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Entrées en crise à la fin des années 80, les filières cacao et café ont subi, entre 1990 et 1997, trois phases de réforme qui ont transformé durablement leur configuration institutionnelle. Au cours de ce processus de libéralisation, les pouvoirs publics ont progressivement abandonné tous les dispositifs d'intervention ou de contrôle concernant ces filières. Simultanément, les opérateurs privés ont pris des responsabilités croissantes dans le fonctionnement et la gestion des filières. Pour suivre la succession des événements qui ont affecté les filières cacao et café du Cameroun, ce document présente une chronique des réformes ainsi que la liste des décisions ou textes réglementaires et les statistiques de production ou de prix. Il propose également une réflexion sur les perspectives d'évolution des institutions sectorielles.

La mission avait pour but d'identifier et d'analyser les opportunités de collaboration avec des partenaires et de suivre des actions déjà en place. On peut conclure que PROAMYL est bien placé pour suivre et multiplier les collaborations avec CORPOICA et al. sur les aspects de marchés de achira, igname et arracacha en Colombie, CIAT, F. Carvajal, CETEC, UNIVALLE et al. Sur les actions concernant la qualité, les produits, l'organisation et la commercialisation de l'amidon en Cauca, F. Carvajal, sur les aspects commercialisation des produits de base en cauca, un groupe de partenaires sur un projet intégré dans le cadre de MERCOSUR, EMBRAPA-CNPMF, sur des aspects "post-récolte et marché" du manioc au Bahia, CERAT, sur une méthode de concertation sur les problèmes et les opportunités de l'industrie de l'amidon aigre au Parana, et Comité de Mandioca do Ceara, sur les possibilités d'un projet intégré par le manioc au Ceara.

Ce rapport présente les activités de recherche, formation et appui au développement du projet PADAF (Projet d'appui à l'Agriculture Familiale dans le Nordeste Semi-Aride) durant l'année 1997. Le projet associe depuis cinq ans des chercheurs du CIRAD-SAR, de l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agronomique (EMBRAPA) et divers partenaires en matière de formation et développement dans cinq états du Nordeste : Bahia, Ceara, Paraiba, Pernambouc et Sergipe. La dernière année du projet a été essentiellement consacrée à des synthèses thématiques ou locales concernant les systèmes techniques d'élevage, les changements sociaux, les stratégies d'acteurs et l'agroindustrie rurale. Les travaux thématiques les plus récents se sont concentrés sur les études filières (lait et dérivés, fruits irrigués) et sur la gestion de l'eau dans les périmètres irrigués. Ces deux thèmes feront, entre autres, l'objet de nouveaux projets de coopération entre le CIRAD et le CPATSA à partir de 1998.

Les résultats présentés permettent de formuler un diagnostic global sur le processus de diversification dans la région des Hauts de la commune de Saint Paul. Les différentes formes de ce processus et les facteurs qui l'influencent, sont posés au travers d'une analyse de la diversité des situations agricoles : types d'exploitations et trajectoires. Une démarche plus prospective est conduite, en croisant les trajectoires constatées et les évolutions récentes ou futures des principaux facteurs. Au regard des préoccupations majeures exprimées par les producteurs et du résultat de ces approches globales, des analyses sectorielles sont conduites. La première concerne la gestion du risque climatique, les stratégies mises en oeuvre, les potentialités et les contraintes des producteurs, en particulier pour l'accès à l'eau d'irrigation. La seconde concerne la commercialisation des produits. Une brève analyse des filières de vente est conduite, ainsi que les différents types de risques qui y sont associés. Les stratégies des producteurs face à ces risques sont ensuite évoqués. On expérimente enfin une démarche d'aide à la décision, visant à la cohérence des fonctions de production et de commercialisation, par la méthode de programmation linéaire

Ce rapport présente les activités de recherche-formation et appui au développement réalisées durant l'année 1995 par le projet d'Appui au Développement de l'Agriculture Familiale dans le Nordeste semi-aride (PADAF). En 1995, le dispositif de Recherche-Formation-Développement mis en place en 1993 s'est trouvé tronqué par l'interruption du projet de l'Unité Régionale de Formation et d'Appui au Développement du Nordeste (URCA-NE). La coordination des divers partenaires locaux via la mise en place du Réseau de Coopération Technique en Développement Rural du Nordeste a permis de maintenir une dynamique régionale et d'assurer l'accompagnement de plusieurs projets de recherche-développement dans les états de Bahia, Ceara, Paraiba et Pernambouc, ainsi que les activités de formation en collaboration avec les universités de ces Etats. En 1995, trois thèmes de recherche ont fait l'objet d'efforts particuliers : 1. la poursuite des études sur les systèmes d'élevage familial, en mettant l'accent sur la production laitière, 2. l'étude des systèmes de commercialisation et de transformation des produits de l'élevage (lait et dérivés, viandes et peaux), 3. l'étude des stratégies des acteurs locaux à l'échelle municipale (organisation des acteurs, planification municipale)

Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un projet pluridisciplinaire "Aires protégées d'Amazonie", financé par l'Union Européenne et le Traité de Coopération Amazonienne (TCA). Elle a pour objectif d'apporter un appui technique à la valorisation des produits agro-alimentaires du territoire indigène TIPNIS en Bolivie, en testant des améliorations ou innovations techniques. Quatre produits alimentaires ont été selectionnés pour améliorer leur qualité traditionelle, hygiénique, leurs procédés de transformation et leur commercialisation : la semoule de manioc ("chivé"), l'amidon de manioc, "chuno" de banane plantain (farine de banane plantain) et "charque" de poisson (poisson salé et séché)

Cette mission a été réalisée dans le cadre du projet EDI-IRFED/CIRAD-S AR "Valorisation des productions Agricoles en Zones de Grand Défi Alimentaire au Zaïre". Dans le cadre de ce projet, la mission avait pour but d'apporter un appui à l'élaboration d'une farine infantile, la farine "Masoso", fabriquée localement par le Centre OLAME-CEPRAMAL, dans le région du Bukavu (Sud-Kivu). Les termes de référence de cette mission consistaient à : effectuer un diagnostic technique de la production actuelle de la farine infantile "Masoso", en vue de rationaliser et d'optimiser ses conditions de fabrication; évaluer la qualité globale du produit actuel en vue de proposer un système de contrôle permettant au centre OLAME-CEPRAMAL de gérer la qualité des matières premières, des produits intermédiaires et finis; tester des variantes techniques du procédé actuel de fabrication en vue d'améliorer la qualité nutritionnelle et la digestibilité de la farine infantile "Masoso"; proposer des alternatives pour la formulation de nouvelles recettes d'aliments infantiles à base d'ingrédients locaux

Après un bref historique du bassin laitier de la région du Sergipe, le rapport présente la commercialisation des produits lactés et les fabriquettes à travers la diversité du marché et des circuits de commercialisation et les acteurs de la filière. Ensuite, l'évolution de la production laitière est analysée à l'échelle de la région et de l'exploitation agricole; les facteurs limitants et les grandes orientations et stratégies liées à la production laitière sont ennoncés. Une typologie fonctionnelle des petits producteurs laitiers est élaborée et les stratégies et pratiques des éleveurs de la région sont présentées

Malgré l'importance économique de l'agriculture familiale au Nordeste du Brésil, les réseaux de collecte, de transformation et de commercialisation où elle s'insère sont mal connus. Pendant cette mission, un diagnostic des circuits locaux de commercialisation a été réalisé pour deux produits dont la structure de production est essentiellement familiale : le lait à Nossa Senhora da Gloria (Sergipe) et la pastèque dans les périmètres irrigués de Petrolina (Pernambouc). Les résultats montrent l'organisation complexe des réseaux de commercialisation. Ils permettent de formuler une proposition méthodologique pour le diagnostic rapide des systèmes de commercialisation dans le Nordeste

L'expansion du maïs est intervenue à la fois dans son aire de culture traditionnelle, la zone de savane méridionale, et par diffusion vers le nord, en substitution au mil-sorgho qui constituait alors la céréale principale. La diffusion du maïs accompagne généralement l'expansion du cotonnier. Les caractères de productivité et de précocité du maïs ont motivé l'intérêt des producteurs. Les sociétés d'encadrement du cotonnier ont encouragé la diffusion du maïs au Mali, Sénégal, Cameroun et Côte d'Ivoire en le recommandant comme plante de rotation du cotonnier. Les actions d'intensification de la maïsiculture ont abouti à des résultats limités, à l'exception notable du Mali. Le désengagement des sociétés cotonnières de l'appui aux céréales et la baisse de la rémunération du coton pour les producteurs posent problème. La poursuite de la dynamique maïsicole va dépendre entre autres de la capacité des producteurs à financer l'intensification du maïs. Ceci suppose un élargissement du marché du maïs

Ce document a été rédigé en vue de la préparation d'un consortium international CIRAD, ORSTOM, NRI, CIAT, CIP, IITA sur les racines et les tubercules. Il présente les contributions possibles du CIRAD et de l'ORSTOM dans le cadre du projet PROAMYL, "Promotion des amylacés tropicaux", afin de mettre en évidence les compétences de ces deux organismes et leur complémentarité dans le domaine des racines et des tubercules sur les aspects production-transformation-commercialisation

La valorisation technologique et économique des produits amazoniens fait l'objet d'un partenariat de recherche entre l'EMBRAPA-CPATU et le CIRAD-SAR dans l'Etat du Para (Brésil). Cette mission a permis d'accompagner la mise en place du programme de recherches et des activités du chercheur détaché sur place. Dans les deux régions-pilote de Maraba et Altamira, des actions de recherche associant technologie et économie sont en place en lien avec les organismes locaux. La valorisation de la pulpe et des fèves du cupuaçu (Theobroma grandiflorum) est particulièrement encouragée. La formation de troisième cycle réalisée à l'Université Fédérale du Para contribue à la dynamique scientifique et de développement

Le cas de la communauté paysanne de Huantan illustre comment, dans la Haute Vallée de Cariete (Andes Centrales Péruviennes), la production de fromage est liée tant à l'organisation sociale des producteurs qu'au savoir-faire communal. Le fromage serrano est très valorisé dans la hiérarchie alimentaire régionale. Néanmoins, et malgré son importance dans l'économie paysanne, cette A.I.R. ne réussit pas à surmonter les problèmes qui, tant à l'amont qu'à l'aval, freinent son développement. Dans une perspective d'appui, cette communication apporte quelques réflexions qui tiennent compte de ces fonctionnements, ces logiques et ces représentations, afin que ces producteurs continuent à gérer intégralement leur développement.

Depuis 10 ans, les petits producteurs d'Almenara reçoivent l'appui de projets de développement communautaire. L'objectif de cette communication est d'analyser les changements d'ordre social et économique provoqués par l'introduction d'une nouvelle technologie motorisée pour la transformation de manioc en farinha, et de tirer des conclusions sur cette expérience. Certains problèmes auraient pu être évités grâce à l'étude préalable de la capacité de production du manioc et de la transformation de farinha à moyen et long terme. Surtout, le modèle d'intervention choisi nécessite une présence plus spécialisée dans la dynamique associative.

Organisé au Bénin par le CIRAD, la FSA-UNB et la FAO, ce séminaire avait pour objectif de faire le point sur l'état des connaissances et sur les acquis des expériences de développement dans les domaines des systèmes de culture, de la mécanisation agricole et postrécolte, de la transformation du maïs et de ses sous-produits. Il est fait mention des conditions socio-économiques pour produire, valoriser et commercialiser le maïs à l'échelon villageois. Sont également présentées dans les actes du séminaire les contraintes rencontrées pour le développement de cette culture et la consommation de ce produit

Ce rapport s'inscrit dans le cadre d'une étude plus globale sur les effets de la dévaluation du franc cfa sur la filière riz irrigué au Sénégal, Mali et Niger. Cette mission avait pour but de réunir les dernières informations collectées sur un suivi d'exploitations agricoles (rendements, charges, marges...), d'en faire une première analyse, et de recouper ces résultats avec les opinions exprimées par les paysans et les entrepreneurs agricoles quant aux évolutions en cours. La libéralisation de la commercialisation et de la transformation du paddy entraîne une diversité de stratégies, allant des circuits classiques de remboursement des dettes de culture à travers les organisations paysannes, jusqu'à la vente à des commercants sous la forme de paddy et de riz blanc. Une spirale d'appauvrissement s'installe chez certains paysans, qui doivent céder leurs parcelles pour se désendetter. Les solutions envisagées par les paysans pour améliorer leur situation passent par une politique de subvention des intrans d'une part, et l'augmentation des prix d'achat du paddy d'autre part. Les producteurs paraissent globalement désemparés face à une évolution brutale du contexte économique

Ce rapport résume les activités 1994-1995 de l'accord entre le CIRAD-SAR et l'EMBRAPA-CPATU de Belém, portant sur la commercialisatio n et la transformation des produits de l'agriculture familiale amazonienne. Des travaux de recherche, de développement et de formation ont été menés à Belém, à Altamira et à Maraba (Para) pour démontrer la factibilité technologique et l'intérêt économique des gains de productivité après-récolte. Une approche multi-produits a été adoptée. Les produits étudiés ont été les produits laitiers, le manioc, le riz, le cacao, le café et le cupuaçu. Pour ces différents axes, les expérimentations réalisées, permettent d'évaluer la réceptivité des acteurs économiques, celle des marchés et l'intérêt d'innovations technologiques déjà disponibles ou encore à l'étude

Ce document a été rédigé en vue de la préparation d'un consortium international CIRAD, ORSTOM, NRI, CIAT, CIP, IITA sur les racines et les tubercules. Il présente les contributions possibles du CIRAD et de l'ORSTOM dans le cadre du projet PROAMYL, "Promotion des amylacés tropicaux", afin de mettre en évidence les compétences de ces deux organismes et leur complémentarité dans le domaine des racines et des tubercules sur les aspects production-transformation-commercialisation

Traditionnellement limité aux seules régions mériodionales du Togo, le maïs se cultive actuellement dans les régions septentrionales du pays. Là, les surfaces cultivées sont en constante progression. Dans les régions à deux saisons de pluies, le maïs facilite la mise en place et le développement du coton dans un système de culture bien adapté à ce régime pluviométrique. Pour les exploitations des régions à une saison de pluies, le maïs apparait comme une solution, d'une part au raccourcissement du cycle pluviométrique, d'autre part au problème du faible niveau de production du sorgho et du mil. Le maïs occupe une importante place dans les systèmes de production, sur les plans tant agronomique que social et économique. Toutefois, pour que le maïs puissent véritablement prospérer, il y a des contraintes à lever. Pour relever le défi, l'Etat se doit de définir une politique claire en matière de promotion de la culture du maïs

Ce rapport est une synthèse des travaux réalisés dans le cadre d'un projet de recherche développement sur la valorisation de la filière néré au Sénégal et financé par le Ministère de la Recherche et de la Technologie. Il tient également compte des nombreuses études menées en parallèle et qui ont contribué notamment à la connaissance et à l'organisation de la filière. Un grand nombre de partenaire ont participé au diagnostic et à l'élaboration d'améliorations à différents niveaux de la filière. Sur la base d'une analyse préalable du fonctionnement de la filière néré au Sénégal, un certain nombre d'améliorations ont été proposées et mises en place grâce à une concertation étroite et permanente avec les divers acteurs concernés. Elles ont porté sur : - le procédé de transformation par la mécanisation de l'opération de décorticage, - la qualité du produit par un conditionnement du nététou de façon à répondre aux nouvelles exigences des consommateurs urbains, - une réorganisation des circuits commerciaux avec une participation plus importante des productrices. Restent maintenant à définir les modalités de gestion de la décortiqueuse ainsi que les opportunités de conception locale de la machine et sa diffusion régionale. Un effort particulier doit être réalisé pour une meilleure intégration des productrices dans les circuits commerciaux.

Cette mission d'appui aux îles Loyauté auprès de Jean Paul DANFLOUS, fait le point des activités en cours : - la relance de la filière cocotier à Ouvéa par la mise en place d'une unité de pressage du coprah, accompagnée d'une OGAF au niveau production. D'autres valorisations sont prévues : la production d'énergie avec l'utilisation de l'huile comme carburant, et la fabrication d'huile alimentaire par procédé séchage friture, - la mécanisation sur les îlots coraliens, avec des travaux sur la conception de méthodes douces de défrichement et d'itinéraires de mise en place des cultures. Elle propose de compléter ces activités par : 1) une étude de la valorisation du coprah par la filière humide, 2) un appui scientifique important sur les problèmes de dégradation des sols, 3) une analyse des filières de commercialisation au niveau des îles, 4) des propositions pour la valorisation de la production des îles par la stabilisation ou la transformation locale, 5) le développement des activités sur l'importation et la régénération des prairies sur la Grande Terre.

Depuis une dizaine d'années s'est développé, en Amérique Latine, un mouvement en faveur des agro-industries rurales qui, après avoir adopté une approche technologique de ces unités se tourne vers une approche plus entrepreneuriale en considérant, notamment, les problèmes de commercialisation. Pour cette mission, il s'agissait de réaliser un état des lieux de quelques projets concernant la commercialisation des produits transformés d'origine paysanne afin de mettre en évidence leurs points forts et leurs points faibles. Ces projets concernaient deux pays : la Colombie, et l'Equateur, et des produits variés : cossettes, amidon et farine de manioc, panela, jus, pulpe et pâtes de fruits, fromages,...Nous avons constaté que le secteur rencontrait certaines difficultés : un accès difficile à l'information pour les producteurs, des ressources financières faibles, des organisations de producteurs indispensables mais difficiles à mettre en place, une concurrence accrue avec les industries privées pour les produits porteurs, un manque de moyens institutionnels pour assurer la promotion de produits nouveaux. Mais nous avons également identifié des atouts : des entrepreneurs dynamiques et innovants, une maîtrise technique et des expériences positives à diffuser. Enfin, nous proposons des axes de travail sur lesquels nous envisageons de nous investir à court ou moyen terme

Dans le cadre de ses recherches en coopération sur les systèmes irrigués et en particulier sur les modalités et les conséquences du désengagement de l'Etat, le CIRAD-SAR recherche une ouverture géographique de ses terrains de travail et de référence. Le Costa-Rica met actuellement en place, et par tranches successives, le projet d'irrigation Arenal-Tempisque, qui devra couvrir 60.000 ha. Suite à une sollicitation du bureau de l'IICA-Costa-Rica, des possibilités de collaboration sont étudiées et l'opportunité d'une démarche Recherche-Développement est commentée. Les activités du SENARA (organisme costaricain chargé du développement de l'irrigation) concernent également la petite irrigation sur laquelle un petit compte-rendu est établi. L'implantation de l'IICA en Amérique Latine et aux Caraïbes permet d'envisager des collaborations sur des thématiques développées simultanément dans divers pays. Des perspectives ont été discutées avec les représentants concernés de la représentation générale de l'IICA, sise à San José de Costa-Rica.

Cette mission avait pour objet principal de faire le point des activités de mécanisation de l'ISRA dans la vallée du fleuve et de préciser les axes et les modes de collaboration dans le domaine de mécanisation entre le CIRAD-SAR et l'ISRA. En tenant compte des activités en cours et des résultats acquis, les actions ISRA en mécanisation dans la vallée, pour les 2 ans à venir, doivent s'orienter en priorité sur les points suivants : - faire le bilan des suivis, les valoriser par des publications, des synthèses, et alléger le dispositif actuel, - organiser avec la SAED des journées restitution sur les suivis : méthodologie, résultats sur les performances technico-économiques, contraintes organisationnelles,..., - mettre l'accent sur la transformation du riz en préparant un programme en collaboration avec la SAED et les riziers, - initier des activités sur la traction animale. Dans cette perspective, le CIRAD-SAR peut apporter son appui à : - l'animation des journées de restitution organisées par la SAED, - au montage d'un programme sur la transformation entre les riziers, la SAED et l'ISRA, - aux formations complémentaires des chercheurs et techniciens de l'ISRA.

Le Projet Retail est actuellement dans une phase intérimaire. L'équipe du volet Recherche-Développement a été réduite dans l'attente du démarrage de la troisième phase du projet. Les activités de contre-saison doivent être replacées dans un cadre général marqué par la chute des cours du riz et la poursuite de la croissance de la production. Ce contexte renforce la priorité donnée à la diversification et, en particulier, le maraîchage. Le rapport analyse et commente les travaux en cours et programmés, lesquels sont centrés sur la poursuite de la diffusion de l'azolla et du maïs, l'exploitation de la parcelle fourragère expérimentale, les aspects phytosanitaires du riz et le maraîchage. L'accent est mis sur ce dernier, avec une réflexion sur les aspects de conservation, commercialisation et sur les potentialités de développement de cette activité à l'Office du Niger

Ce rapport de mission s'inscrit dans la poursuite de l'action du CIRAD-SAR dans le programme de recherche-formation-développement pour la valorisation des produits amazoniens, en lien avec l'EMBRAPA-CPATU et plusieurs organismes régionaux de l'Etat du Parà. La première partie décrit l'influence des systèmes commerciaux sur l'organisation de l'espace et la localisation de l'agriculture familiale, à partir de l'exemple d'Altamira. Dans cette région, on peut distinguer 3 types de circuits commerciaux : les systèmes commerciaux extractifs de type fluvial, les systèmes commerciaux mixtes fluviaux et terrestres, les systèmes locaux à forte valeur ajoutée. La deuxième partie des systèmes de transformation pour certains produits importants pour l'agriculture familiale des régions d'Altamira et de Maraba : le manioc, la canne à sucre, les fruits. Pour chacun d'eux, sont présentés les produits obtenus, l'organistion socio-économique des unités de transformation, les procédés et équipements et l'intérêt économique pour les producteurs

L'étude tente une approche descendante de la filière café en Indonésie, partant de la production nationale, des prix sur le marché international et sur les marchés intérieurs de l'Indonésie, des différents coûts de commercialisation et de production. Les auteurs tentent de relier ces données à l'analyse des stratégies des exportateurs, des middlemen, et des producteurs, sans oublier celle de l'Etat. Pour chaque type d'agents économiques, les éventuelles différences d'intérêt et les implications en termes de production sont recherchées. Deux points fondamentaux sont développés : - au plan de la commercialisation, l'Etat procède à une dérégulation, supprimant les quotas par exportateurs. Les auteurs en analysent les résultats. - Concernant la production, les auteurs mettent en évidence l'importance des stratégies agroforestières dans les études de filières et de compétitivité

L'auteur rappelle tout d'abord l'évolution de la politique agricole mexicaine depuis 1982, et fait une présentation de la filière café au Mexique. L'objectif de ce travail est, à travers l'analyse de la filière café, de voir quels sont les effets du retrait des pouvoirs publics (et plus concrètement de l'Institut Mexicain du Café, INMECAFE) sur l'ensemble du secteur caféier. Après trois campagnes caféicoles depuis le désengagement de l'INMECAFE, les associations de producteurs n'ont pu encore atteindre leur objectif d'intégration de la filière café en vue d'augmenter la valeur ajoutée de leur produit. Ces difficultés d'intégration s'expliquent par diverses raisons : des cours du café très bas, des moyens de financement bloqués, le manque d'expérience des producteurs dans la transformation et la mise en marché. Les conséquences sur la production totale mexicaine commencent à se faire sentir. Les systèmes de production évoluent vers l'extensif, les rendements baissent tandis que l'âge moyen du verger augmente

Ce premier rapport annuel présente les résultats scientifiques de cinq opérations de recherche menées par le CIRAD-SAR, l'ORSTOM, le NRI, le CIAT, l'Université del Valle (Colombie), l'Université de Buenos Aires (Argentine) et l'Université Estachual de Sao Paulo (Brésil) dans le cadre du projet "Valorisation du manioc en Amérique Latine" financé par la Comission des Communautés Européennes. Les opérations sont les suivantes : 1 - Matière première, procédés de transformation et qualité des farines et amidon de manioc 2 - Traitement des déchets liquides et solides. 3 - Bioconversion des farines et amidons de manioc. 4 - Amélioration des propriétés fonctionnelles des farines et amidon de manioc. 5 - Etudes de marchés et débouchés pour les nouveaux produits dérivés du manioc

Dans la vallée du fleuve Sénégal, la SAED n'a plus les moyens d'assurer la commercialisation et la tranformation d'une production commercialisée en augmentation. Les privés ne sont intéressés, par l'achat des usines SAED et de nouvelles rizeries, qu'à condition de bénéficier de la peréquation ou de subventions directes sur les quantités transformées. Les décortiqueuses fonctionnelles transforment plus de paddy que les usines SAED mais ne peuvent assurer convenablement la transformation de la production non commercialisée par la SAED. Les produits ainsi obtenus ne sont pas, de qualité satisfaisante pour les marchés urbains. Néanmoins, 2/3 de ces décortiqueuses sont fréquentées par des commerçants qui achètent le paddy et revendent le riz brisé sur les marchés et dans les régions voisines. Les premières expériences de "minirizeries" (de 500 kg/h à 1 500 kg/h) et l'engouement des paysans et des privés pour la transformation montrent qu'il y a lieu d'être très prudent et très "rigoureux" sur les conditions d'installation. Il est proposé d'étudier, quelques "minirizeries" en gestion paysanne ou privée : qualité de fabrication des décortiqueuses villageoises, programmes de formation pour accompagner le transfert proposer un modèle de 100 à 150 kg/h pour satisfaire les besoins d'autoconsommation

Un vaste mouvement d'innovations techniques mais aussi organisationnelles s'est développé dans le delta du fleuve Sénégal. Nombreux sont ses déterminants : la bonne connaissance de la riziculture mécanisée des producteurs, les possibilités nouvelles d'accès au crédit et au foncier, une certaine sécurisation des débauches, mais aussi la volonté des producteurs d'améliorer et transformer leur "mode de vie" et leur niveau de vie. Ainsi, les stratégies "défensives et offensives" des producteurs apparaissent comme des composantes motrices essentielles du mouvement d'innovation. Celui-ci reste néanmoins fragile. Sa durabilité est loin d'être assurée. Le problème est là clairement posé du rôle régulateur de l'Etat en matière de crédit, de marché et d'aménagement du territoire

Ce rapport décrit les systèmes de commercialisation et de transformation des principaux produits locaux, dans deux régions de l'Etat du Para (Amazonie brésilienne) : Altamira et Maraba. Altamira est une région d'aménagement récent et planifié par l'Etat (colonisation officielle), qui a traversé les "booms" du cacao et du poivre. La région de Maraba est peuplée par migrations spontanées, sans plantations de cultures pérennes mais mieux située pour les échanges commerciaux. Dans chaque région, pour les principaux produits commercialisés, sont résumés l'historique, le fonctionnement actuel du commerce et de la transformation, et les tendances d'évolution. Les conclusions hiérarchisent les produits et proposent des thèmes de travail pour le programme sur la commercialisation et la transformation des produits locaux qui fera l'objet d'un accord de coopération entre l'EMBRAPA-CPATU et le CIRAD-SAR.

Effectuée dans le cadre des missions d'appui aux projets de recherche-développement en technologie agro-alimentaire menées en Colombie par le Ministère des Affaires Etrangères, cette mission a permis de formaliser la poursuite de ces projets à travers la signature de nombreux contrats de coopération entre le CIRAD-SAR et les institutions concernées. Cette mission à d'autre part rencontré de nombreux agents de la recherche et du développement économique de la Colombie de façon à préciser les collaborations possibles dans le domaine de la promotion des entreprises rurales de transformation et de commercialisation des produits agricoles locaux

Cette étude s'est donnée comme objectif de faire le point sur la transformation du paddy dans les départements de Dagana et de Podor et plus particulièrement sur les décortiqueuses villageoises et les "minirizeries". Les 150 décortiqueuses fonctionnelles transforment plus que la SAED à des coûts moyens de 12 fcfa/kg au détail et 7,5 fcfa/kg au sac, mais elles ne peuvent assurer convenablement la transformation de la production non commercialisée par la SAED et les produits obtenus ne sont pas de qualité satisfaisante pour les marchés urbains. Néanmoins, 67 % de ces machines sont fréquentées par des commerçants, qui achétent le paddy à un prix moyen de 63 fcfa/kg pour revendre le riz brisé sur les marchés et dans les régions voisines. Les premières expériences de "minirizeries" (de 500 kg/h à 1500 kg/h) et l'engouement actuel des paysans et des privés pour la transformation montrent qu'il y a lieu d'être prudent et très "rigoureux" sur les conditions d'installation car l'équilibre économique pour un prix de vente du riz à 125 fcfa/kg aux grossistes (départ rizerie) est atteint pour un prix intéressant actuellement, mais pour combien de temps encore ? En conclusion, il est proposé d'étudier dans le cadre d'un projet de recherche développement une "minirizerie" en gestion paysanne ou privée dans une zone de production

Un projet intégré de valorisation du manioc, dans la province de Manbi en Equateur, a été mis en place depuis 1985 avec l'appui du CIAT et de FUNDAGRO. Il a permis la création de 18 associations de producteurs de manioc (les APPY) et une organisation regroupant ces différentes associations, la UATAPPY. Cette entité est chargée de la commercialisation des produits dérivés du manioc élaborés par ses différents membres. Elle assure également l'appui institutionnel et commercialise aujourd'hui 1800 tonnes d'une gamme diversifée de 10 produits dérivés du manioc séché. Elle met en place des associations spécialisées pour la fabrication de certains types de produits. Le premier marché porteur était celui de l'industrie de l'aliment pour crevettes. Avec la crise dans ce secteur en 1989-1990, la UATAPPY a du rechercher de nouveaux marchés et ce débouché ne représente plus aujourd'hui que 5 % des ventes. Aujourd'hui, la UATAPPY couvre des marchés aussi divers que l'industrie du carton, du contre-plaqué, des aliments pour bétail... Cette diversification se poursuit avec une étude de marchés conduite par CENDES pour évaluer les potentialités de la gamme de produits dérivés du manioc.Ce programme constitue un exemple de projet intégré où sont pris en compte les aspects : de production, de transformation, d'organisation socio-économique de commercialisation et de marketing