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The main purpose of this study is to understand the functioning of the coastal zone, land-sea continuum in Lebanon. Following the construction of dams, the contributions of the river towards the sea in terms of quantity and quality, are modified nowadays. The Ibrahim river, having the highest flow among the Lebanese rivers, interrupted by three dams, was chosen as a case study representing the Lebanese coastal rivers. The various parameters retained made it possible to obtain interesting results. At sea surface water level, the river plume is detected by studying the hydrological parameters of surface water.The results also show that the river is the main nutrient contributor in the coastal region during the wet season, elucidated by the nitrate and dissolved silica contents. On the other hand, the transfer of particles from the coastal zone to the open sea, across the continental slope, takes place through the nepheloid layers.The origin of sediments and their constituents is highlighted by analyzing several sediment parameters. The combination of organic and inorganic particle size and geochemical parameters and the application of statistical tests made it possible to distinguish between two deposition environments. (1) Coastal environments (≤ 30 m) or “bypass” area where fine sand and autochtonous organic matter dominate. (2) Deep environments (≥ 60 m) or deposit areas where the fine fraction and allochthonous organic matter dominate.The ecological state of the river water at the two sampled stations, deduced from the contents of nutrients and benthic macrofauna, is considered good to very good according to international standards. Finally, the analysis of metallic trace elements confirms the low anthropogenic contribution in the marine and river stations despite the increasing density of the population in the Lebanese coastal region., Le but principal de cette étude est de comprendre le fonctionnement de la zone interface, continuum terre-mer au Liban. Suite à l’anthropisation spécifiquement la construction des barrages, les apports du fleuve vers la mer en termes de quantité et qualité, sont modifiés de nos jours. Le fleuve Ibrahim, ayant le débit le plus important parmi les fleuves libanais, interrompu par trois barrages, a été choisi comme étude de cas représentant les fleuves côtiers libanais. Les différents paramètres retenus ont permis de dégager des résultats intéressants. Au niveau de l’eau de surface marine le panache fluvial est décelé par l’étude des paramètres hydrologiques des masses d’eaux superficielles. Les résultats montrent aussi que l’apport fluviatile est le contributeur principal en nutriments au niveau de la région côtière durant la saison humide, élucidé par les teneurs en nitrates et silice dissoute. D’autre part, le transfert des particules de la zone côtière vers le large, à travers la pente continentale, se fait par l’intermédiaire de couches néphéloïdes.L’origine des sédiments et de leurs constituants est mise en relief en analysant plusieurs paramètres sédimentaires. La combinaison des paramètres granulométriques et géochimiques organiques et inorganiques et l’application des tests statistiques a permis de distinguer entre deux environnements de dépôt. (1) Les environnements littoraux (≤ 30 m) ou zone de « bypass » où le sable fin et la matière organique autochtone dominent. (2) Les environnements profonds (≥ 60 m) ou zones de dépôts où la fraction fine et la matière organique allochtone dominent.Sur l’ensemble du suivi l’état chimique de l’eau du fleuve au niveau des deux stations échantillonnées, déduit des teneurs en nutriments et macrofaune benthique, est considéré comme bon à très bon d’après les normes internationales Finalement, l’analyse des éléments traces métalliques confirme la faible contribution anthropique dans les stations marines et fluviatiles échantillonnées malgré la densité de population croissante au niveau de la région côtière Libanaise.

Cette étude s'inscrit dans le cadre du programme expérimental de réhabilitation des fossés à poisson initié au CREAA (1997-2000). Ce programme répond à une demande régionale pour la valorisation des fossés à poissons. Cet écosystème fait partie du patrimoine régional et marque surtout son identité culturelle, une volonté locale a été manifestée pour sa conservation et valorisation. Cependant l'aménagement de ces structures s'avère très coûteux, le grossissement de poissons, essentiellement l'anguille, a été prévu afin de justifier les frais d'aménagement. Par ailleurs, l'élevage extensif de poisson s'accompagne de la pratique d'autres activités telle que l'agriculture ou l'élevage. La cohabitation de ces différents types d' activités peut déstabiliser le fonctionnement du système et générer des conflits d' usage. Au cours de cette étude préliminaire sur les fossés à poissons les objectifs sont triples: le premier objectif est de recueillir les informations sur l'écosystème 'fossé à poisson ' (i .e., environnement physique, chimique et biotique). Déterminer la capacité trophique de cet écosystème en terme de production primaire et secondaire constitue le deuxième objectif. Finalement, justifier les fluctuations du rendement de poissons entre les fossés et déterminer les paramètres qui pourraient l'influencer intègrent le troisième objectif. Plusieurs actions ont été engagées au cours de cette étude. La première action, menée au CREMA l'Houmeau, concerne l'établissement d'une base de donnée cartographique de l'espace considérée. L'étude des paramètres physico- chimiques et hydrobiologiques intègrent la deuxième action, elle a été menée parallèlement au CREMA l'Houmeau et au CREAA. La troisième action concernant l'alevinage et le marquage des poissons a été effectuées au CEMAGREF de Bordeaux. Ce rapport synthétise les données intégrant les deux premières actions de cette étude. Les résultats relatifs à la dernière action seront discutés ultérieurement. En complément à ce rapport, les fichiers informatiques ayant servi pour l'étude seront livrés au CREAA. Une formation initiale au logiciel ARCVIEW a été effectuée fin février 1998. Désormais, cet établissement possède les compétences nécessaires pour gérer ces fichiers.

Le banc ostréicole de Ronce (175ha) au sud du bassin de Marennes-Oléron (France) constitue depuis 1996 un site expérimental pour l'étude des mortalités estivales de l'huître creuse Crassostrea gigas. Le premier volet du programme de 1999 vise à pérenniser le suivi des performances zootechniques des cheptels au niveau du banc. La croissance et la survie, au niveau d'élevages à plat et d'élevages sur tables de 25 cm, sont comparées sur quatre sites (a, b, c et d). Ceux-ci sont disposés selon une radiale Est-Ouest. Le deuxième volet consiste à mettre en évidence la variabilité de réponse des élevages en fonction de l'altitude sur les sites b et c. Deux conditions d'élevage supplémentaires sont expérimentés (tables ostréicoles placées au raz du sédiment et tables de 50 cm de hauteur). Les paramètres hydrologiques sont mesurés en continu sur le site c, à l'interface eau-sédiment et dans le colonne d'eau à 50 cm d'altitude. En 103 jours, les mortalités des élevages au "sol" (entre 29 et 37%) sont supérieures à celles des élevages en surélevé (entre 12 et 14%). Les mortalités sont plus importantes au début de la mise en élevage, consécutivement à la mauvaise condition initiale des cheptels expérimentaux. Les taux de mortalités journaliers mettent en évidence une récupération plus rapide des élevages en surélevé. Aucune différence entre les sites n'apparaît durant l'étude. La production de chair n'est pas en relation avec les temps d'immersion (temps d'accès à la ressource trophique) des sites. En fin d'expérimentation, sur les sites a et d, les élevages à plat et en surélevé présentent des poids secs identiques. D'autre part, un gradient des performances en fonction de l'altitude met en évidence l'effet inhibiteur du sédiment sur les sites b et c. Ces derniers sont caractérisés par des substrats mous, présentant une couche anoxique importante. Deux hypothèses conjointes sont émises pour expliquer ce gradient de performances. La première prend en compte l'effet physique des matières particulaires remises en suspension sur l'activité de filtration de l'huître Crassostrea gigas. La deuxième fait intervenir des facteurs chimiques. L'étude des effets toxiques de produits de dégradation anaérobie du sédiment sur Crassostrea gigas est donc envisagée.

L'aménagement du fleuve Charente constitue un enjeu particulièrement important tant au niveau des activités de la bande côtière que pour le bassin versant. Au niveau du littoral charentais, et en particulier pour la conchyliculture, le fleuve Charente représente le principal apport d'eaux douces, et donc d 'éléments nutritifs, essentiels au développement de la production primaire et des larves d'huîtres. Ainsi, les apports d'eau douce sont importants pour le développement du phytoplancton (printemps, été, automne), le développement des larves d'huîtres en période estivale qui requiert une dessalure, et la qualité des huîtres en fin d'année. Les suivis des caractéristiques de la Charente sont par conséquent particulièrement importants et ont déjà fait l'objet d'études spécifiques à des fins de modélisation. Sur le plan régional la station du réseau hydrologique " RAZLEC ", située en sortie d'estuaire, constitue l 'un des cinq sites suivis depuis 1977 (Soletchnik et al., 1998 ; Faury et al., 1999). Toutefois, la fréquence bimensuelle de prélèvements ne permet pas une analyse fine des processus mis en jeu au niveau de cet estuaire. L'acquisition en continue de la salinité et de la température est un début de réponse à la compréhension globale de l'environnement de l'estuaire, en particulier afin de caractériser la Charente en période critique de débit d'étiage estivale. L'objectif de ce suivi est par conséquent le développement d'une base de données pluriannuelle en la matière afin d'étudier l'évolution temporelle de l'estuaire ainsi que l'impact des aménagements présents et futurs sur le Bassin versant (e.g., barrage de La Trézence). L'objectif 1999 est donc la mise en place du réseau et le début d'acquisition en continu in-situ de ces paramètres hydrologiques. Cette estimation des tendances sera à corréler à l'avenir avec un Indice de recrutement du secteur afin de définir les conditions optimales de captage de C. gigas.

L'herbier de Ruppia cirrhosa a connu des périodes de fortes régressions et de reprises dans la lagune de Canet-St-Nazaire. Pour mieux comprendre ces fluctuations, une étude bibliographique de la physiologie de la phanérogame Ruppia cirrhosa est réalisée, associée à l'analyse des données disponibles dans la lagune de Canet (acquises notamment dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire). Les éléments influant sur le développement ou la régression de Ruppia cirrhosa sont étudiés à la lumière des connaissances bibliographiques. L'eutrophisation et la contamination chimique, associées à des paramètres environnementaux parfois défavorables ont pu contribuer au déclin de l'herbier après 2002. Les conditions qui ont permis la reprise de l'herbier à partir de 2011 ne sont pas clairement explicitées. Des suivis réguliers des peuplements végétaux associés aux suivis de certains éléments ciblés seraient nécessaires pour une meilleure compréhension du fonctionnement de l'herbier de Ruppia cirrhosa dans la lagune de Canet St-Nazaire.