (78,1 %) et sur la vie de famille (61,9 %) est lui aussi important, ainsi que sur les activités sociales (58,0 %) et la vie professionnelle (43,7 %). La maladie gêne également les déplacements à pied pour 67,4 % des répondants et empêche les gestes quotidiens pour 32,0 %. Certaines aides deviennent nécessaires, principalement pour jardiner ou bricoler (28,7 %), prendre ou ouvrir des objets (22,9 %) ainsi que faire les courses et les tâches ménagères (17,7 %). 50 % rapportent des difficultés à l'endormissement et 67,6 % déclarent être réveillées la nuit pendant leur sommeil à cause des douleurs provoquées par l'arthrose. La fatigue est difficile à vivre pour 47,9 % des personnes interrogées. Ces résultats confortent et sont très proches des premiers résultats de l'enquête stop arthrose de 2013. L'arthrose représente un véritable fardeau qui altère la santé mentale des patients, leurs relations avec les autres et la qualité de leur sommeil. Mieux comprendre ces répercussions permettra d'adopter des stratégies efficaces pour la traiter. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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9. Vécu des patients goutteux français de leur maladie et de sa prise en charge.
- Author
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Poivret, D., Le Pape, G., Mrozovski, J.M., Alliot-Launois, F., Brun, M.H., and Henri, F.
- Abstract
Une enquête par questionnaire auprès de 211 patients atteints de goutte nous a permis d'évaluer leur vécu de la maladie et de sa prise en charge L'enquête, menée à l'initiative de l'association de Patients AFLAR (Association française de lutte anti-rhumatismale) a été réalisée sous l'égide d'un comité de pilotage (rhumatologue expert, Médecin généraliste : MG, pharmacien, patients et représentant de l'AFLAR) en charge du design et du contenu. Le questionnaire a été testé pour s'assurer de sa compréhensibilité par les patients et de la concordance avec leurs attentes. Le questionnaire, fait de questions fermées non bloquantes à choix simple principalement, est de type Google Form, auto-administré et anonymisé. Le recrutement concerne des patients adultes adhérent ou non à l'AFLAR. Leur sollicitation a été initiée par AFLAR via un questionnaire adressé avec la newsletter via les réseaux sociaux (FB, Linkedin) avant d'être relayé par les patients entre eux. L'enquête s'est déroulée du 04/01/2023 au 27/01/2023. La population des 211 répondants est masculine à 60 %, âgée de 60 ans et plus et plus pour 83 %,retraités pour 69 %, suivis par un MG pour plus de 73 %, par un duo MG rhumatologue pour 18 %. La maladie goutteuse est évoluée et active, ancienne (≥ 5 ans) ou relativement ancienne (1 à 5 ans) pour 75 % des patients, comprenant 2 crises ou plus au cours des 12 derniers mois pour 45,7 % des patients et au moins 2 articulations atteintes pour 57 % des patients. Les symptômes les plus gênants lors de la crise sont la « douleur articulaire intense » 8 fois sur 10, le « handicap à la marche » plus de 7 fois sur 10 et la « perte de la qualité de vie » 4 fois sur 10. Les patients sous traitement principalement de colchicine seule ou associée au tiémonium et poudre d'opium ou d'un AINS déclarent se sentir « mieux ou nettement mieux » dans 3 cas sur 4. Ils considèrent avoir « une bonne connaissance de la conduite à tenir en cas de crise » lorsque la médication a été prescrite « en cas » ou lors d'une crise précédente. Lors la dernière crise en date, le traitement était, selon les répondants, de la colchicine pour 68 % (seule (36,6 %) ou associée au tiémonium et à la poudre d'opium (31,7 %)) ou d'un AINS pour 24 % des cas. Dans 64 % des cas le patient a eu recours à un antalgique, il s'agissait d'un antalgique palier 1 fois sur 2, après prescription 3 fois sur 4. Les répondants se disent « satisfait » à 90 % du « soulagement de la douleur articulaire », à 42,5 % par la « diminution du handicap à la marche », à 22,5 % par le < moindre retentissement sur ma qualité de vie, et pour 10 % par la « diminution des raideurs articulaires ». 75 % des patients considèrent avoir une bonne « connaissance de la conduite à tenir en cas de crise. Les informations concernant la prise des médicaments et leur risque en cas d'association sont dispensés selon les répondants dans 1 cas sur 2 principalement par le médecin généraliste (86 %) ou par le rhumatologue (81 %). Lors de la dernière crise, régime alimentaire adapté et boire beaucoup d'eau sont mieux suivis que la mise au repos articulaire et l'application de froid avec respectivement 38 % et 33 % vs 8 % et 21 %. Les patients connaissent la crise, son traitement, suivent les conseils, il reste nécessaire de leur donner des informations complémentaires sur la conduite à tenir à long terme [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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10. Utilité de l'échographie expliquée aux patients et des outils visuels dans les décisions thérapeutiques des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde : étude qualitative ADHER-ECHO.
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Mangez, M., Louati, K., Montagu, G., Griffoul, I., Desailly-Henry, I., Poivret, D., Deparis, N., Sohby-Danial, J.M., Poilverd, R.M., Tropé, S., Alliot-Launois, F., Berard, L., Rat, A.C., Sordet, C., and Beauvais, C.
- Abstract
Les outils visuels d'aide à la décision, utilisés dans certains pays avant ou pendant les consultations ou sur Internet, sont susceptibles d'améliorer la décision partagée et l'adhésion thérapeutique (AT) dans la polyarthrite rhumatoïde PR (ref). Parmi ceux-ci la place de l'échographie n'a pas été explorée. L'objectif est d'explorer l'impact potentiel de l'échographie et d'autres outils visuels sur les décisions des patients vis-à-vis de leurs traitements et sur l'AT. Étude qualitative dans 4 centres universitaires de rhumatologie. Des patients ayant une PR active (au moins une synovite clinique) nécessitant un changement de traitement de fond ont bénéficié d'une échographie articulaire dont les images et l'intérêt leur étaient expliqués en direct par le rhumatologue-échographiste selon un verbatim préétabli. Puis des entretiens semi-directifs par 2 anthropologues (durée 1–1,5 heures), enregistrés et retranscrits, analysés selon la méthode inductive ont exploré la perception des patients de l'échographie et celle d'autres outils visualisant la maladie et les bénéfices-risques des traitements (36 images et graphiques dont 33 collectés ou adaptés à partir de la littérature ou de sites académiques). Quinze patients ont déjà été inclus sur les 20 patients prévus pour obtenir saturation, en majorité des femmes, âge 27–70 ans, ancienneté de la PR (1–30 ans) ayant une littératie et numératie satisfaisantes (13,1/15 et 15,3/18 respectivement). L'analyse a montré : (1) échographie : tous les patients avaient eu préalablement des échographies mais les résultats ne leur avaient pas été expliqués. Tous avaient des difficultés à se représenter la PR : l'échographie visualisant l'inflammation en mode Doppler les aidaient à comprendre leur ressenti, validaient leurs douleurs et rendaient les patients plus acteurs de leur prise en charge. Quatre patients ont rapporté des difficultés d'AT : l'échographie a été une motivation supplémentaire au traitement dans 1 cas/4 et confirmait la motivation au traitement des patients observants. (2) Outils visuels : 1 patient avait été préalablement exposé à de tels outils. Les images visualisant la PR ont permis aux patients d'exprimer leur maladie et son impact mais celles montrant l'évolution vers une destruction articulaire ont été mal ressenties. Les graphiques et schémas montrant les bénéfices des traitements étaient la plupart du temps mal compris et/ou ont eu un effet décevant sur la motivation des patients, à cause de l'attente d'un taux de réponse plus important et de la mauvaise compréhension de l'effet placebo assimilé à l'abstention thérapeutique. Les informations chiffrées sur les EI étaient acceptées seulement par certains patients avec une préférence pour l'utilisation de « camemberts ». L'intérêt pour ces outils dépendait principalement du degré d'acceptation de la maladie, de la familiarité préalable avec des graphiques et des capacités d'abstraction des patients. L'échographie a augmenté l'alliance thérapeutique mais était peu utilisée par les rhumatologues comme moyen de communication avec les patients. Son rôle en cas de problème d'adhésion thérapeutique reste à préciser. Les outils visuels d'aide à la décision disponibles dans la littérature paraissent utilisables seulement chez certains patients et leur mise à disposition en direct de façon non ciblée peut s'avérer délétère. Ces résultats pourront aider à réaliser des outils adaptés au profil des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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11. POSA371 Barriers and Expectations for Patients in Post-Osteoporotic Fractures Care in France: The Effel Study.
- Author
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Launois, R, Cabout, E, Benamouzig, D, Velpry, L, Briot, K, Alliot, Launois F, Grange, L, Touboul, C, Crochard, A, and Roux, C
- Subjects
- *
PATIENTS - Published
- 2022
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12. Étude observationnelle des symptômes de stress liés à l'épidémie de Covid-19 dans une cohorte de patients souffrant d'arthrose.
- Author
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Rakotozafiarison, A.N., Segura, I., Duflos, C., Maillefert, J.F., Berenbaum, F., Sellam, J., Roux, C., Ornetti, P., Courties, A., Rat, A.C., Richette, P., Eymard, F., Hang Korng, E., Grange, L., Alliot-Launois, F., Henrotin, Y., and Pers, Y.M.
- Abstract
L'objectif de notre étude était d'évaluer les répercussions sociales, psychologiques et comportementales de la crise sanitaire chez des patients arthrosiques résidant en France et en Belgique. L'étude a été réalisée à l'aide d'un questionnaire en ligne de 126 questions, rempli par 251 participants souffrant d'arthrose périphérique issus de plusieurs centres sollicités par mailing et lors des consultations en rhumatologie. Cette enquête s'est déroulée sur 2 mois (mai–uin 2021) et a permis le recueil de données sociodémographiques et cliniques, ainsi que le calcul de scores psychologiques identifiant le stress post-traumatique (PCL-5), l'anxiété et la dépression (HAD) ainsi que le stress perçu (PSS-14). Il a été demandé aux patients de répondre sur leur état en considérant 2 périodes : soit le 1er confinement, soit le mois précédant le remplissage du questionnaire. L'âge moyen de la population était de 57,2 ans (± 12,1) avec une prédominance de femmes (sex-ratio à 0,53). Parmi les répondants, 35,1 % vivaient en Belgique et 64,9 % en France. urant la première vague de COVID-19, les participants ont fait état de difficultés accrues par rapport au mois précédant l'enquête, notamment pour consulter leur médecin généraliste (44,7 % vs 17,0 %, p < 0,01), leur rhumatologue (27,9 % vs 12,6 %, p < 0,01) et leur kinésithérapeute (32,1 % vs 11,2 %, p < 0,01). Les participants ont rapporté un recours moins fréquent, aux infiltrations de corticoïdes (5,6 % vs 0 %, p < 0,01) ou à l'activité physique (54,0 % vs 19,9 %, p < 0,01). Ils étaient également plus nombreux à ressentir une aggravation de certains symptômes psycho-sociaux, parmi lesquels l'anxiété (31,9 % vs 18,9 %, p < 0,01), le sentiment d'isolement (34,3 % vs 23,3 %, p < 0,01), le sentiment accru de peur pour eux-mêmes et pour leurs proches (24,4 % vs 6,8 %, p < 0,01), ainsi qu'une augmentation de leur consommation d'alcool (15,0 % vs 7,3 %, p < 0,01). Parmi les répondants, 15 % déclaraient un syndrome de stress post-traumatique, 22 % une anxiété, 13,4 % une dépression, tandis que 34 % éprouvaient une sensation de menace perpétuelle. Une EVA douleur supérieure à 40/100 était associée à une augmentation statistiquement significative des scores PCL-5 (+9,6 points, p < 0,01), HAD anxiété (+2,1 points, p < 0,01), HAD dépression (+2,4 points, p < 0,01) et PSS-14 (+5,3 points, p < 0,01). Les participants qui pratiquaient régulièrement une activité physique avaient des scores significativement plus faibles pour PCL-5 (-8,5 points, p < 0,01), HAD anxiété (-1,3 point, p < 0,05), HAD dépression (-2,5 points, p < 0,01), et PSS-14 (−4,7 points, p < 0,01). Les scores PCL-5, HAD anxiété et PSS-14 étaient significativement plus élevés chez les patients de moins de 60 ans. e fait d'avoir déjà été cas contact COVID-19 était associé à un score PCL-5 élevé (+5,4 points, p < 0,05) par rapport aux participants n'ayant jamais été cas contact COVID-19, et les sujets vaccinés présentaient des scores PCL-5 (−5,0 points, p < 0,05) et PSS-14 (−3,6 points, p < 0,05) inférieurs aux non vaccinés. Nos résultats mettent en évidence les difficultés rencontrées par les patients arthrosiques au cours de la pandémie COVID. Si les difficultés semblent s'atténuer avec le temps, le retentissement psychologique persiste plus d'un an après le début de la pandémie chez certains patients. Nous ne pouvons exclure que ces observations soient similaires à la population générale. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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13. Impact de la spondyloarthrite axiale sur la qualité de vie : résultats de l'étude European Map of Axial Spondyloarthritis (EMAS) chez 638 patients en France.
- Author
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Kedra, J., Claudepierre, P., Flipo, R.M., Garrido-Cumbrera, M., Alliot-Launois, F., Desfleurs, E., Grange, L., and Gossec, L.
- Abstract
Peu de données sont disponibles en France sur l'impact de la spondyloarthrite axiale (axSpA) sur la qualité de vie (QdV) à l'ère des biothérapies. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'impact de la axSpA rapporté par les patients sur quatre aspects de la QdV : les interactions sociales, les activités sociales, le travail et les peurs. Dans cette étude transversale (European Map of Axial Spondyloarthritis, EMAS) menée entre 2017 et 2018 en France, des patients déclarant avoir une axSpA répondaient en ligne à un questionnaire anonyme. L'impact de la axSpA était évalué sur l'évolution (comparée à avant la maladie) de 4 aspects de la QdV : (a) les interactions sociales, (b) la fréquence des activités de loisir, (c) les arrêts maladie, et (d) les peurs liées à la qualité de vie. Des analyses univariées et multivariées ont été réalisées à l'aide de modèles de régression logistique pour identifier les facteurs associés à la présence d'un impact négatif sur la QdV défini comme « avoir au moins 2 domaines impactés ». Les 638 patients inclus avaient un âge moyen 41,5 ± 11,1 ans, étaient des femmes dans 77 % des cas, avec une durée moyenne d'évolution de 6,9 ± 8,2 ans, et avec une maladie active (BASDAI moyen 5,9 ± 1,7, 19,1 % sous biothérapie au moment de l'enquête). Au total, 615 (96,4 %) participants rapportaient un impact de la axSpA sur la QdV, dont 575 (90,1 %) avaient au moins 2 domaines impactés : 505 (79,4 %) participants rapportaient un impact sur les interactions sociales, et 548 (86,2 %) relevaient moins d'activités de loisir. Au total, 162 participants (25,4 %) étaient en arrêt de travail temporaire ou permanent. La peur la plus fréquemment rapportée était liée aux conséquences de la axSpA sur les activités quotidiennes (N = 453, 71,0 %). Les facteurs associés avec un impact négatif sur la QdV étaient : l'absence d'emploi (odds ratio, OR = 3,3 [IC95 % 1,7, 10,0]), l'exposition à une biothérapie (OR = 3,0 [IC95 % 1,6, 5,3]), le sexe féminin (OR = 2,6 [IC95 % 1,4, 4,8]), un faible niveau d'éducation (OR = 2,0 [IC95 % 1,1, 3,3]) et la présence de comorbidités (OR = 1,6 [IC95 % 1,2, 2,2]). L'exposition à une biothérapie est vraisemblablement associée à un impact négatif sur la QdV du fait d'un biais d'indication, les axSpA sous biothérapie étant par définition plus sévères et susceptibles d'impacter la QdV. L'association entre facteurs sociodémographiques et impact sur la QdV peut être expliquée par le fait que ces facteurs influencent la compréhension et la perception de la axSpA par les patients, ce qui retentit sur leur vécu et, in fine, sur la QdV. Un impact négatif de la axSpA sur la QdV est fréquent, notamment chez les femmes, les patients sous biothérapie, ayant des comorbidités, ainsi que chez les sujets sans emploi et avec un faible niveau d'éducation. Ces données sont importantes à prendre en compte dans la décision médicale partagée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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14. Compréhension de l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les patients atteints de maladies rhumatismales en France : résultats de la première phase de l'enquête REUMAVID.
- Author
-
Garrido-Cumbrera, M., Correa-Fernández, J., Sanz-Gómez, S., Navarro-Compán, V., Chalès, G., Debenedittis, N., Robert, N., Alliot-Launois, F., and Grange, L.
- Abstract
La pandémie COVID-19 a eu un impact certain sur tous le monde et notamment sur les patients souffrant de rhumatismes. Cette étude REUMAVID à pour but d'évaluer l'impact du confinement lié à la pandémie COVID-19 sur les Français souffrant de maladies rhumatismales. REUMAVID est une collaboration internationale du Health & Territory Research (HTR) de l'université de Séville, avec une équipe multidisciplinaire comprenant des rhumatologues et des associations de patients. Elle consiste en une enquête en ligne dans sept pays européens (France, Chypre, Grèce, Italie, Espagne, Royaume-Uni), du 22 mai 2020 au 20 juillet 2020, recueillant des données auprès de patients adultes non sélectionnés ayant reçu un diagnostic de l'une des 15 maladies rhumatismales considérées. L'enquête a permis de recueillir des données sur l'activité et la fonction de la maladie, le bien-être (WHO-5), l'état de santé général, la dépression et l'anxiété (HADS), l'accès aux soins de santé et les perturbations du mode de vie. Le recrutement des participants en France a été effectué par l'association de patients AFLAR. Pour la France 229 patients atteints de maladies rhumatismales ont été recrutés. Les diagnostics les plus fréquents étaient l'arthrose (102, 44,5 %) et la spondyloarthrite axiale (90, 39,9 %). L'âge moyen était de 54,2 ± 14,1 ans, 84,7 % étaient des femmes, 63,3 % étaient en couple ou mariés et 53,7 % avaient fait des études universitaires ou plus ; 1,7 % ont été testés positifs pour la COVID-19, 12,2 % ont déclaré des symptômes mais n'ont pas été testés, tandis que 86 % n'ont pas eu de symptômes ; 42,9 % ont déclaré que leur état de santé s'était détérioré, et 80,7 % d'entre eux estimant que leur état de santé était « passable » à « très mauvais » pendant cette pandémie. Le bien-être psychologique a été altéré, 43,9 % des patients présentaient un mauvais état de bien-être selon l'OMS (WHO-5), 31,3 % étaient à risque d'anxiété et 18,1 % à risque de dépression, selon le HADS. L'accès aux soins de santé et aux traitements étaient limité ; 30,3 % n'ont pas pu honorer leur rendez-vous chez le rhumatologue qui, dans 88,8 % des cas a été annulé par le médecin lui-même ; 16,3 % ont dû changer de médicaments, dont 48,5 % sur initiation du médecin et 48,5 % par crainte de la COVID. En outre, pendant la pandémie, 48,2 % des patients n'ont pas pu faire d'activité physique à la maison, 24,7 % ont augmenté leur consommation en tabac et 27,0 % ont bu plus d'alcool durant cette période. Les résultats de l'enquête REUMAVID soulignent l'influence négative de la pandémie COVID-19 sur la santé des patients atteints de maladies rhumatismales en France. Les perturbations dans la gestion des soins de santé et les changements de traitement, en plus d'une augmentation des comportements délétères, peuvent avoir un rôle clé dans l'altération de la santé physique et psychologique. Pour assurer une santé et un bien-être optimal des patients atteints de maladies rhumatismales en situation de crise, il est nécessaire d'élaborer des lignes directrices et de mettre en place des initiatives permettant la continuité des soins. Les résultats de REUMAVID montrent d'importants besoins non satisfaits durant la première vague de la pandémie COVID-19, avec des interruptions de soins et de traitements, ainsi qu'une augmentation de la consommation de toxique, avec des effets négatifs sur la santé générale, le bien-être et la santé mentale des patients atteints de maladies rhumatismales. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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