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Résumé Objectif de l’étude Étude rétrospective des caractéristiques anatomocliniques et des aspects thérapeutiques des rechutes locales des carcinomes du nasopharynx. Patients et méthodes Entre février 1993 et décembre 2013, 40 patients ont été atteints d’une récidive locale, associée ou non à une récidive ganglionnaire locorégionale. Le traitement de rattrapage consistait en une réirradiation du nasopharynx. La dose totale prescrite lors de la réirradiation était de 60 Gy. Une chimiothérapie à base de sels de platine était associée en cas de tumeur localement évoluée et/ou d’atteinte ganglionnaire. Résultats L’âge moyen des patients au moment du diagnostic initial était de 41,9 ans (26–67 ans). Le délai moyen d’apparition de la rechute locale par rapport à la fin du traitement initial était de 31,7 mois (6–104 mois). Soixante-cinq pour cent des récidives étaient exclusivement localisées au cavum. Une rechute ganglionnaire était associée dans 14 cas. Vingt-huit patients ont reçu une chimiothérapie. Vingt-cinq patients ont reçu une réirradiation du nasopharynx. Avec un recul moyen de 98 mois (12–191 mois), 14 patients étaient vivants et en situation de rémission complète. La probabilité de survie globale à 5 ans était de 40,7 %. L’hyposialie était la toxicité tardive la plus fréquente. Aucune hémorragie n’a été constatée. Conclusion La réirradiation est la pierre angulaire du traitement de rattrapage des rechutes locales des carcinomes du nasopharynx. L’incidence de la toxicité tardive semble diminuer grâce à l’apport des techniques innovantes, sans compromettre les résultats thérapeutiques. Purpose Retrospective analysis of clinical aspects and therapeutic results of nasopharynx cancer local failures. Patients and methods Forty patients with local failure with or without nodal involvement of nasopharyngeal carcinoma were treated between 1993 and 2013. Reirradiation of nasopharynx was delivered at the dose of 60 Gy. Platinum-based chemotherapy was indicated in case of locally advanced disease and/or associated nodal failure. Results The mean age at diagnosis of primitive tumour was 41.9 years (26–67 years). The mean time of relapse occurrence was 31.7 months (6–104 months). Sixty five percent of failures were confined to the nasopharynx. Nodal failure was seen in 14 cases. Twenty-eight patients had chemotherapy. Twenty-five patients had reirradiation of nasopharynx. Mean follow-up was 98 months (12–191 months). Fourteen patients were still alive and in complete remission. Five-year survival was 40.7%. Xerostomia was the most frequent late toxicity. No haemorrhage was seen. Conclusion Reirradiation is the mainstay treatment of nasopharyngeal local failure. Late toxicity seems to decrease with novel techniques of reirradiation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Le carcinome neuroendocrine de la tête et du cou est une entité très rare. La glande parotide représente le site le plus souvent touché. Aucune observation d’atteinte nasopharyngée n’a été jusque-là décrite. Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 35ans qui a consulté pour un bourdonnement d’oreille et une obstruction nasale. Le bilan réalisé a conclu à une tumeur nasopharyngée de stade T4N0M0. Le patient a reçu six cures de chimiothérapie par VP16 et cisplatine, puis une radiothérapie de 70Gy du cavum et de 50Gy du cou. L’évolution était marquée par une amélioration clinique et une stabilité radiologique. À six mois de la fin du traitement, le patient a été atteint d’une rechute locale et méningée pour laquelle il a reçu des soins palliatifs. Il est décédé 19 mois après la fin du traitement. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé: Les métastases cérébrales des carcinomes nasopharyngés sont exceptionnelles. Nous proposons de faire le point sur les aspects anatomocliniques, thérapeutiques et pronostiques de cette entité. Parmi les dossiers de 420 patients pris en charge pour des carcinomes nasopharyngés sur une période de 17ans, le diagnostic de métastases cérébrales a été retenu chez trois patients. Les patients chez qui la tumeur atteignait le cerveau par contiguïté ont été exclus. Un patient était atteint de métastases cérébrales au moment du diagnostic. Les délais de rechute étaient de dix et de 16 mois chez les deux autres patients. Les signes révélateurs étaient le plus souvent oculaires. Le diagnostic de métastase intracrânienne a été retenu après avoir éliminé une extension par contiguïté à travers la base du crâne. Les lésions étaient uniques chez deux patients. Ces métastases étaient accompagnées de lésions secondaires osseuses. Le traitement a comporté une radiothérapie cérébrale et une chimiothérapie palliative. L’évolution était marquée par une progression rapide et le décès des trois patients. Le pronostic des métastases cérébrales est défavorable, dépendant de l’âge, de la possibilité d’une chirurgie complète et de l’existence de métastases extracérébrales. La survie ne dépasse pas en médiane six mois. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Pupose. – The aim of this work is to study the epidemiological, clinical and evolutive characteristics of the erysipela in patients treated for nasopharyngeal carcinoma (NPC). Patients and methods. – Between January 1993 and June 2003, 212 patients were treated for NPC in the radiotherapy departement of Sfax hospital. Twenty-two patients among them have presented an erysipela. A neoadjuvant chemotherapy was used for 16 patients with N2–N3 disease. Locoregional radiotherapy was delivred for all of patients. Results. – The mean age was 35 years (range: 10 and 69), sex-ratio was 1.2. The median delay between the appearance of erysipela and the end of the treatment was 16 months. The main localisation was the face. The main clinicals manifestations were fever in 86% of cases and erythema in 77% of cases. Immediate evolution was favorable in all cases after antibiotherapy. Recurrences were observed in 45% in cases. Conclusion. – Erysipela is a common skin infection readly found in patients with venous insufficiency. In our study we found a significant correlation between the frequency of erysipela and dystrophic complications. The incidence of erysipela in the face and cervical region after radiotherapy is unknouwn. [Copyright &y& Elsevier]

Résumé Le rhabdomyosarcome para-testiculaire est une tumeur rare. Le traitement doit être multimodal et fait appel à la chirurgie, à la chimiothérapie et à la radiothérapie. Il est dicté par la stratification en groupes de risque selon le bilan préthérapeutique et le résultat anatomopathologique définitif. Un âge de plus de 10 ans et la présence d’adénopathies suspectes à l’imagerie sont prédictifs d’une atteinte ganglionnaire histologique. Le pronostic des formes localisées est excellent avec des taux de survie globale dépassant les 90 % à 5 ans. Nous rapportons le cas d’un patient pris en charge dans notre institution pour un rhabdomyosarcome paratesticulaire de type embryonnaire. Paratesticular rhabdomyosarcoma is a rare tumor. Multimodality treatment should involve surgery, radiotherapy and chemotherapy, which are indicated according to risk groups. Risk group stratification depends on pretreatment staging and definitive histology. Patients older than 10 years or those with suspected lymph nodes on imaging have higher incidence of lymph node involvement. Prognosis is excellent for localized tumors, survival rates exceed 90%. We report a case of embryonal paratesticular rhabdomyosarcoma treated in our institution. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Objectif de l'étude Étude rétrospective des résultats thérapeutiques de la radiothérapie pour les lymphomes du mucosa-associated lymphoid tissue (MALT) gastriques. Patients et méthodes Entre février 1993 et décembre 2014, 11 patients atteints d'un lymphome primitif gastrique de type MALT ont été pris en charge. Les patients atteints d'un lymphome de bas grade avec échec de la trithérapie ont reçu exclusivement une radiothérapie externe. En cas de transformation en un lymphome de haut grade, la prise en charge a associé une chimiothérapie à une radiothérapie externe. La radiothérapie a été délivrée à la dose de 30 à 40 Gy selon un étalement et un fractionnement classiques. Résultats Toutes les tumeurs étaient de stade IE. Sept étaient de bas grade et ont été prises en charge par une radiothérapie externe, quatre étaient transformées en haut grade et ont été prise en charge par une chimiothérapie suivie d'une radiothérapie externe. Dix patients étaient en situation de rémission complète. Le suivi moyen était de 127 mois. Le taux de survie sans récidive à 5 et à 10 ans était de 100 %. Aucune toxicité sévère n'a été observée le long du suivi. Conclusion Le traitement du lymphome du MALT gastrique repose sur l'éradication d' Helicobacter pylori. La radiothérapie externe est une modalité thérapeutique efficace et sûre assurant un excellent contrôle sans toxicité. Abstract Purpose We aimed to evaluate therapeutic results of radiotherapy for gastric mucosa-associated lymphoid tissue (MALT) lymphomas. Patients and methods We reviewed retrospectively the records of 11 patients presenting with gastric MALT lymphoma treated between 1993 and 2014. Patients with low-grade lymphoma in failure after helicobacter eradication had exclusive gastric external radiotherapy. Chemotherapy followed by radiotherapy were indicated in case of high grade lymphoma. Radiotherapy doses range between 30 and 40 Gy (2 Gy per fraction, five fractions per week). Results All tumours were IE stage. Seven patients with low-grade lymphoma had radiotherapy. Four patients with high-grade lymphoma received chemotherapy then radiotherapy. Ten patients are in complete remission after treatment achievement. Five and 10 years disease-free survival are 100%. No severe toxicity was seen. Conclusion Eradication of Helicobacter pylori is the mainstay of treatment of gastric MALT. External irradiation is an effective and well-tolerated treatment modality in case of resistance to helicobacter eradication. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Objectif: Comparer les résultats thérapeutiques de deux groupes de patients, adultes et enfants, traités pour un carcinome du nasopharynx. Patients et méthodes: Trois cents soixante-dix-sept patients atteints d’un carcinome du nasopharynx ont été irradiés entre 1993 et 2007. Parmi eux, 69 étaient âgés de moins de 20ans. Deux cent soixante-huit patients ont reçu une chimiothérapie néoadjuvante ou concomitante. Résultats: Les probabilités de survie globale et de survie sans progression de tout le groupe à cinq ans étaient respectivement de 67 % et 59,4 %. Celles de survie globale à cinq ans étaient respectivement de 66 % et 64 % (p =0,17) dans le groupe enfants et adultes, celles de survie sans progression à cinq ans de 66 % et 57 % (p =0,17). Les rechutes étaient plus fréquentes chez les adultes (1,4 % contre 14 %), mais les rechutes métastatiques étaient plus fréquentes chez les enfants. La toxicité tardive était plus marquée chez les enfants et représentée essentiellement par la xérostomie, sans différence significative. Conclusion: Les résultats thérapeutiques étaient meilleurs dans le groupe des enfants malgré la fréquence des formes localement évoluées, sans atteindre le seuil de signification. L’association de radiothérapie et de chimiothérapie pourrait expliquer nos résultats thérapeutiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude L’objectif était d’étudier l’impact de l’escalade de dose sur le contrôle local, la survie sans progression et la survie globale des patientes prises en charge pour un carcinome mammaire avec envahissement cutané (de stade T4bM0). Matériel et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 90 patientes atteinte d’un cancer du sein classé T4bM0 entre 2002 et 2013. Toutes les patientes ont eu une prise en charge multimodale par une chirurgie radicale, une chimiothérapie, une radiothérapie et une hormonothérapie selon les indications. Deux groupes de patientes ont été identifiés : le premier groupe de 35 patientes ayant reçu une radiothérapie de la paroi thoracique de 50 Gy en 25 fractions et un deuxième groupe de 55 patientes ayant reçu une dose de 66 Gy en 33 fractions. Les caractéristiques cliniques et anatomopathologiques étaient comparables entre les deux groupes. Résultats Le suivi était en médiane de 103 mois pour le premier groupe [36–237 mois] et de 45 mois pour le deuxième [13–125 mois]. Quatre patientes de chaque groupe ont été atteintes de récidive après en moyenne 21,5 mois pour le premier groupe et de 20,5 mois pour le second ( p = 0,4). Les probabilités de survie globale et de survie sans progression étaient comparables entre les deux groupes (survie globale : 91,2 % contre 81 % p = 0,2 ; survie sans progression : 55 % contre 68,8 % p = 0,1). Huit patientes (22,8 %) du premier groupe ont vu se développer une radiodermite de grade 2–3, contre 31 patientes (56,3 %) dans le deuxième groupe. Conclusion Le bénéfice de l’escalade de dose dans le cancer du sein traité selon une modalité conservatrice a été prouvé par plusieurs essais randomisés. Cependant, sa place après un traitement radical reste sujette de controverse. Pour les tumeurs des de stade T4b, il n’y a pas d’études portant sur l’intérêt du boost , qui reste cependant de pratique courante dans certains centres. L’analyse des résultats de notre étude montre que l’escalade de dose dans la paroi thoracique pour les cancers du sein de stade T4b M0 pris en charge par chirurgie radicale et radiothérapie adjuvante ne semble pas améliorer le taux de contrôle de la maladie, avec une augmentation de la toxicité aiguë. L’impact sur la toxicité tardive reste à prouver. [ABSTRACT FROM AUTHOR]