21 results on '"P. Couppié"'
Search Results
2. Causes d'adénopathies chez les personnes vivant avec le VIH en Guyane française
- Author
-
M. Bourne-Watrin, K. Drak Alsibai, A. Adenis, S. Baron, D. Pierrelouis, L. Epelboin, M. Nacher, F. Djossou, and P. Couppié
- Published
- 2023
- Full Text
- View/download PDF
3. Fièvres éruptives tropicales d'origine infectieuse
- Author
-
P. Couppié and N. Cordel
- Published
- 2022
- Full Text
- View/download PDF
4. Infliximab et état réactionnel lépreux de type 1
- Author
-
Kinan Drak Alsibai, Chloé Bertin, P. Couppié, Romain Blaizot, and Julie Valentin
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Published
- 2021
- Full Text
- View/download PDF
5. Investigation d’une épidémie de leishmaniose cutanée chez des militaires, en Guyane française : aspects clinique, phylogénétique, épidémiologique, et environnemental
- Author
-
M. Demar, Marion Schmitt, Jean-Marie Loreau, Miguel Hernandez, Guillaume Frechard, P. Couppié, A. Mayet, Kim M. Henry, Pierre-Antoine Blanc, Nathalie André, and Romain Blaizot
- Subjects
Ocean Engineering ,Safety, Risk, Reliability and Quality - Abstract
Introduction La leishmaniose cutanee (LC) est endemique en Guyane avec 200 a 300 cas/an, sporadique mais concentree sur la saison des pluies. Les epidemies sont rares et peu investiguees. Un signal epidemique a ete emis le 15/03/2020 avec 15 cas suspects de leishmaniose cutanee appartenant au 3e Regiment etranger d’infanterie (REI) et 9e Regiment d’infanterie marine (RIMA), et ayant participe a un stage d’entrainement en foret equatoriale (CEFE). Une investigation epidemique etait alors realisee. Materiel et methodes Etaient definis comme cas, les militaires ayant participe au CEFE entre le 01/01/2020 et le 30/06/2020, avec des lesions compatibles et au moins un prelevement positif ou une evolution favorable sous traitement anti-leishmanien de premiere intention. Une investigation sur site a ete realisee, ainsi qu’une description clinique et une phylogenie du gene HsP70. Une etude cas-temoin comparait les facteurs de risque individuels avec des stagiaires du CEFE sur la meme periode, non contamines. Resultats Trente cas ont ete confirmes. Leishmania guyanensis etait l’espece majoritairement trouvee. La presentation la plus frequente etait ulcereuse (90 %), au niveau des membres superieurs (63 %). Dix cas (33,33 %) ont presente une mauvaise evolution clinique sous pentamidine et ont necessite une 2e ligne par amphotericine B, dont trois ont necessite une 4e a 5e ligne therapeutique. Deux sites au sein du CEFE etaient a l’origine des contaminations, proches d’une activite de deforestation legale, et illegale. Les souches isolees ne constituaient pas un cluster a part. Vingt-deux cas et vingt-deux temoins ont repondu au questionnaire. La participation au CEFE pendant la 13e semaine de 2020 est apparue comme facteur de risque de LC (OR = 4,59 ; IC 95 % : 1,1–19,8 ; p = 0,0159), mais aucun facteur comportemental n’a ete mis en evidence. Le taux d’attaque du 9e RIMA (14/105 = 13,3 % ; OR = 4,22 ; IC 95 % : 1,84–9,53, p = 0,0001) etait plus eleve que celui du 3e REI (16/507 = 3,16 %), comme celui des stagiaires du CEFE (30/858 = 3,5 % ; OR 2,29 ; IC 1,28–4,13 ; p = 0,0023) par rapport aux autres militaires de Guyane sur la meme periode (22/1427 = 1,5 %). Discussion L’absence de cluster genetique suggere une infection par de nombreux phlebotomes et de reservoirs sur les sites deforestes, au cours d’une periode climatique plus a risque. La participation au CEFE apparait comme un facteur de risque de LC, mais aucun facteur comportemental n’est ressorti. Les evolutions cliniques defavorables laissent craindre l’emergence de souches resistantes aux traitements.
- Published
- 2021
- Full Text
- View/download PDF
6. Paracoccidioïdomycose en Guyane : une mycose systémique au diagnostic dermatologique
- Author
-
V. Berot, Denis Blanchet, Loïc Epelboin, M. Demar, Romain Blaizot, P. Couppié, and K. Drak Alsibai
- Subjects
Dermatology - Abstract
Introduction La paracoccidioidomycose (PCM) est une mycose systemique due a Paracoccidioides spp, transmise par inhalation apres manipulation des sols ou cette levure se developpe. Sa principale presentation est chronique, evocatrice de tuberculose pulmonaire et ganglionnaire associee a une atteinte cutaneomuqueuse. Cette pathologie endemique d’Amerique du Sud (80 % des cas rapportes au Bresil) est egalement decrite chez des voyageurs au retour de cette zone. Deux series ont ete rapportees en 2009 suggerant une importation de cette mycose en Guyane par les travailleurs bresiliens. L’objectif de cette etude est d’actualiser l’epidemiologie et les caracteristiques cliniques et therapeutiques de la PCM en Guyane. Materiel et methodes L’ensemble des cas de PCM de 2004 a 2020 ont ete inclus a partir des bases des laboratoires de mycologie et pathologie (examens cutanes, respiratoires et ganglionnaires) de l’hopital de Cayenne. Resultats Dix patients ont ete identifies de 2004 a 2020 (10 hommes, âge median : 53 ans [48 - 54], infection a VIH n = 1). Huit etaient nes au Bresil, 2 en Haiti. Le delai median entre l’arrivee en Guyane et l’apparition des symptomes etait de 2 ans [1,8–12,5], 4 etant presents sur le territoire depuis plus de 5 ans. Cinq patients declaraient une profession dont 4 orpailleurs clandestins. Toutes les presentations etaient chroniques (duree d’evolution mediane : 4 mois [1 - 3]). Une atteinte tegumentaire ulcereuse ou ulcero-necrotique etait presente chez 9/10 patients (atteinte faciale : n = 7, atteinte muqueuse ORL, n = 7) et permettait le diagnostic par un frottis positif avec des elements levuriformes en « roue de timonier » pathognomoniques de Paracoccidioides spp. Tous les patients presentaient une atteinte profonde pulmonaire (n = 8) et/ou ganglionnaire (n = 8). Trois patients ont ete traites par cotrimoxazole et 7 par itraconazole a partir de 2009 (dont un apres une semaine de traitement par amphotericine B liposomale (ABL) intra-veineuse). Six patients ont pu etre suivis jusqu’a guerison : 3 ont obtenu une reponse complete (duree de traitement par antifongiques : 6 a 15 mois), 2 ont rechute apres rupture de traitement et 2 sont decedes d’autres causes (un apres rechute). Discussion La PCM est une mycose systemique dont le diagnostic est plus aise devant des lesions dermatologiques accessibles au frottis. En Guyane, 80 % des patients atteints sont des ressortissants bresiliens. La longue presence sur le territoire de certains d’entre eux et l’inclusion de patients haitiens suggerent une possible contamination professionnelle locale par la manipulation des sols. Le traitement prolonge par antifongique systemique expose au risque de perte de suivi mais peut amener a une reponse complete. L’efficacite de l’ABL, fongicide et recommandee par les societes bresiliennes, devrait etre evaluee chez davantage de patients.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
7. Lobomycose en Guyane, revue sur 10 ans d’une mycose exotique
- Author
-
P. Couppié, M. Pierre-demar, A. Mouchard, Romain Blaizot, R. Chanlin, Denis Blanchet, and K. Drak Alsibai
- Subjects
Dermatology - Abstract
Introduction La lobomycose est une infection fongique chronique atteignant la peau et les tissus sous-cutanes. Rare (moins de 600 cas publies), elle est presente majoritairement en Amazonie. Le dauphin a longtemps ete considere comme reservoir mais la biologie moleculaire a recemment ecarte cette hypothese. Le mode de contamination precis n’est pas connu mais des expositions aquatiques sont frequemment mises en evidence. La forme clinique la plus commune est celle de nodules pseudo-cheloidiens d’evolution progressive, bien qu’une forme a type de plaques multicentriques soit decrite chez les Indiens Kaiabi au Bresil. L’agent fongique, Lacazia loboi, est identifiable sous forme de levures en chainettes a l’examen direct ou en histologie. Une augmentation des cas avait ete suggeree lors d’une precedente etude en Guyane (20 cas en 50 ans). Nous rapportons ici les cas de lobomycose diagnostiques dans ce territoire depuis 2010 en s’interessant aux caracteristiques epidemiologiques et cliniques. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude retrospective conduite entre 2010 et 2020 au centre hospitalier de Cayenne. Le diagnostic etait evoque cliniquement et confirme par l’examen direct ou l’histologie. Resultats Dix patients etaient recenses, essentiellement des hommes (70 %) et originaires du Bresil (80 %), plus rarement creoles ou metropolitains (20 %). Une seule patiente rapportait un traumatisme a l’origine de la lesion (morsure de poisson). La majorite (80 %) des patients presentait un facteur d’exposition a l’eau ou a la foret, souvent professionnel (50 % d’orpailleurs). La contamination avait lieu en Guyane dans 60 % des cas. La duree d’evolution moyenne avant le diagnostic etait de 10 ans. La majorite (90 %) des patients avait des nodules pseudo-cheloidiens, localises sur les membres (70 %), le visage (30 %) ou le tronc (20 %). Aucune plaque multicentrique n’etait retrouvee. L’atteinte etait plurifocale dans 60 % des cas, plus rarement ganglionnaire (20 %). L’examen direct etait positif dans 100 % des cas. Neuf patients ont ete traites, 7 par traitement medicamenteux (itraconazole, terbinafine, dapsone, clofazimine), 3 par chirurgie. Seule une patiente a gueri apres exerese lesionnelle. La plupart des patients ont ete perdus de vue en quelques mois. Discussion L’absence de plaque multicentrique ou de cas chez des Amerindiens constitue une difference interessante par rapport aux donnees bresiliennes. L’essentiel des patients est originaire du Bresil mais semble s’etre contamine en Guyane. La chirurgie reste le traitement le plus efficace mais ne s’envisage qu’en cas de lesion limitee. Classee maladie tropicale negligee depuis 2017, cette mycose merite davantage de recherche therapeutique. L’incidence (1 cas/an) semble en augmentation par rapport a la precedente etude guyanaise.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
8. A case of disseminated paracoccidioidomycosis associated with cutaneous lobomycosis
- Author
-
P. Couppié, D. Blanchet, M. Guerin, Magalie Demar, H. Cissé, M. Heleine, A. Labaudinière, and Romain Blaizot
- Subjects
medicine.medical_specialty ,Infectious Diseases ,business.industry ,Cutaneous lobomycosis ,medicine ,Dermatology ,Disseminated paracoccidioidomycosis ,business - Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
9. La lèpre comme syndrome inflammatoire de reconstitution immune chez les patients infectés par le VIH en Guyane française
- Author
-
A. Mouchard, J. Graille, C. Bertin, P. Couppié, Romain Blaizot, and Matillon, Mirlène
- Subjects
[SDV] Life Sciences [q-bio] ,Dermatology - Abstract
Introduction En Guyane, la lepre est une maladie re-emergente consideree comme un probleme de sante publique, avec un taux d’incidence annuel en augmentation (1 cas/10 000 habitants de 2007 a 2014). La prevalence du VIH y est aussi tres elevee, touchant pres de 1 % de la population. L’incidence de la lepre chez ces patients infectes par le VIH est 18 fois plus importante dans les 3 mois suivant l’introduction des antiretroviraux (ARV) que chez les patients non traites. La lepre peut ainsi se presenter en tant que syndrome inflammatoire de reconstitution immune (IRIS). Cet IRIS est defini par l’apparition, chez un patient infecte par le VIH profondement immunodeprime (CD4 1 log et augmentation des CD4). Materiel et methodes Il s’agit d’une etude retrospective de 1999 a 2020 etudiant tous les patients VIH ayant developpe une lepre dans les 6 mois suivant la mise sous ARV. Le diagnostic reposait sur la clinique et l’examen anatomopathologique. Les caracteristiques cliniques, biologiques, histologiques et l’efficacite de la polychimiotherapie (PCT) ont ete recueillies. Resultats Six patients de sexe masculin ont ete inclus. Aucun n’avait de lesions cliniques evocatrices de lepre avant l’introduction des ARV. La lepre etait decouverte en mediane en 8 semaines (1–24 semaines) apres introduction des ARV. Le nombre de lesions etait superieur a 5 dans 4 cas sur 6. Elles etaient toujours infiltrees mais de semiologie polymorphe avec association de plaques, papules et parfois de nodules, toujours hypoesthesiques (5 cas sur 5, 1 donnee manquante). Les formes rencontrees etaient borderline tuberculoide (4/6), tuberculoide (1/6), borderline borderline (1/6) selon Ridley et Jopling, et majoritairement multibacillaires (5/6) selon l’OMS. Deux patients ont presente un etat reactionnel de type 1 au diagnostic, et 2 autres au cours de la PCT. Parmi ces 4 patients, 3 ont developpe des ulcerations des lesions initiales et 2 ont necessite une corticotherapie generale (nevrite associee). L’evolution a ete favorable pour 5 des 6 patients (1 perdu de vue), en un delai median de 15 mois, sans recidive. Discussion Rare, la survenue d’une lepre en tant qu’IRIS chez les patients VIH sous ARV doit neanmoins etre evoquee systematiquement y compris devant des lesions cutanees atypiques chez les patients originaires de zones d’endemie lepreuse. La presentation est souvent classique, majoritairement sous forme borderline tuberculoide, frequemment accompagnee ou rapidement suivie d’un etat reactionnel de type 1, parfois intense (avec ulcerations) mais d’evolution favorable sous PCT.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
10. La lèpre comme syndrome inflammatoire de reconstitution immune chez les patients infectés par le VIH
- Author
-
P. Couppié, C. Bertin, Romain Blaizot, A. Mouchard, and J. Graille
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction Dans notre departement la lepre est une maladie re-emergente consideree comme un probleme de sante publique, avec un taux d’incidence annuel en augmentation (1 cas/10 000 habitants de 2007 a 2013). La prevalence du VIH y est aussi tres elevee touchant 1 % de la population. L’incidence de la lepre chez ces patients infectes par le VIH est 18 fois plus importante dans les 3 mois suivants l’introduction des antiretroviraux (ARV) que chez les patients non traites. La lepre peut ainsi se presenter en tant que syndrome inflammatoire de reconstitution immune (IRIS). Cet IRIS est defini par l’apparition chez un patient infecte par le VIH profondement immunodeprime (CD4 1log et augmentation des CD4). Materiels et methodes Il s’agit d’une etude retrospective de 1999 a 2019 etudiant tous les patients VIH ayant developpe une lepre dans les 6 mois suivant l’instauration des ARV. Le diagnostic reposait sur la clinique, et l’examen anatomopathologique (biopsie cutanee, suc dermique auriculaire ou frottis nasal). Les caracteristiques cliniques, biologiques, histologiques et l’efficacite du traitement anti-lepreux ont ete recueillies. Resultats Six patients de sexe masculin âges de 24 a 54 ans (42 ans en moyenne) ont ete inclus. Ils etaient tres immunodeprimes avec en moyenne 63 CD4/mm3 (5–130) et une charge virale moyenne a 97 300 copies/mL (8300–297 000). Il n’y avait jamais de lesions cliniques evocatrices de lepre avant l’introduction des ARV. Les lesions de lepre etaient decouvertes en moyenne 10 semaines (1–24 semaines) apres introduction des ARV. Les CD4 etaient alors a 180/mm3 en moyenne (50–278) et la charge virale a 10 350 copies/mL (50–60 000). Le nombre de lesions etait superieur a 4 dans 2/3 des cas (4/6). Elles etaient toujours infiltrees mais de semiologie polymorphe avec association de plaques, papules et nodules et un aspect hyperpigmente et erythemateux dans 3 cas (3 non renseignes). L’hypoesthesie etait decrite dans 4 cas (2 non renseignes). Quatre patients etaient classes cliniquement comme forme borderline et 2 comme forme tuberculoide. La moitie (3/6, 50 %) presentaient au diagnostic un etat reactionnel de type 1 avec hypertrophie nerveuse douloureuse. Histologiquement etaient decrit des granulomes epithelioides gigantocellulaires sans necrose caseeuse dans 3 cas (3/6, 50 %) et des BAAR dans 4 cas (4/6, 67 %). Au cours du traitement antibiotique, 2 patients ont presente un etat reactionnel de type 1 et 2 autres une ulceration lesionnelle. L’evolution sous traitement a ete ensuite favorable pour 5/6 patients (1 perdu de vue). Conclusion Bien que rare, la survenue d’une lepre en tant qu’IRIS chez les patients VIH sous ARV doit etre evoquee systematiquement y compris devant des lesions cutanees atypiques chez les patients originaires de zones d’endemie lepreuse.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
11. Étude comparative rétrospective de l’amphotéricine B liposomale et de l’antimoniate de méglumine dans la leishmaniose cutanée américaine
- Author
-
A. Senchyna, P. Couppié, G. Prevot, M. Demar, M. Ginouves, S. Simon, and Romain Blaizot
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction L’antimoniate de meglumine est recommande en cas de leishmaniose cutanee a Leishmania braziliensis ou L. guyanensis resistante a la pentamidine. L’amphotericine B liposomale constitue une alternative, mais dont les donnees d’efficacite sont peu nombreuses. Nous presentons ici une etude retrospective comparant l’efficacite de ces deux traitements en zone d’endemie. Materiels et methodes Etaient inclus tous les patients traites sur le territoire pour une leishmaniose cutanee entre 2015 et 2019, soit par amphotericine (4 mg/kg/j, 5 jours) ou antimoniate (75 mg/kg/j, 21 jours). Le premier critere d’evaluation etait la guerison clinique, definie comme une re-epithelisation complete. L’echec etait defini en cas d’absence de guerison complete a 6 mois. Les patients beneficiaient d’au moins 10 mois de suivi. Le critere secondaire etait la presence d’effets secondaires, consideres comme « severes » si justifiant un arret du traitement. Resultats Durant la periode d’etude, 40 patients etaient inclus, 18 dans le bras amphotericine et 23 dans le bras antimoniate. L’un d’entre eux recevait les deux traitements et etait inclus dans les deux bras. Deux patients etaient perdus de vue dans chaque groupe. Dans les deux groupes on observait un âge median proche (37,5 ans pour l’amphotericine et 36 ans pour l’antimoniate), une predominance masculine (13 et 21 hommes respectivement, 72,2 % et 87 %). Trois atteintes muqueuses etaient observees dans le groupe antimoniate et aucune dans l’autre bras. Il n’y avait pas de difference significative en termes de guerison entre amphotericine (13 patients, 72,2 % ; IC95 % : 0,515–0,929) et antimoniate (20 patients, 87 % ; IC95 % : 0,731–1) ni en termes de frequence des effets secondaires severes, avec 2 patients (16,7 % ; IC95 % : 0–0,34) et 3 patients (13 % ; IC95 % : 0–0,27) respectivement. L’amphotericine etait interrompue dans deux cas d’insuffisance renale aigue et un cas de reaction anaphylactique. L’antimoniate etait interrompu dans un cas d’hepatite medicamenteuse, un cas de douleur thoracique et un cas de fievre medicamenteuse. Des myalgies etaient relevees chez 6 patients sous antimoniate mais ne necessitaient pas d’arret. Des anomalies biologiques asymptomatiques etaient observees dans les deux groupes, notamment des hypokaliemies pour l’amphotericine (6 patients, 33,3 %) et des hyperlipasemies pour l’antimoniate (12 patients, 52 %). Conclusion Nous presentons la plus large etude comparative entre amphotericine et antimoniate au sein d’un meme centre traitant les leishmanioses cutanees du Nouveau Monde. L’amphotericine B liposomale semble une alternative efficace et bien toleree a l’antimoniate de meglumine, et permet une duree d’hospitalisation plus courte. Un remboursement dans le cadre de cette indication permettrait d’approfondir ces donnees.
- Published
- 2020
- Full Text
- View/download PDF
12. L’histoplamose neuroméningée au cours du SIDA : une étude descriptive sur 25 ans en zone d’endémie
- Author
-
M. Pierre-demar, Emilie Mosnier, Bastien Bidaud, F. Djossou, Mathieu Nacher, D. Blanchet, P. Couppié, Loïc Epelboin, Antoine Adenis, and A. Dione
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction L’infection disseminee a Histoplasma capsulatum est la principale infection opportuniste rapportee chez les patients atteints du sida en Guyane. Sa localisation au systeme nerveux central (SNC) est cependant rarement decrite. L’objectif principal de cette etude etait d’estimer l’incidence de l’histoplasmose liee au SIDA en zone d’endemie. L’objectif secondaire etait de decrire les caracteristiques cliniques et paracliniques. Materiels et methodes Une etude observationnelle, prospective et multicentrique a ete realisee du 1er janvier 1990 au 31 decembre 2014, chez des patients infectes par le VIH (PVVIH) admis pour histoplasmose dans l’un des trois hopitaux de Guyane. Tous les cas d’histoplasmose ont ete confirmes grâce aux criteres EORTC-MSG et ont ete decrits. Une histoplamose du SNC etait definie par l’identification du champignon par culture ou par PCR sur le liquide cerebro-spinal (LCS). Resultats Parmi les 345 PVVIH presentant un diagnostic d’histoplasmose sur la periode d’etude de 25 ans, 6 (1,7 %) avaient un LCS positif pour Histoplasma capsulatum en culture et PCR (5) ou PCR seulement (1). Le delai median entre l’apparition des signes et le diagnostic mycologique etait de 23 jours (1 a 68). Le sex-ratio H/F etait de 0,5, l’âge median de 40 ans (33 a 48). La numeration des CD4 variait de 7 a 65/mm3 (mediane 42,5/mm3). Cinq des six patients avaient des signes neurologiques, tels que meningo-encephalite, syndrome meninge, cephalee febrile, deficit focal, retard psychomoteur, ataxie et/ou confusion. L’anemie, la neutropenie et une augmentation de la CRP etaient associees a l’atteinte du SNC. L’imagerie du SNC etait anormale pour la moitie des patients. Deux des trois patients traites par un traitement antifongique ont recu de l’itraconazole. Deux patients sont morts dans le mois qui a suivi l’admission (33 % de letalite a 28 jours). Conclusion A notre connaissance, il s’agit de la plus grande serie de cas d’atteinte rare du SNC par l’histoplasmose liee au SIDA. Le diagnostic etait difficile chez les PVVIH fortement immunodeprimes presentant une image clinique et paraclinique non specifique. Le principal diagnostic differentiel est la tuberculose du SNC. La recherche de cette mycose profonde doit etre systematique devant tout PVVIH immunodeprime presentant une atteinte neurologique et vivant ou revenant d’une zone d’endemie. Des outils de diagnostic plus sensibles sont necessaires pour eviter les erreurs et retard de diagnostic et prendre en charge correctement les patients.
- Published
- 2018
- Full Text
- View/download PDF
13. Quatorze cas de diphtérie en territoire Guyane française : une émergence à surveiller
- Author
-
N. Garceran, F. Henaff, Emilie Mosnier, M. Demar, Alice Sanna, P. Couppié, Mélanie Gaillet, Elise Martin, and Céline Michaud
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction Une epidemie de diphterie sevit dans plusieurs pays d’Amerique du sud et de la Caraibe depuis 2014. Alors que depuis l’annee 2000 la Guyane francaise n’avait signale aucun cas de diphterie, plusieurs cas successifs depuis avril 2016 interpellent. Materiels et methodes Etude descriptive et retrospective des cas d’infection a Corynebacterium spp. diagnostiques en Guyane, ayant fait l’objet d’un signalement au CNR entre le 1er avril 2016 et le 31 janvier 2019. Les donnees ont ete collectees a partir des dossiers medicaux et du laboratoire du Centre Hospitalier de Cayenne. Resultats quatorze patients ont presente des infections associees a la presence d’une Corynebacterium spp ; 13 C. diphtheriae, 1 C. ulcerans. Aucune souche n’etait porteuse du gene tox. Dix etaient resistantes (N = 9/14) ou intermediaire (N = 1/14) a la penicilline G. Tous les cas etaient autochtones (N = 8/8 ; 6/14 dossiers non renseignes). Ils etaient distribues sur l’ensemble du territoire a l’exception de l’est guyanais ; 5 cas sur le littoral-centre, 9 sur les rives du fleuve Maroni a l’ouest. Les hommes etaient majoritaires (H/F = 11/3), d’origine ethnique differente. L’âge moyen etait de 34,5 ans [extreme = 7 ;73]. Six patients vivaient dans des conditions precaires. La majorite presentait des comorbidites a type d’addictions : 4 etaient alcooliques, 5 presentaient un tabagisme actif etun etait usager de drogue ou des pathologies associees 2 diabetiques, 1 drepanocytaire, 2 greffes de peau. Un patient de 69 ans a presente une pneumopathie. Il est decede de sepsis a Kl. pneumoniae, avant que la C. diphtheriae n’ait ete identifie. Pour les 13 autres il s’agissait de formes cutanees. Les plaies etaient secondaires a une piqure d’insecte (N = 1/13), a un traumatisme (N = 5/13) ou survenait sur une plaie preexistante (N = 6/13) : 1 drepanocytose avec ulceres chroniques, 2 greffes de peau, 2 pieds diabetiques, 1 lymphoedeme chronique (porte d’entree non renseignee : 2/13). L’aspect des plaies etait aspecifique. Le statut vaccinal DTP etait considere comme correct pour 6/14 patients (2/14 non a jour, 6/14 non renseignes). L’evolution des cas cutanes a ete bonne sous antibiotherapie sauf pour une patiente inobservante dont la plaie n’a pas cicatrise initialement et 3 patients ont etes perdus de vue. Les investigations toujours en cours n’ont pas encore permis de trouver une unite epidemiologique a cette epidemie (grande variabilite genotypique). Conclusion Les cas de diphteries autochtones sont rares et n’avaient pas ete decrits jusqu’alors en Guyane. Bien que la dynamique epidemique ne soit pas comprise a ce jour, la couverture vaccinale y tres insuffisante incite a une grande vigilance et suggere, dans un contexte d’epidemie regionale de formes graves a Corynebacterie, d’operer un rattrapage vaccinal rapide parallelement a mieux protocoliser les prises en charge.
- Published
- 2019
- Full Text
- View/download PDF
14. Carcinome mucineux primitif palpébral. À propos d’un cas
- Author
-
J.-P. Droz, H. Merle, P. Couppié, M. Gerard, F. Lamarche, and E. Diwo
- Subjects
Pathology ,medicine.medical_specialty ,business.industry ,Histology ,medicine.disease ,Metastasis ,Ophthalmology ,Cytokeratin ,medicine.anatomical_structure ,Chalazion ,medicine ,Immunohistochemistry ,Adenocarcinoma ,Mucinous carcinoma ,Eyelid ,business - Abstract
Primary cutaneous mucinous carcinoma, a tumor of the sweat glands, is a rare tumor localized to the eyelid in 40% of cases. We report a case of a primary cutaneous mucinous carcinoma of the upper eyelid in a 53-year-old Caucasian male who appeared to have a chalazion. Histology showed rows and lobules of epithelial cells with discretely anisonucleotic nuclei and few mitotic figures scattered throughout the tumor cells, surrounded by a mucoid substance. Immunohistochemical analysis was cytokeratin 7 positive and cytokeratin 20 negative, and imaging and endoscopic screening were negative for metastasis, favoring the diagnosis of primary cutaneous mucinous carcinoma. Despite a high recurrence rate of about 35%, this type of tumor displays an indolent course, and metastatic spread is very rare.
- Published
- 2013
- Full Text
- View/download PDF
15. Quoi de neuf en dermatologie clinique?
- Author
-
P. Couppié
- Subjects
media_common.quotation_subject ,Human immunodeficiency virus (HIV) ,medicine ,Dermatology ,Art ,medicine.disease_cause ,Humanities ,media_common - Abstract
Resume Cette annee encore, plus de 3 000 articles medicaux references dans PubMed ont concerne la dermatologie. Notre analyse critique porte sur differents champs de la dermatologie : etudes epidemiologiques, cliniques, diagnostiques et pronostiques. Le Sida a 30 ans et fait l’objet en France pour les annees 2010–2014 d’un plan national de lutte qui propose un depistage generalise facilite par l’accessibilite elargie des tests rapides a orientation diagnostique. En infectiologie, des nouveautes concernent les polyomavirus, le HTLV-1, la lepre, les infections a staphylocoques, les resistances aux antibiotiques et la gale. Les dermatoses du cuir chevelu consecutives aux pratiques de coiffures des femmes noires ont fait l’objet d’articles importants. Deux nouveautes importantes dans l’acne : une classification simplifiee plus operationnelle ; un risque suicidaire maintenant clairement associe aux formes severes d’acne. L’immunite lymphocytaire Th-17 est impliquee dans differents phenomenes cliniques, soit par exces (causes genetiques ou medicamenteuses), soit par defaut (causes genetiques). En allergologie plusieurs etudes sur des faux negatifs aux tests epicutanes ont ete publiees. L’histoire naturelle des naevus est precisee par trois importants articles. Les serologies a pratiquer dans les cas de dermatomyosite et de pemphigoide bulleuse sont precisees.
- Published
- 2011
- Full Text
- View/download PDF
16. MYCOBACT-17 - Analyse épidémiologique rétrospective des cas de lèpre dans les centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS), en Guyane française de 2008 à 2015
- Author
-
S. Labbé, J. Graille, T. Abga, P. Couppié, Emilie Mosnier, Paul Brousse, M. Ville, and B. Guarmit
- Subjects
Infectious Diseases - Published
- 2016
- Full Text
- View/download PDF
17. Syndrome hémophagocytaire réactionnel et infection par le VIH en zone tropicale : une série de cas
- Author
-
P. Couppié, Bastien Bidaud, Mathieu Nacher, Antoine Adenis, A. Buteux, F. Djossou, M. Pierre Demar, and D.T. Nguyen
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction Le syndrome hemophagocytaire (SH), appele egalement syndrome d’activation macrophagique (SAM), secondaire ou reactionnel, est une pathologie rare mais de mauvais pronostic chez le patient infecte par le VIH. En zone tropicale, cette entite clinico-biologique est peu decrite. L’objectif de cette etude etait de decrire les particularites epidemiologiques du SH reactionnel chez les patients infectes par le VIH en region equatoriale americaine. Materiels et methodes Une etude observationnelle retrospective monocentrique a ete menee dans notre centre hospitalier entre le 01/01/2012 et le 30/08/2016. Tout patient adulte et infecte par le VIH ayant un diagnostic de SH reactionnel et, ayant consenti a son inclusion dans la base Dat’Aids, etait inclus. Le SH reactionnel etait defini par la presence d’au moins 3 des 8 criteres de la classification HLH-2004 et un score diagnostique de SH reactionnel (HScore) superieur a 169 (sensibilite de 93 % et specificite de 86 %). Resultats Quatorze cas de SH reactionnel ont ete recenses sur la periode d’etude. L’âge moyen etait de 46 ans et le sex-ratio de 1,8. L’enquete etiologique des SH reactionnels retrouvait principalement une cause infectieuse (13/14). L’histoplasmose disseminee etait retrouvee chez 12 cas sur 14. Le taux de CD4 etait inferieur a 250/mm3 chez 13 cas sur 14. Une charge virale superieure a 100 000 copies/mL etait observee dans 13 cas sur 14. Un traitement precoce par amphotericine B liposomale etait initie dans la majorite des cas (10/14). Le pronostic global etait favorable dans la majorite des cas avec 2 deces sur 14 patients. Conclusion Pour la premiere fois, l’histoplasmose est decrite comme la principale etiologie de SH reactionnel chez des patients infectes par le VIH. Si le pronostic du SH reactionnel reste severe dans cette serie de patients infectes par le VIH, la proportion de deces reste tres inferieure (2/14, 14 %) aux taux de letalite classiquement decrits (40 %). Ainsi, en zone d’endemie pour l’histoplasmose, un traitement precoce et probabiliste avec de l’amphotericine B liposomale en premiere intention pourrait ameliorer le pronostic vital de ces patients.
- Published
- 2017
- Full Text
- View/download PDF
18. Histoplasmose disséminée: deux cas chez des patients infectés par le virus de Pimmunodéficience humaine (VIH) en Guyane française
- Author
-
H Mille, P del Giudice, D. Sainte-Marie, P Couppié, T Cuchet, R Pradinaud, and Y Gérard
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,biology ,business.industry ,Gastroenterology ,Human immunodeficiency virus (HIV) ,biology.organism_classification ,medicine.disease_cause ,medicine.disease ,Histoplasmosis ,Immunopathology ,Internal Medicine ,medicine ,Sida ,business ,Mycosis - Abstract
Resume Les auteurs rapportent deux observations d'histoplasmose disseminee survenue chez des patients infectes par le VIH en Guyane francaise. La premiere observation est une histoplasmose disseminee aigue d'evolution rapidement fatale. La seconde, revelee par une localisation muqueuse, a reagi favorablement au traitement par itraconazole. Ces deux cas illustrent la diversite des tableaux cliniques que peut revetir cette pathologie opportuniste. Les auteurs soulignent la difficulte du diagnostic d'histoplasmose disseminee et l'interet des examens directs permettant d'identifier les histoplasmes et de debuter un traitement precoce.
- Published
- 1995
- Full Text
- View/download PDF
19. A-23: L’histoplasmose digestive chez le patient infecté par le VIH : étude comparative
- Author
-
Bernard Carme, Christine Aznar, Mathieu Nacher, Antoine Adenis, and P. Couppié
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction – objectifs En Guyane, l’histoplasmose est la premiere cause d’infection opportuniste chez les patients infectes par le VIH. Sous estimees, les formes digestives d’histoplasmose sont a l’origine d’une mortalite importante. Identifier les facteurs associes a ces formes cliniques permet de sensibiliser les cliniciens a la pratique d’investigations systematiques a la recherche de cette localisation frequente. Materiels et methodes Une etude retrospective, sur une base de donnees declaree, a ete menee parmi 279 patients co-infectes par le VIH et l’histoplasmose a Histoplasma capsulatum var. capsulatum admis dans un des trois centres hospitaliers de Guyane entre le 1 er janvier 1991 et le 31 juillet 2011. L’identification d’ Histoplasma sur un prelevement de l’œsophage a l’anus (criteres EORTC/MSG) definissait une forme digestive. Ainsi, 43 patients du groupe « forme digestive » et 236 patients du groupe « forme non digestive » ont ete compares a l’aide de modeles de regression logistique. Resultats Le modele multivarie final retrouvait les douleurs abdominales ORa = 8,15 [3,46–19,17] et les diarrhees ORa = 5,62 [2,44–12,92] associees aux formes digestives. La presence d’une fievre ORa = 0,22 [0,07–0,71], de plaquettes ≤ 150 000/mm 3 ORa = 0,27 [0,10–0,72] et de TGO ≥ 2N ORa = 0,28 [0,10–0,77] etaient associees aux formes non digestives. Conclusion Cette etude rassemble la plus grande serie de formes digestives. La mortalite precoce observee y est 4 fois moindre en comparaison aux donnees de la litterature (5 % versus 23 %). Apres ajustement, elles sont associees a un tableau digestif franc et une moindre severite par rapport aux formes non digestives. Toutefois, au stade Sida, la symptomatologie digestive est polymorphe et non specifique. Elle doit faire l’objet d’une attention accrue et d’investigations mycologiques de la part des cliniciens en zone d’endemie pour l’histoplasmose.
- Published
- 2014
- Full Text
- View/download PDF
20. B-04 Histoplasmose chez les patients infectés par le VIH : 25 années d’expérience en Guyane française
- Author
-
Christine Aznar, Mathieu Nacher, P. Couppié, M. Demar, M. El Guedj, Florence Huber, and Tania Vaz
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
En Guyane francaise, histoplasmose a Histoplasma capsulatum var.capsulatum et tuberculose inaugurent le plus souvent le stade sida. Les series d’histoplasmoses publiees sont cependant rares. Cette infection, mimant volontiers une tuberculose disseminee, est vraisemblablement sous-estimee du fait de ses difficultes diagnostiques. L’objectif de cette etude est de decrire les caracteristiques de l’histoplasmose chez le patient infecte par le VIH, et d’aider a optimiser les investigations. Methode 200 patients VIH+ presentant une histoplasmose entre 1982-2007 ont ete inclus retrospectivement. Resultats 92 % des patients n’etaient pas sous ARV. Les CD4 etaient Conclusion Dans les zones d’endemicite, l’histoplasmose revele souvent le stade sida chez des patients peu suivis et severement immunodeprimes. Les frottis cutanes et les cultures fongiques sont rentables. En l’absence de test rapide et sensible, un traitement d’epreuve peut etre indique compte tenu du risque letal. Ce travail met en exergue la necessite de developper de nouveaux outils diagnostiques, en particulier pour les pays a faible revenu socioeconomique.
- Published
- 2008
- Full Text
- View/download PDF
21. CO18 - Leishmanioses tégumentaires et infection par le VIH
- Author
-
P. Couppié
- Subjects
Dermatology - Published
- 2007
- Full Text
- View/download PDF
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.