In 1952, ORSTOM started the building of magnetic and sismological observatories, at Bangui (RCA) and Mbour (Senegal). The study of secular variations of the magnetic field evidenced an accelerated movement of the magnetic equator in coastal areas. Equatorial electrojet is studied in 1969 and 1970, by ORSTOM people, and again in 1992 and 1993, by an international team: knowledge of the physics of the ionosphere are significantly improved. Magnetic Bangui anomaly would be the sum of two distinct anomalies. Networks of temporary seismic stations were set up in three different regions: near Kumbia (Guinea), after the 1983 earthquake, near Mont Cameroon after eruptions occurred in 2000, near Boumerdes (Algeria), after the 2003 earthquake. The results concerned either the seismicity of these regions or the modelling of lithospheric structures (Adamawa, Garoua). Now research activities in magnetism and seismology are fewer. Bangui obervatory is off, Mbour observatory was upgraded: digital acquisition and new sensors (INTERMAGNET, GEOSCOPE, CTBTO). Gravity survey have started in 1952 and lasted until the late 1980 in Francophone countries of Subsaharian Africa, in Sierra Leone, in Algeria (Tanezrouft) and in Madagacar. The interpretation of gravity data enabled the modelling of deep structures explained by collision suture (Sierra Leone) between craton and mobile zone, or on uplifs like Adamawa whose negative anomaly is due to a thicker crust. Now remote sensing replaces gravity surveys. Electrical methods are often applied to hydrogeology; Electromagnetic techniques include MT (magnetotelluric), TDEM (Time Domain Electro-Magnetic) and since the years 2000, MRS (Magnetic Resonance Sounding). During the sixties, sedimentary basins of Chad were investigated by electrical soundings using very long lines; other soundings were made with shorter lines in coastal areas or basement areas in Senegal. Following improvements in measurement techniques like ERT (Electrical Resistivity Tomography) and new EM instruments, many new experiments are set up during the 1990 years: Cameroon, Madagascar, Tunisia, Burkina, Cap Vert, Réunion Island. Now the team named "hydrogéophysique" is involved in teaching at university (Cotonou, Benin) and in a major research program applied to water resources in basement areas. Finally I celebrate the memory of three deceased colleagues: Yvonne Crenn, Ousseini Fambitakoye et Claude Villeneuve., En 1952, l'ORSTOM commença la construction des observatoires magnétiques et sismologiques de Bangui (RCA) et de Mbour (Sénégal). En magnétisme l'étude des variations séculaires de champ géomagnétique mit en évidence une accélération du déplacement de l'équateur magnétique dans les régions proches de l'océan Atlantique. Le phénomène de l'électrojet équatorial fut étudié dès les années 1970 et à nouveau par une équipe multidisciplinaire dans les années 1990, équipe qui améliora les connaissances sur la physique de l'ionosphère. Quant à l'anomalie magnétique dite de Bangui, elle semble être la somme de deux anomalies distinctes. En sismologie, des réseaux de stations temporaires furent mis en place après le séisme de Koumbia en Guinée (1983), après les éruptions du mont Cameroun, en 2000 et après le séisme de Boumerdes en Algérie (2003) ; les résultats intéressent soit la séismicité de ces régions, soit la modélisation des structures lithosphériques (Adamaoua, Garoua). Les études magnétiques et sismologiques en Afrique sont moins nombreuses actuellement : l'observatoire de Bangui a été fermé, celui de Mbour fonctionne toujours et a été modernisé (GEOSCOPE et CTBTO). Les campagnes gravimétriques, commencées en 1952, se sont poursuivies jusqu'aux années 1990, dans tous les pays francophones d'Afrique subsaharienne, en Sierra Leone, en Algérie (dans le Tanezrouft) et à Madagascar. L'interprétation des données a permis d'établir des modèles lithosphériques sur les contacts craton-zone mobile, sutures de collision (Sierra Leone), et sur les bombements lithosphériques (Adamaoua). Les observations satellitaires remplacent maintenant les campagnes de terrain. Les méthodes électriques sont souvent utilisées pour la reconnaissance hydrogéologique, elles sont complétées par les méthodes électromagnétiques magnéto-telluriques (MT) et TDEM (Time Domain Electro-Magnetic) et, depuis les années 2000, par la RMP (Résonance magnétique des Protons). Dans les années 1960, des sondages électriques en grandes longueurs de ligne furent menés au Tchad pour l'étude des bassins sédimentaires ; des sondages électriques étaient réalisés sur des objectifs plus superficiels dans les régions côtières ou sur les formations de socle du Sénégal. Suite au développement des techniques de mesure (dispositifs multi-électrodes en électrique et nouveaux instruments électro-magnétiques), beaucoup de terrains nouveaux furent explorés dans les années 1990 : Cameroun, Madagascar, Tunisie, Burkina, Cap-Vert, île de la Réunion. Actuellement, le groupe hydrogéophysique, très actif dans l'enseignement, mène un important programme de recherches au Bénin. En Afrique, c'est le seul programme géophysique en croissance. Enfin, nous célébrons la mémoire de trois orstomiens disparus : Yvonne Crenn, Ousseini Fambitakoye et Claude Villeneuve.