6 results on '"Aknouche, Frédéric"'
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2. Étude nationale du phénomène du chemsex en France : une collaboration interlaboratoire sous l’égide de la Société française de toxicologie analytique (SFTA)
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Larabi, Islam Amine, Ghish, Alexandr, Kintz, Pascal, Marillier, Maude, Fabresse, Nicolas, Pelletier, Romain, Knapp, Adeline, Ameline, Alice, Willeman, Théo, Barguil, Yann, Aknouche, Frédéric, Mathieu, Olivier, Chèze, Marjorie, Lelong-Boulouard, Véronique, Matheux, Alice, Le Carpentier, Edouard Charles, Brunet, Bertrand, Gambier, Nicolas, Edel, Yves, Cartiser, Nathalie, Dumestre-Toulet, Véronique, Cohen, Sabine, Lelièvre, Bénédicte, Gaulier, Jean-Michel, Alvarez, Jean-Claude, and Pélissier, Anne-Laure
- Abstract
Le chemsex, phénomène récent et complexe, est de plus en plus reconnu comme un problème de santé publique. Cependant, les données françaises sur sa prévalence et ses caractéristiques spécifiques en France sont encore limitées. Cette enquête nationale vise à combler cette lacune en rassemblant des connaissances sur la prévalence du chemsex, les caractéristiques des personnes impliquées, les substances les plus couramment utilisées et leurs effets sur la santé, grâce à une collaboration impliquant plusieurs laboratoires de toxicologie à la demande de la Société française de toxicologie analytique (SFTA).
- Published
- 2023
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3. Administration rectale de cocaïne ayant entraîné le décès : à propos d’un cas exceptionnel et revue de la littérature
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Aknouche, Frédéric, Maruejouls, Christophe, Chetraru, Emil, Ameline, Alice, and Kintz, Pascal
- Abstract
La voie rectale fait partie des voies transmuqueuses, permettant une action localisée d’un xénobiotique ou un passage dans la circulation générale. Le xénobiotique ne subit ni l’action des enzymes digestives, ni celle de l’acidité gastrique. Néanmoins, la voie rectale ne permet que partiellement d’éviter la barrière hépatique car la résorption se fait à la fois par les veines iliaques vers la veine cave inférieure et les veines hémorroïdales supérieures qui aboutissent à la veine porte et donc au foie. Cette voie est surtout adaptée au nourrisson et à l’enfant, mais peut être proposée chez le malade nauséeux, inconscient ou incapable d’avaler. Si l’utilisation de suppositoires, de capsules, de lavements ou de pommades est standard, il n’en est pas de même pour une poudre introduite directement. Nous rapportons le cas d’un homme de 44 ans, retrouvé au petit matin, divaguant sur la voie publique, en état d’agitation extrême. Pour le calmer, il a fallu l’intervention des pompiers et l’administration de loxapine. À l’arrivée des forces de police, l’intéressé fait un malaise cardiaque et décède malgré les tentatives de réanimation. Selon la call girlqui l’accompagnait, l’intéressé aurait des tendances gays et se serait introduit la poudre de cocaïne dans l’anus. Tous deux auraient bu de l’alcool. L’autopsie a révélé une congestion multi-viscérale modérée, non-spécifique d’une cause de décès. L’examen radioscopique du corps est sans particularité. Lors de l’autopsie, des prélèvements ont été effectués pour des analyses toxicologiques. La recherche des médicaments inscrits à la pharmacopée française a mis en évidence dans le sang périphérique du diazépam (112ng/ml), du nordiazépam (91ng/ml) et de la loxapine (2ng/ml). L’alcoolémie était à 0,56g/L. Toutes les autres investigations sont négatives, à l’exclusion de la cocaïne et de ses métabolites : cocaïne (681ng/ml), benzoylecgonine (4194ng/ml), ecgonine méthylester (56ng/ml) et cocaéthylène (229ng/ml). Les cheveux étaient également positifs pour la cocaïne (2,9ng/mg). Les observations thanatologiques et toxicologiques sont compatibles avec un décès par usage mixte cocaïne et alcool éthylique. L’originalité de cette observation vient de la voie d’administration (voie rectale) du stupéfiant, confirmée par les déclarations de la personne qui l’accompagnait. Une revue de la littérature complète cette observation, en particulier en discutant la notion de mules (body packers) et de pratiques sexuelles associées à la cocaïne.
- Published
- 2018
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4. Presence of mephedrone and methylone in an attempted suicide: A surprising result where toxicological analyses have changed the initial conclusions
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Aknouche, Frédéric, Guibert, Emilie, Tessier, Alison, and Kintz, Pascal
- Abstract
Mr. D., aged 31, was found lying unconscious on his back on the grounds of his residence with bed sheets wrapped around his neck and attached to a tree branch for the purposes of suicide by hanging. Emergency services arrived at his residence where a Glasgow Coma Scale score of 6 led to tracheal intubation. The cardiovascular examination showed tachycardia. Blood tests performed on admission revealed hyperglycemia (3.80g/L), metabolic acidosis, alcohol concentration at 0.16g/L, CRP at 110mg/L and transaminases (AST) at 84IU/L. A bag of white powder and an empty vodka bottle were found at the patient's residence, suggesting simultaneous use of alcohol and cocaine. Therefore, a charge of illegal drug possession was filed by the police and a blood specimen was collected to test for alcohol, drugs of abuse and medications. The forensic tests on Mr. D.’s blood, performed by liquid chromatography coupled to tandem mass spectrometry (LC-MS/MS), revealed the presence midazolam (not quantified), methylone (936ng/mL), and mephedrone (116ng/mL). Other tests were negative, including cocaine. Concomitant consumption of alcohol and cathinone may induce coma, associated to hyperglycemia. This case, with detection of illegal drugs by an expert laboratory using standard techniques is shown here to be critical to understanding the clinical effects of suspected drugs; this type of analysis must be prescribed rapidly once the patient is hospitalized (short half-lives and stability problems of mephedrone).
- Published
- 2017
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5. Suicide médicamenteux par médicaments anesthésiques en milieu hospitalier
- Author
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Aknouche, Frédéric, Guibert, Emilie, Tessier, Alison, Larcher, Olivier, and Kintz, Pascal
- Abstract
Mlle P, infirmière dans un service hospitalier, est retrouvée décédée. Compte tenu de sa profession et son accès à diverses substances contrôlées, une stratégie complète de recherche des agents médicamenteux utilisés en anesthésie a été mise en place. Un screeningtoxicologique large a été effectué par chromatographie en phase liquide sur une colonne C18 ACQUITY HSS après extraction en milieu alcalin par un mélange dichlorométhane/isopropanol/n-heptane (25:10:65, v/v/v) et d’une détection par un spectromètre de masse de type triple quadrupole (UPLC-QuattroMicro WATERS). La recherche et le dosage du propofol ont été effectué après introduction en mode Head-Space, suivie d’une séparation sur colonne DB-WAX (30m×0,25mm) et une détection par spectrométrie de masse sur un ensemble Thermo FocusGC+DSQII. Après un criblage initial des curares par LC–MS/MS (extraction par appariement d’ions), la laudanosine a été simultanément identifiée par LC-DAD sur une colonne en phase inverse Symmetry®C8 et dosée par chromatographie en phase gazeuse Agilent couplée à la spectrométrie de masse après séparation sur une colonne capillaire HP5MS de 30m. Les investigations médicojudiciaires pratiquées sur le sang cardiaque postmortem de la victime ont montré la présence concomitante de midazolam à la concentration de 32,8μg/mL, d’amiodarone à la concentration de 238μg/mL, de propofol à la concentration de 223μg/mL, et enfin de laudanosine (une des formes circulantes de l’atracurium ou du cisatracurium) à la concentration de 915ng/mL. Les recherches de stupéfiants et d’alcool éthylique se sont avérées négatives. Les concentrations des molécules retrouvées dans le sang de Mlle P. se situent largement au-dessus des domaines de concentrations thérapeutiques usuelles. Chaque concentration est potentiellement létale. Cette intoxication plurimédicamenteuse a pu provoquer un coma, compliqué d’une détresse respiratoire et d’un collapsus cardiovasculaire (hypotension, choc cardiogénique) aboutissant au décès de Mlle P. La discussion médicojudiciaire portera sur les spécificités des molécules utilisées en anesthésiologie et en service d’urgence, sur leur disponibilité, sur leur réglementation et enfin sur leur mode de consommation.
- Published
- 2016
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6. Première série de décès en France liés à l’oxycodone
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Aknouche, Frédéric, Guibert, Émilie, Tessier, Alison, Alvarez, Jean-Claude, Lemaire-Hurtel, Anne-Sophie, and Kintz, Pascal
- Abstract
L’oxycodone est un opiacé dérivé de la thébaïne. Elle a une action similaire à celle de la morphine. C’est un analgésique narcotique, initialement proposé dans le traitement de la douleur chronique d’origine cancéreuse intense ou rebelle aux antalgiques de niveau plus faible. Plus récemment, elle a été proposée pour traiter des douleurs modérées à sévères. L’oxycodone est disponible sur le marché français depuis 2002 et est inscrite sur la liste des stupéfiants. La prescription des formes orales est limitée à 28 jours, celle de la forme injectable est limitée à 7 jours. L’oxycodone est commercialisée depuis 1995 aux États-Unis et sa prescription n’est pas assujettie à des conditions particulières. De nombreux cas de surdosage fatal, ainsi que des cas d’abus entraînant des décès ont été rapportés aux États-Unis ainsi qu’en Australie. Nous décrivons 3 décès dans 3 régions différentes en France, liés à un usage détourné de l’oxycodone. L’oxycodone ainsi que d’autres médicaments ont été dosés par immunochimie puis par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse. L’alcool éthylique et les stupéfiants usuels n’ont pas été retrouvés dans les 3 cas. Les résultats suivants ont été obtenus dans le sang périphérique : cas 1, oxycodone (2344ng/mL)+alprazolam (112ng/mL)+sertraline (1323ng/mL) ; cas 2, oxycodone (600ng/mL)+zopiclone (1000ng/mL)+miansérine (580ng/mL)+citalopram (150ng/mL) ; cas 3, oxycodone (1400ng/mL)+zopiclone (1850ng/mL)+nordiazépam (395ng/mL)+oxazépam (45ng/mL). Dans les trois cas, la concentration en oxycodone apparaît comme suffisante pour provoquer le décès par dépression respiratoire et troubles cardiaques consécutifs. Ces résultats ont été comparés avec ceux de la littérature et l’intérêt d’une prescription et d’une délivrance contrôlées a été discuté.
- Published
- 2015
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