Draquila – L’Italia che trema est un documentaire de Sabina Guzzanti. La réalisatrice se focalise sur le tremblement de terre de L’Aquila, survenu le 6 avril 2009. Entretiens, images télévisées et séquences animées se succèdent, suivant une seule direction : le tremblement de terre a été utilisé à plusieurs fins politiques par le président du Conseil de l’époque, Silvio Berlusconi. Aux yeux de la réalisatrice, la gestion de l’urgence dans ce chef-lieu des Abruzzes révèle la situation politique du pays. Le documentaire défend la position des habitants de L’Aquila, et plus largement celle du citoyen italien, contre les détenteurs du pouvoir politique. Toutefois, l’agencement des idées par le montage, le spectaculaire de certaines de ses images, la succession rapide de situations dramatiques peuvent donner l’impression d’un manque de confiance envers le jugement critique du spectateur. Ce spectateur type, qui est également un citoyen, serait donc incapable de suivre un chemin discursif sans l’utilisation de ressorts émotionnels ? Draquila – L’Italia che trema è un documentario di Sabina Guzzanti. La regista si focalizza sul terremoto dell’Aquila avvenuto il 6 aprile 2009. Interviste, immagini televisive e sequenze animate convergono verso un’unica direzione : il terremoto è stato utilizzato per diversi fini politici dall’allora Presidente del Consiglio, Silvio Berlusconi. Secondo la regista, la gestione dell’emergenza nel capoluogo abruzzese rivela la situazione politica del Paese. Il documentario difende la posizione degli abitanti dell’Aquila e più ampiamente quella dei cittadini italiani, contro i detentori del potere politico. Ciò nonostante, il modo di combinare le idee attraverso il montaggio, la spettacolarità di alcune immagini, la rapida successione delle situazioni drammatiche, possono dare l’impressione di una mancanza di fiducia verso il giudizio critico dello spettatore. Lo spettatore-tipo, che è anche un cittadino, sarebbe quindi incapace di seguire il filo del discorso senza l’uso di leve emotive ?