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Malgré l’arrivée de nombreux nouveaux traitements dans la dermatite atopique, de nombreux patients, adultes et enfants, restent en errance thérapeutique et ne bénéficient pas d’un traitement suffisant pour contrôler de façon durable leur maladie. Il est dont important d’identifier les patients qui ont besoin d’un traitement systémique quand les traitements topiques ne sont plus adaptés. La décision de mise en route d’un traitement systémique doit reposer sur plusieurs facteurs qui vont bien au-delà de l’AMM et du remboursement d’une molécule. Cette démarche implique en effet une évaluation multidimensionnelle de la sévérité de la maladie, dans laquelle les scores ont une place s’ils sont faisables en pratique et s’ils tiennent compte de la perception qu’a le patient de ses symptômes et du retentissement de la maladie sur sa qualité de vie. La décision médicale partagée permet d’harmoniser les attentes du médecin et du patient (ou de son entourage chez l’enfant) et de définir de manière collaborative un objectif thérapeutique adapté et réaliste. Identifier précocement un patient éligible à un traitement systémique requiert une formation adéquate en soins primaires (médecin traitant, généraliste ou pédiatre) et une bonne coopération ville-hôpital pour le dermatologue ou l’allergologue afin de faciliter le parcours patient et de garantir son accès « au bon traitement au bon moment ».

Indiqué dans la dermatite atopique (DA) modérée à sévère de l’adulte et de l’adolescent de plus de 12 ans, le dupilumab est un anticorps monoclonal recombinant de type IgG4 inhibant la signalisation de l’IL4 et de l’IL13. Parmi ses effets secondaires figurent les conjonctivites et blépharoconjonctivites, qui touchent entre 4,7 à 28 % des patients, selon les études. L’incidence des conjonctivites chez les patients traités par dupilumab pour une DA est apparue plus élevée dans les études cliniques versus placebo. Cette augmentation n’a, par ailleurs, pas été observée chez les patients traités avec le dupilumab pour un asthme ou une polypose nasosinusienne. Les facteurs influençant le risque de conjonctivite, chez les patients atteints de DA, sont la sévérité de la maladie, la préexistence d’une conjonctivite et de faibles concentrations de dupilumab, mais la physiopathologie de cette pathologie reste mal connue. Une recherche bibliographique, réalisée en avril et mai 2020, a mis en évidence une augmentation des publications sur le sujet, mais il n’existe pas actuellement de recommandations officielles de prévention et de prise en charge conjointe dermatologue-ophtalmologue. L’objectif de cet article est de dresser un état des lieux, de répondre aux principales questions soulevées par ces conjonctivites et de proposer une conduite à tenir à l’instauration du traitement par dupilumab chez les patients DA, comme en cours de traitement, en se basant sur les recommandations du groupe français Ophtalmo-Dermato CEDRE.

Le lichen plan oral (LPO) est une dermatose buccale fréquente. L’étiopathogénie est mal connue, mais certains médicaments en sont des inducteurs. L’abatacept (CTLA4-Ig) inhibe l’activation des lymphocytes T (LT) via leur protéine membranaire CD80/CD86. Il est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR) et de l’atteinte articulaire du lupus systémique (LS).

La leishmaniose est une maladie infectieuse d’atteinte cutanée et viscérale. Leishmania infantum est la seule espèce connue dans des cas autochtones dans le sud de la France métropolitaine.

Le dupilumab, un anticorps monoclonal ciblant la sous-unité alpha du récepteur commun aux IL-4 et IL-13, est utilisé dans le traitement de la dermatite atopique (DA) modérée à sévère. Récemment, des cas d’éruptions psoriasiformes induites sous dupilumab (DI-Pso) ont été rapportés.

Les fluoroquinolones (FQ) sont des antibiotiques très utilisés en pratique courante, en raison de leur large spectre et de leur bonne biodisponibilité. La fréquence des toxidermies aux FQ reste rare, estimée à 1 à 3 % des patients traités. Le diagnostic d’imputabilité repose principalement sur les explorations allergologiques dont les données sont assez éparses. Nous rapportons l’expérience du centre concernant le bénéfice de ces tests allergologiques dans ce contexte.

Comme dans d’autres maladies à réponse immunitaire de type 2 (Th2), la dermatite atopique (DA) peut s’accompagner d’une augmentation du taux d’éosinophiles (Eos) dans le sang. Leur rôle est donc suspecté mais pas encore élucidé. L’arrivée de nouveaux traitements ciblant la réponse Th2 dans la DA, et en particulier les cytokines impliquées dans l’activation et le chimiotactisme des Eos, justifie de clarifier leur profil fonctionnel.

La prise en charge des toxidermies représente un enjeu de santé publique. Il n’existe pourtant pas, à ce jour, de données épidémiologiques totalement fiables et exhaustives du fait de leur sous-déclaration en pharmacovigilance et l’absence d’exploration allergologique systématique. Notre objectif était de créer une base de données rétrospective à partir de données de santé ré-utilisées permettant l’étude des toxidermies prises en charge en milieu hospitalier entre 2010 et 2020.

Dans la dermatite atopique (DA), des régions spécifiques du corps peuvent répondre différemment à un traitement topique ou systémique. L’objectif était d’évaluer l’efficacité du lébrikizumab (LEB), un anticorps monoclonal de haute affinité pour l’interleukine (IL)-13, dans chaque région anatomique mesurée par le score EASI (Eczema Area and Surface Index) chez des patients atteints de DA modérée à sévère. Les données groupées des essais de phase 3 ADvocate1 (NCT04146363) et ADvocate 2 (NCT04178967A), évaluant les phases d’induction et d’entretien du LEB en monothérapie, ont été analysées ainsi que les données de l’essai de phase 3 ADjoin (NCT04392154), prolongeant l’essai de phase 3 ADhere (NCT04250337). ADhere visait à évaluer la phase d’induction mêlant le LEB avec des dermocorticoïdes (DC).

Context: One line of approach to develop and innovate in clinical research is the involvement of community-based dermatologists in clinical trials. Methods: A seminar was organized in January 2023 by the Centre of Evidence of the French Society of Dermatology, in order to better understand the threats and opportunities for the participation of community-based dermatologists in clinical research. Results: The main barriers identified were lack of time and lack of financial compensation. Certain facilitators were highlighted: methodological support from university hospitals, specific funding from the French Society of Dermatology (through a biannual call for research in private practice dermatology), and assistance from clinical research associates. Other facilitators could be implemented: hiring of medical assistants, initiation of salaried part-time contracts for community-based dermatologists dedicated to research, selection of a clinical research referent in associations of private-practice dermatologists, providing help for regulatory steps. Conclusion: The participation of private-practice dermatologists in clinical research is essential and should be facilitated by better use of the specificities of private practice.

Le pémétrexed est une chimiothérapie de la classe des antifolates fréquemment prescrite en oncologie thoracique. Nous rapportons un cas de toxicité cutanée rare au pémétrexed à type d’œdèmes inflammatoires et sclérodermiformes des membres inférieurs.

Les traitements du myélome multiple (MM) se sont considérablement améliorés avec des combinaisons associant les inhibiteurs du protéasome (bortézomib, carfilzomib, ixazomib), les traitements immunomodulateurs dit « imids » (thalidomide, lénalidomide, pomalidomide) et les anticorps anti-CD38 (daratumumab, isatuximab). Dans les essais, les éruptions cutanées retardées sont fréquentes (29 à 42 % selon les séries), nécessitant des ajustements thérapeutiques pouvant conduire à l’arrêt des traitements et donc conditionner le pronostic. La question du profil et du mécanisme de ces éruptions est régulièrement posée. L’objectif principal de notre travail était l’étude de la fréquence et de la caractérisation des éruptions cutanées retardées chez les patients traités pour un MM en vraie vie.

Le DRESS (Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms) est une toxidermie grave pour laquelle aucune étude n’a caractérisé les éosinophiles (Eos) circulants. L’objectif de l’étude était donc d’évaluer le phénotype d’activation des Eos circulants au cours du DRESS en comparaison à des exanthèmes maculopapuleux (EMP) et des sujets sains.

Le psoriasis modéré à sévère (PsO) altère la qualité de vie (QdV) des patients. Au-delà de son impact physique, le PsO a des répercussions sociales et psychologiques. Le guselkumab (GUS) est une biothérapie indiquée chez l’adulte atteint de PsO et en échec d’une première ligne de traitement systémique ou photothérapie. L’objectif de l’étude CASSIOPEE est d’évaluer l’impact du GUS en vie réelle sur la QdV globale des patients, et plus spécifiquement sur la qualité du sommeil, l’activité physique, la QdV sexuelle et les impacts psychologiques et cognitifs.

Les inhibiteurs des Janus kinases (JAKi) font partie des traitements dernièrement arrivés sur le marché pour traiter la dermatite atopique (DA) modérée à sévère. Leur efficacité et leur tolérance ont été prouvées dans des essais cliniques, mais il n’y a pas encore de données en vraie vie. Notre objectif était d’évaluer l’efficacité et la tolérance en vraie vie de l’upadacitinib (UPADA), inhibiteur sélectif de JAK-1 et du baricitinib (BARI), inhibant JAK 1 et 2.

Le dupilumab est indiqué à la posologie autorisation de mise sur le marché (AMM) de 300mg/15 jours dans le traitement de la dermatite atopique (DA) modérée à sévère de l’adulte. En cas de réponse insuffisante ou absente ou de survenue d’effets indésirables ou encore d’échappement secondaire au dupilumab après une bonne réponse initiale, des adaptations posologiques hors AMM ou des associations thérapeutiques sont parfois faites sans qu’elles soient codifiées.

Les patients atteints de dermatite atopique (DA) sont exposés à un risque accru d’infections. Cette étude rapporte l’incidence d’infections chez des adultes atteints de DA modérée à sévère traités par dupilumab jusqu’à 4 ans.

Les patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère présentent souvent des comorbidités atopiques telles que l’asthme et la rhinite allergique et peuvent présenter des taux élevés d’éosinophiles (éosinophilie). Cette analyse post-hoc de JADE COMPARE a évalué l’effet de l’abrocitinib, un inhibiteur de Janus kinase-1, et du dupilumab sur les taux d’éosinophiles chez les patients atteints de dermatite atopique modérée à sévère avec des comorbidités de type asthme et rhinite allergique.

La somnolence diurne excessive (SDE) se traduit par un besoin non désiré et parfois incontrôlable de dormir dans la journée. Elle peut avoir des conséquences graves avec notamment des accidents de la voie publique. La SDE a été rapportée dans de nombreuses maladies chroniques L’objectif de notre étude a été d’évaluer la prévalence du SDE et les facteurs cliniques associés chez les patients souffrant de dermatite atopique (DA).

La macroglobulinémie de Waldenström est une hémopathie rare caractérisée par une prolifération lymphoplasmocytaire maligne accompagnée d’une sécrétion clonale d’IgM responsable d’exceptionnelles manifestations dermatologiques. Nous rapportons un cas de dermatose à IgM linéaire d’évolution favorable après traitement par rituximab.

L’omalizumab (OMA) a montré son efficacité dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée (UCS) mais nécessite dans un certain nombre de cas une optimisation du schéma posologique. Peu de données sont disponibles quant aux modalités d’intensification de l’OMA dans l’UCS. La sélection des patients cibles et les schémas ne sont pas harmonisés. Nous rapportons l’analyse intermédiaire d’une étude de pratique en vraie vie sur les schémas d’intensification.

Dans les dermatoses inflammatoires chroniques, dont la dermatite atopique (DA), les prescripteurs sont de plus en plus souvent confrontés à des patients obèses, pourtant non ou sous représentés dans les essais de phase 3 des nouveaux traitements.

Les réactions d’hypersensibilité immédiate (HSI) suite à des perfusions d’anticorps monoclonaux sont bien décrites dans la littérature et la prise en charge en cas de survenue d’anaphylaxie est bien codifiée. Les cas d’hypersensibilité retardée (HSR) sont plus rarement décrits et le caractère immuno-induit de ces éruptions reste souvent discutable. Nous rapportons une série de cas de 7 patients testés pour suspicion d’hypersensibilité retardée à différents anticorps monoclonaux.

Dans le cadre d'une étude observationnelle avec des données en vie réelle des bases du Système national des données de santé (SNDS) sur la dermatite atopique, une description de l'historique des séquences de traitements a été réalisée. En appliquant un algorithme de clustering non-supervisé prenant en compte la temporalité des traitements, quatre groupes de patients ont été identifiés issus du clustering de la méthode TAK©. L'objectif de cette analyse est de caractériser ces groupes de patients à travers leurs antécédents du parcours de soins en appliquant une méthode multivariée supervisée de réduction de l'espace: l'analyse discriminante des moindres carrés partiels (PLS-DA).

El eosinófilo es una célula citotóxica, proinflamatoria e inmunorreguladora. Se distribuye fundamentalmente por los tejidos y predomina en las zonas de contacto con el entorno, especialmente en la piel. Aunque las propiedades del eosinófilo puedan ser beneficiosas (enfermedades parasitarias y neoplásicas), su acumulación en la piel es casi siempre deletérea. Su papel patógeno está bien definido en determinadas dermatosis inflamatorias (dermatitis atópica, urticaria) y autoinmunitarias (penfigoide). En estas afecciones, el eosinófilo es una de las células efectoras cuya activación y liberación de mediadores pre y neoformados conducen al desarrollo de lesiones tisulares y a la perennización de la reacción inflamatoria. Además de estas afecciones asociadas a una eosinofilia, las «dermatosis eosinofílicas» constituyen un grupo heterogéneo de dermatosis que no pertenecen a ningún cuadro nosológico conocido, en las que la eosinofilia tisular, y a veces periférica, constituye el criterio diagnóstico principal. Por último, la frecuencia y la diversidad de los signos cutáneos observados en los síndromes hipereosinofílicos justifican que se traten en este artículo.

Le diagnostic histologique de vascularite urticarienne (VU) est retenu en cas d’association de signes d’urticaire et d’angéite leucocytoclasique à la biopsie cutanée. Notre impression est que cet aspect histologique peut être partagé par des profils différents de patients. Nous avons souhaité caractériser le profil des patients pour lesquels l’examen anatomopathologique cutané a conclu à une VU.

Les traitements anti-IL-5 (mépolizumab) et anti-IL-5R (benralizumab) sont indiqués dans l’asthme sévère éosinophilique et disponibles en France depuis 2018. L’apparition d’un eczéma n’est pas un effet indésirable actuellement décrit avec ces traitements. Nous rapportons la première cohorte de patients ayant développé ou exacerbé un eczéma sous traitement anti-IL-5 ou anti-IL-5R.

L’omalizumab (OMA), anticorps monoclonal anti-IgE, peut être prescrit depuis 2015 en France dans les urticaires chroniques spontanées (UCS) résistantes aux antihistaminiques. Une rémission spontanée est possible et il n’existe pas de recommandation sur la durée optimale de traitement par OMA. Notre objectif était d’évaluer les modalités d’arrêt de l’OMA en vie réelle dans une cohorte multicentrique française.

L’évaluation de la sévérité de la dermatite atopique (DA) est importante pour la prise en charge thérapeutique, qui peut différer selon les médecins malgré des recommandations internationales de traitement de la DA de l’adulte. L’objectif principal de l’étude était d’estimer le pourcentage de patients adultes atteints de DA modérée à sévère éligibles à un traitement systémique (TS), bénéficiant d’un TS ou n’ayant pas répondu à un TS.

En France, la prévalence de la dermatite atopique (DA) dans la population générale de plus de 15 ans est estimée à 4,6 % soit près de 2,5 millions de français. Si de nombreuses études se sont intéressées aux conséquences à la qualité de vie liée et au fardeau de la DA chez les patients eux-mêmes, les données concernant l’impact de la DA chez leur conjoint sont rares. En France la dernière remonte à l’année 2007. L’objectif de cette étude était donc d’évaluer, au sein de la population française, l’impact de la DA dans la vie quotidienne des conjoints de patients adultes atteints de DA.

Les troubles du sommeil (TS) sont fréquents chez les patients atteints de dermatite atopique (DA). La relation entre la DA et les 2 principaux types de TS (l’insomnie d’endormissement [difficulté à s’endormir] [IE] et l’insomnie de maintien du sommeil [caractérisée par des réveils nocturnes] [IMS]) n’a jamais été étudiée. L’objectif de cette étude était d’établir la prévalence de l’IE et de l’IM et les facteurs cliniques associés chez les patients avec DA.

Le psoriasis modéré à sévère (PMS) altère la qualité de vie (QdV) des patients. Le guselkumab (GUS) est une biothérapie indiquée pour un PMS après échec d’au moins 2 traitements systémiques ou de photothérapie. L’objectif de l’étude CASSIOPEE était d’évaluer l’impact du GUS sur la QdV générale des patients, et plus spécifiquement sur la qualité de sommeil, l’activité physique (AP), la QdV sexuelle et les impacts psychologiques et cognitifs induits.

La simulation en santé (SES) est devenue un outil incontournable dans la stratégie pédagogique et évaluative des étudiants en santé. La dermatologie est une discipline médicochirurgicale diversifiée pour laquelle la SES a un potentiel majeur pour la formation initiale et continue. Le développement des centres de simulation doit inciter les dermatologues à s’emparer de ce sujet. Nous rapportons le résultat d’une enquête régionale préliminaire à la proposition d’un programme de formation régionale des internes en dermatologie par la SES.

Le pemphigus vulgaire (PV) est une maladie auto-immune rare, potentiellement grave, touchant les muqueuses malpighiennes et la peau. L’atteinte œsophagienne est peu connue, probablement sous-diagnostiquée, et sa prise en charge n’est pas clairement définie. Nous rapportons 3 cas de PV avec atteinte œsophagienne très symptomatique.

Les traitements du myélome se sont considérablement développés, et en particulier les thérapies associant les inhibiteurs du protéasome (bortézomib, carfilzomib, ixazomib), les immunomodulateurs (thalidomide, lénalidomide, pomalidomide), et les anticorps anti-CD38 (daratumumab, isatuximab). Dans les essais, les éruptions retardées ne sont pas rares (29 à 42 % selon les séries), nécessitant des ajustements thérapeutiques pouvant conditionner le pronostic. La question du mécanisme de ces éruptions est régulièrement posée et l’intérêt des tests cutanés dans ce contexte n’est pas connu.

L’exploration des réactions d’hypersensibilité retardée aux médicaments (HSR) par les tests cutanés nécessite la réalisation systématique de prick-tests (PT) en accord avec les recommandations internationales pour éliminer une réaction d’hypersensibilité immédiate non connue. Nous rapportons notre expérience évaluant l’intérêt de la réalisation systématique des PT avec lecture immédiate dans l’exploration des HSR.

Les héparines sont des traitements anticoagulants fréquemment prescrits pour la prévention et le traitement des troubles thromboemboliques. L’hypersensibilité retardée aux héparines touche 7,5 % des patients et se manifeste par l’apparition, dans un délai inférieur à 7 jours, d’une réaction au point d’injection, qui peut parfois se généraliser par la suite. La nature allergique de cette dernière a souvent été controversée, remettant en cause l’utilité des tests allergologiques.