In-clinic follow-up to assess completion of medical abortion is no longer a requirement according to World Health Organization guidance, provided adequate counselling is given. However, timely recognition of ongoing pregnancy, complications or incomplete abortion, which require treatment, is important. As part of a larger trial, this study aimed to establish whether women having a medical abortion could self-assess whether their abortion was complete using an automated, interactive questionnaire on their mobile phones. All 469 participants received standard abortion care and all returnees filled in a self-assessment on paper at clinic follow-up 2–3 weeks later. The 234 women allocated to receive the phone messages were also asked to do a mobile phone assessment at home ten days post-misoprostol. Completion of the mobile assessment was tracked by computer and all completed assessments, paper and mobile, were compared to providers’ assessments at clinic follow-up. Of the 226 women able to access the mobile phone assessment, 176 (78%) completed it; 161 of them (93%) reported it was easy to do so. Neither mobile nor paper self-assessments predicted all cases needing additional treatment at follow-up. Prediction of complete procedures was good; 71% of mobile assessments and 91% of paper assessments were accurate. We conclude that an interactive questionnaire assessing completion of medical abortion on mobile phones is feasible in the South African setting; however, it should be done later than day 10 and combined with an appropriate pregnancy test to accurately detect incomplete procedures. RésuméSelon les directives de l’Organisation mondiale de la santé, le suivi dans le centre de santé pour s’assurer que l’avortement médicamenteux est complet n’est plus nécessaire, pourvu que des conseils adaptés soient prodigués. Néanmoins, il est important de déceler rapidement une poursuite de la grossesse, des complications ou un avortement incomplet, qui exigent un traitement. Dans le cadre d’un essai plus large, cette étude visait à déterminer si femmes ayant eu un avortement médicamenteux pouvaient évaluer elles-mêmes si leur avortement était complet, à l’aide d’un questionnaire interactif automatisé sur leur téléphone portable. Toutes les 469 participantes ont reçu des soins types liés à l’avortement et toutes les patientes revenues au centre ont rempli une autoévaluation sur papier lors du suivi dans ce centre, deux ou trois semaines plus tard. Les 234 femmes sélectionnées pour recevoir les messages téléphoniques ont aussi été invitées à faire une évaluation sur téléphone portable chez elles dix jours après la prise de misoprostol. L’achèvement de l’évaluation sur le portable a été contrôlé par ordinateur et toutes les évaluations complétées, sur papier et téléphone, ont été comparées à l’évaluation des praticiens lors du suivi dans le centre. Des 226 femmes ayant eu accès à l’évaluation sur portable, 176 (78%) l’ont complétée ; 161 d’entre elles (93%) ont indiqué que cela avait été facile. Les autoévaluations, que ce soit sur portable ou sur papier, n’ont pas prévu tous les cas nécessitant un traitement complémentaire lors du suivi. Les prédictions de la complétude de la procédure étaient bonnes : 71% des évaluations sur portable et 91% sur papier étaient exactes. Nous avons conclu qu’un questionnaire interactif évaluant la complétude de l’avortement médicamenteux sur le téléphone portable est faisable dans le contexte sud-africain ; néanmoins, il devrait être soumis plus tard que le dixième jour et associé à un test de grossesse approprié pour détecter rigoureusement les procédures incomplètes. ResumenEl seguimiento en la unidad de salud para determinar si la mujer tuvo un aborto con medicamentos completo ya no es un requisito, según la guía de la Organización Mundial de la Salud, siempre y cuando se brinde consejería adecuada. Sin embargo, es importante reconocer con prontitud la continuación del embarazo, complicaciones o aborto incompleto, que requiere tratamiento. Como parte de un ensayo clínico más extenso, este estudio tuvo como objetivo establecer si mujeres en proceso de aborto con medicamentos podrían determinar por sí mismas si tuvieron un aborto completo, utilizando un cuestionario interactivo automatizado en su teléfono móvil. Todas las 469 participantes recibieron servicios estándares de aborto y todas las que regresaron llenaron un formulario de autoevaluación durante el seguimiento en la unidad de salud 2 o 3 semanas después. A las 234 mujeres asignadas para recibir los mensajes por teléfono también se les pidió que hicieran una evaluación domiciliaria por teléfono móvil diez días post-misoprostol. La conclusión de la evaluación móvil fue seguida por computadora y todas las evaluaciones terminadas, en versión impresa y móvil, fueron comparadas con las evaluaciones de los prestadores de servicios durante el seguimiento en la unidad de salud. De las 226 mujeres que tenían acceso a su evaluación por teléfono móvil, 176 (78%) la concluyeron; 161 de ellas (93%) informaron que fue fácil de hacer. Ni la autoevaluación móvil ni la impresa previeron todos los casos que necesitaban tratamiento adicional en el seguimiento. La predicción de procedimientos completos fue buena; el 71% de las evaluaciones móviles y el 91% de las evaluaciones impresas fueron precisas. Concluimos que un cuestionario interactivo que evalúa la finalización del aborto con medicamentos por teléfono móvil es factible en Sudáfrica; sin embargo, debe hacerse después del décimo día y combinarse con una prueba de embarazo apropiada para detectar con precisión los procedimientos incompletos. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]