55 results on '"ABBES, M."'
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2. Effect of sand particles on the Erosion-corrosion for a different locations of carbon steel pipe elbow
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Amara, M., Muthanna, B.G.N., Abbes, M. Tahar, and Meliani, M. Hadj
- Published
- 2018
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3. Numerical study of magnetic effect on the velocity distribution field in a macro/micro-scale of a micropolar and viscous fluid in vertical channel
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Tetbirt, A., Bouaziz, M.N., and Tahar Abbes, M.
- Published
- 2016
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4. Pseudo bond graph model of coupled heat and mass transfers in a plastic tunnel greenhouse
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Abbes, M., Farhat, A., Mami, A., and Dauphin-Tanguy, G.
- Published
- 2010
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5. Évaluation du risque de fibrose hépatique dans la spondyloarthrite.
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Boussaid, S., Abbes, M., Khaoula, Z., Rahmouni, S., Sonia, R., and Hela, S.
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L'arsenal thérapeutique de la spondyloarthrite (SpA) ne cesse de se diversifier avec l'avènement des thérapies ciblées. À côté de l'efficacité thérapeutique, la tolérance représente un facteur indispensable nécessitant une attention particulière de la part des cliniciens. Certains médicaments sont pourvoyeurs d'hépatotoxicité ce qui implique la nécessité d'une évaluation régulière de la fonction hépatique. L'objectif de ce travail était d'évaluer le risque de fibrose hépatique au cours de la SpA et de rechercher les facteurs prédisposants. Nous avons mené une étude rétrospective ayant regroupé 100 patients suivis pour une SpA répondant aux critères de l'ASAS2009 et traités depuis au moins 12 mois. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de la maladie ont été recueillies. Le risque de fibrose a été attesté par le score Fib-4 calculé en utilisant la formule suivante : (âge (années) × ASAT (U/L)/plaquettes (PLT) (109/L) × √ALAT (U/L)). Un score FIB4 < 1,45 a une forte valeur prédictive négative permettant d'exclure une fibrose sévère. Lorsqu'il est supérieur à 3,25 ; il évoque une fibrose avancée (F3-F4). Il s'agit de 73 hommes et 27 femmes (sex-ratio H/F à 2,7). L'âge moyen était de 43,7 ± 10,3 ans. La durée moyenne d'évolution de la SpA était de 12,2 ± 8,7 ans [1–34 ans]. Les valeurs moyennes du BASDAI, ASDAS et du DAS28 étaient de 3,26 ± 3,2 ; 2,7 ± 1,2 et 4,3 ± 1,3 respectivement. Le IMC moyen était de 24,5 ± 4,6 kg/m2. Huit patients étaient éthyliques. Les AINS étaient prescrits chez 29 % des patients et les CsDMARDs dans 25 %des cas : methotrexate (n = 17) et salazopyrine (n = 8). Plus de 60 % des patients (n = 62) étaient sous biothérapie : infliximab (n = 26), adalimumab (n = 7) et etanercept (n = 29). La durée moyenne des biothérpaies était de 5 ± 3,3 ans [1–12 ans]. Le score Fib-4 moyen était de 0,89 ± 0,7. Quatre-vingt-cinq pour cent des patients avaient un score Fib-4 < 1,45. Un seul patient avait une fibrose avancée. Une corrélation positive a été objectivée entre le score Fib-4 et l'âge (r = 0,52, p < 10−3), le BASDAI (r = 0,32 ; p = 0,003, le DAS28 (r = 0,72 ; p = 0,02) ainsi que la durée de la biothérapie (r = 0,34 ; p = 0,012). Par ailleurs, les moyennes du score Fib-4 étaient significativement plus élevées chez les patients sous AINS pris en continu (1 ± 0,79 vs 0,61 ± 0,26 ; p = 0,02) ainsi que les patients recevant l'adalimumab (1,6 ± 1,75 vs 0,83 ± 0,54 ; p = 0,01). Les patients ayant un Fib-4 <1,45 avaient une maladie significativement moins active par rapport à ceux ayant un score Fib-4≥1,45 (BASDAI à 3,9 ± 2,3 vs 5,6 ± 2,9 ; p = 0,03). Aucune association significative n'a été objectivée entre le score de fibrose hépatique et l'éthylisme (p = 0,69), le IMC (p = 0,69), les CsDMARDs (p = 0,89) et le MTX (p = 0,38). La toxicité hépatique associée aux médicaments pourrait constituer un obstacle dans la prise en charge de la SpA. Dans notre étude, la prise continue des AINS ainsi que l'adalimumab étaient associés à des scores Fib-4 significativement plus élevés. Une évaluation périodique des paramètres hépatiques s'avère nécessaire afin de limiter le risque de fibrose chez cette population. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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6. Intérêt des nouveaux paramètres hématologiques dans l'évaluation de l'activité de la polyarthrite rhumatoïde.
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Boussaid, S., Abbes, M., Rahmouni, S., Khaoula, Z., Sonia, R., and Hela, S.
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Les rapports neutrophiles/lymphocytes (NLR), plaquettes/lymphocytes (PLR), et plus récemment le Systemic Immune Inflammation Index (SII), ont été associés à l'activité de la maladie dans diverses pathologies inflammatoires chroniques telles que la maladie de Behçet et les vascularites à ANCA [1]. L'objectif de notre étude était d'évaluer ces ratios dans la PR et de déterminer leurs intérêts dans l'évaluation de l'activité de la maladie. Il s'agit d'une étude rétrospective ayant évalué 72 patients répondant aux critères ACR/EULAR de la PR. Les caractéristiques cliniques et les données biologiques comportant les paramètres de l'hémogramme ainsi que la CRP, ont été relevées. Le SII a été calculé selon la formule suivante : Plaquettes*neutrophiles/lymphocytes. L'activité de la maladie a été évaluée par le DAS 28 -CRP. Il s'agit de 68 femmes et 4 hommes. L'âge moyen était de 62,3 ± 11,1 ans. La durée moyenne d'évolution de la PR était de 147,6 ± 93,7 mois. La PR était séropositive dans 96 % des cas. Plus de 60 % des patients avaient au moins une manifestation extra articulaire et 13 % avaient une coxite. Le DAS 28 moyen était de 3,41 ± 0,98. Les moyennes des paramètres biologiques sont résumées dans le Tableau 1. Une corrélation positive a été notée entre le NLR et le DAS28 (r = 0,26 ; p = 0,04). Le PLR était significativement corrélé à la CRP (r = 0,31 ; p = 0,02). Aucune corrélation significative n'a été objectivée entre le SII et le DAS28 ou la CRP. Toutefois, le SII était corrélé au délai diagnostique de la PR (r = 0,35 ; p = 0,005) ainsi qu'au taux des anti-CCP (r = 0,66 ; p < 10−3). De plus, le SII moyen était significativement plus élevé chez les sujets de sexe masculin (1244,7 vs 743,7 ; p = 0,04), les patients tabagiques (12 244,7 vs 743,7 ; p = 0,04), et ceux ayant un syndrome de Sjogren secondaire (1674,7 vs 752,5 ; p = 0,001). Les paramètres hématologiques semblent avoir un apport intéressant dans l'évaluation de l'activité de la PR. Il s'agit d'outils peu coûteux permettant de refléter le degré d'inflammation systémique. Des cohortes à plus larges spectres permettront de mieux définir la spécificité et la sensibilité de ces ratios. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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7. Évaluation du risque infectieux du rituximab au cours des connectivites.
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Abbes, M., Ben Achour, T., Rahmouni, S., Ines, N., Khaoula, Z., Mayssam, J., Sonia, R., Monia, K., Fatma, S., Boussaid, S., and Hela, S.
- Abstract
Le rituximab (RTX) est un anticorps anti-CD20 de plus en plus utilisé au cours des connectivites avec une bonne réponse thérapeutique. Il peut être associé à un risque infectieux nécessitant une surveillance étant donné le terrain immunodéprimé des sujets atteints. L'objectif de cette étude était d'évaluer le risque infectieux du RTX au cours des connectivites. Il s'agissait d'une étude rétrospective ayant inclus des patients suivis pour une connectivite et traités par RTX. Ces patients répondaient aux critères de classifications ACR/AULAR. Les résultats de l'électrophorèse des protides et/ou du dosage pondéral des immunoglobulines avant et au minimum 6 mois après la cure de RTX ont été recueillis. Une hypogammaglobulinémie a été définie par un taux d'IgG et/ou d'IgA et/ou d'IgM inférieurs aux taux définis par le laboratoire. Quarante et un patients ont été colligés. L'âge moyen était de 63,7 ± 12,5 ans avec un sex-ratio H/F à 0,17. Soixante-dix pour cent des patients étaient suivis pour une PR (n = 29), 14,6 % pour un LES (n = 6), et 12 % pour un syndrome des anti-synthétases (n = 5). La durée moyenne d'évolution de la connectivite était de 173 ± 96 mois [12–432]. Quatre-vingt-cinq pour cent des patients (n = 35) avaient au moins une comorbidité dont 44 % étaient diabétiques. Le RTX était prescrit comme biothérapie de 1re ligne chez 49 % des patients (n = 20). Il était associé à un CsDMARDs dans 83 % des cas et à une corticothérapie orale dans 76 % des cas. Le nombre moyen des cures était de 2,8 ± 1,8 [1–9] et la durée moyenne d'exposition au RTX était de 35,8 ± 25,8 [6–120] mois. Une hypogammaglobulinémie a été objectivée chez 3 patients (7 %). Onze patients (27 %) ont eu au moins un évènement infectieux dans les 6 mois suivant la perfusion de RTX. Il s'agissait d'une pyélonéphrite aiguë dans 5 cas, d'une infection bronchopulmonaire dans 6 cas (3 cas de pneumopathie à Covid-19) et d'un érysipèle dans 1 cas. Le risque infectieux était significativement plus important chez les patients ayant reçu le RTX comme biologique de 1re ligne : 45 % versus 11 %, p = 0,021. La durée moyenne d'exposition au RTX a été plus importante chez les sujets ayant eu une infection post anti-CD20, mais la différence n'était pas significative (43 ± 31 mois versus 33 ± 23,5 mois ; p = 0,35). Par ailleurs, aucune association significative n'a été objectivée entre le risque infectieux et le sexe (p = 0,50), l'âge (p = 0,23), la durée d'évolution de la connectivite (p = 0,97), les comorbidités (p = 0,65), la durée d'exposition au RTX (p = 0,35), la corticothérapie associé (p = 0,68), et l'hypogammaglobulinémie (p = 1). La fréquence des infections sous RTX dans notre étude était assez élevée par rapport aux données de la littérature [1]. Dans notre série, l'utilisation du RTX comme biologique de 1re ligne ainsi que la durée de l'exposition étaient associées à un risque accru de survenue d'infections. Le dépistage systématique des infections serait primordial afin de garantir une prise en charge précoce. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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8. Évaluation du risque cardio-vasculaire dans la polyarthrite rhumatoïde : apport des gamma glutamyl transférase et du DAS28-GGT.
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Abbes, M., Soua, J., Boussaid, S., Fejji, R., Rahmouni, S., Zouaoui, K., Sahli, H., Rekik, S., and Eleuch, M.
- Abstract
Une élévation des taux de GGT chez les patients atteints de PR a été signalée dans des études anciennes de faible effectif, sans qu'une explication pathologique claire n'ait été trouvée [1]. Plus récemment, cette enzyme hépatique a été été associée au risque cardio vasculaire (CV) et a été considérée comme étant un élément important dans la stratégie de dépistage des maladies CV. Un score innovateur, le DAS28-GGt a été développé dans l'optique de combiner l'évaluation de la PR à l'estimation du risque CV [2]. L'objectif de notre étude était d'identifier les facteurs associés à l'élévation de la GGT sérique chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) et d'étudier l'intérêt du DAS28-GGt dans l'évaluation du risque CV. Il s'agit d'une étude rétrospective, ayant inclus 147 patients suivis pour PR répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2010. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de la PR ainsi que les comorbidités cardiovasculaires ont été recueillies. L'activité de la maladie a été évaluée moyennant le score DAS28-CRP. Le score DAS28-GGT était calculé à partir de la formule suivante : 0,56 * √AD-28 + 0,28 * √AG-28 + 2 * ln (GGT) + 0,14 * EVA). L'âge moyen était de 57 ± 11 ans avec un sex ratio H/F de 0,17. La durée moyenne de la maladie était de 113 ± 95 mois. La PR était immunopositive dans 93,8 % et érosive dans 94,5 %. Plus de 70 % des patients étaient sous corticoïdes (5–10 mg/jour). Concernant les traitements de fond conventionnels, le méthotrexate (MTX) était prescrit chez tous les patients, la salazopyrine (SLZ) était associée dans 58.9 % des cas, les antipaludéens de synthèse (APS) dans 34,2 % des cas et l'Arava dans 14,4 % des cas. Quarante-sept patients (32 %) étaient sous biothérapie dont 52 % étaient mis sous Infliximab (IFX). Le DAS28-CRP moyen était de 4,54 ± 1. La moyenne des GGT était de 25 UI/L [8–228]et le DAS28-GGt était de 8,5 ± 1,7. La GGT était associée avec l'activité de la maladie (p = 0,04) ainsi qu'avec les facteurs de risque CV : HTA (p = 0,001), diabète(p = 0,029) et dyslipidémie(p = 0,024). Aucune association n'a été retrouvée entre la GGT et la CRP (p = 0,9), le genre (p = 0,15) ni l'âge (p = 0,14). Par ailleurs, le DAS28-GGT était significativement plus élevé chez les femmes (8,72 versus7,54 ; p = 0,002), les sujets tabagiques (8,71 vs7,34 ; p = 0,001), hypertendus (9,44 vs 8,35 ; p = 0,003), diabétiques (10,1 vs 8,25 ; p < 0,001) et dyslipidémiques(10,46 vs 8,33 ; p < 0,001). Toutefois, aucune association significative n'a été objectivée entre le DAS28-GGt et la prise de corticoïdes ou les traitements de fond. Dans notre population, l'élévation des GGT ainsi que le DAS28-GGT ont été associés aux facteurs de risque CV. Des cohortes à plus larges spectres permettraient de mieux définir l'apport de ce score composite dans le dépistage des sujets à risque. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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9. La polyarthrite rhumatoïde du sujet âgé : évaluation de la qualité de vie.
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Boussaid, S., Abbes, M., Slaheddine, Y., Rahmouni, S., Khaoula, Z., Sonia, R., Sahli, H., and Elleuch, M.
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La PR du sujet âgé est devenue de plus en plus fréquente, avec une prévalence de l'ordre de 2 % [1]. Ce rhumatisme destructeur affecte aussi bien le bien-être physique que psychologique des patients et constitue un facteur surajouté d'altération de la qualité de vie (QdV) chez la population gériatrique. Le but de notre travail était d'évaluer la QdV des sujets âgés atteints de PR et de rechercher les facteurs pouvant l'influencer. Nous avons réalisé une étude transversale ayant inclus trente patients âgés de plus 65 et répondant aux critères ACR/EULAR 2010 pour le diagnostic de PR. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de la maladie ont été recueillies. La qualité de vie a été évaluée en utilisant le questionnaire générique SF-36. L'âge moyen était de 71 ± 5 ans [65–85] avec un sex-ratio H/F à 0,2. Soixante pour cent des patients avaient au moins une comorbidité associée à la PR. La durée d'évolution moyenne de la maladie était de 108 mois avec un score DAS-28 moyen à 3,06 ± 1,18 [1,90–6,87]. Plus de la moitié des patients (53 %) avaient une PR en rémission. Les moyennes des différents domaines du SF-36 étaient majoritairement basses (Tableau 1). Les moyennes des deux composantes physique et mentale du SF-36 étaient à 47 ± 8 et 49 ± 11 respectivement. Un age ≥ 70 ans, la présence de comorbidités, une durée d'évolution de la PR ≥ 2 ans ainsi que la présence d'un syndrome inflammatoire biologique étaient significativement associées à l'altération de la QdV (p = 0,011 ; 0,011 ; 0,03 et 0,001 respectivement). En analyse multivariée, les facteurs indépendants d'altération de la QdV pour la composante physique étaient le milieu de vie urbain (OR = 7,13 ; p = 0,048) et la CRP > 10 (OR = 12,8 ; p = 0,014). Concernant la composante mentale, une CRP > 10 était également associée à l'altération de la QdV avec un OR à 42 ; p = 0,001. La QdV des personnes âgées atteintes de PR est majoritairement altérée. En plus des facteurs cliniques associés à la maladie, certains facteurs sociodémographiques semblent avoir un impact assez important chez cette population vulnérable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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10. Auto-perception de la santé buccodentaire chez les sujets de plus de 60 ans suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique.
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Abbes, M., Mhamdi, S., Rahmouni, S., Soua, J., Zouaoui, K., Rekik, S., Sahli, H., Boussaid, S., and Elleuch, M.
- Abstract
Les affections buccodentaires sont à l'origine d'une morbidité importante et peuvent constituer un facteur surajouté d'altération de la qualité de vie, notamment chez les patients suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique (RIC). L'objectif de notre étude était d'évaluer les perceptions liées à la santé buccodentaire chez les sujets ≥ 60 ans suivis pour un RIC. Il s'agit d'une étude transversale monocentrique ayant inclus 39 patients âgés de plus de 60 ans, suivis pour une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou pour une spondyloarthrite (SpA) et répondants respectivement aux critères ACR/EULAR2010 et ASAS 2009. L'évaluation de l'auto-perception de la santé bucco-dentaire a été réalisée moyennant le questionnaire Geriatric Oral Health Assessment Index (GOHAI) qui se présente sous la forme de 12 questions. Plus le score est élevé (Maximum = 60) plus la santé bucco-dentaire est satisfaisante. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de la maladie, le nombre de dents extraites, le recours à des prothèses dentaires ainsi que le nombre de visites en stomatologie pendant l'année précédente ont été recueillis. Trente-neuf patients ont été évalués (26 femmes et 13 hommes). L'âge moyen était de 66,77 ± 6,2 ans [60–81]. Parmi nos patients, 31 % (n = 12) étaient diabétiques et 25,6 % (n = 10) étaient tabagiques. Trente-deux patients étaient suivis pour une PR et sept patients avaient une SpA. La durée moyenne d'évolution du RIC était de 9,62 ± 7,8 ans [1–25]. Le DAS28-CRP moyen était de 4,57 ± 1,3 [1,21–6,84] et l'ASDAS-CRP moyen était de 2,28 ± 0,9 [0,90–3,68]. La maladie était active chez 33 patients (84,62 %). Sur le plan thérapeutique, 33 patients étaient sous csDMARDs, 12 patients étaient sous biothérapie et 5 patients étaient sous AINS. Une corticothérapie au long cours a été prescrite chez 24 patients (61,5%) avec une dose moyenne journalière de 8 ± 7,2 mg d'équivalent prednisone. Le nombre moyen de dents restantes était de 19 ± 12,2 dents. Douze patients (31 %) avaient moins de 10 dents. Plus de 15 % des sujets avaient au moins une prothèse dentaire. Treize patients (33,3 %) ont consulté au moins une fois en stomatologie pendant l'année précédente avec un nombre moyen de consultations de 0,6 ± 0,9 [0–3]. Le score GOHAI moyen était de 28,13 ± 4,2 [21–41]. Une corrélation positive a été objectivée entre le GOHAI et l'âge (r = 0,366 ; p = 0,039) ainsi que le nombre de dents restantes (r = 0,35 ; p = 0,03). Chez les patients ayant moins de 10 dents restantes, le GOHAI moyen était de 29,42 ± 2,6 versus 27,5 ± 4,6 chez ceux avec plus de 10 dents mais la différence n'était pas significative (p = 0,06). Par ailleurs, aucune association significative n'a été objectivée entre le GOHAI et les variables suivantes : le diabète (p = 0,2), le tabagisme (p = 0,9), l'activité du RIC (p = 0,5) et le traitement par corticoïdes au long cours (p = 0,94). Dans notre cohorte, l'auto-perception de la santé buccodentaire est altérée. L'âge constitue vraisemblablement le principal facteur. Toutefois, les paramètres liés au RIC ne semblent pas avoir une influence sur cette perception. Des études à plus larges échelles sont nécessaires afin d'identifier les principaux facteurs influençant ces attitudes négatives des patients rhumatisants vis-à-vis de la santé buccodentaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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11. Évaluation du risque de fibrose hépatique dans les rhumatismes inflammatoires chroniques : intérêt du score fibrosis-4.
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Abbes, M., Soua, J., Zouaoui, K., Mhamdi, S., Rahmouni, S., Rekik, S., Hela, S., Soumaya, B., and Elleuch, M.
- Abstract
Le dépistage de la fibrose hépatique chez les patients suivis pour un rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) est un enjeu majeur de la prise en charge multidimensionnelle de ces patients. L'association de plusieurs facteurs tels que le terrain, les médicaments et l'inflammation chronique pourraient augmenter le risque de fibrose hépatique chez cette population. Le score Fibrosis-4 (Fib-4) est un outil simple et validé qui permet de dépister cette atteinte. L'objectif de notre étude était d'évaluer le risque de fibrose hépatique par le score Fibrosis-4 (FIB-4) chez des patients suivis pour un RIC et d'en rechercher les facteurs associés. Il s'agit d'une étude rétrospective incluant des patients suivis pour une PR répondant aux critères ACR/EULAR 2010 et des patients suivis pour une SpA répondant aux critères ASAS2009. Les données cliniques et biologiques ainsi que l'activité de la maladie ont été recueillies. Le score FIB4 a été calculé selon la formule suivante : (âge (années) × ASAT (U/L)/plaquettes (PLT) (109/L) × √ALAT (U/L)). Un score FIB-4 élevé est défini par score > 2 si le patient a plus de 60 ans ou > 1,3 dans le cas inverse. Au total, 247 patients ont été inclus (147 PR et 100 SpA) avec un sex-ratio H/F à 0,6, L'âge moyen était de 51 ± 12 ans avec une durée d'évolution moyenne de la maladie de 128 ± 95 mois. Le DAS28 moyen était de 4,54 ± 1, l'ASDAS moyen était de 3,27 ± 0,8. Tous les patients PR étaient sous méthotrexate (MTX), 58,9 % étaient sous salazopyrine (SLZ), 14,4 % sous ARAVA et 34,2 % sous antipaludéens de synthèse (APS). Une biothérapie était prescrite chez 32 % des patients (Infliximab (IFX) dans 52 % des cas). Concernant les patients SpA, 86% étaient sous anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS), 28 % étaient sous MTX, 47 % sous SLZ et 63 % sous biothérapie (IFX dans 36 % des cas). Le score Fib4 moyen était comparables entre les 2 groupes : 0,78 [0,06–1,96] dans le groupe PR versus 0,74 [0,13–5,08] dans le groupe SpA. Au total, 11 patients avaient un score FiB-4 élevé. Dans le groupe PR, le score Fib4 était significativement corrélé à l'âge (r = 0,4 ; p = 0,000). Une association avec le genre féminin a également été notée (0,82 vs 0,57 ; p = 0,001). Aucune association n'a été objectivée entre le score de fibrose et les paramètres d'activité de la PR (NAD, NAG, EGP, DAS28-CRP), ni le type de traitement en cours : MTX (p = 0,6), SLZ (p = 0,8), Arava (p = 0,2), APS (p = 0,8) biothérapie (p = 0,7) corticothérapie (p = 0,6). Ainsi, aucune association n'a été trouvé entre le score fib4 et les facteurs de risque cardiovasculaires (diabète, HTA, dyslipidémie et le tabagisme). Concernant les patients SpA, le score Fib-4 était significativement corrélé avec l'âge (r = 0,47 ; p = 0.000). Toutefois, aucune association significative n'a été objectivée avec le genre (p = 0,4). Pour les SpA périphériques, le score Fib4 était significativement corrélé à l'activité de la maladie (r = 0,4, p = 0,01). Alors que dans les formes axiales, ce score n'était pas influencé par l'activité de la maladie : BASDAI (p = 0,6) ; ASADAS CRP(p = 0,9). Par ailleurs, il n'a pas été retrouvé d'associations entre le score Fib-4 et la prise d'AINS (p = 0,2), les traitements de fond conventionnels (p = 0,1), ni la biothérapie (p = 0,14). Le score fib4 était significativement corrélé à l'activité de la maladie chez les patients suivis pour une SpA périphérique, contrairement à la SpA axiale et la PR. Les AINS et la plupart des traitements de fond, notamment le MTX et les traitements ciblés, ne semblent pas avoir d'impact sur l'évolution de ce score. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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12. Polymorphisme génétique du récepteur de l'interleukine 23 et de l'aminopeptidase du réticulum endoplasmique 1 dans la spondyloarthrite : impact clinique et évolutif.
- Author
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Abbes, M., Kaouther, M., Ayadi, I., Ferjani, H., Meriem, S., Dorra, B.N., Kaffel, D., Laadhar, L., and Hamdi, W.
- Abstract
Les gènes codants pour l'aminopeptidase du réticulum endoplasmique 1 (ERAP1) et pour le récepteur de l'interleukine 23 (IL-23R) ont été récemment identifiés comme gènes de susceptibilité à la SpA. L'objectif de ce travail était d'étudier le polymorphisme de ces deux gènes chez des patients atteints de SpA et de rechercher une éventuelle influence sur l'expression clinique de la maladie. Deux Single Nucleotide Polymorphism (SNP) de l'ERAP1 (rs27044 et rs30187) et une SNP de l'IL-23R (rs7530511) ont été génotypés chez 100 patients atteints de SpA et 100 sujets témoins sains, appariés selon le sexe et la région géographique. L'étude génétique a été réalisée par real time PCR. Les caractéristiques cliniques et paracliniques de la maladie ont été recueillis. L'âge moyen des patients était de 42,8 ± 12,2 ans avec un sex-ratio H/F = 1,7. Le HLA B27 était positif chez 55,6 % des patients avec p < 0,001, OR = 25, IC à 95 % [9,5–69,2]. Aucun profil génétique de susceptibilité à la SpA n'a été identifié pour les 3 SNP étudiés, même après l'analyse en fonction du statut HLA B27. Sur le plan clinique, l'allèle rs30187C ainsi que l'haplotype C-C étaient associés à l'altération de la qualité de vie. Concernant le polymorphisme de l'IL-23R, l'allèle G était pourvoyeur de formes plus actives de la maladie. Par ailleurs, l'allèle rs7530511 A était plutôt associé à des scores radiologiques significativement plus altérés ainsi qu'à la sévérité des coxites. Chez les patients HLA B27 positifs, les variants C/G du rs27044 ainsi que l'allèle rs30187C étaient associés à une maladie significativement moins active. En revanche, la présence simultanée de l'HLA B27 et du variant rs27044G était pourvoyeuse d'une atteinte radiologique plus sévère de la hanche. En analyse multivariée, l'allèle rs30187T était indépendamment associé au risque de psoriasis. L'allèle rs30187C ainsi que l'haplotype C-C de l'ERAP1 constituaient des facteurs indépendants d'altération de la qualité de vie. Notre travail a conclu à l'absence d'association entre les polymorphismes rs27044/rs30187 de l'ERAP1 ainsi que le rs7530511 de l'IL-23R, et la SpA, dans notre population. Certains allèles ont été plutôt associés aux caractéristiques cliniques et évolutives de la maladie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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13. Management of depression comorbid with familial spastic paralysis (case report)?
- Author
-
Wafa, A., Maryem, E.B., Ellouze, E., Farhat, D., Bessem, C., Abbes, M., and Latifa, G.
- Published
- 2019
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14. Design of a Robotized Magnetic Platform for Targeted Drug Delivery in the Cochlea.
- Author
-
Abbes, M., Belharet, K., Souissi, M., Mekki, H., and Poisson, G.
- Subjects
TARGETED drug delivery ,DRUG delivery systems ,COCHLEA ,INNER ear ,MAGNETIC actuators ,MAGNETIC nanoparticles ,MANIPULATORS (Machinery) ,MOBILE robots - Abstract
Inner ear disorders' treatment remains challenging due to anatomical barriers. Robotic assistance seems to be a promising approach to enhance inner ear treatments and, more particularly, lead to effective targeted drug delivery into the human cochlea. In this paper we present a combination of a micro-macro system that was designed and realized in order to efficiently control the navigation of magnetic nanoparticles in an open-loop scheme throughout the cochlea, considering that the magnetic particles cannot be located in real time. In order to respect the anatomical constraints, we established the characteristics that the new platform must present then proceeded to the design of the latter. The developed system is composed of a magnetic actuator that aims to guide nanoparticles into the cochlea. Mounted on a robotic manipulator, it ensures its positioning around the patient's head. The magnetic device integrates four parallelepiped-rectangle permanent magnets. Their arrangement in space, position and orientation, allows the creation of an area of convergence of magnetic forces where nanoparticles can be pushed/pulled to. To ensure the reachability of the desired orientations and positions, a 3 DOF robot based on a Remote Centre of Motion (RCM) mechanism was developed. It features three concurrent rotational joints that generate a spherical workspace around the head. The control of the latter is based on kinematic models. A prototype of this platform was realized to validate the actuation process. Both magnetic actuator and robotic manipulator were realized using an additive manufacturing approach. We also designed a virtual human head with a life-size cochlea inside. A laser was mounted on the end effector to track the positioning of the actuator. This permitted to experimentally prove the capacity of the robotic system to reach the desired positions and orientations in accordance with the medical needs. This promising robotic approach, makes it possible to overcome anatomical barriers and steer magnetic nanoparticles to a targeted location in the inner ear and, more precisely, inside the cochlea. • The malfunction of the inner ear (the cochlea) can lead to severe hearing loss. • Nanoparticles are effective for an accurate dosage and controlled drug delivery. • Magnetic actuation allows steering particles in the cochlea using push/pull forces. • Compact serial manipulator to position magnetic actuator around the patient's head. • Robotic plateform for targeted inner ear drug delivery using magnetic nanoparticles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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15. Pronostic du carcinome hépatocellulaire sur cirrhose post-virale : performance des rapports neutrophiles/lymphocytes et plaquettes/lymphocytes.
- Author
-
Medhioub, M., Ben Abbes, M., Khsiba, A., Mahmoudi, M., Ben Mohamed, A., Yakoubi, M., Lamine, H., and Azzouz, M.M.
- Abstract
La valeur pronostique des rapports neutrophiles sur lymphocytes et plaquettes sur lymphocytes a été bien établie dans plusieurs cancers. Cependant, la signification pronostique de ces rapports dans le carcinome hépatocellulaire est encore controversée. Le but de notre étude était de déterminer la valeur pronostique des rapports neutrophiles sur lymphocytes et plaquettes sur lymphocytes dans le carcinome sur cirrhose post-virale. On a menu une étude rétrospective colligeant tous les patients suivis au service de gastro-entérologie de l'hôpital Mohamed Taher Maâmouri pour carcinome hépatocellulaire sur cirrhose virale, durant la période allant de janvier 2009 à décembre 2018. Les rapports neutrophiles sur lymphocytes et plaquettes sur lymphocytes ont été calculés au moment du diagnostic de carcinome hépatocellulaire. Nous avons colligé 93 patients avec un sex-ratio de 1,9. L'âge moyen des patients était de 69 ± 9,69 ans. L'étiologie post-virale C était la plus fréquente (57 %). Une co-infection B-C était notée chez un seul patient. La valeur moyenne du rapport neutrophiles/lymphocytes était de 3,08 ± 2,13 et celle du rapport plaquettes/lymphocytes était de 109,64 ± 87,32. La cirrhose était classée Child A dans 56 % des cas. Le carcinome hépatocellulaire était classé selon le score « Barcelona Clinic Liver Cancer Group » en stade : A (20 %), B (32 %), C (11 %) et D (37 %). La survie moyenne était de 18,48 mois. Les survies à 1, 3 et 5 ans étaient respectivement de 44 %, 8 % et 4 %. À l'étude univariée, les facteurs pronostiques de survie globale étaient le nombre de nodules < 3 (p = 0,01), tumeur < 5 cm (p = 0,02), score de performance < 1 (p < 0,001), l'absence de métastases (p < 0,001) et de thrombose porte (p < 0,001) et un rapport neutrophiles/lymphocytes < 3,08 (p = 0,03). Seul le rapport neutrophiles/lymphocytes < 3,08 était un facteur indépendant prédictif de survie (p = 0,03). Notre étude a montré que le rapport neutrophiles/lymphocytes était un score pronostique prometteur chez les patients présentant un carcinome hépatocellulaire sur cirrhose post-virale. D'autres études plus larges sont nécessaires afin de déterminer l'intérêt de ce rapport durant le suivi de ces patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2022
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16. La polyarthrite rhumatoïde du sujet âgé : particularités radiologiques.
- Author
-
Abbes, M., Kaouther, M., Ferjani, H., Ben Nessib, D., Triki, W., Dhia, K., and Wafa, H.
- Abstract
La polyarthrite rhumatoïde (PR) touche le sujet âgé avec une prévalence aux alentours de 2 %. Cette forme est caractérisée par des particularités cliniques et paracliniques. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'atteinte radiologique de la PR chez le sujet âgé en la comparant aux sujets jeunes. Étude transversale de type cas-témoin portant sur 224 patients atteints de PR colligés sur une période de 30 mois. Le diagnostic était retenu selon les critères de l'ACR 1987 et/ou EULAR 2010. Deux groupes ont été évalués : – le 1er groupe d'étude « elderly onset Rhumatoïd arthritis » (EORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté après l'âge de 65 ans ; – le 2e groupe contrôle « young onset Rhumatoïd arthritis » (YORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté avant l'âge de 65 ans. Les données cliniques et paracliniques de nos patients ont été recueillis. Le score de Sharp a été utilisé dans l'évaluation de l'atteinte radiologique. Nous avons inclus 224 patients avec un sex-ratio(F/H) à 0,34. Dans le groupe EORA (n = 60), l'âge de début de la PR était de 69 ± 5 ans et la durée d'évolution de la maladie était de 3 ± 2,9 années. La symptomatologie était caractérisée par un début brutal dans 23 % des cas dans le 1er groupe versus 5 % dans le 2e groupe avec p = 0,02. Il s'agissait d'un début oligoarticulaire dans 18,5 % des cas et polyarticulaire dans 81 % des cas. Un début rhizomélique a été significativement plus fréquent après 65 ans : 16 % versus 2,4 % dans le groupe YORA avec p = 0,03. Sur le plan biologique, la CRP moyenne était de 34 ± 10,3 dans le 1er groupe vs 20,3 ± 5,06 dans le 2e groupe avec p = 0,01. La PR était significativement plus active chez les sujets âgés de plus de 65 ans, avec un DAS28 moyen à 5,3 ± 1 vs 4,7 ± 0,7 (p = 0,02). Concernant l'atteinte radiologique, la maladie était érosive dans les 2 groupes avec respectivement : 91 % chez les sujets âgés versus 80 % chez le groupe YORA. Le Score de Sharp total moyen était à 125,5 ± 71,4 dans le groupe EORA vs 105,7 ± 50,3 dans le groupe YORA avec p = 0,8. Le Score de pincement moyen était également comparable entre les deux groupes : 46,4 ± 37,7 [0−180] versus 45 ± 22,12 [0−189] ; p = 0,8. La PR du sujet âgé est un cadre hétérogène caractérisée par des particularités cliniques et évolutives. Toutefois, l'atteinte radiologique semble être indépendante de l'âge et justifie une approche thérapeutique identique à ce qui est proposé dans la PR classique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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17. P.3.f.008 Clinical and therapeutic outcomes of 61 patients hospitalised for first-episode psychosis
- Author
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Mhalla, A., Abbes, M., Mechri, A., and Gaha, L.
- Published
- 2013
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18. La polyarthrite rhumatoïde après 65 ans : particularités cliniques et biologiques.
- Author
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Maatallah, K., Abbes, M., Hanene, F., Dhia, K., and Hamdi, W.
- Abstract
La polyarthrite rhumatoïde touche de plus en plus le sujet âgé avec une prévalence aux alentours de 2 % [1]. La présentation clinique de la maladie diffère de la forme classique de la femme péri-ménopausique tant sur le plan clinique et paraclinique. L'objectif de cette étude était de comparer les caractéristiques cliniques et biologiques de la PR selon l'âge de survenue de la maladie. Étude transversale de type cas-témoin portant sur 224 patients atteints de PR colligés sur une période de 30 mois. Les patients atteints de PR répondant aux critères de l'ACR 1987 et/ou EULAR 2010 ont été inclus. Deux groupes ont été évalués : – le 1er groupe d'étude « elderly onset Rhumatoïd arthritis » (EORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté après l'âge de 65 ans ; – le 2e groupe contrôle « young onset Rhumatoïd arthritis » (YORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté avant l'âge de 65 ans. Les caractéristiques clinicobiologiques ont été comparées entre les deux groupes. Il s'agit de 224 patients avec un sex-ratio (F/H) à 0,34. Dans le groupe EORA (n = 60), l'âge de début de la maladie était de 69 ± 5 ans avec une durée d'évolution de 3 ± 2,8 années. Le début était brutal dans 23 % des cas contre 5 % des cas dans le groupe YORA (p = 0,02). La symptomatologie était majoritairement polyarticulaire dans les deux groupes. Par contre, un début rhizomélique a été significativement noté dans 16 % des cas après 65 ans contre 2,4 % chez les sujets jeunes (p = 0,03). La PR était érosive chez 53 patients du groupe EORA (91 %) contre 132 patients du groupe YORA (80 %). Sur le plan biologique, le SIB était plus élevé dans le 1er groupe avec une CRP moyenne à 34 ± 10,3 versus 20,3 ± 5 (p = 0,01) et une vitesse de sédimentation (VS) moyenne à 57,4 ± 28,6 versus 48 ±26,5 (p = 0,05). Concernant l'activité de la maladie, la PR était plus active dans le groupe EORA : DASvs (5,5 ± 1 versus 4,5 ± 1,3 ; p = 0,01) et DAScrp (5,3 ± 1 versus 4,7 ± 0,7 ; p = 0,02). La fréquence des manifestations extra-articulaires était comparable entre les deux groupes. Toutefois, le taux de comorbidité était plus élevé après 65 ans (p = 0,001). Sur le plan thérapeutique, trente-cinq patients du groupe EORA (59 %) prenaient des antalgiques du palier 1 à type de paracétamol de façon régulière. Le recours à la corticothérapie était plus fréquent dans le groupe contrôle (p = 0,001) avec une dose totale cumulée moyenne de 5,6 ± 3,6 g. La fréquence de prescription du méthotrexate ainsi que des biologiques était comparable entre les deux groupes. La PR du sujet âgé possède ses propres caractéristiques cliniques et paracliniques. La présentation de la maladie est parfois trompeuse augmentant ainsi le délai diagnostique. La maladie augmente d'avantage le risque de fragilité du sujet âgé. Ainsi, la prise en charge devrait être précoce et adéquate tout en prenant en considération les particularités du terrain. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2020
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19. L'évaluation des articulations de la main dans la polyarthrite rhumatoïde : examen clinique versus échographique.
- Author
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Abbes, M., Ben Nessib, D., Kaouther, M., Ferjani, H., Triki, W., Dhia, K., and Wafa, H.
- Abstract
Le recours à l'échographie dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) est de plus en plus utile tant pour le diagnostic positif que pour le suivi. Elle constitue un complément indispensable à l'examen clinique des patients. L'objectif de ce travail était d'évaluer la concordance entre l'évaluation clinique et échographique des mains chez les patients suivis pour une PR. Il s'agit d'une étude rétrospective ayant colligé des patients suivis pour une PR dont le diagnostic a été retenu selon les critères ACR/EULAR 2010. Le critère d'inclusion était la présence simultanée d'un examen clinique et échographique des mains séparés d'un délai maximal de 10 jours, sans modification thérapeutique intermittente. L'activité de la PR a été évaluée moyennant le Disease Activity Score 28 (DAS28). La concordance clinico-échographique a été appréciée en calculant le coefficient κ interprété comme suit : κ < 0 signifie une discordance ; 0–0,20 : une concordance très basse ; 0,21–0,40 : une concordance basse ; 0,41–0,60 : une concordance modérée ; ≥ 0,61 : une bonne concordance. Nous avons inclus 40 patients avec un sex-ratio F/H à 2,63. L'âge moyen était à 51,4 ± 14,5 ans [18–73]. La PR était immunopositive dans 72,5 % des cas et érosive dans 85 % des cas. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 66,7 ± 53,7 mois [6–240]. Le DAS28-VS moyen était à 3,04 ± 1,14 [1,26–5,69]. Au total, 480 articulations ont été étudiées. Une synovite clinique a été objectivée dans 47,5 % des cas au niveau des poignets, 55 % des cas au niveau des métacarpophalangiennes (MCP) et 32,5 % des cas au niveau des interphalangiennes proximales (IPP). À l'échographie, la synovite des poignets a été retrouvée dans 67,5 % des cas, celle des MCP dans 85 % des cas et celle des IPP dans 52,5 % des cas. Une association significative a été objectivée entre l'examen clinique et échographique uniquement au niveau des poignets (p = 0,005). La concordance était considérée comme modérée avec κ = 0,41. Au niveau des MCP et des IPP, la concordance était très basse (κ < 0,1). Par ailleurs, l'étude en Doppler couleur était significativement associée à la douleur au niveau des articulations du poignet avec p = 0,009. Pour les autres articulations, aucune association n'a été retrouvée (p = 0,72 pour les MCP et p = 0,67 pour les IPP). Concernant l'activité de la PR, une association significative a été objectivée entre le DAS28 clinique et le DAS28 échographique (3,04 ± 1,14 vs 3,43 ± 0,98 ; p < 0,0001). L'échographie est bien connue pour être plus sensible que l'examen clinique et la radiographie standard. Son apport semble différer selon les sites articulaires étudiés. Toutefois, l'absence d'un score d'évaluation échographique validé ainsi que son caractère opérateur dépendant constituent des limites qu'il faut prendre en considération. Notre travail confirme la sensibilité de l'échographie par rapport à l'examen clinique dans la détection des synovites. Cependant, l'impact thérapeutique doit être évalué attentivement vu le risque de surestimation de l'activité de la maladie et donc de traitement agressif en excès. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2021
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20. Les spondyloarthrites à début tardif.
- Author
-
Abbes, M., Maatallah, K., Hanene, F., Kaffel, D., and Hamdi, W.
- Abstract
La spondylarthropathie (SpA) est un rhumatisme de l'adulte jeune qui débute typiquement avant 40 ans. Un début tardif vers 45–50 ans n'est pas exceptionnel [1]. Le but de ce travail était d'évaluer la fréquence des SpA à début tardif et d'en rechercher les particularités cliniques et évolutives. Il s'agit d'une étude monocentrique rétrospective ayant colligé 115 patients suivis pour une SpA. Un début tardif a été défini par un début de la symptomatologie ≥ 50 ans. Les caractéristiques cliniques et biologiques ont été relevées. L'activité de la maladie a été évaluée par les Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score (BASDAI) et l'Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score (ASDAS) vs et CRP. La SpA était à début tardif chez 7 % de nos patients (n = 8) avec un âge moyen au moment du diagnostic à 54 ± 1,77 ans [50–56 ans]. Le sex-ratio F/H dans ce groupe était à 1,66. Le délai diagnostique était estimé à 3,25 ± 3,28 ans. Le début était axial et périphérique chez tous les patients et le typage HLA B27 était positif chez 3 patients. Le délai diagnostique était plus court en cas de SpA à début tardif (3,25 vs 6,14 ans ; p = 0,2). Cliniquement, 75 % des sujets présentaient des lombalgies inflammatoires au moment du diagnostic. Par ailleurs, la coxopathie et les pygalgies étaient significativement plus rapportées chez les sujets jeunes (p = 0,038 ; p = 0,013). Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire était moins important en cas de SpA à début tardif avec une vitesse de sédimentation (VS) moyenne à 26,14 ± 11,15 mm/h vs 29 ± 22,1 mm/h (p = 0,7) et une C reactive protein (CRP) moyenne à 4,28 ± 4 mg/L vs 16,46 ± 24,23 mg/L (p = 0,18). Paradoxalement, les sujets dont la SpA était à début tardif exprimaient une EVA douleur plus importante (6,14 vs 7,78) et une raideur matinale plus prolongée (13,14 vs 8,7 min) mais la différence n'étaient pas significative. La maladie était active chez tous ces sujets avec un ASDAS CRP moyen à 3 ± 0,9 et un BASDAI moyen à 4,52 ± 1,03. Sur le plan thérapeutique, 7 sujets ont reçu des AINS avec une bonne réponse et 1 patient a été mis sous salazopyrine. Aucun patient n'a eu un traitement biologique. La SpA à début tardif possède ses propres caractéristiques cliniques [1]. La gêne fonctionnelle semble être plus importante par rapport aux sujets jeunes. Il s'agit le plus souvent de formes assez actives avec un retentissement fonctionnel plus ou moins important selon les séries [1]. Des études à plus large échelle sont nécessaires afin d'étudier les particularités thérapeutiques et évolutives de cette entité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2019
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21. Rémicade® versus biosimilaire (Remsima®) : efficacité et tolérance dans la spondyloarthrite.
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-
Boussaid, S., Mhamdi, S., Abbes, M., Khaoula, Z., Rahmouni, S., Rekik, S., and Sahli, H.
- Abstract
L'infliximab (Rémicade®) est un anti-TNF alpha largement adopté dans le traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques. Son biosimilaire (Remsima®) est couramment prescrit pour les mêmes indications. L'objectif de notre étude était de vérifier si le biosimilaire (Remsima®) et le Rémicade® se valent en termes d'efficacité et de tolérance chez un groupe de patients suivis pour spondyloarthrite. Il s'agit d'une étude transversale monocentrique incluant des patients suivis pour une spondyloarthrite répondant aux critères ASAS 2009, et traités par Rémicade® ou par son biosimilaire (Remsima®) sur une période allant de 2008 à 2023. Nous avons recueilli les paramètres suivants : sociodémographiques, cliniques, paracliniques, les scores d'activité de la maladie (ASDAS-CRP, BASDAI, DAS28-CRP), le score du retentissement fonctionnel (BASFI) ainsi que les effets indésirables apparus sous infliximab. Quarante-quatre patients étaient inclus. Le sex-ratio (H/F) était de 3,4. L'âge moyen était de 42,77 ± 11,22 [22–75]. Vingt-cinq patients étaient tabagiques. Un atteinte axiale était notée dans 17 cas, elle était associée à une atteinte périphérique dans 20 cas. Une atteinte périphérique isolée était présente dans 7 cas. La durée moyenne d'évolution de la spondyloarthrite était de 122,72 ± 109,15 [12–480] mois. Le passage à l'infliximab était justifié par : une contre-indication aux AINS (n = 8 cas), un échec aux traitements antérieurs (n = 28), une intolérance aux traitements antérieurs (n = 1) ou par la survenue d'une atteinte des hanches (n = 7). Au moment de l'étude, le quart des patients (n = 11) était sous Rémicade®, les 33 restants étaient sous Remsima®. La durée moyenne du traitement était de 30,95 ± 38,06 [4–171] mois. L'EVA douleur était de 3,76 ± 2,3 [0–10]. Dans les cas d'atteintes périphériques le compte articulaire était de 2,6 ± 6,26 [0–20] articulations douloureuses et de 1,22 ± 2,99 [0–9] articulations tuméfiées. La CRP moyenne était de 12,02 ± 17,05 [5,00-65,50] mg/L. Les scores DAS28, BASDAI et ASDAS-CRP étaient respectivement de 3,36 ± 2,13 [1,96–6,99], 2,44 ± 1,55 [0–6,70] et 2,34 ± 1,09 [1,00–5,34]. Le BASFI moyen était de 3,77 ± 2,13 [0,7–8,5]. Des effets indésirables étaient notés dans 4 cas (un cas de cytolyse hépatique sous Rémicade®, un cas de réaction allergique cutanée sous Rémicade®, un cas de dyspnée sous Remsima® et un cas de tuberculose ganglionnaire sous Remsima®). Les scores BASDAI et BASFI moyens étaient significativement plus bas dans le groupe Remsima® : 2,16 ± 1,47 vs 3,45 ± 1,47 (p = 0,049) et 3,17 ± 2,16 vs 5,07 ± 1,49 (p = 0,043) respectivement. Aucune différence significative n'a été notée en comparant le reste des données cliniques et paracliniques ainsi que les scores d'activité de la maladie et les effets indésirables. Notre étude a conclu à une diminution des scores BASDAI et BASFI plus importante avec le biosimilaire. Ces résultats sont à valider par des études à plus large spectre. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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22. Le retentissement fonctionnel de la PR dépend-il de l'âge ?
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-
Maatallah, K., Abbes, M., Hanene, F., Dhia, K., and Hamdi, W.
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La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une affection chronique qui altère considérablement la qualité de vie des patients. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'influence de l'âge dans l'évaluation du retentissement fonctionnel de la PR. Étude transversale de type cas-témoin portant sur 224 patients atteints de PR colligés sur une période de 30 mois. Les patients atteints de PR répondant aux critères de l'ACR 1987 et/ou EULAR 2010 ont été inclus. Deux groupes ont été évalués : – le 1er groupe d'étude « elderly onset Rhumatoïd arthritis » (EORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté après l'âge de 65 ans ; – le 2e groupe contrôle « young onset Rhumatoïd arthritis » (YORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté avant l'âge de 65 ans. Les paramètres suivants ont été évalués : nombre de réveils nocturnes(RN), la durée de raideur matinale en minutes (RM), l'évaluation globale de la maladie par le patient (EGP) ainsi que le score Health Assessement Questionnaire (HAQ). Il s'agit de 224 patients avec un sex-ratio (F/H) à 0,34. Dans le groupe EORA (n = 60), l'âge de début de la maladie était de 69 ± 5 ans et la durée d'évolution de la PR est de 3 ± 2,8 années. Le début était brutal dans 23 % des cas dans le 1er groupe versus 5 % des cas dans le 2e groupe avec p = 0,02. Le début était oligo-articulaire dans 18,5 % des cas, polyarticulaire dans 81 % des cas. Un début rhizomélique a été significativement plus fréquent après 65 ans (16 % versus 2,4 % ; p = 0,03). Il s'agissait d'une forme érosive dans 91 % des cas. Concernant l'activité de la maladie, la PR était significativement plus active dans le groupe EORA : DASvs (5,5 ± 1,1 versus 4,5 ± 1,27 ; p = 0,01) et DAScrp (5,3 ± 1 versus 4,7 ± 0,7 ; p = 0,02). Soixante-seize pour cent des patients ≥ 65 ans présentaient des comorbidités au moment de l'étude contre seulement 15,1 % des patients du groupe contrôle (p = 0,001). Concernant le retentissement de la maladie, la durée de la raideur matinale était comparable entre les 2 groupes (p = 0,8). Toutefois, les sujets âgés rapportaient un nombre de réveils nocturnes significativement plus important (5,3 ± 1,95 versus 1,59 ± 1,4 ; p < 0,0001) et une évaluation globale de la maladie (EGP) plus élevée (61,7 ± 20 versus 37,6 ± 20 ; p < 0,0001). Dans le groupe EORA, le retentissement fonctionnel évalué par le score HAQ était plus sévère par rapport au groupe témoin (2 ± 0,85 versus 1,6 ± 0,5 ; p < 0,0001). Le retentissement fonctionnel de la PR semble être plus sévère chez les sujets âgés. En effet, la présence concomitante de comorbidités, la fragilité physique et psychique rendent le contrôle de la maladie plus complexe. Il est nécessaire d'optimiser la stratégie treat-to-target chez cette catégorie de patients afin d'améliorer la qualité de vie et diminuer la morbidité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2020
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23. Le profil de tolérance des traitements de la polyarthrite rhumatoïde chez le sujet âgé.
- Author
-
Maatallah, K., Abbes, M., Hanene, F., Dhia, K., and Hamdi, W.
- Abstract
La polyarthrite rhumatoïde (PR) touche classiquement la femme en péri-ménopause. Sa survenue chez les sujets âgés n'est pas exceptionnelle. La prise en charge thérapeutique de la PR a été révolutionnée cette dernière décennie avec l'avènement des thérapeutiques ciblées. L'objectif de cette étude était d'évaluer le profil de tolérance des différents traitements utilisés dans la PR selon la tranche d'âge. Il s'agit d'une étude transversale de type cas-témoin portant sur 224 patients atteints de PR colligés sur une période de 30 mois. Deux groupes ont été évalués : – le 1er groupe d'étude « elderly onset Rhumatoïd arthritis » (EORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté après l'âge de 65 ans ; – le 2e groupe contrôle « young onset Rhumatoïd arthritis » (YORA) : formé par des patients chez qui la maladie a débuté avant l'âge de 65 ans. Les caractéristiques cliniques et paracliniques, les traitements reçus ainsi que les différents effets indésirables ont été recueillis pour les deux groupes. Il s'agit de 224 patients avec un sex-ratio (F/H) à 0,34. Dans le groupe EORA (n = 60), l'âge de début de la maladie était de 69 ± 5 ans et la durée d'évolution de la PR était de 3 ± 2,8 années. Un début rhizomélique a été significativement noté dans 16 % des cas après 65 ans contre 2,4 % chez les sujets jeunes avec p = 0.03. Le DASvs moyen du 1er groupe était de 5,5 ± 1,14 versus 4,56 ± 1,27 dans le groupe contrôle (p = 0,01). La fréquence des manifestations extra-articulaires était comparable entre les deux groupes. Dans le groupe EORA, 86 % des patients étaient sous méthotrexate (MTX) et dix patients (17 %) étaient sous biothérapie. Ce traitement était associé au MTX dans 9 cas. Il n'existait pas de différence significative concernant la prise d'antalgiques et d'AINS entre les deux groupes (p = 0,1). Toutefois, la corticothérapie était significativement plus fréquemment prescrite chez les patients du groupe YORA (40 % vs 65,5 % ; p = 0,01). Dans le 1er groupe, la fréquence des effets indésirables était plus importante (13,5 % vs 3 % ; p = 0,02). Les AINS avaient été interrompus chez deux patients ayant présenté une gastrite. Les effets indésirables rencontrés sous méthotrexate étaient type d'infections urinaires à répétition (n = 2), une réaction allergique cutanée (n = 1), une cytolyse et une cholestase (n = 2). La prise de la salazopyrine s'est compliquée d'une réaction allergique cutanée (n = 1) et d'une intolérance digestive (n = 1) indiquant l'arrêt du traitement dans les deux cas. Dans le groupe YORA, deux patients ont présenté des effets indésirables liés à la prise du méthotrexate. Il s'agissait d'une intolérance digestive dans 2 cas et d'une cholestase avec cytolyse hépatique dans un cas. La prise du léflunomide s'est compliquée d'une intolérance digestive dans un cas. Une réaction allergique a été notée chez un patient sous adalimumab. La prise en charge thérapeutique de la PR du sujet âgé semble plus complexe en raison de la présence de pathologies associées et de la fragilité du terrain. Une évaluation régulière du niveau de tolérance des différents traitements prescrits est essentielle afin d'améliorer le pronostic et diminuer la morbidité. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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24. Polyarthrite rhumatoïde difficile à traiter : étude des facteurs associées.
- Author
-
Boussaid, S., Tbini, H., Abbes, M., Rahmouni, S., Khaoula, Z., Hela, S., Rekik, S., and Elleuch, M.
- Abstract
L'EULAR a récemment défini la polyarthrite rhumatoïde (PR) difficile à traiter (PRDaT) comme étant une PR en échec à au moins deux thérapies biologiques et/ou synthétiques ciblées ayant des mécanismes d'action différents après échec du traitement de fond conventionnel [1]. Le but de cette étude était d'étudier les facteurs associés à la PRDaT dans notre population. Nous avons mené une étude transversale monocentrique colligeant les dossiers des patients atteints de PR répondants aux critères de l'ACR-EULAR 2010. Les données sociodémographiques, cliniques, biologiques et radiologiques ainsi que les modalités thérapeutiques de chaque patient ont été collectées. Nous avons identifié les patients PR répondant à la définition EULAR de la PRDaT. L'étude statistique était faite via le logiciel SPSS. Le degré de signifiance des test statistiques était fixé à p < 0,005. Il s'agissait de 100 femmes et 20 hommes. L'âge moyen était de 58,87 ± 10,59 [35–86] ans. L'âge moyen lors du diagnostic de PR était de 45,49 ± 12,06 [26–70] ans. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 10,97 ± 7,68 [1–33] ans. Un traitement biologique était indiqué dans 31,7 % des cas (n = 38 patients). Parmi ces derniers, un switch vers un deuxième puis un troisième biologique était fait dans 31,6 % (n = 12) et 13,2 % (n = 5) des cas, respectivement. Le nombre de patients PRDaT était ainsi de 5. En comparant les patients PRDaT au reste de la population étudiée, une origine rurale était significativement plus fréquente en cas de PRDaT (80 % vs 30,4 %, p = 0,021). De même, la présence d'un diabète était significativement plus fréquente en cas de PRDaT (100 % vs 10,8 %, p = 0,001). Par ailleurs, la fréquence de PRDaT était plus basse chez les patients ayant une situation financière autonome et une assurance maladie (0 % vs 41,7 %, p = 0,042 et 0 % vs 48,7 %, p = 0,008 respectivement). De plus, l'âge au diagnostic de PR était significativement plus bas en cas de PRDaT (39,00 ± 4,24 vs 45,77 ± 12,21 ans, p = 0,017). La durée d'évolution de la maladie était également significativement plus longue en cas de PRDaT (15,40 ± 3,28 ans vs 10,78 ± 7,76 ans, p = 0,030). Cependant, nous n'avons trouvé aucune différence significative entre les patients PRDaT et le reste des patients PR en comparant le reste des caractéristiques sociodémographiques, les données cliniques, le bilan inflammatoire, le bilan immunologique, les manifestations extra-articulaires, les données radiologiques ainsi que les scores de qualité de vie. Notre étude a trouvé une association entre la PRDaT et l'origine rurale, la dépendance financière, l'absence d'assurance maladie, l'âge jeune de début de la PR, la longue durée d'évolution de la maladie et la présence d'un diabète. La reconnaissance de ces patients PRDaT permettrait d'optimiser et d'adapter les stratégies de leur prise en charge. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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25. Anesthetic management of parturients with defects in coagulation factor V.
- Author
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Le Gouez, A., Roger-Christoph, S., Abbes, M., and Benhamou, D.
- Published
- 2011
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26. La vascularite leucocytoclasique : un effet indésirable rarissime des anti-TNF alpha !
- Author
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Khaoula, Z., Fayache, A., Rekik, S., Rahmouni, S., Abbes, M., Boussaid, S., and Sahli, H.
- Abstract
Les biothérapies et notamment les anti-TNF alpha constituent actuellement une des pierres angulaires de l'arsenal thérapeutique au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Néanmoins, leur utilisation n'est pas dénuée de risques et ils peuvent s'associer à des effets indésirables graves mettant en jeu le pronostic vital des patients. Nous rapportons le cas d'une jeune patiente âgée de 23 ans suivie pour une polyarthrite rhumatoïde immunopositive et érosive depuis 4 ans. Elle a reçu initialement du méthotrexate mais sans réelle efficacité puis une combo-thérapie à base de méthotrexate et sulfasalazine arrêtée devant une intolérance digestive majeure. La décision a été alors de passer au léflunomide sous lequel elle a développé une éruption maculopapuleuse érythémateuse et prurigineuse au niveau du visage, du dos et des mains avec un aspect de toxidermie à la biopsie cutanée indiquant l'arrêt immédiat de cette molécule. La patiente a été donc mise sous un anti-TNF alpha : Le golimumab en injection sous-cutanée mensuelle. Elle a développé au bout de 10 mois une réaction cutanée à type de lésions maculopapuleuses érythémateuses et prurigineuses au niveau des bras et du visageavec à la biopsie cutanée une vascularite leucocytoclasique associée à une nécrose fibrinoïde. L'enquête de pharmacovigilance a incriminé le Golimumab dans la genèse de cette vascularite. Et il s'agissait d'un effet indésirable rare contre-indiquant toute la classe thérapeutique des anti-TNF alpha. La patiente a alors reçu une perfusion de rituximab avec une bonne évolution sur le plan articulaire et cutané. Le terrain des patients atteints de PR est souvent fragile d'où l'importance d'une prescription prudente des biomédicaments avec une surveillance étroite et régulière. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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27. Étude de la satisfaction au travail chez les résidents en rhumatologie des hôpitaux tunisiens : résultats d'une enquête transversale.
- Author
-
Tekaya, W., Zouaoui, K., Rahmouni, S., Abbes, M., Rekik, S., Boussaid, S., and Sahli, H.
- Abstract
La satisfaction professionnelle est un facteur déterminant de la qualité de vie de tout travailleur. L'objectif de notre étude était d'évaluer la satisfaction au travail des résidents en Rhumatologie en Tunisie, et d'identifier les facteurs qui y sont associés. Il s'agit d'une étude transversale électronique menée auprès des résidents en Rhumatologie des hôpitaux tunisiens. La satisfaction au travail a été évaluée par le questionnaire SAPHORA-JOB© [1] modifié, comprenant 35 items répartis en neuf sections. L'échelle de satisfaction allait de 1 (pas du tout satisfait) à 6 (tout à fait satisfait). Une section était considérée comme satisfaisante si la moyenne (m) était ≥3,5. Le seuil de signification était p < 0,05. L'enquête a inclus 40 résidents, dont 92,5 % des femmes avec un âge moyen de 28,2 ans (2,83) [25–42] et une durée moyenne de résidanat de 3 ans (1,01) [1–4]. Les résidents étaient majoritairement insatisfaits de leur rémunération (87,5 %) avec m = 2,18 (0,96) [1–4,67]. De même, les sections suivantes ont obtenu des scores d'insatisfaction élevés : Connaissance et accessibilité aux droits professionnels au sein de l'établissement (73,2 % d'insatisfaits, m = 2,51 (1,18) [1–5]), Direction et gestion de l'établissement (75 % d'insatisfaits, m = 2,73 (1,10) [1–5]), Organisation et contenu du travail (67,5 % d'insatisfaits, m = 3,07 (0,76) [1,73–4,91]), Reconnaissance (61 % d'insatisfaits, m = 2,98 (1,20) [1–5]), et Encadrement (60 % d'insatisfaits, m = 3,32 (1,03) [1,6–5,2]). Ils étaient plutôt satisfaits des relations humaines (60 %) avec m = 3,82 (1,13) [1–6]. De même, 55 % étaient satisfaits de leur développement professionnel, m = 3,48 (1,04) [1,25–5,75]. En termes de satisfaction générale, 55 % des résidents ont répondu non satisfaits, avec m = 3,33 (1,185) [1–6]. Les trois items les plus satisfaisants concernaient les relations avec les collègues (72,5 %, m = 4,07 (1,26) [1–6]), la pertinence des informations données par les supérieurs hiérarchiques (65 %, m = 3,90 (1,03) [2–6]) et l'aide apportée aux patients (62,5 %, m = 3,68 (1,16) [1–6]). Les trois items les moins satisfaisants étaient liés au salaire : par rapport à la complexité, à la responsabilité, et à la charge de travail (87,5 %, m = 2,03 (1,05) [1–5]), compte tenu des conditions de travail (87,5 %, m = 2,15 (1,18) [1–5]) et la manière dont est gérée la paie dans l'établissement (87,5 %, m = 2,38 (1,14) [1–5]). Une corrélation significative négative a été observée entre le nombre d'années de résidanat et le sentiment de reconnaissance au regard du travail (p = 0,03), de même que pour le niveau de satisfaction générale (p = 0,01). Cette étude a montré que les résidents en Rhumatologie en Tunisie étaient globalement insatisfaits de leur travail, particulièrement en ce qui concerne la rémunération. Des interventions ciblant les conditions de travail sont nécessaires pour améliorer leur bien-être et la qualité des soins prodigués. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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28. Facteurs associés au score EULAR Sjörgen'S Syndrome Patients Reported Index au cours du syndrome Sjörgen primitif.
- Author
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Ben Amou, A., Mohamed, S.H., Sonia, R., Rahmouni, S., Ines, K., Abbes, M., Khaoula, Z., Meriem, J., Boussaid, S., Hela, S., and Ben Hassine, L.
- Abstract
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes exocrines, accompagnée de diverses manifestations systémiques. Les symptômes notamment la sécheresse, la fatigue et la douleur sont fréquents chez les patients atteints de SSp. Le score « EULAR Sjogren'S Syndrome Patients Reported Index (ESSPRI) » évalue ces symptômes clés et a été utilisé dans quelques essais cliniques randomisés comme principal indicateur des mesures rapportés par le patient ou « patients reported outcomes mesures » (PROMs) dans le SSp. L'objectif de notre étude était d'évaluer le score ESSPRI dans une population de SSp et d'étudier ses corrélations avec les données clinico-biologiques et les scores d'activité. Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères ACR/EULAR 2016. Les données sociodémographiques, cliniques et biologiques ont été collectées. L'activité articulaire et celle systémique ont été estimés respectivement par le Disease-Activity-Score (DAS28CRP) et EULAR-Sjogren-Syndrom-Disease-Activity index (ESSDAI). Tous les patients ont été évalués par le score ESSPRI qui est un outil valide dans le SSp. Ce score évalue trois domaines à savoir la sécheresse, les douleurs des membres et la fatigue mentale et physique par un simple échelle numérique (0–10). Le score total est la somme des 3 domaines. Un score ESSPRI ≥ 5, indique la gravité des symptômes ressentis par les patients. Nous avons recueilli 40 patients, tous de sexe féminin, d'âge moyen 59,6 ans. La majorité des patients étaient mariés (65 %) et sans emploi (37,5 %). La durée moyenne de la maladie était de 11,47 ± 7,74 ans. Au moment du diagnostic, tous les patients présentaient des signes de sécheresse oculaire et buccale. Quatre patients (10 %) présentaient une tuméfaction d'une glande salivaire principale. L'atteinte articulaire était la manifestation extra-glandulaire la plus fréquente (92,5 %) suivie de l'atteinte pulmonaire (50 %). Le taux moyen de la CRP était de 6,12 ± 8,53 mg/L. Au bilan immunologique, les anti-SSA et les anti-SSB étaient positifs respectivement dans 65 % et 42,5 % des cas. Des érosions sur les radiographies des mains étaient notées chez quatre patients. Sur le plan thérapeutique, des larmes artificielles étaient prescrites pour 36 patients, de la bromhexine pour 20 patients et du Sulfarlem pour cinq patients. Dans 60 % des cas, les patients utilisaient des antalgiques, ils étaient sous traitement de fond classique dans 67,5 % des cas majoritairement à type d'anti-paludéens synthétiques (25 cas) suivi du méthotrexate (MTX) (neuf cas). Une biothérapie était reçue dans 7,5 % des cas. Dans notre population, la durée moyenne de la raideur matinale (RM) était de 8,25 min ± 12,64, le nombre moyen de réveils nocturnes (RN) était de 0,28 ± 0,72. Le nombre moyen d'articulations douloureuses (NAD) et d'articulations tuméfiées (NAT) était respectivement de 4 ± 3,12 et 0,3 ± 0,85. L'évaluation globale du patient (EGP) était de 5,4 ± 1,46 et le score moyen DAS28CRP était de 3,33 ± 0,66. Le score ESSDAI moyen était de 9,18 ± 7,47. La majorité des patients avaient une activité systémique faible (45 %). Le score ESSPRI moyen était de 5,65 ± 1,49 [2,33–8,33]. Ce score ESSPRI était ≥ 5 chez 27 patients (67,5 %), indiquant la gravité des symptômes ressentis par les patients. À l'étude univariée, il y avait une association positive significative entre l'ESSPRI et l'atteinte structurale (p = 0,00), l'utilisation d'antalgiques (p = 0,021), du MTX (p = 0,027), de biothérapie (p = 0,05), le nombre de RN (p = 0,004), la durée de la RM (p = 0,008), le NAD (p = 0,00), l'EGP (p = 0,00), et le DAS28CRP (p = 0,00). De plus, la négativité des anti-SSB était corrélée à un score ESSPRI plus élevé. Cependant, il n'y avait pas de corrélation entre l'ESSPRI et l'ESSDAI ni avec les autres paramètres. Dans l'analyse multivariée, nous avons retenu l'EGP et le DAS28CRP comme facteurs significatifs influençant le score ESSPRI avec respectivement (p = 0,001 et 0,016). Dans notre étude, le score ESSPRI était indépendant du bilan immunologique et de l'activité systémique. Ainsi, une meilleure compréhension de la manière dont la douleur, la fatigue et la sécheresse interfèrent avec le niveau d'activité d'un patient et sa QdV pourrait orienter la recherche vers des traitements efficaces visant à améliorer le vécu du patient atteint de SSp. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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29. Profil psychologique dans le syndrome Sjörgen primitif.
- Author
-
Ben amou, A., Hamdi, M.S., Rekik, S., Abbes, M., Ines, K., Khaoula, Z., Rahmouni, S., Meriem, J., Boussaid, S., Ben Hassine, L., and Hela, S.
- Abstract
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une triade associant la fatigue, les douleurs et la sécheresse oculo-buccale. Ces symptômes peuvent avoir un impact important sur la qualité de vie (QdV), affectant ainsi les aspects psychologiques, sociaux et l'estime de soi des patients. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prévalence de la dépression et de l'anxiété chez les patients atteints de SSp et rechercher les facteurs qui peuvent y être associés. Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2016. Les données sociodémographiques, clinicobiologiques et les traitements entrepris ont été recueillies. L'activité articulaire a été évaluée à l'aide de « Disease Activity Score » (DAS28crp), et l'activité systémique a été évaluée par le score « EULAR Sjögren's Syndrome Disease Activity Index » (ESSDAI). L'anxiété et la dépression étaient évaluées en utilisant l'échelle HADs (Hopital Anxiety and Depression scale). Ce score comporte 14 items. L'anxiété et/ou la dépression sont possibles et probables respectivement pour un score ≥ 8 et ≥ 11. Nous avons colligé 40 patients, tous de sexe féminin, avec un âge moyen de 59,6 ans. La majorité des patientes étaient mariées (65 %), sans emploi (37,5 %), et vivaient en milieu urbain (75 %). Une ou plusieurs comorbidités étaient présentes chez 38 patients, 27 % des patients étaient obèses. L'âge moyen du début de la maladie était de 48,17 ± 11,79 ans. L'atteinte articulaire était la manifestation extra-glandulaire la plus fréquente (92,5 %), suivie de l'atteinte pulmonaire (50 %). Un syndrome inflammatoire biologique était noté dans 10 % des cas. Au bilan immunologique, les anti-SSA et anti-SSB étaient respectivement positifs chez 65 % et 42,5 % des cas. Sur le plan thérapeutique, des antalgiques étaient prescrits dans 60 % des cas, et 52,5 % étaient sous corticothérapie. Les CsDMARDs (Conventional Synthetic Disease-Modifying anti-Rhumatic Drugs) et la biothérapie étaient prescrites respectivement dans 67,5 % et 7,5 % des cas. Pour l'atteinte articulaire, le nombre moyen d'articulations douloureuses (NAD) était de 4 ± 3,12, celui d'articulations tuméfiées (NAT) était de 0,3 ± 0,85. La durée de la raideur matinale (RM) variait entre 0 et 60 min avec une moyenne de 8,25min ± 12,64. Le nombre moyen de réveils nocturnes (RN) était de 0,28 ± 0,72 avec des extrêmes entre 0 et 3, l'évaluation globale moyenne du patient (EGP) était de 5,4 ± 1,46 et le DAS28crp moyen était de 3,33 ± 0,66. Le score ESSDAI moyen était de 9,18 ± 7,47 et la majorité des patients avaient une faible activité systémique (45 %). Le score HAD pour l'item anxiété variait entre 1 et 20 avec une moyenne de 8,43 ± 4,79. L'anxiété était possible dans 11 cas et probable dans 13 cas. Pour l'item dépression, le score HAD variait entre 1 et 20 avec une moyenne de 7,25 ± 5,74. La dépression était possible et probable respectivement dans 10 et 11 cas. Dans l'analyse univariée, il y avait une association positive statistiquement significative entre le score HAD-anxiété et l'atteinte pulmonaire (p = 0,05), le nombre de RN (p = 0,022), la durée de RM (p = 0,019), le NAD (p = 0,025), l'EGP (p = 0,0), le DAS28crp (p = 0,05). Toutefois, le score HAD-anxiété était inversement associé à l'âge (p = 0,05). De même, le score HAD-dépression était positivement corrélé avec le nombre de RN (p = 0,024), la durée de RM (p = 0,002), le NAD (p = 0,006), l'EGP (p = 0,0), et DAS28crp (p = 0,016). Cependant, il n'y avait aucune corrélation entre le score HAD-anxiété/dépression et le score ESSDAI ni d'autres paramètres. Dans l'analyse multivariée, le nombre de RN a été identifiée comme un facteur influençant de façon significative le score HAD-anxiété (p = 0,014, OR = 3,661). La fréquence de l'anxiété et de la dépression chez plus de 50 % des patients SSp souligne l'importance d'un dépistage systématique et précoce de ces manifestations psychologiques par les cliniciens dans le but d'une prise en charge optimale et appropriée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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30. Troubles de sommeil dans le syndrome Sjörgen primitif : liens avec la fatigue et l'activité de la maladie.
- Author
-
Ben amou, A., Hamdi, M.S., Rekik, S., Ines, K., Khaoula, Z., Rahmouni, S., Meriem, J., Abbes, M., Boussaid, S., Ben Hassine, L., and Hela, S.
- Abstract
Le syndrome Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune et systémique caractérisée par une multitude de symptômes, allant de la sécheresse oculo-buccale à la fatigue et aux douleurs articulaires. Cependant, cette connectivite peut avoir également une influence significative sur la qualité du sommeil. L'objectif de notre étude était d'étudier les troubles de sommeil au cours du SSp et ses corrélations avec les données clinicobiologiques, la fatigue et les scores d'activité. Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2016. Les données sociodémographiques, clinicobiologiques et les traitements entrepris ont été recueillies. L'activité articulaire a été évaluée à l'aide de Disease-Activity-Score (DAS28crp), et celle systémique par le score « EULAR Sjögren's Syndrome Disease Activity Index » (ESSDAI). Nous avons évalué la fatigue ressentie par le patient en utilisant le Fatigue Severity Scale (FSS). La sévérité des symptômes ressenties par les patients a été évaluée par l'EULAR Sjögren'S Syndrome Patients Reported Index (ESSPRI). Les troubles du sommeil ressentis par le patient ont été recherché par l'index de sévérité de l'insomnie (ISI). Une insomnie est objectivée à partir d'un score supérieur à sept. Nous avons colligé 40 patients, tous de genre féminin, d'âge moyen à 59,6 ans. La majorité des patients étaient mariés (65 %), sans profession (37,5 %) et habitaient en milieu urbain (75 %). Les comorbidités étaient dominées par l'hypertension artérielle (HTA) (30 %) et la dyslipidémie (30 %). Vingt-sept pour cent des patients étaient obèses. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 11,47 ± 7,74 ans. Au moment du diagnostic, tous les patients présentaient des signes de sécheresse oculaire et buccale. L'atteinte articulaire était la manifestation extra-glandulaire la plus fréquente (92,5 %) suivie par l'atteinte pulmonaire (50 %). Au bilan immunologique, les anti-SSA étaient positifs dans 65 % des cas, les anti-SSB dans 42,5 %. Une cryoglobulinémie a été notée dans 15 % des cas et une hypocomplémentémie dans 12,5 %. Sur le plan thérapeutique, 67,5 % des patients étaient sous CsDMARDs (Conventional Synthetic Disease-Modifying anti-Rhumatic Drugs), et 7,5 % étaient sous biothérapie. Pour l'atteinte articulaire, le nombre moyen d'articulations douloureuses (NAD) était de 4 ± 3,12, celui d'articulations tuméfiées (NAT) était de 0,3 ± 0,85, La durée de la raideur matinale (RM) variait entre 0 et 60 min avec une moyenne de 8,25min ± 12,64, Le nombre moyen de réveils nocturnes (RN) était de 0,28 ± 0,72 avec des extrêmes entre 0 et 3, l'évaluation globale moyenne du patient (EGP) était de 5,4 ± 1,46 et le DAS28crp moyen était de 3,33 ± 0,66. Le score ESSDAI moyen était de 9,18 ± 7,47 et la majorité des patients avaient une faible activité systémique (45 %). Le score moyen de l'ESSPRI était de 5,65 ± 1,49 avec des extrêmes entre 2,33 et 8,33. Vingt-sept patients (67,5 %) présentaient un score ESSPRI ≥ 5. Le score FSS moyen était de 42,13 ± 14,02 [12–63]. Vingt-cinq patients (62,5 %) présentaient une fatigue avec un FSS > 36. Le score médian de l'ISI était de 11,02 ± 10,06 [0–28]. Vingt patients (50 %) présentaient une insomnie qui était sévère dans 45 % des cas. À l'étude univariée, une cryoglobulinémie positive était associée à un moindre risque d'insomnie (p = 0,036) et la négativité de l'anti-SSB était corrélée à un risque plus important d'insomnie (p = 0,025). Par ailleurs, nous avons objectivé une association positive statistiquement significative entre l'ISI et la prise d'anti-CD20 (p = 0,035), la durée de la RM (p = 0,025), le nombre de RN (p = 0,028), et l'EGP (p = 0,001). De même, une association significative a été objectivée entre l'insomnie et le score FSS (p = 0,001, r = 0,487), et l'ESSPRI (p = 0,00 ; r = 0,559). En revanche, il n'y avait pas de corrélation entre la sévérité de l'insomnie et le degré de l'activité articulaire ni systémique. Dans notre étude, les problèmes de sommeil étaient dissociés du niveau d'activité systémique, de l'activité articulaire et du profil immunologique. En revanche, la fatigue semblait avoir un impact négatif sur les troubles du sommeil. Par conséquent, une évaluation et une gestion adéquate de ces symptômes perturbants seraient nécessaires pour améliorer le vécu du patient atteint du SSp. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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31. Paramètres de l'inflammation au cours du syndrome Sjörgen primitif : rapports neutrophiles/lymphocytes et plaquettes/lymphocytes.
- Author
-
Ben amou, A., Hamdi, M.S., Rekik, S., Rahmouni, S., Ines, K., Khaoula, Z., Abbes, M., Meriem, J., Boussaid, S., Hela, S., and Ben Hassine, L.
- Abstract
Le rapport neutrophiles-lymphocytes (NLR), et le rapport plaquettes-lymphocytes (PLR), connus comme des indicateurs d'inflammation systémique, ont été explorés dans des maladies infectieuses ou malignes et se sont révélés être des marqueurs utiles pour les maladies rhumatismales systémiques telles que la polyarthrite rhumatoïde (PR) et le lupus érythémateux disséminé. Cependant, ils n'ont jamais été étudiés chez les patients atteints de syndrome de Sjörgen primitif (SSp). L'objectif de notre étude était d'étudier les rapports neutrophiles/lymphocytes (NLR) et plaquettes/lymphocytes (PLR) comme marqueurs de l'inflammation dans le syndrome Sjörgen primitif (SSp). Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2016. Les données sociodémographiques, clinicobiologiques et les traitements entrepris ont été recueillies. L'activité articulaire a été évaluée à l'aide de « Disease Activity Score » (DAS28crp), et celle systémique par le score « EULAR Sjögren's syndrome disease activity Index » (ESSDAI). Les ratios NLR et PLR ont été calculés à partir des données de l'hémogramme. Nous avons inclus 40 patients, tous de genre féminin, d'âge moyen à 59,6 ± 11,148. Deux patients (5 %) étaient tabagiques respectivement à 45 PA sevré et 5 PA non sevré. Aucun patient n'était éthylique. Le poids moyen des patients était de 65,5 ± 13,63 kg. La taille moyenne était de 159,43 ± 8,16 m. L'indice de masse corporelle (IMC) était en moyenne de 25,78 kg/m2 ± 5,4 avec une obésité objectivée dans 27 % des cas. L'âge moyen de début de la maladie était de 48,17 ± 11,79 ans. Le délai diagnostique moyen était de 41,17 ± 53,59 mois. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 11,47 ± 7,74 ans. Au moment du diagnostic, tous les patients présentaient des signes de sécheresse oculaire et buccale. L'atteinte articulaire était la manifestation extra-glandulaire la plus fréquente, notée chez 37 patients (92,5 %) suivie par l'atteinte pulmonaire (50 %), l'atteinte cutanée (30 %), neurologique (22,5 %), rénale (15 %), les lymphadénopathies (10 %) et l'atteinte cardiaque (7,5 %). Le taux moyen de la CRP était de 6,12 ± 8,53 mg/L et celui de la VS de 30 ± 19,02 mm/h. Les moyennes des taux de glycémie, cholestérol total (CT), triglycéride (TG), LDL-cholestérol, et HDL-cholestérol étaient respectivement de 6,12 ± 2,45, 4,66 ± 0,65, 1,28 ± 0,55, 2,73 ± 0,70, 1,24 ± 0,41 mmol/L. Les moyennes de leucocytes, neutrophiles et lymphocytes étaient respectivement de 6,35 ± 2,55 103/mm3, 3,75 ± 1,91 103/mm3 et 1,95 ± 0,76 103/mm3. Le taux moyen d'hémoglobine était de 12,24 ± 1,72 g/dL. La numération plaquettaire était en moyenne de 249,6 ± 91,85 103/mm3. Une lymphopénie et une thrombopénie étaient notées dans trois cas chacun. Les moyennes de NLR et PLR étaient respectivement de 2,20 ± 1,35 et 148,44 ± 77,16. Au bilan immunologique, les anti-SSA étaient positifs dans 65 % des cas, les anti-SSB dans 42,5 %, le facteur rhumatoïde dans 27,5 % des cas et les anti-CCP dans un cas. Une cryoglobulinémie était notée dans 15 % des cas et une hypocomplémentémie dans 12,5 %. Le DAS28crp moyen était de 3,33 ± 0,66. Le score ESSDAI moyen était de 9,18 ± 7,47 et la majorité des patients avaient une faible activité systémique (45 %). Notre étude statistique a identifié une corrélation du PLR avec le tabac (r = 0,355 ; p = 0,025), le poids (r = –0,412 ; p = 0,008), l'IMC (r = –0,364 ; p = 0,027), l'âge de début de la maladie (r = –0,343, p = 0,03), le délai diagnostique (r = 0,413 ; p = 0,008), la durée d'évolution de la maladie (r = 0,448 ; p = 0,004), l'atteinte rénale (r = 0,698 ; p = 0,00), l'atteinte cutanée (r = 0,444 ; p = 0,004), le taux de la VS (r = 0,615 ; p = 0,025), le taux de l'hémoglobine (r = –0,498 ; p = 0,001), le taux de HDL-cholestérol (r = 0,584 ; p = 0,011), la cryoglobulinémie (r = 0,523 ; p = 0,001), et le score ESSDAI (r = 0,368 ; p = 0,02). De même, le NLR était associé à la durée d'évolution de la maladie (r = 0,332 ; p = 0,039), l'atteinte rénale (r = 0,450 ; p = 0,004), l'atteinte cardiaque (r = 0,485 ; p = 0,002) et le taux d'HDL-cholestérol (r = 0,531 ; p = 0,023). Toutefois, aucune corrélation n'a été trouvée entre le NLR et l'ESSDAI. Dans notre étude, les ratios PLR et NLR étaient corrélés à la durée de l'évolution du SSp ainsi qu'aux atteintes systémiques. En outre, le ratio PLR était corrélé au score ESSDAI. Ces marqueurs d'inflammation, facilement accessibles, pourraient s'avérer pertinents et intéressants en pratique courante pour surveiller l'activité systémique des patients atteints du SSp. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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32. The Bugey 3 neutrino detector
- Author
-
Abbes, M, Achkar, B, Ait-Boubker, S, Aleksan, R, Avenier, M, Bagieu, G, Ballansat, J, Barnoux, Ch, Bazzoli, R, Berger, J, Bermond, M, Besson, P, Billault, M, Boucher, J, Bouchez, J, Bouriant, M, Brissot, R, Camberlin, B, Cavaignac, J.F, Charvin, Ph, Collot, J, Commerçon, A, Cousinou, M.-C, Cussonneau, J.P, Daguin-Moynot, G, Declais, Y, Desanlis, Th, Dubois, J.-M, Dufour, Y, Farrache, G, Favier, J, Gally, Y, Garciaz, F, Giacobone, L, Guerre-Chaley, B, Jobez, J.-P, Jourde, D, Kajfasz, E, de Kerret, H, Koang, D.H, Lefièvre, B, Léon, F, Lesquoy, E, Mallet, J, Menthe, A, Metref, A, Mullié, J, Nagy, E, Obolensky, M, Ollive, P, Oriboni, A, Pessard, H, Pierre, F, Poinsignon, J, Potheau, R, Provasi, R, Stutz, A, Thion, J, Thomas, J.-F, and Wuthrick, J.P
- Published
- 1996
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33. Performances prediction study for proton exchange membrane fuel cells.
- Author
-
Abderezzak, B., Khelidj, B., and Tahar Abbes, M.
- Subjects
- *
PERFORMANCE of proton exchange membrane fuel cells , *TEMPERATURE distribution , *TRANSPORT theory , *HEAT transfer coefficient , *SENSITIVITY analysis , *CHARGE transfer - Abstract
In this work, we propose to study the influence of the membrane physical properties on the performance of a single PEM cell through the polarization curve. A thermal approach describing the main heat transfer aspects was also discussed. For this study, we have developed and used a simulation tool called Performances Prediction Fuel Cell tool (2PFC tool) based on simplified charge, mass and even heat transfer equations. This tool aims to visualize the main evolutions in the heart of a single cell, and the results should help users to understand the variation of some operating conditions and component properties on the output cell voltage by offering a variety of sensitivity parameter studies. For this sensitivity analysis, three separated simulations are launched. The first simulation regards the effect of the resistive losses and charge transfer coefficient on the cell voltage. The second simulation concerns the influence of the water content of the membrane and the cell operating temperature on it proton conductivity. The last simulation takes in consideration the effect of water activity variation on the proton membrane conductivity, and the results proved the direct and strong relation of the charge transfer coefficient and of the water content of the membrane on the output cell voltage. In the thermal approach part, we have proposed to study the temperature distribution between two cathodes with the presence of an implemented cooling channel. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2014
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34. Efficacité et tolérance du biosimilaire (Remsima®) par rapport au Rémicade® dans la polyarthrite rhumatoïde.
- Author
-
Mhamdi, S., Boussaid, S., Rahmouni, S., Khaoula, Z., Abbes, M., Rekik, S., and Sahli, H.
- Abstract
La découverte des biothérapies a révolutionné la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR) au cours des deux dernières décennies. L'infliximab (Rémicade®) fait partie des biologiques les plus prescrits dans la PR. Notre étude avait pour but de comparer l'efficacité et la tolérance du biosimilaire disponible en Tunisie (Remsima®) par rapport au Rémicade®. Nous avons mené une étude transversale, colligeant les dossiers des patients suivis pour une PR répondant aux critères de l'ACR-EULAR 2010 et traités par infliximab (Rémicade® ou par Remsima®) sur une période allant de 2010 à 2023. Nous avons recueilli les données suivantes : sociodémographiques, cliniques, biologiques, scores d'activité de la maladie et les effets indésirables survenus au cours du traitement. Nous avons inclus 31 patients (25 femmes et 6 hommes). L'âge moyen était de 60,35 ± 13,67 [26–87] ans. La PR était immunonégative et érosive dans 3 cas et immunopositive et érosive dans 28 cas. La durée d'évolution moyenne était de 164,51 ± 103,89 [36–420] mois. L'EVA douleur était de 5,08 ± 1,99 [2–8], le nombre des articulations douloureuses (NAD) et tuméfiées (NAT) étaient respectivement de 7,17 ± 6,40 [0–25] et 4,50 ± 5,37 [0–20]. La CRP moyenne était de 34,37 ± 47,01 [5–188]. Le DAS28 moyen était de 4,27 ± 1,56 [1,78–7,62]. Le motif de passage à l'Infliximab était un échec des traitements antérieurs dans 22 cas et une intolérance aux traitements dans 9 cas. La durée de traitement par infliximab moyenne était de 21,68 ± 28,97 [3–146] mois. Au moment de l'étude, 10 patients étaient sous Rémicade® et 21 étaient sous Remsima®. Des effets indésirables sous ce traitement étaient observés dans 4 cas (1 cas de tuberculose pulmonaire sous Rémicade®, 1 cas d'arthrite septique du genou sous Rémicade®, 1 cas d'infections urinaires à répétition sous Rémicade® et un cas de leuconeutropénie sous Remsima®). En comparant les patients sous Rémicade® et Remsima®, aucune différence significative n'a été observée entre les variables suivantes : EVA (p = 0,207), NAD (p = 0,088), NAG (p = 0,282), CRP (p = 0,431), DAS28 (p = 0,108) et la survenue d'effets indésirables (p = 0,739). Notre étude n'a pas montré de différences entre le Rémicade® et son biosimilaire en matière d'efficacité et de tolérance. Cependant, des études multicentriques à plus large échelle devraient être menées afin d'appuyer nos résultats. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2024
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35. Apport de l'impédancemétrie et de l'absorptiométrie biphotonique aux rayons X dans le diagnostic de la sarcopénie au cours de la polyarthrite rhumatoïde.
- Author
-
Mhamdi, S., Khaoula, Z., Rahmouni, S., Abbes, M., Rekik, S., Boussaid, S., and Sahli, H.
- Abstract
La sarcopénie est définie par une diminution de la force et de la masse musculaires. Elle est fréquemment associée à de nombreuses maladies chroniques notamment la polyarthrite rhumatoïde (PR). La force musculaire est estimée au moyen d'un dynamomètre tandis que la masse musculaire peut être appréciée par l'impédancemètrie d'une part et par l'absorptiométrie biphotonique aux rayons X (DEXA) d'autre part. L'objectif de cette étude était de comparer ces deux méthodes dans le diagnostic de la sarcopénie chez des patientes suivies pour une PR. Une étude transversale monocentrique a été menée incluant des patientes suivies pour une PR répondant aux critères ACR/EULAR 2010. Les données démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des participantes ont été recueillies. L'activité de la PR a été évaluée par le score DAS28-CRP. C'est un score composite qui tient compte du nombre d'articulations douloureuses, du nombre d'articulations tuméfiées, de l'évaluation globale de la PR par le patient et de la C-Réactive protéine (CRP). La qualité de vie a été appréciée par le Health Assessment Questionnaire (HAQ). La masse musculaire a été évaluée en mesurant l'indice de masse squelettique appendiculaire (IMSA) qui est égal à la masse musculaire appendiculaire divisée par la taille au carré. Cette mesure a été effectuée par impédancemétrie et par absorptiométrie biphotonique à rayons X (DEXA). La force musculaire a été déterminée par le hand grip test fait par un dynamomètre. On a considéré comme sarcopénique toute patiente qui avait un IMSA ≤ 5,5 kg/m2 ET un hand grip test < 16 kg. Cinquante-cinq patientes ont été colligées. L'âge moyen était de 58,22 ± 7,9 ans [40–76]. Trente-quatre pour cent (n = 19) étaient d'origine rurale et 18 % (n = 10) étaient actives sur le plan professionnel. Quatre pour cent des participantes étaient tabagiques. Une hypertension artérielle était notée chez 29,1 % (n = 16) des patientes et un diabète chez 34,5 % (n = 19). L'indice de masse corporelle moyen était de 29 ± 6 [17–44] kg/m2. La durée moyenne d'évolution de la PR était de 9,2 ± 6,4 ans [1–30]. Le DAS28-CRP moyen était de 4 ± 1,8 [1,2–6,5]. Une maladie active avec un DAS28-CRP ≥ 5,1 a été notée chez 89,1 % (n = 49). Le HAQ moyen était de 1,08 ± 0,6 [0,1–2,5]. Sur le plan thérapeutique, toutes nos patientes ont reçu au moins un traitement de fond conventionnel. Une biothérapie a été utilisée chez 41,8 % patients (n = 23). Quatre-vingt-dix-huit pour cent (n = 54) ont été traitées par une corticothérapie avec une dose moyenne de 6 ± 1,9 mg d'équivalent prednisone. Dans la population étudiée, la sarcopénie était présente chez 85,5 % (n = 49) des patientes. La force musculaire était en moyenne de 9,48 ± 5,7 kg [1,8–25,6]. L'IMSA moyen était de 7,42 ± 1,2 kg/m2 [5,41–11,01] à l'impédancemétrie et de 6,47 ± 1,1 kg/m2 [4,19–8,84] à la DEXA. Il était en faveur d'une sarcopénie chez 7,3 % (n = 4) des patientes par impédancemétrie contre 21,8 % (n = 12) par DEXA avec une différence statistiquement significative (p = 0,004). Chez les patientes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, la DEXA comparée à l'impédancemétrie semble diagnostiquer plus de sarcopénie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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36. Caractéristiques de la fatigue dans le syndrome de Sjögren primitif.
- Author
-
Ben Amou, A., Hamdi, M.S., Rekik, S., Abbes, M., Meriem, J., Rahmouni, S., Khaoula, Z., Ines, K., Boussaid, S., Hela, S., and Ben Hassine, L.
- Abstract
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par des manifestations glandulaires et extra-glandulaires. Environ 70 % des patients atteints de SSp rapportent la fatigue comme un symptôme particulièrement important et invalidant qui altère leur qualité de vie (QdV). L'objectif de cette étude était d'évaluer les caractéristiques de la fatigue dans le SSp. Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères ACR/EULAR 2016. Des données sociodémographiques, cliniques et biologiques ont été collectées. L'activité articulaire a été évaluée à l'aide du Disease-Activity-Score (DAS28crp) et l'activité systémique a été évaluée à l'aide de l'EULAR-Sjogren-Syndrom-Disease-Activity index (ESSDAI). Le Fatigue-Severity Scale (FSS) a été calculée pour tous les patients. Il s'agit d'une échelle de neuf items mesurant la sévérité de la fatigue et son impact sur les activités quotidiennes, évaluée sur une échelle de sept points (1 « fortement en désaccord » et 7 « fortement d'accord »). Le seuil pour une fatigue significative est de 37. Nous avons recueilli 40 patients, tous de sexe féminin, d'un âge moyen de 59,6 ans. La majorité des patients étaient mariés (65 %), sans emploi (37,5 %) et vivaient en milieu urbain (75 %). Vingt-sept pour cent des patients étaient obèses. La durée moyenne de la maladie était de 11,47 ± 7,74 ans. L'atteinte articulaire était la manifestation extra-glandulaire la plus fréquente (92,5 %), suivie de l'atteinte pulmonaire (50 %). Une élévation de la CRP a été notée chez 10 % des cas. Au bilan immunologique, les anti-SSA et les anti-SSB étaient positifs respectivement chez 65 % et 42,5 %. Sur le plan thérapeutique, 60 % des patients utilisaient des antalgiques, 52,5 % étaient sous corticothérapie, 67,5 % des patients étaient sous CsDMARDs (Conventional Synthetic Disease-Modifying anti-Rhumatic Drugs) et 7,5 % étaient sous biothérapie. Le traitement de fond le plus prescrit était l' antipaludéen synthétique (25 cas). Le méthotrexate (MTX) était administré à neuf patients (33,3 %). Le nombre moyen d'articulations douloureuses (NAD) était de 4 ± 3,12, le nombre moyen d'articulations tuméfiées (NAT) était de 0,3 ± 0,85, l'évaluation globale du patient (EGP) était de 5,4 ± 1,46 et le score moyen DAS28CRP était de 3,33 ± 0,66. Le score moyen ESSDAI était de 9,18 ± 7,47 et la majorité des patients avaient une activité systémique faible (45 %). Le score moyen FSS était de 42,13 ± 14,02, et 62,5 % des patients présentaient une fatigue importante. Dans l'analyse univariée, une association positive statistiquement significative a été observée entre le score FSS et l'atteinte structurale (p = 0,004), le NAD (p = 0,002), l'EGP (p = 0,0), le DAS28crp (p = 0,024), l'utilisation d'antalgiques (p = 0,011) et du méthotrexate (p = 0,05). Cependant, aucune corrélation n'a été trouvée entre le score FSS et le score ESSDAI ni les autres paramètres. Dans l'analyse multivariée, l'utilisation du MTX était un facteur influençant significatif sur le FSS (p = 0,043). La fatigue représente un symptôme fréquent et gênant dans le SSp, mais indépendant de l'activité systémique de la maladie. Son impact substantiel sur la QdV souligne l'importance d'intégrer son évaluation et sa prise en charge au cours du SSp. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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37. Syndrome de Sjögren primitif et qualité de vie : impact et facteurs associés !
- Author
-
Ben amou, A., Mohamed, S.H., Sonia, R., Khaoula, Z., Abbes, M., Ines, K., Rahmouni, S., Meriem, J., Boussaid, S., Ben Hassine, L., and Hela, S.
- Abstract
Le syndrome de Sjögren primitif (SSp) est une maladie auto-immune chronique qui se caractérise par des manifestations à la fois glandulaires et systémiques. Du fait de son grand polymorphisme clinique et la sévérité de certaines manifestations cliniques, cette maladie pourrait avoir un impact négatif sur la qualité de vie (QdV) des patients. L'objectif de notre étude était d'évaluer le retentissement du SSp sur la QdV des patients et étudier les facteurs qui peuvent y être associés. Il s'agissait d'une étude transversale incluant des patients atteints de SSp répondant aux critères de l'ACR/EULAR 2016. Les données sociodémographiques, clinicobiologiques et les traitements entrepris ont été recueillies. L'activité articulaire et celle systémique ont été évaluées respectivement à l'aide du Disease-Activity-Score (DAS28CRP) et par le score « EULAR Sjögren's Syndrome Disease Activity Index » (ESSDAI). L'évaluation de la QdV a été faite par le Short Form-36 (SF-36) évaluant deux domaines : la composante physique (Physical Component Summary ou PCS) et la composante mentale (Mental Component Summary ou MCS). Il peut également être évalué à l'aide de huit domaines. Chacun des domaines a des valeurs comprises entre 0 et 100, les valeurs inférieures indiquant une moins bonne qualité de vie. Nous avons par la suite distingué deux groupes de SSp selon la valeur du score ESSDAI [groupe1 (G1) : activité faible à modérée (ESSDAI < 14), groupe2 (G2) : activité sévère (ESSDAI ≥ 14)] pour réaliser une étude comparative du score SF-36 entre eux. Nous avons recueilli 40 patients, tous de sexe féminin, avec un âge moyen de 59,6 ans. La majorité des patientes étaient mariées (65 %), sans emploi (37,5 %), et vivaient en milieu urbain (75 %). Une ou plusieurs comorbidités étaient notées chez 38 patients. Sur le plan thérapeutique, 60 % des patientes utilisaient des analgésiques, 67,5 % des patients étaient sous CsDMARDs (Conventional Synthetic Disease-Modifying anti-Rhumatic Drugs) et 7,5 % étaient sous biothérapie. Pour l'atteinte articulaire, le nombre moyen d'articulations douloureuses (NAD) était de 4 ± 3,12, le nombre moyen d'articulations tuméfiées (NAT) était de 0,3 ± 0,85, La durée moyenne de la raideur matinale (RM) était de 8,25min ± 12,64. Le nombre moyen de réveils nocturnes (RN) était de 0,28 ± 0,72, l'évaluation globale moyenne du patient (EGP) était de 5,4 ± 1,46 et le score moyen de DAS28crp était de 3,33 ± 0,66. Pour l'atteinte systémique, le score ESSDAI moyen était de 9,18 ± 7,47 et la majorité des patients avaient une faible activité systémique (45 %). Les résultats ont révélé que les scores moyens étaient les moins élevés pour la dimension de perception de la santé générale (45,52 ± 24,3), celle de la limitation des rôles en raison de problèmes physiques (51,87 ± 38,97) et celle liée à l'énergie et à la fatigue (52,25 ± 19,7). Ensuite, nous avons noté un score légèrement plus élevé pour la dimension de la fonction physique, avec une moyenne de 57,37 ± 22,1. La dimension de douleur corporelle et celle de fonctionnement social présentaient respectivement une moyenne de 59,06 ± 23,54 et 59,06 ± 27, tandis que les dimensions du bien-être émotionnel étaient plus élevées, atteignant une moyenne de 59,2 ± 25,79. En revanche, le score était le plus élevé pour la dimension de limitation des rôles en raison des problèmes émotionnels, avec une moyenne de 68,34 ± 29,19. La PCS variait entre 12,5 et 92,5 avec une moyenne de 55,14 ± 23,93 et la MCS variait entre 3 et 94,5 avec une moyenne de 58,03 ± 24,78. L'analyse des différentes corrélations a mis en évidence une association significative négative entre le PCS et MCS du score SF-36 et plusieurs paramètres : l'atteinte structurale, le nombre de RN, la durée de RM, le NAD, l'EGP et le DAS28crp (p = 0,013, p = 0,012, p = 0,003, p = 0,005, p = 0,001, p = 0,003, p = 0,0, p = 0,0, p = 0,0, p = 0,001). Par ailleurs, notre étude a démontré que l'utilisation d'antalgiques et du méthotrexate était associée à une altération plus importante de la composante physique (p = 0,001 ; p = 0,032). L'analyse comparative a révélé une corrélation significative entre une activité systémique sévère (ESSDAI ≥ 14) et une altération plus prononcée des composantes physiques et mentales du score SF-36 (p = 0,03 ; p = 0,013). Cependant, aucune corrélation significative n'a été observée entre le score ESSDAI et ces dimensions. Notre étude met en évidence un impact négatif d'une atteinte systémique sévère et de l'atteinte articulaire sur la QdV. Par conséquent, une approche plus complète du patient SSp est essentielle pour améliorer sa prise en charge. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2024
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38. Qualité de vie chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde sous un traitement conventionnel avec et sans biothérapie.
- Author
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Jriri, S., Boussaid, S., Abbes, M., Ben Majdouba, M., Jemmali, S., Rekik, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
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Le niveau de la qualité de vie chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) est souvent négligé dans leurs soins médicaux. Alors que ces patients souffrent d'une qualité de vie précaire, résultant des douleurs, d'une altération de la fonction physique et de la fatigue. L'objectif principal de cette étude était de comparer le niveau de qualité de vie chez les patients atteints de PR recevant un traitement par des médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARD) avec des produits synthétiques conventionnels (csDMARD) ou avec des csDMARD en association avec des médicaments biologiques (bDMARD). L'étude a porté sur 72 patients atteints de PR, répartis en deux groupes : groupe I – traités par csDMARD (thérapie combinée : méthotrexate et salazopyrine), groupe II – utilisant csDMARD en association avec des bDMARD qui comprenaient des inhibiteurs du TNF (étanercept et adalimumab). Tous les patients étudiés ont été interrogés à l'aide des questionnaires suivants : le questionnaire de santé abrégé (SF-36) pour la qualité de vie qui évalue huit domaines : capacité fonctionnelle (dix items), aspects physiques (quatre items), douleur (deux items), la santé générale (cinq éléments), la vitalité (quatre éléments), les aspects sociaux (deux éléments), les problèmes émotionnels (trois éléments) et la santé mentale (cinq éléments), avec un élément pour comparer l'état de santé actuel et celui de l'année précédente, l'AIMS2-SF et le Questionnaire d'Évaluation de la Santé (HAQ). Les questionnaires ont été remplis lors de la consultation après consentement du patient et le score d'activité des 28 articulations (DAS-28) a été également calculé. Le groupe I était composé de 44 personnes dont 35 femmes et 9 hommes d'un âge moyen de 58,4 ans. Le groupe II contenait 28 patients dont les femmes prédominaient (sex-ratio : 0,4), l'âge moyen était de 52,4 ans. La majorité des patients (53,3 %) étaient diagnostiqués PR depuis plus de cinq ans. La plupart des domaines SF-36 ont montré une amélioration significative dans le deuxième groupe (p < 0,01), mettant en valeur les aspects sociaux, la douleur, le fonctionnement physique, les problèmes émotionnels, la vitalité et les aspects physiques. Le score moyen de HAQ II a diminué de 1,97 à 1,23 avec la biothérapie (p < 0,01). Les scores AIMS les plus élevés étaient comparativement dans les deux groupes (I vs II) : l'activité sociale (6,49 ± 1,93 vs 6,23 ± 1,56), la douleur (4,70 ± 2,04 vs 4,01 ± 2), la dépression (4,70 ± 2,23 vs 4,66 ± 2,03) et l'activité physique (4,03 ± 2,10 vs 4,01 ± 2,08). La valeur DAS-28, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations enflées et la durée de la raideur matinale étaient significativement plus faibles chez les patients du groupe II (p = 0,04). Nous concluons que le recours à la biothérapie chez les patients atteints de PR s'est avéré être une stratégie pharmacologique importante pour améliorer le niveau de qualité de vie et la capacité fonctionnelle telle qu'évaluées par les instruments HAQ II et SF-36. L'intensité de l'activité de la PR ainsi que la douleur et la durée de la raideur matinale étaient plus faibles chez les patients sous csDMARD plus bDMARD par rapport aux patients traités uniquement avec des csDMARD. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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39. Prise en charge thérapeutique de la lombalgie/lombosciatique : que feront les médecins de première ligne ?
- Author
-
Rahmouni, S., Fejji, R., Sarra, M., Abbes, M., Zouaoui, K., Boussaid, S., Rekik, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
- Abstract
La lombalgie est un motif fréquent de consultation en médecine de première ligne. Cependant, malgré la présence de plusieurs recommandations, la prise en charge thérapeutique de cette pathologie reste décevante. De ce fait, on a mené une étude auprès des médecins de première ligne ayant comme objectif d'évaluer leurs connaissances concernant la démarche thérapeutique face à une lombalgie. Il s'agit d'une enquête transversale via un questionnaire élaboré et publié en ligne, destiné aux médecins de première ligne qui sont en formation ou exerçants dans le secteur public ou privé. Soixante et onze médecins de première ligne ont participé à notre enquête. L'âge moyen était de 27,8 ans [26–35]. Une prédominance féminine a été notée avec un sex-ratio de 0,42. Parmi les médecins inclus, 77,46 % étaient des résidents en médecine de famille. Le nombre de patients consultant pour lombalgies/lombosciatiques par semaine était inférieur à 5 dans 47,9 % des cas, et supérieur à 10 dans 16,9 % des cas. Devant un lumbago, les médecins ont prescrit un arrêt de travail dans 61,97 % des cas. La moyenne des journées de repos prescrites était de 5 jours [3–10]. Parmi les 71 médecins interrogés, 69 ont prescrit un traitement antalgique (AA) (97 %) (AA palier I dans 59,42 % et palier II dans 40,58 % des cas). Aucun des médecins n'a prescrit les AA palier III. Un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) était prescrit dans 84,51 % des cas (par voie orale dans 91,67 % des cas et par voie injectable dans 8,33 % des cas). Un myorelaxant a été prescrit par 83,1 % des médecins pour une durée moyenne de 6 jours. Une corticothérapie était prescrite par huit médecins, par voie orale dans 75 % des cas et par voie intramusculaire dans 25 % des cas. La durée de la corticothérapie était de trois jours dans six cas et de cinq jours dans les deux cas restants. Concernant le traitement non pharmacologique, une contention lombaire était prescrite par 18 médecins (25,35 %). Parmi ces médecins, 45,07 % conseillaient de porter le lombostat uniquement lors des activités et 21,13 % recommandaient de le porter lors des longs trajets ou en cas de douleur. Un traitement physique combinant la physiothérapie et la kinésithérapie était prescrit dans 53,5 % contre 29,58 % pour la physiothérapie antalgique seule. Alors qu'aucun traitement physique n'a été prescrit dans 16,9 % des cas. Tous les médecins interrogés ont déclaré fournir des règles d'hygiène de vie à leurs patients. Une activité sportive a été recommandée par 87,32 % des médecins : natation (77,46 %) et la marche (73,24 %). La recherche des drapeaux jaunes était faite de façon systématique dans 29,58 % alors que 18,31 % des participants le faisaient que chez quelques patients et 39,44 % des participants ont avoué ne pas les reconnaître. Malgré les recommandations, on constate que la prise en charge thérapeutique des lombalgies par les médecins de première ligne n'est pas optimale, manquant de concordance avec les preuves scientifiques, ce qui souligne l'importance de la formation continue. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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40. Est-ce que les rhumatologues s'intéressent à la sexualité des patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques ?
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Tbini, H., Zouaoui, K., Rahmouni, S., Abbes, M., Boussaid, S., Rekik, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
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Les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) altèrent la qualité de vie des malades dans tous ses domaines, y compris la sexualité. Cependant, rares sont les praticiens qui se sentent concernés par les problèmes sexuels rencontrés par leurs malades. Le but de ce travail était d'enquêter sur l'évaluation de la sexualité des patients atteints de RIC par les rhumatologues tunisiens. Il s'agit d'une étude descriptive transversale utilisant un questionnaire anonyme composé de 17 questions, conçu avec la plateforme Google-Forms. Nous avons envoyé ce questionnaire à des rhumatologues tunisiens de différents grades entre aout et septembre 2023. Quarante-cinq rhumatologues avaient participé (40 femmes et 5 hommes). L'âge moyen était de 33,42 ± 6,69 ans, 73 % étaient en formation, 11 % travaillaient dans le secteur privé et 16 % dans des hôpitaux publics dont 57 % étaient universitaires. L'ancienneté moyenne était de 6,49 ± 5,20 ans. La majorité des participants (93 %) estimaient que la sexualité pourrait être altérée au cours des RIC : altération moyenne (33 %), importante (27 %) et très importante (33 %). Seuls un tiers des participants avaient l'habitude d'évaluer la sexualité des patients atteints de RIC, cette évaluation était faite seulement en cas de plaintes par 62 % parmi eux. Cette atteinte touche surtout les hommes d'après 64 % des participants et pourrait être rapportée aux causes suivantes : l'atteinte rachidienne et des hanches (87 %), la douleur (80 %), la raideur et les déformations articulaires (73 %), la fatigue (67 %), les troubles de l'humeur et la dégradation de l'image corporelle (60 %), la diminution de libido, la sécheresse vaginale et les troubles érectiles (47 %), les comorbidités (40 %) et les effets secondaires des traitements (33 %). Les échelles et scores spécifiques de l'évaluation de la sexualité n'étaient utilisés par aucun participant. Des obstacles à cette évaluation étaient rapportés par 87 % des participants : les contraintes de temps (85 %), l'attitude pudique des patients (62 %), le niveau d'instruction et les problèmes de communication (54 %), le contexte socioculturel (46 %), la banalisation de cette atteinte par les patients (23 %) et la motivation du médecin (15 %). Le recours à d'autres personnels de santé pour la prise en charge de troubles de la sexualité était rapporté par 53 % des participants. Parmi eux, 75 % s'aidaient des urologues et gynécologues et 25 % des psychiatres et sexologues. Notre étude a montré que la sexualité des patients atteints de RIC était relativement sous-évaluée. L'évaluation et la prise en charge de cette atteinte doit faire partie des objectifs de prise en charge globale des RIC. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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41. Médecins de première ligne face à la lombalgie : l'approche diagnostique est-elle en accord avec les recommandations ?
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Fejji, R., Rahmouni, S., Soua, J., Abbes, M., Zouaoui, K., Boussaid, S., Rekik, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
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La lombalgie associée ou non à une sciatique (LS) est un motif de consultation fréquent en médecine générale. L'objectif de notre travail est d'évaluer la démarche diagnostique des médecins de première ligne concernant la démarche diagnostique face à une lombalgie. Il s'agit d'une enquête transversale via un questionnaire élaboré et publié en ligne, destiné aux médecins de première ligne. Notre enquête a été faite en se basant sur les recommandations de la HAS 2019 [1]. Nous avons enregistré 71 réponses dont 77,46 % des médecins en cours de formation. L'âge moyen des médecins participants à l'étude était de 27,8 ans [26–35]. La recherche des drapeaux rouges a été faite de façon systématique dans 50,7 % cas, selon le contexte dans 33,8 % cas, 14 % ont avoué ne pas les reconnaître et 1,41 % ne les cherchaient pas. Les signes de gravité orientant vers une urgence chirurgicale étaient recherchés systématiquement par 53 médecins (74,6 %), 12 médecins (16,9 %) les recherchaient chez quelques patients et un médecin ne les recherchait pas. Sept pour cent rapportaient qu'ils ne les connaissaient pas. En cas de lumbago, une radiographie (Rx) du rachis lombaire (RL) a été demandée par 26 médecins (36,62 %) et celle du bassin dans 11 cas (15,49 %). En cas de lombalgie chronique, 58 médecins (81,69 %) ont demandé une Rx du RL et 40 médecins (56,34 %) ont complété par une Rx du bassin. Les RX du RL et du bassin n'ont pas été demandées dans 18,3 % et 43,6 % respectivement. Une imagerie en coupe a été demandée dans 90,1 % en présence des signes neurologiques, 74,65 % en présence des drapeaux rouges, 33,8 % en cas de résistance aux traitements médicaux et 28,17 % en cas de douleurs intenses, 7 % avant une infiltration péridurale et avant d'adresser le patient à un spécialiste dans 2,82 % des cas. Le bilan biologique de 1ére intention demandé était un bilan inflammatoire dans 95,77 % des cas, un bilan phosphocalcique et un bilan rénal dans 73,24 % et 25,35 % respectivement. Le bilan a été demandé en présence des drapeaux rouges (73,24 %), en présence des signes neurologiques (53,52 %), en cas de douleurs intenses (26,7 %) et en cas de résistance au traitement médical (23,9 %). En présence des signes neurologiques ou en cas de résistance aux traitements médicaux, les médecins ont adressé le patient à un spécialiste dans 71,8 % des cas. Il ressort de notre enquête quelques lacunes dans la démarche diagnostique des lombalgies par les médecins de première ligne, d'où l'intérêt des formations continues. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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42. Vaccination anti-Covid : est-ce que les médecins en formation intègrent les dernières recommandations médicales dans leur pratique clinique ?
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Fejji, R., Rahmouni, S., Zouaoui, K., Abbes, M., Boussaid, S., Rekik, S., Hela, S., and Elleuch, M.
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Les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques et sous traitement immunosuppresseur sont considérés comme étant à haut risque de complications graves liées au Covid-19. Ces derniers doivent recevoir des conseils et des informations claires sur les précautions à prendre et le moment optimal de la vaccination. Nous avons mené cette étude dans le but d'évaluer les connaissances et les attitudes des résidents en rhumatologie (RTO) et en médecine de famille (MDF) sur la conduite à tenir en cas de vaccination anti-Covid chez ces patients Une enquête de 11 questions via Google Forms a été menée auprès des médecins de familles et des RTO. MDF, avec un sex-ratio H/F = 0,17. L'âge moyen des participants était de 28 ans [25–32 ans]. Concernant les patients sous méthotrexate, 22,2 % des MDF et 52,2 % des RTO s'accordaient sur l'arrêt de ce dernier pendant une à deux semaines après chaque dose de vaccin si l'activité de la maladie le permet. Alors que 16,7 % des MDF et 26,1 % des RTO pensaient qu'il n'existe pas de précautions particulières. En revanche, 61,1 % et 21,7 % des MDF et des RTO respectivement déclaraient ne pas connaître la réponse. Selon 33,3 % des MDF et 39,1 % des RTO,si la dose de la corticothérapie est inférieure à 20 mg, aucune modification du traitement ou du calendrier vaccinal ne doit être faite. Alors que 11,1 % des MDFet 21,7 % des RTO s'accordaient sur l'absence de consensus sur le calendrier vaccinal lorsque la dose de corticoïde dépasse les 20 mg/j. Selon 8,7 % des RTO, un arrêt des corticoïdes le jour de la vaccination doit être fait avec une reprise après 24 heures. Finalement, 55 % et 39,1 % des MDF et des RTO respectivement déclaraient ne pas avoir d'idée à ce sujet. Concernant les anti-TNF, 16,7% des MDF et 34,8% des RTO optaient pour un arrêt de ces traitements pendant une à deux semaines après chaque dose de vaccin en fonction de l'activité de la maladie. Seulement 5,6 % des MDF et 21,7 % des RTO ont répondu qu'il n'existe pas de précaution particulière chez les patients sous anti-TNF. Alors que 11,1 % et 13 % des MDF et des RTO respectivement disaient qu'il n'existe pas de consensus sur la nécessité d'interrompre ou pas les anti-TNF après chaque dose vaccinale. Par ailleurs, 66,7 % des MDF et 30,4 % des RTO ne connaissaient pas la réponse. En se basant sur les recommandations les plus récentes de l'ACR, nous avons relevé des lacunes dans les connaissances des médecins en formation aussi bien en rhumatologie qu'en médecine de famille concernant l'attitude en cas de vaccination anti-Covid. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour, et les médecins de première ligne et les rhumatologues doivent les observer et les intégrer dans leur pratique courante afin de garantir une prise en charge optimale des patients sous traitement au long cours. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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43. Gestion des médicaments des patients rhumatisants en cas d'infection grave : attitude des médecins en formation.
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Fejji, R., Rahmouni, S., Zouaoui, K., Abbes, M., Boussaid, S., Rekik, S., Hela, S., and Elleuch, M.
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La prise en charge des infections graves nécessitant une hospitalisation chez les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) peut être complexe à cause de l'utilisation des traitements immunosuppresseurs chez ces patients. C'est une situation que les médecins de famille (MDF) et les rhumatologues (RTO)rencontrent souvent. Nous avons alors mené une étude ayant pour objectif d'évaluer les connaissances et les attitudes des RTO et des MDF en formation sur la gestion des traitements en cas d'infection grave chez les patients suivis pour RIC. Une enquête de 11 questions via Google Forms a été menée auprès des médecins de familles et des RTO. Nous avons inclus 41 médecins (23 RTO et 18 MDF), avec un sex-ratio H/F de 0,17. Concernant le MTX, 55,6 % des MDF et 70 % des RTO arrêteraient ce traitement pendant tout le traitement antibiotique, jusqu'à disparition des symptômes cliniques et négativation des marqueurs biologiques inflammatoires. Par ailleurs, 5,6 % des MDF et 8,7 % des RTO pensaient qu'il existe un effet-dose démontré avec le MTX et qu'il peut être maintenu en diminuant les doses. Alors que 4,3 % des RTO pensaient que le MTX peut être maintenu en cas d'infection sévère. Enfin, 40 % des MDF et 17,4 % des RTO affirmaient ne pas connaître la réponse. Quant à l'utilisation des corticoïdes, 27,8 % des MDF et 43,5 % des RTO pensaient que l'exposition cumulative aux glucocorticoïdes est associée au risque le plus élevé d'infections graves. Selon 5,6 % des MDF et 26 % des RTO, les infections graves au cours des RIC ne se voient qu'avec des doses élevées de glucocorticoïdes supérieures à 20 mg/j d'équivalent prednisone. Alors que seulement, 16,7 % des MDF et 4,3 % des RTO optaient pour l'arrêt immédiat des corticoïdes si la dose est supérieure à 20 mg/j, 22 % et 26 % des MDF et de RTO respectivement pensaient qu'il n'y avait pas de consensus et que la conduite devrait être personnalisée. Enfin, 39 % des MDF et 26 % des RTO reconnaissaient leur manque de connaissances sur ce sujet. Concernant les anti-TNF, 5,6 % des MDF et 4,3 % des RTO estimaient qu'en cas d'infection bactérienne grave, seuls les anti-TNF par voie IV devraient être arrêtés alors que 33,3 % des MDF et 78,8 % des RTO optaient pour l'arrêt de l'anti-TNF indépendamment de la voie d'administration. Selon 39 % des RTO les anti-TNF peuvent atténuer les symptômes de l'inflammation aiguë en cas d'infection surtout avec le tocilizumab. La reprise immédiate des anti-TNF est autorisée suite à un épisode infectieux selon 8,7 % des RTO. Enfin, 61 % des MDF déclaraient ne pas avoir d'information sur ce sujet. En cas d'infection sévère nécessitant l'hospitalisation, les médicaments comme le MTX et les anti-TNF sont suspendus jusqu'à guérison des signes de l'infection. Pour les corticoïdes, la gestion dépend de la situation. Notre étude souligne des lacunes dans la prise en charge des patients atteints de RIC par les médecins en formation en cas d'infection sévère. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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44. Polyarthrite rhumatoïde : nos patients en rémissions ont-ils une meilleure qualité de vie ?
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Rahmouni, S., Fejji, R., Chedlia, M., Boussaid, S., Abbes, M., Zouaoui, K., Rekik, S., Hela, S., and Elleuch, M.
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Les symptômes et les dégâts articulaires engendrés par la polyarthrite rhumatoïde (PR) peuvent avoir un retentissement fonctionnel important. Notre objectif était d'évaluer la qualité de vie chez les patients atteints de PR en rémission. Il s'agit d'une étude transversale ayant inclus des patients suivis pour PR en rémission (DAS 28 < 2,6). Afin d'évaluer la qualité de vie, nous avons utilisé ces questionnaires: Patient-Reported Outcomes Measurement Information System (PROMIS10) Physical and Mental Health, Short Form Health Survey (SF-36) avec ces différents items (Physical functioning (PF), Role limitations due to physical health (RP), Role limitations due to emotional problems (RE), Emotional well-being (MH), Energy/fatigue (VT), Social functioning (SF), Pain (BP), General health (GH)), Rheumatoid Arthritis Impact of Disease (RAID), Routine Assessment of Patient Index Data (RAPID) et Heath Assessment Questionnaire (HAQ). Il s'agissait de 55 femmes et 7 hommes. L'âge moyen était de 59,21 ± 25,7 ans. La PR était immunopositive dans 83,9 %, érosive dans 87,1 % et non déformante dans 90,3 % des cas. L'âge moyen au moment de diagnostic était de 49,4 ans [19–79]. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 11,11 ± 7,4 ans. Les patients étaient en rémission depuis une moyenne de 2,44 ± 2,55 ans. Pour l'activité de la maladie, le DAS28 (CRP) moyen était 2,02 ± 0,47, le CDAI moyen était 3,89 ± 2,75, et le SDAI moyen était 4,46 ± 2,83. Un dérouillage matinal (DM) de 5 min a été rapporté dans 6,5 % des cas, de 10 min dans 8,1 % et de 15 min dans 3,2 % et 82,3 % des patient n'avaient pas de DM. Trois patients se plaignaient de réveils nocturnes avec une fréquence d'une à deux fois par nuit. Le HAQ moyen était de 0,76; entre 0 et 1 dans 72,6 % des cas, entre 1 et 2 dans 25,8 % des cas et > 2 dans 1,6 % des cas. L'EGP, le RAID, le RAPID moyens étaient de 1,79 [0–6], 2,75 et 7,98 respectivement. Le PROMIS 10 global moyen était de 67,82 % et 69,35 % Physical et Mental Health respectivement. Le tableau ci-dessous résume la moyenne des différents items du score SF36SF36(%) PF RP RE MH VT SF BP GH Moyenne 72,02 52,82 54,2 49,68 43,63 50,73 78,71 67,74. Nous avons trouvé une corrélation positive entre le HAQ et le RAID (r = 0,73 ; p < 10−3), le RAPID (r = 0,718 ; p < 10−3), SF36 RE (r = 0,3 ; p < 10−3), et une corrélation négative entre le HAQ et le SF36 PF (r = −0.55 ; p < 10−3) MH (r = −0,48 ; p < 10−3), VT (r = −0,55 ; p < 10−3), SF (r = −0,37 ; p = 0,003), BP (r = −0,3 ; p = 0,016), GH (r = −0,31 ; p = 0,012), PROMIS10 Physical Health (r = −0,44 ; p < 10−3), PROMIS10 Mental Health (r = −0,29 ; p = 0,02). Par ailleurs, nous avons trouvé une corrélation significative entre tous les autres scores (HAQ, RAPID, RAID, SF36 PF, RE, MH, VT,SF, BP, GH) excepté le SF36 RP. La rémission permet d'améliorer la qualité de vie des patients PR. Vu la corrélation significative entre le HAQ et les autres scores de qualité de vie, ce score peut suffire à lui seul pour évaluer le retentissement fonctionnel des patients PR en pratique quotidienne. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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45. Les mesures rapportées par le patient et le score d'activité ESSDAI dans le syndrome de Gougerot-Sjögren primitif sont-ils corrélés ?
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Rekik, S., Ben Amou, A., Hamdi, M.S., Rahmouni, S., Zouaoui, K., Kchaou, I., Abbes, M., Jebri, M., Sahli, H., Ben Hassine, L., Boussaid, S., and Elleuch, M.
- Abstract
Le syndrome de Gougerot-Sjögren primitif (SGSp) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes exocrines provoquant une xérostomie et une xérophtalmie. Outre les manifestations rhumatologiques qu'il peut causer près d'un tiers des patients présentent aussi une atteinte systémique évaluée par le score « EULAR Sjögren's syndrome disease activity index » (ESSDAI). Les mesures rapportées par le patient ou patients reported outcomes mesures (PROMs) ont gagné de l'importance au cours des dernières années dans l'évaluation des symptômes les plus gênants pour les patients. L'objectif de notre étude était d'évaluer ces PROMs dans le SGJp et d'étudier leurs corrélations avec score ESSDAI. Il s'agissait d'une étude transversale bicentrique menée dans un service de Rhumatologie et de Médecine Interne incluant les patients atteints de SGJp selon les critères ACR/EULAR 2016. Les PROMS utilisés étaient : l'échelle visuelle analogique de la douleur (EVA dlr) et les scores : le Fatigue Severity Scale (FSS) pour l'évaluation de la fatigue ; le Health Assessement Questionnaire (HAQ) pour évaluer la qualité de vie (Qdv) ; l'Hospital Anxiety and Depression Scale (HAD) pour évaluer l'anxiété et la dépression ; L'index de Sévérité de l'Insomnie (ISI) pour évaluer l'insomnie et l'EULAR Sjogren'S Syndrome Patient Reported Index (ESSPRI). Pour évaluer l'activité physique, nous avons eu recours au score de Ricci et Gagnon. Nous avons colligé 40 patients, tous de genre féminin, d'âge moyen à 59,6 ± 11,148 ans avec des extrêmes allant de 30 à 76 ans. Le score moyen de l'ESSDAI était de 9,18 ± 7,47 avec des extrêmes entre 0 et 27. Pour les PROMS, l'EVA douleur variait entre 1 et 8 cm avec une moyenne de 4,67 cm ± 1,8. Le score FSS moyen était de 42,13 ± 14,02 [12–63], vingt-cinq patientes (62,5 %) présentaient une fatigue objectivée par un FSS > 36. Le score moyen du questionnaire de Ricci et Gagnon était de 19,18 ± 8,53 [9–39], Vingt-six patientes (65 %) étaient sédentaires. Le HAQ variait entre 0,1 et 1,9 avec une moyenne de 0,62 ± 0,42, six patientes (15 %) avaient une Qdv altérée (HAQ > 1). Le score HAD pour l'item anxiété variait entre 1 et 20 avec une moyenne de 8,43 ± 4,79, l'anxiété était possible dans 11 cas et probable dans 13 cas. Pour l'item dépression, le score HAD variait entre 1 et 20 avec une moyenne de 7,25 ± 5,74, la dépression était possible dans 10 cas et probable dans 11 cas. Le score médian de l'ISI était de 11,02 ± 10,06 [0-28], vingt patientes (50 %) présentaient une insomnie objectivée par un ISI > 7. Le score moyen de l'ESSPRI était de 5,65 ± 1,49 avec des extrêmes entre 2,33 et 8,33, vingt-sept patientes (67,5 %) présentaient un score ESSPRI > 5. Il n'avait pas une association significative entre les différents PROMs et le score ESSDAI (p > 0,005). Selon les résultats de notre étude, les PROMS étaient indépendants de degré d'activité systémique du SGJp. Une meilleure compréhension des symptômes et une gestion plus globale des patients seraient nécessaires pour une prise en charge adéquate et réussite. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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46. Syndrome douloureux régional complexe type 1 : quel examen d'imagerie nous suffit-il ?
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Rekik, S., Rahmouni, S., Zouaoui, K., Abbes, M., Sahli, S.H., Boussaid, S., and Elleuch, M.
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Le diagnostic du syndrome douloureux régional complexe type 1 (SDRC1) est souvent clinique. Le but de notre étude était de déterminer l'apport de l'imagerie pour aider au diagnostic. Étude rétrospective menée entre 2016–2023 incluant tous les patients suivis pour SDRC1. Nous avons colligés 70 patients (30 H/40 F). L'âge moyen était de 54,76 ± 16,42 ans. Dans tous les cas, le motif de consultation était la survenue de douleurs locales. L'examen physique a objectivé : un œdème (67 %), une hyperthermie (31 %), une rougeur locale (20 %) et une hypersudation (3 %). Le SDRC1 était localisée par ordre décroissant de fréquence au niveau : l'épaule (32 cas), la main (20 cas) et le pied (18 cas). Les autres localisations étaient le coude : 3 cas, le poignet : 10 cas, la hanche : 8 cas, le genou : 12 cas et la cheville : 14 cas. La forme multifocale a été notée chez 8 patients. La radiographie comparative des articulations atteintes a été réalisée chez tous les patients. Elle a objectivé une déminéralisation osseuse dans 56 cas (80 %) et étaient normales dans les cas restants. Sept patients ont bénéficié d'une scintigraphie osseuse mettant en évidence une hyperfixation osseuse locorégionale dans 5 cas et une hypofixation dans un cas. Elle était normale dans le 7e cas. L'IRM a été pratiquée chez 7 patients (10 %). Elle a conclu à un œdème médullaire en faveur du SDRC1 dans 42 % des cas. L'imagerie contribue certes au diagnostic positif du SDRC1. La scintigraphie paraît le moyen le plus sensible puisqu'elle permet de détecter le SDRC1 dans les formes infra-radiologiques et mêmes infracliniques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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47. Patients sous traitements immunosuppresseurs et vaccination antigrippale : quand faut-il vacciner selon les médecins en formation ?
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Rahmouni, S., Fejji, R., Rekik, S., Abbes, M., Zouaoui, K., Boussaid, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
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La vaccination antigrippale est fortement recommandée chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC). Cependant, les médicaments prescrits chez ces patients peuvent interférer avec le schéma vaccinal. Notre objectif était alors d'évaluer les connaissances et les attitudes des résidents en rhumatologie (RTO) et en médecine de famille (MDF) face à cette situation. Une enquête de 11 questions via Google Forms a été menée auprès des médecins de familles et des RTO. Notre étude a inclus 41 médecins répartis (23 RTO et 18 MDF), avec un sex-ratio H/F de 0,17. Concernant la corticothérapie, seulement 4,3 % des RTO croyaient que la vaccination antigrippale est contre indiquée sous ce traitement, 5,6 % des MDF et 30,4 % des RTO vaccineraient les patients indépendamment de la dose alors que 44, 4 % des MDF et 47,8 % des RTO ont opté pour retarder la vaccination si la dose de corticoïdes est supérieure à 20 mg/j et de vacciner lorsqu'elle est inférieure a 5 mg/j. Enfin, 50 % des MDF et 17,4 % des RTO ignoraient la réponse à cette question. Concernant les patients sous méthotrexate, 22,2 % des MDF et 56,5 % des RTO approuvaient la vaccination à tout moment sans précaution particulière, 16,7 % des MDF et 13 % des RTO pensaient qu'un arrêt temporaire du méthotrexate deux semaines avant et deux semaines après la vaccination permettrait t d'améliorer la réponse vaccinale, alors que 5,6 % des MDF et 13 % des RTO pensaient qu'il faut arrêter le MTX deux semaines avant la vaccination puis le reprendre immédiatement. Par ailleurs, 8,7 % des RTO pensaient qu'il faut arrêter le MTX pendant 2 semaines après la vaccination. En revanche, 61,1 % des MDF et 13 % des RTO ne connaissaient pas la réponse. Quant à la vaccination antigrippale chez les patients suivis pour RIC sous anti-TNF, 30,4 % des RTO pensaient que cette dernière peut être faite à tout moment sans aucune précaution. Seulement 5 % pour cent des MDF et 4,3 % des RTO ont répondu qu'il est préférable avec l'infliximab IV de vacciner le jour de la perfusion pour une meilleure réponse vaccinale alors que 8,7 % des RTO préféraient la vaccination la veille de la perfusion de l'infliximab IV. Vingt-sept pour cent des MDF et 47,8 % des RTO estimaient qu'il faut vacciner et attendre 3 à 5 demi-vies avant de reprendre l'anti-TNF. Par ailleurs, 66,7 % des MDF et 8,7 % des RTO déclaraient ne pas avoir d'idée à ce sujet. Il semble que les connaissances et les attitudes des médecins généralistes et des RTO quant à la conduite à tenir en cas de vaccination antigrippale chez les patients atteints de RIC soient insuffisantes. Il est donc primordial de sensibiliser et de former les professionnels de santé sur les recommandations en matière de vaccination antigrippale chez les patients atteints de RIC afin de garantir une prise en charge optimale. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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48. Vaccination anti-covid : est-ce que les médecins en formation intègrent les dernières recommandations médicales dans leur pratique clinique ?
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Rahmouni, S., Fejji, R., Soua, J., Abbes, M., Zouaoui, K., Boussaid, S., Rekik, S., Sahli, H., and Elleuch, M.
- Abstract
Les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques et sous traitement immunosuppresseur sont considérés comme étant à haut risque de complications graves liées au Covid-19. Ces derniers doivent recevoir des conseils et des informations claires sur les précautions à prendre et le moment optimal de la vaccination. Nous avons mené cette étude dans le but d'évaluer les connaissances et les attitudes des résidents en rhumatologie (RTO) et en médecine de famille (MDF) sur la conduite à tenir en cas de vaccination anticovid chez ces patients. Une enquête de 11 questions via Google Forms a été menée auprès des médecins de familles et des RTO. MDF, avec un sex-ratio H/F = 0,17. L'âge moyen des participants était de 28 ans [25–32 ans]. Concernant les patients sous méthotrexate, 22,2 % des MDF et 52,2 % des RTO s'accordaient sur l'arrêt de ce dernier pendant une à deux semaines après chaque dose de vaccin si l'activité de la maladie le permet. Alors que 16,7 % des MDF et 26,1 % des RTO pensaient qu'il n'existe pas de précautions particulière. En revanche, 61,1 % et 21,7 % des MDF et des RTO respectivement déclaraient ne pas connaître la réponse. Selon 33,3 % des MDF et 39,1 % des RTO, si la dose de la corticothérapie est inférieure à 20 mg, aucune modification du traitement ou du calendrier vaccinal ne doit être faite. Alors que 11,1 % des MDF et 21,7 % des RTO s'accordaient sur l'absence de consensus sur le calendrier vaccinal lorsque la dose de corticoïde dépasse les 20 mg/j. Selon 8,7 % des RTO, un arrêt des corticoïdes le jour de la vaccination doit être fait avec une reprise après 24 heures. Finalement, 55 % et 39,1 % des MDF et des RTO respectivement déclaraient ne pas avoir d'idée à ce sujet. Concernant les anti-TNF, 16,7 % des MDF et 34,8 % des RTO optaient pour un arrêt de ces traitements pendant une à deux semaines après chaque dose de vaccin en fonction de l'activité de la maladie. Seulement 5,6 % des MDF et 21,7 % des RTO ont répondu qu'il n'existe pas de précaution particulière chez les patients sous anti-TNF. Alors que 11,1 % et 13 % des MDF et des RTO respectivement disaient qu'il n'existe pas de consensus sur la nécessité d'interrompre ou pas les anti-TNF après chaque dose vaccinale. Par ailleurs 66,7 % des MDF et 30,4 % des RTO ne connaissaient pas la réponse. En se basant sur les recommandations les plus récentes de l'ACR, nous avons relevé des lacunes dans les connaissances des médecins en formation aussi bien en rhumatologie qu'en médecine de famille concernant l'attitude en cas de vaccination anti-covid. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour, et les médecins de première ligne et les rhumatologues doivent les observer et les intégrer dans leur pratique courante afin de garantir une prise en charge optimale des patients sous traitement au long cours. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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49. Les anticorps anti-peptides cycliques citrullinés sont-ils des anticorps d'ostéoclastogenèse ?
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Rekik, S., Zouaoui, K., Rahmouni, S., Abbes, M., Sahli, S.H., Boussaid, S., and Elleuch, M.
- Abstract
L'ostéoporose est fréquente au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR). Le but de notre travail est de chercher la possibilité d'un effet osseux délétère des anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (ACPA) au cours de la PR. Étude rétrospective comportant 95 dossiers de PR, colligés entre 2004 et 2016. Les patients ont été classés en deux groupes fonction de la positivité des ACPA (G1 :ACPA+ vs G2 :ACPA−) puis appariés selon : l'âge, le sexe, le tabagisme et la corticothérapie orale. Notre population se compose de 17hommes et 78femmes, d'âge moyen de 55 ans [31–72]. Trente-deux patients avaient un âge plus que 50 ans. La PR évoluait depuis en moyenne 11 ans [1–25]. Un tabagisme actif était observé dans 18cas. La mise sous corticoïdes au long cours était notée chez 71patients à une dose moyenne de 10 mg/j [5–15]. Les groupes étaient répartis en 54 et 41 patients respectivement pour G1 et G2. Le taux des ACPA était >à 200UI/ml dans 13 cas (24 %). La DMO a conclu à : une ostéopénie dans 16cas (G1) versus 14cas (G2). Une ostéoporose a été retrouvée chez 27patients dans G1 et 21 dans G2. Dans ce dernier, le T score moyen au site vertébral (12 cas) était de −2,9 [−3,8 ; −2,5] et au site fémoral (18 cas) de −2,5 [−3 ; −2,5]. Parallèlement, pour le G1, le T -score moyen au site vertébral (19 cas) était de −3,14 [−5,2 ; −2,5] et au site fémoral (5cas) de −2,8 [−3,8 ; −2,5]. Une fracture ostéoporotique était notée chez 7 patients ACPA+. La comparaison G1 vs G2 concernant l'avènement de l'ostéoporose a conclu à une différence statiquement significative en faveur de G2 (p = 0,03). Certes les causes d'ostéoporose chez les patients atteints de PR sont multiples mais la présence d'ACPA positifs serait aussi un facteur de mauvais pronostic osseux chez ces patients et auraient un effet spécifique sur l'ostéoclastogenèse à démontrer par d'autres études. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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50. Facteurs influençant les capacités fonctionnelles et la qualité de vie au cours de la polyarthrite rhumatoïde.
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Boussaid, S., Tbini, H., Khaoula, Z., Abbes, M., Rahmouni, S., Hela, S., Rekik, S., and Elleuch, M.
- Abstract
À cause de son caractère destructeur et déformant, la polyarthrite rhumatoïde (PR) est un rhumatisme inflammatoire chronique à haut risque fonctionnel. L'atteinte fonctionnelle de ces patients est souvent associée à une dégradation globale de leur qualité de vie (QdV). Nous avons mené cette étude dans le but d'évaluer les facteurs influençant les capacités fonctionnelles et la qualité de vie des patients atteints de PR. Étude transversale monocentrique colligeant les dossiers de 120 patients atteints de PR validant critères ACR-EULAR 2010. Les données sociodémographiques, clinicobiologiques et radiologiques ont été recueillies. Le retentissement fonctionnel et sur la QdV étaient évalués par les scores Health Assessment Questionnaire (HAQ) [1] et Short Form (36) Health Survey (SF36) [2]. Il s'agissait de 100 femmes et 20 hommes. L'âge moyen était de 58,87 ± 10,59 ans. L'âge moyen de début de la maladie était de 45,49 ± 12,06 ans. La durée moyenne d'évolution de la maladie était de 10,98 ± 7,58 ans. Dix-neuf patients étaient tabagiques et deux étaient éthyliques. Une sédentarité était notée dans 106 cas. Des antécédents d'hypertension artérielle, de diabète, de dyslipidémie et de dysthyroïdie étaient notés dans 18, 17, 8 et 3 cas respectivement. Au moins une manifestation extra-articulaire était présente dans 49 cas : hématologique (n = 24), pulmonaire (n = 8), ophtalmologique (n = 11), ostéopénie (n = 26) et ostéoporose (n = 26). La CRP moyenne était de 15,94 ± 15,92. Une élévation de la CRP était notée dans 105 cas. Le FR, les ACPA et les AAN étaient positifs dans 114, 96 et 48 cas, respectivement. Une atteinte de la hanche était notée dans 18 cas, elle était bilatérale dans 4 cas. Les scores HAQ et SF36 moyens étaient de 0,90 ± 0,46 et 47,09 ± 10,28, respectivement. Le HAQ moyen était significativement plus élevé chez les patientes de sexe féminin (0,93 ± 0,48 vs 0,71 ± 0,23, p = 0,004), en cas de tabagisme (0,93 ± 0,48 vs 0,70 ± 0,22, p = 0,045), d'éthylisme (0,90 ± 0,45 vs 0,30 ± 0,01, p = 0,001), en cas de positivité du FR (0,92 ± 0,45 vs 0,36 ± 0,13, p = 0,004), de positivité des ACPA (1,10 ± 0,57 vs 0,83 ± 0,41, p = 0,046) et en présence d'une atteinte des hanches (1,08 ± 0,17 vs 0,78 ± 0,48, p = 0,003). Quant au score SF36, il était plus bas chez les femmes (45,14 ± 8,99 vs 55,85, p = 0,001), chez les patients tabagiques et éthyliques (45,03 ± 9,00 vs 56,96, p = 0,045 et 46,88 ± 10,26 vs 58,43 ± 0,01, p = 0,001) et en cas d'atteinte des hanche (43,50 ± 2,79 vs 47,40 ± 10,99, p = 0,006). Le sexe féminin, la consommation du tabac et d'alcool, la positivité du bilan immunologique et la présence d'une atteinte des hanches étaient des facteurs associés à la dégradation des capacités fonctionnelles et de la QdV des patients atteints de PR dans notre étude. La prise en charge et la prévention des facteurs modifiables devrait entrer dans la stratégie thérapeutique de la PR. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2023
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