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In a post-apartheid country, the conception of a co-management model of nature reserves is a challenge which crosses environmental, social, economic and land tenure stakes. It implies a questioning of the idea of nature preservation, inherited from the colonial period, as a practice excluding the local population. But is the display of this policy accompanied by concrete evolutions on the ground ? This article investigatesthe degree of change actually taking place in South-Africa through the examples of the nature reserves of Mkambati and Silaka. Located along the Wild Coast of the ex-bantoustan of Transkei, they are part of a specific context, historical and geographical, in which multiple and combined transitions are in progress today. Through an analysis of the interactions between land reforms, especially land restitution programs, and the implementation of a co-management model of the nature reserves, our questioning reveals the failures of the current process which, even if it does not contribute directly to their initial causes, fuels the conflicts between the actors., Dans un pays en pleine transition post-apartheid, la conception d'une gestion participative des réserves naturelles est un défi au croisement d'enjeux environnementaux, sociaux, économiques et fonciers. Elle implique une remise en cause de l'idée de conservation de la nature, héritée de l'époque coloniale, en tant que pratique excluant les populations locales. Mais l'affichage de cette politique est-elle accompagnée d'évolutions concrètes sur le terrain ? Cet article pose la question de la profondeur des changements aujourd'hui à l 'œuvre en Afrique du Sud à travers les deux exemples des réserves naturelles de Mkambati et Silaka. Situées le long de la Wild Coast de l'ex-bantoustan du Transkei, elles s 'inscrivent dans ce contexte historique et géographique spécifique dans lequel des transitions multiples et combinées sont aujourd'hui en cours. A travers l'analyse des interactions entre la réforme foncière, plus particulièrement la restitution des terres spoliées aux communautés locales, et la mise en place d'un système de co-gestion des réserves naturelles, notre questionnement révèle les failles d'un processus actuel qui, s 'il ne contribue pas toujours directement à leur formation, attise les conflits inter-acteurs., Dellier Julien. Les écueils de la Wild Coast (Afrique du Sud). La co-gestion des réserves naturelles dans un contexte post-apartheid. In: Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, numéro 10, 2010. Espaces protégés, acceptation sociale et conflits environnementaux. pp. 199-210.

This work studies, by phytosociological sigmatist method, the vegetation of the large new complex of sand dune system and salt marshes of the nature reserve of Somme Bay (France). The biocoenodiversity is actually of 16 plant communities for the dunes and 17 for the salt marshes., Ce travail analyse par les méthodes phytosociologiques la végétation du vaste complexe de dunes et de prés salés de la réserve naturelle de la Baie de Somme (France). Bien que très récemment formés, ces systèmes psammophiles et halophiles présentent déjà une remarquable biocoenodiversité qui compte aujourd’hui 16 associations végétales de dunes et 17 de prés salés., Géhu Jean-Marie. Dunes et prés salés de la réserve naturelle de la Baie de Somme (80, France). Analyse phytosociologique d'une remarquable biocoenodiversité récente. In: Le Journal de botanique, n°48, 2009. Décembre. pp. 21-46.

Liparis loeselii exists since 1995 in the large new and extraordinary complex of sanddune systems, saltmarshes and fens of the cove "Bidard" and the sandbank "Ilette" in the Nature reserve of Somme Bay (France). Its populations change with the evolution of vegetal cover in number of individus and habitats. Initially living in the oligohaline plant community of Agrostio salinae-Caricetum vikingensis, Liparis is now developed in the Agrostio salinae-Pedicularietum palustris, a new fen association described here by phytosociological sigmatist method., Liparis loeselii a été observé pour la première fois en 1995 dans la réserve naturelle de la Baie de Somme, au niveau de l'anse Bidard, vaste complexe néoformé très évolutif de biotopes relevant des halo-oligosères, des hydrosères et hygrosères dunaires. Le suivi démographique et phytosociologique effectué annuellement jusqu'en 2006 a mis en évidence un accroissement puis une forte réduction des populations de cette orchidée en relation avec la densification de la végétation. Apparu initialement dans l'habitat oligohalin ouvert de l'Agrostio salinae-Caricetum vikingensis, Liparis loeselii, retrouvé en quantité en 2007, vit aujourd'hui dans l'association originale de l'Agrostio marinae-Pedicularietum palustris décrite dans ce travail selon la méthodologie phytosociologique sigmatiste, Géhu Jean-Marie,Triplet Patrick,Rollion Grégory. Liparis loeselii (L.) Rich. et son habitat actuel dans la réserve naturelle de la Baie de Somme (département de la Somme, France). In: Le Journal de botanique, n°42, 2008. Juin. pp. 37-42.

A afirmaçâo da cidade-território como produto da cidade-móvel (Chalas, 2000) e expressâo da cidade difusa (Indovina, 1990), impôe a restituiçâo do lugar do nao edificado na forma de abordar, conceber efazer o urbano. Admitimos, por conseguinte, que o espaço nao edificado nâo é mais secundario, mas essencial, particularmente à escala da cidade-território. O ordenamento do territorio, e os instrumentos urbanísticos em geral, transformaram progressivamente o "vazio" em "cheio" na procura da sua identificaçâo e qualificaçâo enquanto espaço público (Chiappero 2003, Chalas 2000). Este processo revela o papel protagonizador destes instrumentos que nâo apenas per- mitem ver a «ausencia» (Morgado, 2005), mas que também a constroem, dando-lhes um papel cada vez mais activo na estruturaçâo das aglomeraçôes urbanas, do espaço metropolitano. O artigo mostra como os projectos de ordenamento da Área Metropolitana de Lisboa mobilizam os espaços nâo edificados para produzir uma imagem de coerência do espaço, valorizando e identificando o territorio metropolitano, no qual a periferia nâo è mais uma margem mas desempenha um papel principal., Green structure and making the Lisbon metropolitan outskirts more coherent. The assertion of the territory-town as a product of the mobile town (Chalas, 2000) and expression of the diffuse town (Indovina, 1990) imposes to set back the place of the open space in the way of conceiving and building the town. It is admitted that the open space is no longer second-rate, but becomes essential, particularly on the scale of the territory town. Territory planning, and urban planning documents, progressively transformed this 'emptiness ' into fullness ', trying to identify and qualify it as a public space. This process reveals the performative part of the building documents that gives the 'emptiness ' a more and more active part in the structuring of the town, even the metropolitan space., L'affirmation de la ville-territoire comme produit de la ville-mobile (Chalas, 2000) et expression de la ville diffuse (Indovina, 1990), impose de resituer la place du non bâti dans la manière d'aborder, de concevoir et de faire l'urbain. On admet ainsi que cet espace non bâti n'est plus secondaire, mais devient essentiel, en particulier à l'échelle de la ville-territoire. La planification territoriale, et les documents d'urbanisme en général, ont progressivement transformé ce « vide » en « plein » en cherchant à l'identifier, à le qualifier en tant qu'espace public (Chiappero 2003, Chalas 2000). Ce processus révèle le rôle performatif de ces documents qui construisent et octroient aux « creux » un rôle déplus en plus actif dans la structuration de l'agglomération, voire de l'espace métropolisé., Estructura verde y puesta en coherencia de la periferia metropolitana de Lisboa. La afirmación de la ciudad-territorio como producto de la ciudad-movil (Chalas 2000) y expresión de la ciudad difusa (Indovina 1990), impone resituar el lugar de lo no construido en la forma de abordar, de concebir y de hacer lo urbano. Se admite pues que este espacio no construido no es secundario, sino que se vuelve esencial, en particular a escala de la ciudad-territorio. La planificación territorial y los documentos de urbanismo en general, han transformado progresivamente este « vacío » en « lleno », tratando de identificarlo y calificarlo en tanto que espacio público (Chiappero 2003, Chalas 2000). Este proceso devela el papel performativo de estos documentos que construyen y otorgan a los « huecos » un papel cada vez más activo en la estructuración de la aglomeración y del espacio metropolizado., Banzo MaytéBanzo Mayté. Structure verte et mise en cohérence de la périphérie métropolitaine de Lisbonne. In: Sud-Ouest européen, tome 24, 2007. Lisbonne, en ses périphéries (Coordonné par Mayté Banzo, Isabel Pato e Silva et Elodie Valette) pp. 109-124.

The ecosystem of the two Petite Terre Islands (a natural reserve of 148,6 ha since 1998, Guadeloupe, French West Indies) is original because it is dominated by a large size vegetarian reptile, the Lesser Antillean Iguana (Iguana delicatissima), a IUCN vulnerable species. A survey of the Lesser Antillean Iguana population was carried on by the AEVA Natural History Society at the request of the authority in charge of the management of this protected area. The main goals of this study were to gather data on the interannual evolution of the population density and to identify possible threats. A line-transect census, based on a method accounting for the perpendicular distance between the animal and the line transect, was conducted annually from 1995 to 2002 (except in 1997). Correlations were established between large declines of the population and two major climatic events, i.e. two hurricanes in 1995 and a long drought in 2001. With an estimated size of 10,000 adults outside the breakdown periods, the Lesser Antillean Iguana population of the Petite Terre Islands appears as one of three largest ones in the world, with those in Dominica and Désirade Islands. These protected islands are thus a quite important place for this threatened species. The size of the population and its location on two protected islands should favour studies on the biology and the ecology of the species. Hypotheses about the origin of the present population and on the factors that might limit its perpetuity are discussed., Les îles de la Petite Terre (148,6 ha, Guadeloupe), situées entre la pointe des Châteaux de la Grande-Terre et File de La Désirade, bénéficient du statut de réserve naturelle depuis 1998. Elles constituent un écosystème original dont la biomasse de vertébrés est dominée par l’Iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima). Endémique du nord des Petites Antilles où elle ne vit plus que dans certaines îles, souvent en très petites populations, cette espèce est actuellement classée comme vulnérable par l'UICN. Le gestionnaire de la réserve naturelle a confié à l’association naturaliste AEVA le développement d’études destinées à apprécier l’effectif de la population d’iguanes et ses variations interannuelles. Une méthode de dénombrement sur transect, modélisant la détectabilité des individus en fonction de la distance, a été adaptée à l’espèce et aux conditions locales. Reproduite annuellement entre 1995 et 2002, à l’exception de Tannée 1997, elle a permis d’établir la corrélation entre d’importants déclins de la population et deux événements climatiques majeurs, le passage de deux ouragans en 1995 et une période prolongée de sécheresse en 2001. L’effectif de cette population, en dehors des périodes consécutives à ces événements, est estimé à 10 000 individus adultes. Cette estimation lui confère le statut d’une des trois plus importantes populations mondiales de l’espèce avec celles des îles de la Dominique et de La Désirade. L’important effectif de cette population et sa répartition sur deux îles ainsi que la situation géographique et le statut de protection du site, confèrent à la Réserve Naturelle des îles de la Petite Terre un rôle de premier plan dans le domaine de la conservation et de l’étude de la biologie et de l’écologie d’I. delicatissima. La discussion porte sur diverses hypothèses relatives à l’origine de la population actuelle et sur la nature des facteurs susceptibles d’en limiter la pérennité., Lorvelec Olivier,Levesque Anthony,Barré Nicolas,Feldmann Philippe,Leblond Gilles,Jaffard Marie-Ève,Pascal Michel,Pavis Claudie. Évolution de la densité de population de l’iguane des petites Antilles (iguana delicatissima) dans la réserve naturelle des îles de la petite terre (Guadeloupe) entre 1995 et 2002 . In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 59, n°1-2, 2004. pp. 331-344.

Les services de communication et d’information du réseau Internet sont un média capable de concurrencer ou de compléter les médias traditionnels. L’étude du patrimoine et des aires protégées au Kenya et en Tanzanie, deux pays anglophones et swahiliphones à développement économique inégal mais à fort potentiel touristique, nous permet de tester la véracité et la pertinence de l’information par l’interrogation des nombreux serveurs W3 existants tant nationaux, qu’africains ou internationaux.., Chapuis Odile. Patrimoine, aires protégées et internet : Kenya et Tanzanie. In: Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. IXe Journées de Géographie Tropicale, La Rochelle, 13 et 14 septembre 2001. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 2003. pp. 43-54. (Espaces tropicaux, 18)

AAfter an historical account of conservation efforts in French Guiana since 1970, the current status of existing measures to preserve its natural heritage is presented. Methodological and legal tools available to set up and manage protected areas is discussed. The need to complete qualitative and quantitative floristic data sets and to strengthen administrative and decision tools is emphasized., Après un historique de la protection du patrimoine naturel en Guyane depuis 1970, cet article présente l'état actuel des actions de conservation. Les outils méthodologiques et juridiques disponibles pour mettre en place et gérer les aires protégées sont discutés. La nécessité de compléter les relevés qualitatifs et quantitatifs de la biodiversité végétale et de renforcer les outils administratifs et décisionnels sont soulignés., de Granville Jean-Jacques, Bordenave Bruno Georges. La protection du patrimoine végétal en Guyane. Historique, outils et perspectives. In: Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 40ᵉ année, bulletin n°1-2,1998. Conserver, gérer la biodiversité : quelle stratégie pour la Guyane ? sous la direction de Marie Fleury et Odile Poncy. pp. 509-522.

Environment management in Sara country (Tchad) : the Manda park case. The Manda park is a national park, located in Sara country, covering 114 000 ha. The fauna, abundant and diversified, has been deteriorated by civil wars and by the recent and massive arrival of sahelian stock breeders. Peripheral populations would like the rehabilitation of that environment considered as a cultural heritage (a sacred zone utilized for animist rituals). The relationship between local population and his space is based on religion. Gods and spirits are owners of the land, and humans cultivate it on a contract basis. Foreigners with alien cultures may bring in conflict with local humans and gods. The migrant stockbreeders are seen as enemies or invaders by the settled populations. Soldiers are considered also as dangerous because they are poachers and hunters inside the Park. The necessary measures are not taken for political reasons., Le Parc de Manda, situé en pays Sara au Tchad (9° 20-9° 35 N -17° 45-18° 20 E, 114 000 ha), Réserve de Faune classée depuis 1951, Parc National depuis 1965, bénéficie d’une pluviométrie annuelle de 950 à 1 100 mm. Généreusement inondé par le fleuve Chari qui abandonne, en saison sèche, un chapelet de grandes mares, ce milieu de savane ponctuée d’îlots de forêt sèche, aux sols essentiellement limono-sableux, à la faune abondante et variée, a été détérioré par les guerres civiles et l’arrivée massive de pasteurs sahéliens soumis à la sécheresse. Pourtant, les populations périphériques souhaitent la réhabilitation de cet environnement considéré comme un patrimoine culturel (zone sacrée utilisée pour les rituels animistes). Les rapports entre la société locale et son espace ont un fondement religieux ; les autochtones sont les hôtes des génies des lieux et l’accès au sol est commandé par un contrat passé avec les dieux propriétaires du sol, d’où la mission essentielle des chefs de terre ou d’eau, garants de la bonne marche de «La Nature» et de la gestion de l’environnement. La maîtrise du sol est accordée par les dieux à une collectivité humaine soudée par un même culte (gens du village, du terroir, du pays). Selon la tradition, les étrangers devraient demander un droit de cohabitation : la présence de populations allochtones n’ayant pas la même gestion de l’environnement génère des conflits. Les pêcheurs ne sont pas perçus comme menaçants, mais les éleveurs sont «les ennemis» : d’abord les transhumants, «de plus en plus nombreux chaque année», au dire des habitants (en réalité, cette migration dépend de la pluviométrie annuelle en zone sahélienne, cependant les événements politiques et la désertification des vingt dernières années l’ont amplifiée) ; ensuite les éleveurs qui se sédentarisent. Face à cette menace, les sédentaires locaux se rapprochent des autorités du Parc en espérant qu’elles feront barrage aux «envahisseurs». Faits aggravants, les troupeaux appartiennent souvent à des personnalités qui gravitent autour du pouvoir politique et ces mouvements d’éleveurs étant récents (années 1980), l’absence de réglementation favorise l’anarchie. Au danger que représentent les éleveurs, il faut ajouter l’obstacle des militaires. Dans le cas de Manda, outre les actes de braconnage isolés, mais répétés, les militaires du poste de Korbol chassent dans toute la région, en particulier à l’intérieur du Parc. Entre autres mesures, surveillance accrue, sanctions et confiscation éventuelle de bétail sembleraient s’imposer., Frérot Anne-Marie. Gestion de l’environnement en pays Sara (Tchad) : à propos du parc de Manda. In: Pratiques de gestion de l’environnement dans les pays tropicaux. VIe Journées de Géographie Tropicale du Comité National de Géographie. Commission «Espaces Tropicaux et leur Développement». Talence, 6-8 septembre 1995. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 1997. pp. 337-341. (Espaces tropicaux, 15)

Traditionnal coastal communities and environment in Brazil : the Jureia-Itatin natural park case (São Paulo). The Brazilian authorities showed nothing but scorn for the interests of local populations for a long time, the race for development seemed to justify the sacrifice of these people. Anxious to change their brand image in matters of ecology, those in government have created National Parks. The Juréia Biosphere Park (São Paulo State) was created in 1986. This concept is one of the constituant parks of the Unesco Programme on Man and the Biosphere designated to promote the preservation and national use of natural resources. A Biosphere Park is created to reconcile different functions : to strengthen the protection of ecosystems and to enhance resources. Therefore it is not an area exclusively dedicated to the preservation of nature since, as regards local people, it has to play its part in their development. However the Brazilian Environment Policy scarcely takes locals into consideration ; in the Juréia Park, the Caicara leads a miserable life. The law forbids him to engage in traditional activities (fishing, tree cutting...). The paper will describe the lives of the communities in this Park and the struggle led by the organization “São Paulo tern alma” for the recognition of the rights of the Caicara., Les autorités brésiliennes ont longtemps fait fi des intérêts des populations locales, la course au développement semblait justifier le sacrifice de ces populations. Soucieux de modifier leur image de marque en matière d’écologie, les gouvernants ont créé des réserves naturelles. La réserve de la biosphère de Juréia (État de Sâo Paulo) a été créée en 1986. Ce concept constitue l’une des composantes du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la Biosphère, visant à promouvoir la conservation et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles. Une réserve de la biosphère doit concilier diverses fonctions : renforcer la protection des écosystèmes et la mise en valeur des ressources. Elle n’est donc pas une zone vouée exclusivement à la conservation de la nature, puisqu’elle doit assurer un rôle de développement pour la population locale. Cependant, la politique environnementale brésilienne ne prend guère en considération les cultures locales ; ainsi dans la réserve de Juréia, le caïçara (habitant traditionnel du littoral) vit dans la misère. La loi lui interdit d’exercer ses activités traditionnelles (pêche, coupe du bois ...). La communication décrira la vie des communautés dans cette réserve et le combat mené par l’association «Sâo Sebastiâo Tem Alma» pour faire reconnaître les droits du caïçara., Le Bail Joël. Communautés littorales traditionnelles et environnement dans la réserve de la biosphère Juréia - Itatins (São Paulo). In: Pratiques de gestion de l’environnement dans les pays tropicaux. VIe Journées de Géographie Tropicale du Comité National de Géographie. Commission «Espaces Tropicaux et leur Développement». Talence, 6-8 septembre 1995. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 1997. pp. 331-335. (Espaces tropicaux, 15)

The difficulties in managing the reserves and national parks in Kenya. The Game Reserves and National Parks in Kenya, which each year draw hundreds of thousands of visitors, are certainly among the most beautiful and best managed in the world. Nevertheless, the authorities must face several types of difficulties. Indeed, and at the same time, they must : 1/ maintain the ecological balance, especially for the fauna of the large mammals, and protect certain of the threatened species, thus fight against poachers, who are well-armed and well-organized ; 2/ control the flow of tourists. To what extent does the wide-spread use of the "minibuses" that cross the parks lead to the degradation of the vegetation and affect the behavior of the fauna ? During certain periods of the year, the frequentation of parks, such as the one of Amboseli, is at the limit of saturation ; 3/ assure the survival of the Maasai population dispossessed of a large part of their ancestral grazing lands and, in the reserves but also outside the parks, allow the coexistence of their herds with the protected wild animals, which often roam about at will. More or less successful attempts have been made to seek more active cooperation of the Maasai population in the management of the parks., Les Réserves et Parcs naturels du Kenya, qui accueillent plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, sont certainement parmi les plus beaux et les mieux gérés du monde. Cependant, les autorités doivent faire face à plusieurs types de difficultés ; en effet, il leur faut à la fois : - maintenir l’équilibre écologique, en particulier pour la faune des grands mammifères, et protéger certaines espèces menacées, donc lutter contre les braconniers bien organisés et armés ; - maîtriser le flux des touristes. Dans quelle mesure la prolifération des «minibus» qui parcourent les Parcs ne provoque-t-elle pas la dégradation du milieu végétal et n’affecte-t-elle pas le comportement de la faune ? À certaines époques de l’année, la fréquentation de parcs comme celui d’Amboseli est à la limite de la saturation ; - assurer la survie des éleveurs de l’ethnie maasaï, dépossédés d’une grande partie de leurs terrains de parcours et, dans les Réserves, mais aussi en dehors des Parcs, permettre la coexistence des troupeaux avec des animaux sauvages protégés et souvent envahissants. Des tentatives plus ou moins réussies ont été faites pour associer plus étroitement la population maasaï à la gestion des Parcs., Huetz de Lemps Alain. La difficile gestion des réserves et des parcs naturels du Kenya méridional. In: Pratiques de gestion de l’environnement dans les pays tropicaux. VIe Journées de Géographie Tropicale du Comité National de Géographie. Commission «Espaces Tropicaux et leur Développement». Talence, 6-8 septembre 1995. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 1997. pp. 343-350. (Espaces tropicaux, 15)

First promoted as a feature of natural interest, the gorges of the Ardèche have since attracted an increasing number of visitors, linked to the growing appeal of the countryside for leisure and to the present popularity of river sports. Threatened by the success of this tourist activity the gorges were classified in 1980 as a Nature Reserve. However, this designation has only served to increase the number of visitors. Pollution is now a problem which seems unlikely to be salved simply by educating the public or by improved management. While nature-lovers protest at this situation, the people of the Ardèche are in favour of developing tourism in the gorges as a means of expanding the local economy. Only a geographical approach to this paradoxical situation would seem to offer the means to resolve the conflict between safeguarding the environment and satisfying society's leisure needs., Lancées comme « curiosités naturelles », les gorges de l'Ardèche ont connu une fréquentation croissante avec le développement des besoins de nature et la vogue actuelle des sports d'eau vive. Menacé par son succès, le site des gorges a reçu, en 1980, le statut de « Réserve Naturelle » ; mais l'effet publicitaire du classement a entraîné l'augmentation de la fréquentation. Education du public et aménagements d'entretien ne paraissent pas propres à enrayer la pollution. Tandis que les protecteurs de la nature crient au scandale, les Ardéchois revendiquent l'utilisation touristique des gorges à des fins de développement local. Seule une vision géographique de cette réalité paradoxale permet, semble-t-il, de concilier respect de la nature et faits de société., Daudé Guy. Tourisme et nature : à travers l'exemple des gorges de l'Ardèche. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 61, n°4, 1986. pp. 409-440.