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Introduction Le traitement du cancer a ete profondement modifie ces dernieres annees avec l’introduction des inhibiteurs du checkpoint immunologiques (ICI). Le pronostic de certains cancers, tels le melanome ou le cancer pulmonaire non a petites cellules s’en est trouve largement ameliore [1] , [2] . Ces traitements sont cependant a l’origine d’effets secondaires appeles effets indesirables lies a l’immunotherapie (EILI), dont les atteintes les plus frequentes (digestives, cutanees, endocriniennes) sont maintenant bien decrites, et relativement simples a diagnostiquer et traiter [3] . A contrario, certaines atteintes plus rares comme la myocardite sont peu decrites, alors que le taux de mortalite est eleve (jusqu’a 40 %) et de prise en charge plus delicate. Patients et methodes Nous avons conduit une etude transversale retrospective multicentrique sur une periode allant de juillet 2019 a novembre 2020. Les criteres d’inclusion etaient : traitement par un inhibiteur du checkpoint immunologique, survenue d’une suspicion de myocardite en s’appuyant sur les criteres de la societe europeenne de cardiologie, donnees de suivi disponibles pour chaque patient. Les myocardites etaient classees en possible/probable/definies selon des criteres internationaux, la severite a ete cotee en utilisant la classification CTCAE v5.0. Resultats Vingt-neuf patients ont ete inclus, de 6 centres differents, avec un âge median de 69 (32-83) ans. Les cancers traites etaient majoritairement pulmonaires (10 patients), des melanomes (8 patients), ou urotheliaux (4 patients). La myocardite survenait dans un delai median de 39 (2-181) jours, principalement avec des anti-PD1 (16 patients, 55 %). La plupart des patients (83 %) etaient symptomatiques, la dyspnee etant le symptome le plus frequent (17 patients, 59 %). Tous avaient une troponine HS elevee, avec une mediane de 5,35 fois la normale superieure, l’ECG montrait des anomalies chez 19 patients (68 %), alors que l’ETT etait disponible chez 27 patients et montrait une FEVG alteree chez 10 d’entre eux (37 %). Une IRM cardiaque a ete realisee chez 24 patients, montrant une prise de contraste tardive chez 9 d’entre eux (37 %). Quatorze patients (48 %) ont subi une coronarographie, et 6 ont beneficie d’une biopsie endomyocardique. Ces dernieres montraient chez 5 patients une infiltration lymphocytaire, majoritairement CD8+. Parmi les toxicites associees, la myosite etait la plus frequente (13 patients, 45 %), suivie du syndrome sec (11 patients, 38 %). Les patients les plus severes (CTCAE grade 4 et 5, n = 11) avaient un taux plus important de maladies auto-immunes systemiques preexistantes (5 patients contre 1, p = 0,018), une frequence cardiaque plus elevee a l’admission (113 contre 79,5, p = 0,001), une troponinemie d’entree plus elevee (42 fois la norme superieure contre 3,55, p = 0,001), et presentaient plus souvent des anticorps anti-recepteur de l’acetylcholine (5 contre 0, p = 0,001). L’analyse en courbe ROC nous a permis de selectionner une valeur seuil de troponinemie a 4,89 fois la norme superieur (sensibilite = 90,9 %, specificite 66,7 %) pour predire l’evolution vers une forme grave. Concernant le traitement, la plupart des patients (28) ont recu des corticoides, le plus souvent apres des bolus initiaux (19 patients, 68 %). Les autres modalites de traitement concernaient les plasmaphereses (10 patients), les immunoglobulines polyvalentes (8 patients), et d’autres immunosuppresseurs (5 patients). 7 patients (24 %) sont morts lors de la prise en charge initiale. Nous disposions d’une evaluation de la reponse carcinologique chez 21 patients, dont seulement 1 presentait une progression de la maladie. Au cours du suivi (d’une mediane de 4 mois), 7 patients supplementaires sont decedes. 6 patients ont recu a nouveau un traitement par ICI, seulement 1 ayant presente une rechute de myocardite. Conclusion Certains facteurs de mauvais pronostic ont ete mis en evidence, comme un taux eleve de troponine a l’admission, ce qui pourrait aider a la decision therapeutique. La mortalite est moindre dans notre serie, possiblement par le depistage de formes subintrantes en dosant la troponine de facon systematique. Cependant, la contre-indication definitive de l’immunotherapie sera peut etre a rediscuter selon la balance benefice/risque.

Phytotoxic effects of some vegetable crops including bean, cabbage, cauliflower, eggplant, pepper, potato, radish and tomato were investigated against Amaranthus retroflexus, Chenopodium murale, Eruca sativa, Malva sylvestris, Portulaca oleracea and Solanum nigrum weed species under laboratory and glasshouse conditions. Shoot extracts, foliage leachates and volatile materials of different crops significantly reduced seed germination and seedlings growth of different weed species in Petri-dishes. Leachates of cauliflower, pepper and potato were highly toxic to weeds. Extracts effects were concentration-dependent and roots were more inhibited than shoots. The effects of crops soil-incorporated dried shoot residues were varied on weeds and ranged from highly toxic to stimulatory. Residues of cabbage, cauliflower and bean were most toxic, while A. retroflexus, C. murale and P. oleracea were most sensitive weeds. Decayed residues of tomato, cabbage, bean and eggplant in the soil were most toxic to the tested weeds. Soil-applied extracts significantly reduced germination and growth of certain weeds. Growing weeds in the same soil after crops severely reduced shoot dry weight of most weed species with radish, cauliflower and bean were most toxic to A. retroflexus, C. murale and S. nigrum. Among weeds, M. sylvestris was most tolerant.

Introduction La pneumopathie a Pneumocystis jirovecii (PcP) est associee a un recours frequent aux soins intensifs (USI), a la ventilation mecanique et a un pronostic pejoratif. L’initiation precoce d’une corticotherapie adjuvante dans les formes severes de PcP permet une reduction significative de la mortalite chez les patients infectes par le virus de l’immunodeficience humaine (VIH), mais son benefice reste controverse chez les patients non infectes par le VIH (NVIH). Chez les patients hospitalises en USI, l’immunodepression et le recours a la corticotherapie au cours d’infection respiratoire severe comme la grippe est associee au risque de co-infections respiratoires ainsi qu’a la mortalite. L’objectif de cette etude etait d’evaluer l’epidemiologie et l’impact pronostique des co-infections respiratoires lors du diagnostic de PcP. Materiels et methodes Nous avons conduit une etude observationnelle retrospective, bicentrique, entre janvier 2011 et avril 2019, incluant tous les patients pour lesquels le diagnostic de PcP a ete etabli apres confirmation mycologique (examen direct positif et/ou qPCR positive) sur des prelevements respiratoires profonds (liquide d’aspiration tracheo-bronchique, lavage broncho-alveolaire (LBA)). La co-infection respiratoire etait definie par la detection d’un autre micro-organisme pathogene sur le meme prelevement que celui ayant conduit au diagnostic de PcP. Les analyses ont ete realisees sur la population globale puis sur les sous-groupes VIH et NVIH. Resultats A partir des 7 882 prelevements respiratoires analyses durant la periode de l’etude, 328 patients ont ete inclus. La moyenne d’âge etait de 56,7 ± 14,9 ans, 193 (58,8 %) etaient des hommes, 74 (22,6 %) etaient infectes par le VIH, le score SOFA moyen a l’admission etait de 3,5 ± 3,3, 168 (51,2 %) patients ont recu une corticotherapie adjuvante et la mortalite a J-90 etait de 25,3 %. Une co-infection respiratoire a ete mise en evidence chez 180 patients (54,9 %): 125 (38,1 %) co-infections virales dont 79 (24,1 %) a cytomegalovirus (CMV), 76 (23,2 %) co-infections bacteriennes et 36 (11 %) co-infections parasitaires ou fongiques. En analyse multivariee, la presence d’une co-infection respiratoire par le CMV (OR 3,44; 1,24-2,90; p = 0,02), de tumeur solide en cours de prise en charge (OR 11,8; 1,90-78; p = 0,008) et un score SOFA eleve a l’admission (OR 1,62; 1,34-2,05; p Conclusion La co-infection respiratoire par le CMV au diagnostic de PcP est independamment associee au risque de mortalite a J-90, en particulier chez les patients NVIH avec une corticotherapie adjuvante. Ces resultats suggerent que la recherche de co-infection respiratoire a CMV devrait etre systematiquement realisee au diagnostic de PcP dans le LBA, notamment avant d’envisager une corticotherapie adjuvante chez les patients NVIH. Des etudes interventionnelles prospectives prenant en compte la presence du CMV au diagnostic de PcP afin d’evaluer l’interet de la corticotherapie adjuvante et/ou du traitement anti-CMV sur le pronostic des patients NVIH semblent donc justifiees.

We aimed to assess lung fluid balance before and after gradual ascent to 5150m. Lung diffusion capacity for carbon monoxide (DLCO), alveolar-capillary membrane conductance (DmCO) and ultrasound lung comets (ULCs) were assessed in 12 healthy lowlanders at sea-level, and on Day 1, Day 5 and Day 9 after arrival at Mount Everest Base Camp (EBC). EBC was reached following an 8-day hike at progressively increasing altitudes starting at 2860m. DLCO was unchanged from sea-level to Day 1 at EBC, but increased on Day 5 (11±10%) and Day 9 (10±9%) vs. sea-level (P≤0.047). DmCO increased from sea-level to Day 1 (9±6%), Day 5 (12±8%), and Day 9 (17±11%) (all P≤0.001) at EBC. There was no change in ULCs from sea-level to Day 1, Day 5 and Day 9 at EBC. These data provide evidence that interstitial lung fluid remains stable or may even decrease relative to at sea-level following 8days of gradual exposure to high-altitude in healthy humans.

Objective It is well documented that cognitive performance may be altered with ascent to altitude, but the association of various cognitive performance tests with symptoms of acute mountain sickness (AMS) is not well understood. Our objective was to assess and compare cognitive performance during a high-altitude expedition using several tests and to report the association of each test with AMS, headache, and quality of sleep. Methods During an expedition to Mount Everest, 3 cognitive tests (Stroop, Trail Making, and the real-time cognitive assessment tool, an in-house developed motor accuracy test) were used along with a questionnaire to assess health and AMS. Eight team members were assessed pre-expedition, postexpedition, and at several time points during the expedition. Results There were no significant differences (P >.05) found among scores taken at 3 time points at base camp and the postexpedition scores for all 3 tests. Changes in the Stroop test scores were significantly associated with the odds of AMS (P

Introduction La pneumocystose (PCP) est une infection pulmonaire aigue dont l’incidence augmente. L’infection concerne desormais principalement des patients non infectes par le virus de l’immunodeficience humaine (VIH) exposes a divers immunosuppresseurs. Dans ce contexte, le diagnostic de PCP est difficile car la presentation clinique est atypique et l’examen direct (ED) des secretions respiratoires, gold standard diagnostique, est souvent negatif. Dans cette situation, la detection d’ADN de Pneumocystis jirovecii dans les secretions respiratoires par polymerase chain reaction quantitative en temps reel (qPCR) est un examen prometteur mais peu evalue. Materiels et methodes Afin d’evaluer l’apport diagnostique de la qPCR, tous les patients hospitalises en service de medecine ou de reanimation dans un CHU et ayant une qPCR positive dans les secretions respiratoires ont ete inclus dans une etude retrospective menee entre 2013 et 2016. A partir des donnees cliniques, du resultat de l’ED des secretions respiratoires, de l’imagerie et du traitement administre, les patients ont ete classes en trois groupes : PCP certaine, possible ou colonisation, independamment de la valeur de qPCR. Resultats Cent cinquante patients, dont 38 infectes par le VIH, ont ete inclus : 75 en medecine et 75 en reanimation. Quatre-vingt-dix patients (60 %) ont beneficie d’un lavage broncho-alveolaire. Le diagnostic de PCP etait juge certain ou possible pour respectivement 52 et 77 patients et rejete (colonisation) pour 21 patients. L’ED etait negatif pour 78 % des patients non VIH et 29 % des patients VIH. Parmi les 129 patients avec PCP, dont 97 % ont ete traites par cotrimoxazole, la mortalite hospitaliere etait de 35,9 % en reanimation et de 21,5 % en medecine. La valeur mediane de qPCR etait de 76 650 copies/mL parmi les patients avec PCP et de 3220 copies/mL parmi les patients colonises ( p Conclusion Si la qPCR s’avere, a elle seule, imparfaite pour le diagnostic differentiel entre colonisation et infection, elle a pour merite d’orienter le clinicien vers le diagnostic de PCP notamment pour les patients non VIH dont l’ED des secretions respiratoires est negatif dans pres de 80 % des cas, autant en medecine qu’en reanimation.

The optical absorption (OA) spectrum of LiF : Mg,Ti has been investigated by optical bleaching and I m – T stop pulsed annealing in steps of 3–4°C over the temperature range from 100°C to 300°C. In agreement with previous investigations, the 5.45 eV OA band is identified as a likely candidate for the recombination stage competitor responsible for composite peak 5 supralinearity. An additional OA band at 5.7 eV is also identified as a possible recombination stage competitor. First-order kinetic analysis yields an activation energy of 0.8±0.13 eV for the 4.0 eV band usually associated with peak 5, an energy which is similar in value to the binding energy of the Mg–Li vac trimer believed to form the peak 5 trapping structure. Dose response measurements result in dose filling constants of β TC =0.9±0.1×10 −3 Gy −1 and β CC =3.8±0.8×10 −4 Gy −1 for the 4.0 and 5.45 eV OA bands, respectively. These dose filling constants deduced from OA measurements can be used in the framework of the unified interaction model (UNIM) to study the dose response supralinearity of composite dosimetric peak 5.

The dependence of the thermoluminescence (TL) dose response on ionization density continues to be a subject of major importance from both theoretical and applied considerations. The supralinearity of heavy charged particle (HCP) TL-fluence response has been previously mathematically modelled in the framework of the track interaction model (TIM) and incorporated into the unified interaction model (UNIM) which treats all particle and radiation species in a unified mathematical and conceptual framework. In this paper we discuss an extended track interaction model (ETIM), developed to describe supralinearity, saturation, and sensitization in TL response to heavy charged particles (HCPs), and we apply the model to peak 5 in sensitized LiF : Mg, Ti (TLD-100). Track-segment HCP radial dose profiles for He ions slowing down in condensed phase LiF are calculated via Monte Carlo techniques. Defect occupation probabilities as a function of radial distance from the track axis are calculated from the appropriate optical absorption gamma dose response for the trapping centers (TCs) and sensitization gamma dose response for the luminescent centers (LCs). Saturation in HCP TL-fluence response is described as arising from the overlap of track cores in which the defect centers are heavily occupied. The track cores are characterized by two parameters, r100 and r50, defining the radial distance from the HCP track axis up to which defect centers are fully occupied and 50% occupied, respectively. From measurements of the He ion-TL fluence response for peak 5 in sensitized LiF : Mg, Ti (TLD-100), it is demonstrated that r50 equals 38 nm for 6.8 MeV He ions appropriate to a value of the dose filling constant of β=6×10 −3 Gy −1 compared to values of β=0.9×10−3 and 3.1×10 −3 Gy −1 for the TCs and LCs, respectively. This high value of β suggests that the TL fluence saturation of peak 5 arises from full occupancy of the available LCs and not the TCs. Further studies are required to analyze the possible dependence of the optical absorption dose filling constants on ionization density and on the level of occupation of the competing centers.

This paper presents a mathematical model to evaluate availability and proportion degraded-performance of a two-unit standby data-flow system with three possible states of each unit; namely, normally operating, degraded, and failed. In addition to the operator involvement in system operation; the impact of the performance of a link-controller, as a second human component, is also incorporated into the model. The link-controller performance of the reconfiguration/link task allows for the assumption of noninstantaneous restoration of system operation. The system performance is analyzed stochastically using the theory of Markov Process. Steady-state availability and proportion degraded-performance measures have been derived and applied to an existing data-processing system. Selective graphs have also been developed to demonstrate the practical utility of the model.