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L’article présente la collaboration entre la société Bacardi France, les Archives départementales de la Seine-Maritime et le Craham pour la numérisation et la valorisation scientifique des fonds anciens de l’abbaye de la Trinité de Fécamp conservés au Palais Bénédictine à Fécamp. Après avoir exposé le contexte scientifique de la genèse du projet et la coopération mise en place par le biais d’une convention, l’article présente la collection des documents fécampois sur laquelle porte l’opération, parmi lesquels figurent quelques-unes des plus anciennes chartes normandes et des documents récemment redécouverts (2012). Plusieurs de ces pièces ont intégré une action plus vaste de numérisation des chartes antérieures à 1204 conservées aux Archives de la Seine-Maritime, ainsi qu’une recherche sur le chartrier de l’abbaye de Fécamp avant 1190 qui a donné lieu à une thèse soutenue en 2019. Il a été ainsi possible, grâce aux ressources du numérique, de proposer une reconstitution virtuelle de ce chartrier. D’autres prolongements ont été possibles, en particulier dans le cadre du projet Vexicaen et de l’évolution récente de Scripta, base des chartes normandes antérieures à 1300 : c’est le cas en particulier de l’insertion d’images numériques dans cet outil de données. The paper presents a collaboration between the company Bacardi Limited France, the Archives départementales de la Seine-Maritime and Craham, for the digitization and scientific valorisation of the ancient collections of the abbey of Trinity of Fécamp, kept in the Palais Bénédictine at Fécamp. First, the paper exposes the scientific context of the project genesis and the cooperation through an agreement between the three institutions; secondly the article presents the collection of the Fécamp documents which are concerned by the operation, among them are found some of the oldest Norman charters and other recently rediscovered documents (2012). A part of these items have been included in a vast digitization programme of the charters prior to 1204 kept at the Archives départementales of Seine-Maritime, and into a research enquiry on the muniments of the abbey of Fécamp before 1190, which has lead to a PHD dissertation, finished in 2019 as well. I was thus possible, thanks to digital resources, to offer a virtual reconstruction of these muniments. Other outcomes have been made possible, through the Vexicaen project and the recent evolution of the Scripta database (Norman charters before 1300): in particular, the integration of digital pictures in this database. L’articolo presenta la collaborazione tra la società Bacardi France, gli Archives départementales de la Seine-Maritime e il Craham per la digitalizzazione e la valorizzazione scientifica delle antiche collezioni dell’abbazia della Trinité de Fécamp conservate al Palais Bénédictine di Fécamp. Dopo aver delineato il contesto scientifico della genesi del progetto e la cooperazione stabilita attraverso un accordo, l’articolo presenta la collezione di documenti di Fécamp oggetto dell’operazione, tra cui alcune delle più antiche carte normanne e documenti recentemente riscoperti (2012). Molti di questi documenti sono stati inclusi in un progetto più ampio di digitalizzazione delle carte che risalgono a prima del 1204 e che sono detenute dagli archivi della Seine-Maritime, così come la ricerca sul carteggio dell’abbazia di Fécamp prima del 1190, che ha portato a una tesi che sarà difesa nel 2019. È stato così possibile, grazie alle risorse digitali, offrire una ricostruzione virtuale di questo libro di carte. Altre estensioni sono state possibili, in particolare nell’ambito del progetto Vexicaen e della recente evoluzione di Scripta, il database delle carte normanne precedenti al 1300: è il caso in particolare dell’inserimento di immagini digitali in questo strumento di dati. Der Artikel stellt die Zusammenarbeit zwischen der Firma Bacardi France, den Archives départementales de la Seine-Maritime und Craham bei der Digitalisierung und wissenschaftlichen Nutzung der im Palais Bénédictine in Fécamp aufbewahrten alten Bestände der Abtei der Dreifaltigkeit von Fécamp vor. Nach einer Darstellung des wissenschaftlichen Hintergrunds der Entstehung des Projekts und der durch eine Vereinbarung geschaffenen Zusammenarbeit wird die Sammlung von Dokumenten aus Fécamp vorgestellt, auf die sich das Vorhaben bezieht. Darunter befinden sich einige der ältesten normannischen Urkunden und kürzlich (2012) wiederentdeckte Dokumente. Mehrere dieser Stücke waren Teil einer größeren Aktion zur Digitalisierung von Urkunden aus der Zeit vor 1204, die in den Archiven des Departements Seine-Maritime aufbewahrt werden, sowie einer Forschungsarbeit über das Chartrier der Abtei Fécamp vor 1190, die zu einer 2019 verteidigten Dissertation führte. So war es möglich, mithilfe digitaler Ressourcen eine virtuelle Rekonstruktion dieses Chartriers anzubieten. Weitere Verlängerungen waren möglich, insbesondere im Rahmen des Vexicaen-Projekts und der jüngsten Entwicklung von Scripta, der Datenbank für normannische Urkunden vor 1300: Dies gilt insbesondere für die Einfügung von digitalen Bildern in dieses Datentool.

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Family relationships are central to studies of networks and interdependencies in medieval societies. On the basis of Norman examples, this paper looks at the notion of a “mutation familiale”, as applied to Western Europe in the period from the 10th to the 12th centuries. In Normandy, from the end of the 11th century onwards, the awareness of belonging to a lineage became stronger, and tended to be more closely related to the ducal dynasty. At the same time, constraints related to heritage became more strict. Inheritance practices, however, appear more flexible than in the later Coutume, and if the significance of links through the women of the kin are considered, lineage as a model does not seem to have met with complete success. Equally, on occasion, the links that were fostered between some Norman noblemen and their parents issued from both lines, paternal and maternal, brought distant solidarities into being.

Pourquoi et comment l’identité viking en vint à acquérir des significations différentes en Angleterre et en Normandie ? La réponse à cette question forme l’essentiel du propos du livre de Katherine Cross. Partant principalement de sources textuelles, généalogies, œuvres historiographiques, hagiographies et sources diplomatiques, l’a. explore le rapport que les Normands et les habitants de l’Angleterre entretinrent avec leur passé viking. Les limites chronologiques retenues englobent six décen...

Rollon demeure un personnage mystérieux, pour lequel la légende le dispute à l’histoire. S’il n’existe pratiquement aucune source contemporaine attestant le fondateur du duché de Normandie, le personnage suscita postérieurement une riche tradition médiévale, qui est l’objet du volume publié par Liliane Irlenbusch-Reynard. L’objectif était ici une présentation minutieuse de toutes les données historiographiques médiévales, pour tenter de reconstituer ce que put être la trajectoire historique d...

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International audience; Nous avons conservé deux chartes autographes de Dudon de Saint-Quentin en faveur de Saint-Ouen de Rouen (1011) et du chapitre de Saint-Quentin (1015). Les préambules de ces actes trahissent la signature littéraire de l’auteur, par l’emploi de mots ou d’expressions utilisées dans le De Moribus… et l’emprunt possible à un traité de rhétorique. Dudon réemploie également de manière habile des formules diplomatiques bien attestées à l’époque carolingienne, qui placent deux des patrons de son œuvre le duc Richard II et l’oncle de ce dernier, Raoul d’Ivry, au sommet de la hiérarchie civile des pouvoirs. L’étude de ces deux actes porte ainsi à se pencher sur leurs relations avec le projet littéraire de l’auteur. Au-delà, elle conduit à s’interroger sur l’élaboration des premiers actes écrits émis dans le duché de Normandie, que l’on suivra ici à partir de l’exemple des formules de légitimation employées dans les actes de Richard Ier et de Richard II. On en retiendra une grande labilité des expressions employées, qu’aucun formulaire ne semble pouvoir fixer. Si l’influence royale est perceptible, elle n’est pas une simple imitation des diplômes capétiens et renvoie aussi à des modèles plus anciens et plus éloignés, y compris, semble-t-il, venus du royaume de Germanie.

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International audience; Les vikings ont laissé dans les mémoires collectives un ensemble d’images fortes et contradictoires. A la fois pirates redoutables semant la terreur et la dévastation, navigateurs intrépides explorant des terres lointaines, guerriers et commerçants en quête de richesses, ils représentent cet « autre » proche et lointain, tantôt habillé des oripeaux de la barbarie, tantôt parés des vertus qui incarnent l’esprit d’aventure. Ces représentations ont une histoire. Elles sont une porte d’entrée à une histoire des vikings dont les approches ont considérablement varié. Cet ouvrage propose en une synthèse des interprétations qui en sont issues.Le phénomène viking, placé traditionnellement entre la fin du VIIIe siècle et le milieu du XIe siècle, s’inscrit dans un temps long qui doit prendre en compte les sociétés scandinaves et leur évolution durant plus d’un demi millénaire. Les vikings de l’an 1000 ne sont pas ceux de l’an 800 et pour comprendre ce qui les mit en mouvement, il importe de les replacer dans un contexte plus largement européen. Les vikings sont parfois présentés comme les précurseurs d’un monde globalisé. Si l’expression est anachronique, leur histoire s’interprète en termes de routes, de réseaux et de diaspora et non plus seulement sous l’angle des « invasions ». Pour autant le temps des vikings fut une période de circulation des hommes et des femmes, de migrations qui contribuèrent à façonner certaines régions de l’Europe. Les objets, les idées, les influences artistiques et religieuses, les objets culturels au sens large circulent, s’échangent, s’adaptent. Ces circulations, les transferts culturels qui y sont associés et leurs manifestations – de l’adoption au refus – forment ainsi le fil conducteur de cet ouvrage.La guerre et la violence restent au cœur des représentations associées aux vikings, mais sont également une forme de ces échanges. A bien des égards, cette violence est à l’aune des sociétés européennes du temps, mais celle des vikings a pu apparaître en dehors des normes acceptées, ce qui la rendait particulièrement effrayante. Cependant la confrontation violente n’était pas une fin en soi, et elle laissait ouverte les voies d’une accommodation politique et culturelle. Les vikings rencontrèrent en effet des sociétés différentes, s’établirent au contact d’autres populations ou sur des terres vides d’habitants. Suivre ces expériences revient à s’interroger sur des situations d’«entre-deux », de cohabitation ou de rejet qui colorent le phénomène viking de manière singulière. La lecture de cet ouvrage aidera ainsi à penser l’unité et la diversité du monde des vikings.

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Notre connaissance du phénomène viking a considérablement évolué au cours des trois ou quatre dernières décennies. La chronologie traditionnelle de ce phénomène (entre la fin du viiie et le milieu du xie siècle) a été discutée afin de replacer le mouvement dans la dynamique des sociétés nordiques sur le long terme, tandis que l’expansion scandinave a été resituée dans une histoire plus générale de l’Europe. Les Vikings ont rencontré des sociétés très différentes par leur degré d’organisation ...

Dans son maître ouvrage La société féodale, écrit à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Marc Bloch avait non seulement souligné la récurrence des mouvements de peuples dans les sociétés anciennes, mais également le tournant qu'a représenté dans l'histoire occidentale « l'arrêt des invasions » au Xe siècle. Dans le « vase clos » que constitua dès lors l'Occident chrétien, la mobilité des personnes ne cessa pas mais elle revêtit d'autres formes que les auteurs de ce livre, lors des travaux du XLe Congrès de la Société des historiens médiévistes de l'Enseignement supérieur public, tenu à Nice en juin 2009, ont entrepris d'explorer. Ils ont voulu aussi comprendre le sens et les fonctions de cette mobilité qui connut de profondes transformations, en Occident, entre les IXe et XVe siècles, à l'issue des grands mouvements des peuples et alors que les déplacements collectifs s'inscrivaient dans de nouvelles structures de pouvoir et de nouvelles stratégies sociales. Une première partie fait le point sur l'historiographie des mouvements migratoires (les « grandes migrations » des IVe-VIe siècles) et détaille les processus d'ethnogenèse et d'acculturation qui ont contribué à la transformation du monde antique. Sont abordés ensuite les déplacements collectifs - volontaires ou contraints, temporaires ou définitifs - liés à l'organisation des activités humaines et à l'encadrement des populations, du IXe au XVe siècle. Sont évoquées enfin les différentes formes de circulation des représentants du pouvoir - roi, pape, évêques, abbés, magistrats, etc. - afin d'asseoir leur autorité.

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International audience; This article offers a retrospective view of the Norman contemporary historiography (1966-2016) since the installation of the Vikings in what became the Duchy until the conquest of England by William the Conqueror. Two items are successively addressed, around a few key words that allow us not to embrace the comprehensiveness of reflection during these fifty years, but to follow a few of their main lines of thought (even if it was not possible to deal with the study and editing of records in details). An initial phase discusses the notions off continuity and discontinuity that have long dominated the concerns of researchers; it also nuances the notions of legacy or inheritance and addresses discussions surrounding the Norman identity. A second avenue examines the influences of the mutationist debate on the historiography of the 1980s-2000s, the new readings allowed by a convergence between history and social studies, and the examination of religious reform movements. The article concludes with Normandy in European history, particularly in the light of the studies dealing specifically with networks.; L’article propose une vision rétrospective de l’historiographie contemporaine (1966-2016) de la Normandie depuis d’installation des vikings dans ce qui devient le duché jusqu’à la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Deux points sont successivement abordés, autour de quelques mots-clefs permettant non d’embrasser l’exhaustivité de la réflexion au cours de ces cinquante années, mais d’en suivre quelques grandes orientations (même s’il n’a pas été possible d’aborder en détail l’étude et l’édition des sources). Une première partie discute les notions de continuité et de discontinuité qui ont longtemps dominé les préoccupations des chercheurs, nuance les notions de legs ou d’héritage et aborde les discussions autour de l’identité normande. Un second axe examine les influences du débat mutationnistes sur l’historiographie des années 1980-2000, les nouvelles lectures permises par une histoire plus proches des sciences sociales et par l’examen des mouvements de réforme religieuse. L’article aborde en conclusion la Normandie dans l’histoire européenne, notamment à la lumière des études portant plus spécifiquement sur les réseaux.

En organisant (2000) et en publiant (2003) la table ronde sur « la progression des Vikings, des raids à la colonisation », Anne-Marie Flambard Héricher s’interrogeait sur la spécificité d’un phénomène d’invasion et « le rapport entre envahisseurs et populations indigènes à travers les contacts, les conflits et la coexistence finale ». Cette rencontre permit de confronter les approches des spécialistes venus de différents horizons géographiques et disciplinaires travaillant dans un domaine de ...

À l'occasion du départ d'Anne-Marie Flambard Héricher, un groupe de collègues, de doctorants et d'anciens élèves ont voulu lui manifester leur amitié et l'admiration qu'ils portent à ses travaux en rassemblant dans un volume des articles sur des sujets proches de ses recherches : châteaux et manoirs replacés dans leur environnement, motte féodale au milieu du paysage, rives de la Seine et pont fortifié, étude des potiers ou des charpentiers. Mais l'histoire des villes - Caen, Rouen, Louviers, Pont-Audemer - n'est pas non plus ici absente, ni celle des saints et des rois : Guillaume de Volpiano, Étienne d'Obazine ou Charles le Simple. Anne-Marie Flambard Héricher a été de celles et ceux qui ont participé au renouveau de l'archéologie médiévale en France, à l'école de Caen. De nombreuses campagnes de fouilles ont fait d'elle une des spécialistes reconnus de la castellologie, l'étude scientifique des châteaux médiévaux. Cette passion de l'archéologie, elle l'a transmise à de nombreux étudiants. Mais elle ne s'est pas contentée de fouiller, elle a toujours voulu replacer ce qu'elle découvrait dans le cadre plus large de la recherche historique, associant ainsi l'archéologie à l'histoire.

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Actes du colloque international de Caen et Cerisy-la-Salle, 29 septembre-2 octobre 2011 - Resp. David Bates (University of East-Anglia et Université de Caen Basse-Normandie) - Pierre Bauduin (Université de Caen Basse-Normandie)

[organisé au Centro Europeo di Studi Normanni, à Ariano Irpino, 9-10 mai 2016 (resp. P. Bauduin, CRAHAM et E. D’Angelo, Université Suor Orsola Benincasa, Naples]

International audience; The article examines the territory – here of the Norman principality – as a «support of identity». From the eleventh century, narrative texts give a precise idea of the territory and the of the borders of the Duchy of Normandy, while the territorial component became part of the Norman identity. Texts often obscures the stages of a territorial genesis which was in reality more complex than the historiography of the duchy suggests. Normandy was soon associated with the area of the ecclesiastical province of Rouen, and the appropriation of the religious past and of the holy bodies of the province also had a territorial dimension, helping to anchor the power of the Norman princes in the sacred. The reign of Richard I (942-996) was probably a decisive step in the shaping of the «territorial memory» of the duchy, while at the turn of the Millenium the name Normannia were increasingly used in order to designate the territory under the aegis of the counts and then the dukes of the Normans. In a sense, Normandy was a project that Norman princes had to to accomplish, before being a projection of their own power.

Communication présentée à la Journée d’études « Le couronnement royal de Guillaume Ier : la Normandie, l’Angleterre, l’Europe » organisé par le GRHIS à Rouen, 30 novembre 2016 (resp. A Grélois, E. Lalou, D. I. Muresan)

International audience; À bien des égards, Richard II, duc de Normandie (996-1026) demeure mal connu. Aucune étude récente n’a été publiée à son sujet et nous de disposons pas de biographie contemporaine du prince normand. Le premier récit détaillé sur son règne fut composé par Guillaume de Jumièges une trentaine d’années après la mort du duc dans le livre V des Gesta Normannorum Ducum. Le moine de Jumièges offre sur ce règne des informations inédites, mais n’aborde pas des événements qui eussent pourtant pu mettre en exergue l’action du duc. L’article propose d’analyser, en le confrontant à d’autres sources, la manière dont Guillaume traita le règne de Richard, particulièrement du point de vue des interventions normandes dans les affaires bourguignonnes. Il sera intéressant de s’interroger sur les informations dont disposait le chroniqueur, et sa manière de présenter les événements, en gardant à l’esprit le contexte dans lequel il rédigea son œuvre.

[Actes du colloque international de Caen et Cerisy-la-Salle, 29 septembre-2 octobre 2011 - Collection Symposia - Édité par David Bates, Pierre Bauduin]; Issu d'un colloque international tenu à l’occasion du 11e centenaire du traité de Saint-Clair-sur-Epte, ce volume s’intéresse aux débuts du duché de Normandie et aux différents aspects de l’expansion ou de la présence des Normands dans les îles Britanniques et en Méditerranée. Il expose les interprétations données aux conquêtes, explore la formation de réseaux et la construction d’espaces, ainsi que les notions de diaspora et d’identité « normandes ».La pertinence de l’expression « monde(s) normand(s) » est discutée en soulignant son caractère à la fois singulier et pluriel, sa dimension européenne, sa valeur heuristique, capable de se dégager d’historiographies trop étroitement nationales et de remettre en question certains modèles explicatifs.

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[59e année, janvier-mars 2016]