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Les huit manuscrits suivants ne tiennent dans l’histoire de la tradition manuscrite du Στρατηγιϰός qu’une place médiocre et ils ne nous arrêteront que très peu. Ce n’est pas à dire que ces manuscrits soient dépourvus d’intérêt pour le philologue. Ils sont précieux, en vue des exercices de critique verbale : c’est à l’étude des manuscrits mauvais que se forme l’expérience critique. La tradition du Στρατηγιϰός fournit à cet égard des facilités qu’on retrouverait difficilement ailleurs. Existe-t...

Peu d’auteurs de l’antiquité grecque classique offrent au philologue une tradition aussi richement représentée en manuscrits très anciens. Cette particularité s’explique par le regain de faveur que connurent au xe siècle les ouvrages de technique militaire. Sous l’impulsion de Léon le Philosophe, prince éclairé, auteur lui-même (tout au moins par l’intermédiaire de ses secrétaires ou chanceliers) d’une énorme compilation sur la science militaire connue sous le nom de Tactiques ou Tactique de ...

On a vu le succès qui accueillit, au xvie siècle et déjà à la fin du xve siècle, les ouvrages des stratégistes grecs et byzantins. Parmi cette importante tradition qui comporte une trentaine d’auteurs et près de quarante ouvrages, un choix fut fait des œuvres le plus directement accessibles, de celles où l’humaniste, aussi bien que l’homme de guerre, pouvait trouver son profit. Le Στρατηγιϰός d’Onésandros pouvait mieux que tout autre répondre à ces fins. Conservé en entier, d’un volume relati...

La tradition du Στρατηγιϰός d’Onésandros est représentée uniquement par des manuscrits. Aucun fragment de papyrus, que je sache, ne nous a conservé la moindre partie de ce texte. J’ai pu étudier sur les originaux ou sur des photographies vingt-deux manuscrits présentant le texte d’Onésandros. Trois manuscrits de la fin du xvie siècle, connus par des recensions anciennes, ont échappé à mes recherches, soit qu’ils aient disparu depuis la date à laquelle ils furent utilisés, comme il arriva souv...

Les dernières années du xvie siècle ou les premières années du siècle suivant virent la fin de la tradition manuscrite du Στρατηγιϰός et des autres traités des stratégistes. Seul, le Parisinus W, où est transcrit l’ensemble du contenu du Vaticanus V, rappelle au xviie siècle, le développement de la tradition manuscrite au siècle précédent. La vente des éditions imprimées, l’intérêt moindre que présentait l’étude des stratégistes expliquent cette cessation de la tradition manuscrite. Ce n’est ...

Il faut franchir d’un seul bond quatre siècles pour retrouver un nouveau manuscrit qui contienne le traité d’Onésandros. Pendant ce long intervalle, le Στρατηγιϰός et de même tous les autres traités de tactique militaire appartenant à la même tradition ont cessé d’être copiés et, vraisemblablement, d’être lus. Il faut arriver à la fin du xve siècle pour constater qu’une nouvelle attention est apportée à nos textes. A cette date venait de se réaliser le transfert en Italie des manuscrits ancie...

Nous ne nous sommes pas laissé rebuter en écrivant ces quelques pages par l’aridité de la matière et l’intérêt en somme restreint que comportait la solution d’un problème assez complexe. Nous n’aurions pas perdu notre peine si ce travail pouvait servir d’illustration à l’énoncé de quelques idées, assez simples il est vrai, mais qui, comme beaucoup d’idées simples, n’ont pas toujours été suffisamment dégagées. L’histoire de la tradition manuscrite des textes (et même l’histoire entière des tex...

The 36 G 27 manuscript of the Library of the Accademia dei Lincei e Corsiniana of Rome (= Linc), which transmits part of the third draft of the Comentum of Pietro Alighieri to the Divine Comedy, has never been collated before with the most famous Ottoboniano 2867 and Cassinese 512, nor placed in the stemma codicum. The contribution aims to fill this gap, demonstrating that the text of Linc is rather close to that of the Cassinese, given also the presence of common errors that confirm the presence of an antigraph common to the two manuscripts. In the end, a specimen of diplomatic-interpretative edition is proposed (from the XXIV canto of Inferno), with the addition of two bands of apparatus (critical and sources)., Il codice 36 G 27 della Biblioteca dell’Accademia dei Lincei e Corsiniana di Roma (= Linc), testimone parziale della terza redazione del Comentum di Pietro Alighieri alla Commedia, non è stato mai finora collazionato con i più noti Ottoboniano 2867 e Cassinese 512 né posto nello stemma. Il contributo intende colmare questa lacuna, dimostrando che la lezione di Linc è piuttosto vicina a quella del Cassinese, vista anche la presenza di errori comuni che accertano la presenza di un antigrafo comune ai due manoscritti. Si propone infine uno specimen di edizione diplomatico-interpretativa dal XXIV canto dell’Inferno, con l’aggiunta di due fasce d’apparato (critico e delle fonti).

Hasta su última edición publicada en 2012 por el autor del presente trabajo, la tradición textual de la Crónica de la población de Ávila consistía en cuatro manuscritos, dos de ellos conservados en la Real Academia de la Historia y otros dos en la Biblioteca Nacional de Madrid. En un artículo publicado en 2008, Roberto Quirós Rosado menciona un quinto manuscrito, también conservado en la Biblioteca Nacional con la signatura Ms/22026, al que llamaremos “E”. Este trabajo describe el texto tal como lo transmite E, vuelve a considerar la hipótesis de stemma codicum planteada previamente a la luz del nuevo códice, evalúa lecciones valiosas y ofrece el aparato completo de las variantes del nuevo testimonio. Until its last edition, published in 2012 by the author of this paper, the textual tradition of the Crónica de la población de Ávila consisted in four manuscripts, two of them conserved in the Real Academia de la Historia and the other two in the Biblioteca Nacional de Madrid. In an article published in 2008, Roberto Quirós Rosado mentions a fifth manuscript, also conserved in the Biblioteca Nacional, with catalogue number Ms/22026, which we will call “E”. This work describes the text as it’s transmitted by E, considers again the hypothesis of stemma codicum laid out previously in the light of the new codex, evaluates valuable lections and offers the complete record of variants of the new manuscript. Fil: Abeledo, Manuel. Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas. Oficina de Coordinación Administrativa Saavedra 15. Instituto de Investigaciones Bibliográficas y Crítica Textual. IIBICRIT - Subsede "Seminario Orduna"; Argentina

El presente trabajo analiza la tradición textual del Examen del Antídoto de Francisco Fernández de Córdoba, abad de Rute. En particular, el ensayo se divide en dos partes: en la primera, se ofrece la descripción física de los testimonios conservados y cotejados; en la segunda, se examinan los errores localizados con el objeto de presentar las varias familias y sus relaciones. Se concluye con la propuesta de una hipótesis estemática.Palabras clave: Francisco Fernández de Córdoba, Examen del Antídoto, polémica gongorina, método neolachmanniano, stemma codicum. Towards a critical edition of Francisco Fernández de Córdoba’s Examen del AntídotoAbstract: This article analizes the textual tradition of Francisco Fernández de Córdoba’s Examen del Antídoto. Particularly, the essay is divided into two parts: in the first one, we provide a physical description of the collected and collated witnesses; in the second one, we examine the detected errors with the aim of presenting the existing families and their relations. We conclude with the proposal of a stemmatic hypothesis.Keywords: Francisco Fernández de Córdoba, Examen del Antídoto, Gongorine polemic, Lachmann’s method, stemma codicum.

Dirigé par le regretté David Trotter, ce volume est le quatrième d’une collection ambitieuse de « Manuels de linguistique romane » qui en comprend pour l’instant 28, parus ou à paraître (https://www.degruyter.com/view/serial/203451 : page consultée le 29 décembre 2016), mais qui en prévoit 60 (p. V). Elle a pour but de couvrir tous les domaines de la linguistique et de la philologie romanes au sens traditionnel du terme : étude philologique et linguistique des variétés romanes médiévales, et ...

Se propone un nuevo stemma codicum para la tradición manuscrita A del comentario sanjuanista de la Llama de amor viva. Dicha genealogía presupone unos fenómenos de intensa contaminación, no detectados anteriormente, sobre todo dentro de la familia más numerosa de testimonios. Además, se examinan las omisiones por homoioteleuton para una mejor individuación de los rastros de perturbación, así como para una general confirmación del estema. We propose a new stemma codicum for the manuscript tradition A of the commentary of Llama de amor viva by St. John of the Cross. Such genealogical tree presupposes some intense and not previously detected contamination phenomena, mainly within the largest family of testimonies. Furthermore, we examine the omissions by homoioteleuton both for a better individuation of contamination traces and for a general verification of the stemma.

Se propone un nuevo stemma codicum para la tradición manuscrita A del comentario sanjuanista de la Llama de amor viva. Dicha genealogía presupone unos fenómenos de intensa contaminación, no detectados anteriormente, sobre todo dentro de la familia más numerosa de testimonios. Además, se examinan las omisiones por homoioteleuton para una mejor individuación de los rastros de perturbación, así como para una general confirmación del estema. We propose a new stemma codicum for the manuscript tradition A of the commentary of Llama de amor viva by St. John of the Cross. Such genealogical tree presupposes some intense and not previously detected contamination phenomena, mainly within the largest family of testimonies. Furthermore, we examine the omissions by homoioteleuton both for a better individuation of contamination traces and for a general verification of the stemma.

La transmissió textual de la poesia no presenta un caràcter unitari. Sobre aquest axioma es fonamenta la metodologia teòrica proposada per Pagès, però que no va dur a la pràctica: cal un estudi individual de cada poema incorporat en un cançoner, perquè les tradicions que hi conflueixen són diverses. Així mateix, aquest treball demostra que la filologia material és essencial per a l’ecdòtica i per a la fixació textual. The textual transmission of poetry does not have a unitary character. The theoretical methodology proposed by Pagès is base don this axiom, although this does not hold true in practice. It is necessary an individual study of each poem incorporated into a cancionero, because the traditions that each poem brings with it are diverse. Likewise, this paper demonstrates that material philology is essential for ecdotics and for the textual fixation.

La tradizione di questa versione latina del corpus archimedeo è assai poco nota: eppure fu questo l’Archimede su cui si formarono i protagonisti della rivoluzione scientifica, fino a Galileo e oltre. A partire dalla scoperta dell’autografo di Iacopo (il Nouv. Acq. Lat. 1538 della Bibliothèque Nationale de France), si dimostra il ruolo che hanno i diagrammi geometrici nello stabilire lo stemma dei codici e la loro circolazione. Si è scelto di dare particolare rilievo alla discussione delle figure geometriche nel codice Riccardiano 106, nell’Urb. Lat. 261 e nel Nouv. Acq. Lat. 1538 e dei loro rapporti stemmatici, dal momento che il Riccardiano fu esemplato da Piero della Francesca.

The Corpus Aurelianum, constituted by the Origo gentis Romanae, the Liber de Vins illustribus urbis Romae, both anonymous works, and by Aurelius Victor's Liber de Caesaribus, has come down to us through two fifteenth-century manuscripts preserved at Oxford and Brussels. But there existed at the end of the sixteenth century a third markedly more ancient manuscript, the codex Metelli. For a few decades, the question of the relationship between those manuscripts has been set but has received no unanimous answer. Relying on a new collation of the two manuscripts and an examination of the three partial or complete editions of the corpus published by Andrew Schott in 1577, 1579 and 1609, the author has been able to collect a great many lessons, certain or likely, from the codex Metelli. A new stemma is put forward which shows that this codex is not the medieval archetype of the corpus, characterised by the interpolation of extracts from the Historia Miscella, but a copy of it another copy being at the origin of the two preserved manuscripts., Le corpus Aurelianum, constitué par l'Origo gentis Romanae, le Liber de vins illustribus urbis Romae, œuvres anonymes, ainsi que par le Liber de Caesaribus d'Aurélius Victor, nous a été transmis par deux manuscrits du 15e siècle conservés à Oxford et à Bruxelles. Mais il existait encore, à la fin du 16e siècle, un troisième manuscrit sensiblement plus ancien, le codex Metelli. Depuis quelques décennies, la question des rapports existant entre ces manuscrits est posée, mais n'a pas donné lieu à une réponse unanime. En s'appuyant sur une collation nouvelle des deux manuscrits et un examen des trois éditions partielles ou complètes du corpus publiées par André Schott en 1577, 1579 et 1609, l'auteur a pu relever de très nombreuses leçons inédites, certaines ou probables, du codex Metelli. Un stemma nouveau est proposé, qui montre que ce codex n'est pas l'archétype médiéval du corpus, caractérisé par l'interpolation d'extraits de l'Historia Miscella, mais en est une copie, une autre copie étant à l'origine des deux manuscrits conservés., Festy Michel. À propos du Corpus Aurelianum : à la recherche des leçons du Codex Metelli perdu . In: Pallas, 41/1994. pp. 91-136.

Illustrando il senso della tradizione e la ricca osmosi con i classici propri della civiltà e della letteratura bizantina, l’autrice offre l’esempio della sfida ermeneutica posta al traduttore dall’Exegesis in canonem iambicum de Pentecoste, l’ultima opera di Eustazio di Tessalonica. Ne vengono citati e commentati alcuni passi in cui sono avvertibili eco omeriche, sofoclee, euripidee, platoniche, bibliche, per fornire un saggio del “cromatismo allusivo” della scrittura eustaziana, che mescola e sottilmente dissimula le proprie fonti con libertà, ma anche con una sorta di gusto enigmistico. In relating the significance of the classical tradition in Byzantine civilisation and the extensive exchange between Byzantine literature and the classics, the author illuminates an example of the hermeneutical challenges facing the translators of Byzantine texts: the Exegesis in canonem iambicum de Pentecoste, Eustathius of Thessalonica’s last work. She cites and comments on several passages which echo Homer, Sophocles, Euripides, Plato, as well as the Bible, in an essay on the “allusive chromatism” of Eustathius’ writing, which mixes and subtly and freely masks his sources, thereby testing with a touch of malice and a certain taste for mystery, the learning and skill of both his Byzantine students, and modern exegetes.

Dans cet article, nous allons modéliser la relation ternaire d’intermédiarité dans le cadre de l’édition critique de texte. L’éditeur doit essayer de reconstituer au mieux, à partir des manuscrits préservés, le manuscrit original tel que l’auteur l’a écrit. Le corpus est constitué de manuscrits copiés les uns sur les autres. Une des méthodes utilisées consiste à élaborer un arbre de filiation des manuscrits restants, appelé le stemma codicum Nous proposons de construire cet arbre à partir des relations d’intermédiarité entre les manuscrits : Un manuscrit B est entre les manuscrits A et C si le manuscrit C a été copié à partir du manuscrit B et que lui-même a été copié sur le manuscrit A. In this paper, we model the ternary betweenness relation within the framework of the critical edition of texts. The editor must try to reconstruct as well as possible, starting from the various preserved manuscripts, the original manuscript as the author wrote it. The corpus is made up of many manuscripts which are copied from one another. To do so, it appears interesting to draw up a family tree of these manuscripts called stemma codicum. A manuscript B is between the manuscripts A and C, i.e. the manuscript C was copied starting from the manuscript B which itself was copied from A. This is this concept of betweenness by copy act which one wishes to model.

El lugar que el texto de la Coronación (poesía y comentarios) del ms. MN68 ocupa en el stemma de los mss. ML2, MH1, MN28, EM9b, PN3, MP12 y MR3., The place that the text of the Coronación (poem and cornrnentary) of MS. MN68 occupies in the stemma of the MSS. ML2, MH1, MN28, EM9b, PN3, MP12 and MR3.

Analisi della tradizione manoscritta della traduzione latina dell'Enchiridion di Epitteto, realizzata da Niccolò Perotti nel 1450. Lo stemma codicum, che tiene conto anche di testimoni finora ignorati, rivela di discendere in maniera compatta da un unico manoscritto, idiografo dell'umanista di Sassoferrato, oggi conservato presso la Biblioteca estense di Modena.

Il contributo condensa i primi dieci anni di studi condotti dall’autrice sull’Exegesis in canonem iambicum di Eustazio di Tessalonica, fornendone un sintetico bilancio in lingua inglese, ad uso della comunità scientifica internazionale. Vi si sviluppano principalmente due temi: la constitutio textus dell’Exegesis eustaziana e la complessa analisi storico-filologica dell’opera. La descrizione dei testimoni manoscritti e la ricostruzione dei loro rapporti genealogici si traduce graficamente in uno stemma codicum. Nell’indagine su finalità e contenuto dell’Exegesis si rileva sia la problematica identità del vero autore del canone giambico – Giovanni Arklas – sia la complessa erudizione che Eustazio dimostra nell’opera, fittamente permeata di echi classici (Omero, Pindaro, Euripide, Sofocle, Teocrito), biblici, patristici, ma anche di riferimenti a controversie culturali e personalità intellettuali contemporanee all’autore o a lui di poco precedenti. The essay surveys the first ten years of research conducted by the author on Eustathios of Thessalonike’s Exegesis in canonem iambicum, providing a concise evaluation in English for use by the international scholarly community. Two themes in particular are developed: the constitutio textus of Eustathios’ Exegesis and the complex historical and philological analysis of the work. The description of manuscript sources and the reconstruction of their genealogical connections translate into a graphic stemma codicum. Investigation into the aims and content of the Exegesis brings to the fore both the problematic identity of the true author of the iambic canon – John Arklas – and the complex erudition Eustathios demonstrates in his work, densely permeated with classical (Homer, Pindar, Euripides, Sophocles, Theocritus), biblical, and patristic echoes, but also references to Byzantine cultural controversies and intellectual personalities contemporary to or slightly pre-dating him.

Il contributo offre un saggio di edizione critica dell’Exegesis in canonem iambicum di Eustazio di Tessalonica (acrostico e irmo dell’ode prima). Al testo critico sono premessi cenni sulle vicende dell’opera in età moderna, ma soprattutto è anteposta una riflessione metodologica sulle nuove sfide imposte al filologo dalle peculiarità della letteratura dotta e in generale della hochsprachliche Literatur bizantine. Sia la constitutio textus sia l’apparatus fontium devono infatti, rispettivamente, tenere conto e dare conto della fitta trama di citazioni che si intrecciano nel testo, quasi mai esplicitate ma anzi per lo più sottaciute, se non occultate, in un incessante gioco di bravura che si direbbe quasi vòlto a mettere alla prova, così come le conoscenze del lettore o dell’ascoltatore bizantino, tanto più quelle dell’editore moderno. Nella trattazione che precede il saggio di edizione e nel suo apparato critico si evidenziano da un lato esempi delle molte reminiscenze – sia classiche (Omero, Aristofane, Pindaro, Euripide etc.), sia bibliche e patristiche (Gregorio Nisseno, Giovanni Damasceno), sia di autori contemporanei (Gregorio di Corinto) – che permeano il testo, intrecciando fra loro cultura sacra e profana e rivelando la multiformità e complessità della “biblioteca” di Eustazio. D’altra parte, si sottolinea la necessità, nell’ecdotica del testo e specie ai fini di una corretta impostazione dell’apparatus fontium, di individuare i tramiti attraverso cui le citazioni e le reminiscenze, classiche ma anche patristiche o scritturali, sono giunte all’autore. Nella maggior parte dei casi, occorre postulare la mediazione dell’innografia e della liturgia per le citazioni sacre, e per le citazioni classiche il filtro delle raccolte, dei repertori, degli etimologici e dei lessici, come ad esempio l’Etymologicum Magnum e il lessico di Suida, che componevano la “scrivania” di Eustazio.

Aucune étude d’ensemble n’a jamais été faite de la tradition manuscrite d’Onésandros. Ni Hermann Kœchly, qui donna la première édition vraiment critique du Στρατηγιϰός, ni William Abbot Oldfather, qui récemment édita à nouveau le traité, n’ont connu l’ensemble de la tradition manuscrite ni indiqué la valeur respective de chacun des témoins qui la représentaient.