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Australian South Sea Islanders are a distinctive cultural group comprising descendants of over 60000 labourers who came to Australia from Vanuatu, Solomon Islands and elsewhere in the Western Pacific between 1863 and 1904. “Blackbirded” labourers were commonly referred to as victims of a slave trade, though many also came voluntarily to work in the sugar plantations of northern New South Wales and Queensland. The advent of racist exclusionary immigration policies introduced from 1901 further forced South Sea Islanders to the margins of colonial society. Yet many Australian South Sea Islanders would argue their untold history speaks to resilience and overcoming adversity. Australian South Sea Islanders have a distinctive cultural heritage, including material culture, oral traditions embedded in the landscape and connections to places – from sugar mills to domestic sites – revealed archaeologically. This heritage must be approached sensitively given its association with sometimes difficult histories but is crucial to understanding the contributions of Australian South Sea Islanders to Australian society, contemporary communities and identities, and historical and social significance across multiple scales. Collaborative research with Australian South Sea Islanders pushes the boundaries of “community archaeology” by taking a slow approach to research, reframing ethnographic objects and cultural landscapes, and producing an archaeology that can include many voices. Les Insulaires australiens du Pacifique Sud forment un groupe culturel distinct composé des descendants de plus de 60 000 travailleurs installés en Australie provenant du Vanuatu, des Îles Salomon, et ailleurs dans le Pacifique Ouest entre 1863 et 1904. Les travailleurs issus du « blackbirding » sont généralement considérés comme victimes de l'esclavage, mais nombreux se sont engagés volontairement pour travailler dans les plantations de canne à sucre du nord de la Nouvelle‐Galles du Sud et du Queensland. L'avènement de politiques d'immigration excluantes et racistes, introduites à partir de 1901, a contraint les Insulaires australiens du Pacifique Sud à rester en marge de la société coloniale. Parmi eux, nombreux sont ceux qui peuvent affirmer que leur histoire méconnue témoigne de leur résilience et de leur capacité à surmonter l'adversité. Les Insulaires australiens du Pacifique Sud possèdent un patrimoine culturel distinctif, dont une culture matérielle spécifique, des traditions orales ancrées dans le paysage et des connections aux lieux ‐ des moulins à sucre aux sites d'habitat ‐ révélés par l'archéologie. Ce patrimoine doit être abordé avec prudence étant donné qu'il est associé à une histoire difficile, mais il reste pourtant essentiel pour mesurer la portée sociale et historique, à plusieurs échelles, de leur contribution à la société australienne, aux communautés et aux identités contemporaines. Le développement d'une recherche collaborative avec les communautés des Insulaires australiens du Pacifique Sud repousse les frontières d'une « archéologie communautaire » en adoptant une approche plus lente de la recherche, en redéfinissant les objets ethnographiques et les paysages culturels, et en produisant une archéologie plus inclusive.

Abstract: In this article, we discuss the Neolithic and Early Copper Age (ECA) part of two pollen records from the Middle Tisza Floodplain in association with the local archaeological settlement record. We address the hypothesis of Willis and Bennett (2004) that there was little human impact by farmers on the environment of SE Europe until the Bronze Age. Contrary to this hypothesis, our results show that small-scale agriculture and woodland clearance is already attestable in the earliest Neolithic in Eastern Hungary, there are signs of expanding scale of mixed farming in the Middle Neolithic and strong evidence for extensive landscape alterations with enhanced pasturing and mixed farming in the Late Neolithic (LN) and ECA. The main vegetation exploitation techniques in the alluvial plain of Sarló-hát were selective tree felling (mainly Quercus), coppicing (mainly Corylus and Ulmus) and woodland clearance to establish grazing pastures and small-scale crop farming. Comparison with other well-dated pollen diagrams from Eastern Hungary suggested that, in the Early and Middle Neolithic (8000–7000 cal. b.p.), Corylus and Ulmus coppicing were probably frequent, while pastoral activities and associated woodland clearance is distinguished in the LN (7000–6500 cal. b.p.). Our data also suggested a shift to moister summer conditions in the alluvium during the ECA, which may have contributed to a trend towards settlement dispersion and increased reliance on animal husbandry in the NE Hungarian Plain.

The fats, protein and carbohydrates afforded by tree nuts and fruits are key resources for communities from Southeast Asia, through Melanesia, Australia and across Oceania. They are important in long‐distance marine trade networks, large‐scale ceremonial gatherings, and are core resources in a wide range of subsistence economies, including foraging systems, horticulture and swidden agriculture. Recent archaeobotanical evidence has also shown their deep‐time importance, being amongst the earliest foods used in the colonisation of novel environments in Australia and New Guinea, as well as the later colonisation of Near and Remote Oceania. The archaeobotanical methods used to identify fruit and nut‐derived plant macrofossils have been largely limited to use of morphological characters of near whole or exceptionally preserved remains, most commonly endocarps, the hard, nutshell‐like interior layer of the fruit protecting the seed. Here we detail how anatomical characteristics of endocarps, visible in light and scanning electron microscopy (SEM), can be used with surviving morphological features to identify confidently the use of key Asia‐Pacific economic trees, in this case, Canarium, Pandanus and Terminalia. Systematic anatomical description allows the identification of these important economic taxa, and separation from the remains of others such as Aleuritesand Cocos, when found in a range of archaeological assemblages. This includes the often highly fragmented charred assemblages that can be recovered routinely from most sites with appropriate fine‐sieving and flotation methods. These methods provide the basis for a more representative and nuanced understanding of ancient plant use, economy and social systems operating in the region and, being particularly useful in tropical regions, will broaden the archaeobotanical database on ancient foods globally. Les graisses, les protéines et les glucides fournis par les noix et les fruits sont des ressources essentielles pour les communautés d'Asie du Sud‐Est, de Mélanésie, d'Australie et d'Océanie. Ils sont importants dans les réseaux commerciaux maritimes à longue distance, les rassemblements cérémoniels à grande échelle et sont des ressources essentielles dans un large éventail d'économies de subsistance, y compris les systèmes de recherche de nourriture, l'horticulture et l'agriculture itinérante. Des preuves archéobotaniques récentes ont également montré leur importance dans le temps, étant parmi les premiers aliments utilisés dans la colonisation de nouveaux environnements en Australie et en Nouvelle‐Guinée, ainsi que dans la colonisation ultérieure de l'Océanie proche et lointaine. Les méthodes archéobotaniques utilisées pour identifier les macrofossiles de plantes dérivées de fruits et de noix ont été largement limitées à l'utilisation de caractères morphologiques de restes presque entiers ou exceptionnellement préservés, le plus souvent des endocarpes, la couche intérieure dure en forme de coquille de noix du fruit protégeant la graine. Nous détaillons ici comment les caractéristiques anatomiques des endocarpes, visibles en microscopie optique et électronique à balayage, peuvent être utilisées avec les caractéristiques morphologiques survivantes pour identifier en toute confiance l'utilisation des principaux arbres économiques de l'Asie‐Pacifique, dans ce cas Canarium, Pandanuset Terminalia. La description anatomique systématique permet l'identification de ces taxons économiques importants et la séparation des restes d'autres tels que les Aleurites et les Cocos, lorsqu'ils se trouvent dans une gamme d'assemblages archéologiques. Cela comprend les assemblages calcinés souvent très fragmentés qui peuvent être récupérés de façon routinière sur la plupart des sites avec des méthodes appropriées de tamisage fin et de flottation. Ces méthodes fournissent la base d'une compréhension plus représentative et nuancée de l'utilisation des plantes anciennes, de l'économie et des systèmes sociaux opérant dans la région et, étant particulièrement utiles dans les régions tropicales, élargiront la base de données archéobotanique sur les aliments anciens à l'échelle mondiale.