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An increased risk of ischemic stroke in patients with acute pulmonary embolism (PE) and patent foramen ovale (PFO) was reported but few data exist regarding prognostic outcomes of those patients. Using data in the RIETE registry, we compared the characteristics, therapeutic approaches and outcomes of patients with PE according to the presence or absence of PFO. From August 2016 to January 2020, 4148 patients with acute PE were enrolled. Of these, 2775 (67%) had no transthoracic echocardiogram (TTE), 993 (24%) underwent TTE but had no reported results on PFO. Among the remaining 380 patients, 287 (74%) did not have PFO and 93 (26%) had PFO. Patients with PFO were more likely to have chronic heart failure, prior myocardial infarction or ischemic stroke than those without PFO. Patients with PFO had a higher rate of subsequent ischemic stroke than those without PFO (hazard ratio (HR): 9.28; 95% CI: 1.83–69.1), than those with TTE but no data on PFO (HR: 10.1; 95% CI: 2.56–42.4) or without TTE (HR: 9.78; 95% CI: 3.02–28.4). On multivariable analysis, patients with PFO were at increased risk for subsequent ischemic stroke than those without PFO (HR: 8.96; 95% CI: 1.68–47.7). PFO was searched in a minority of patients with an acute PE in real life setting. Subject to possible selection and measurement biases, our results confirmed a higher risk of ischemic stroke in PE patients with PFO compared to those without PFO. This association warrants further investigation before determining the best therapeutic option in patients with acute PE and concomitant PFO. • In real life setting, patent foramen ovale (PFO) was searched in a minority of patients with acute pulmonary embolism (PE) • When PFO was searched, PFO was present in one in every four patients • Patients with PFO were at a 9-fold higher risk to develop ischemic stroke early in the course of anticoagulation • They also had a higher rate of PE recurrences than those without PFO • These results confirmed the poor prognosis of patients with acute PE and PFO [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Cohort studies suggest that exposure to antipsychotic agents may be associated with an increased risk of venous thromboembolism (VTE). Few data concerning antidepressant drugs are available. Using a different methodological approach, the aim of this study was to estimate the association between neuroleptic and antidepressant drug use and the risk of VTE. We report the results of a case–control study designed to evaluate interactions between acquired and inherited risk factors of VTE. We included 677 cases hospitalized with deep vein thrombosis and or pulmonary embolism with no major acquired risk factor for VTE, and 677 controls matched for gender and age. Drug exposure was defined as current use of drugs at admission. Neuroleptic exposure was associated with an increased risk of VTE (OR = 2.1, 95% CI 1.4–3.2). Among neuroleptics, antipsychotic agent use was associated with a 3.5-fold increased risk of VTE (OR = 3.5, 95% CI 2.0–6.2). No association was found between antidepressant drug exposure and the risk of VTE (OR = 1.1, 95% CI 0.9–1.5). In this hospital-based case–control study, exposure to antipsychotic drugs was associated with an increased risk of VTE. These results, added to previous results, suggest that clinicians should consider antipsychotic drug exposure as a potential risk factor of VTE. More studies are needed in order to further elucidate this adverse effect, and to determine the possible predisposing factors and the biological mechanisms involved. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Deep vein thrombosis is a frequent disease with an annual incidence reaching 5 per thousand among subjects over 75 years. Major acquired risk factors for venous thrombosis include surgery, neoplasm, reduced mobility or paresis, and a previous episode of deep vein thrombosis. Among women, hormonal status (pregnancy, oral contraceptive, hormone replacement therapy) is responsible for the majority of all venous thrombotic events. The impact of other factors is controversial: obesity, tobacco use and varicose veins. Venous thrombosis is a multifactorial disease and analysis of the interactions between acquired and inherited risk factors is an extremely interesting field of investigation. [Copyright &y& Elsevier]

Introduction L'obésité, dont la prévalence est en augmentation constante, est un facteur de risque indépendant de maladie thromboembolique veineuse (MTEV) et est associé à des modifications de la pharmacocinétique (PK) des médicaments. Alors que les anticoagulants oraux directs (AOD) sont administrés à dose fixe sans adaptation au poids, aucune étude spécifique d'efficacité et tolérance des AOD chez les obèses n'est disponible et les données de PK dans cette population sont très limitées. L'objectif principal de cette étude pilote, prospective, bicentrique était d'évaluer les concentrations des AOD chez des patients obèses, traités pour MTEV par apixaban ou rivaroxaban en les comparant à celles des patients non obèses, comme suggéré par le Société Internationale d'Hémostase et Thrombose. L'objectif secondaire était d'évaluer les évènements cliniques durant le suivi. Patients et méthodes Depuis août 2017 dans un centre et mars 2018 dans le second, les patients obèses (IMC > 30 kg/m2) traités par rivaroxaban ou apixaban pour MTEV et suivis dans la « filière thrombose » de 2 CHU français, ont été inclus dans cette étude. Les concentrations plasmatiques des AOD ont été mesurées à l'issue de la consultation, en utilisant une technique basée sur l'activité anti-Xa (STA-Liquid-anti-Xa®). Les délais entre la dernière prise et le dosage ont été précisément collectés pour chaque patient. Les valeurs de concentration des AOD ont été comparées à celles rapportées dans les études de PK chez les patients, pour les 2 molécules. Tous les évènements hémorragiques ou thrombotiques survenus entre le début du traitement par AOD et la consultation ont été colligés. Résultats Soixante-cinq patients ont été inclus (36 hommes et 29 femmes) avec un total de 81 dosages d'AOD. L'IMC moyen (± ds) était de 35 ± 5 kg/m2 dont 12 patients avec un IMC > 40 kg/m2. L'âge moyen était de 55 ± 16 ans et la clairance de la créatinine (Cockcroft) moyenne de 84 ± 24 mL/min. Le traitement au moment du prélèvement était : rivaroxaban 20 mg (n = 40), apixaban 5mgx2 (n = 29) et apixaban 2,5 mgx2 (n = 12). Les concentrations d'AOD variaient entre < 20 et 453 ng/mL. Quelque soit le délai entre la prise et le dosage (moy ± sd : 8 ± 7 h), les concentrations de rivaroxaban et d'apixaban mesurées étaient conformes aux valeurs attendues pour tous les patients sauf 3 : 1 patient traité par apixaban 2,5 mgx2 qui n'avait vraisemblablement pas pris son traitement (< 20 ng/mL au pic) ; deux patients traités par rivaroxaban 20 mg (concentrations : 74 ng/mL, 4 h après la prise et 119 ng/mL au pic) dont 1 avec une interaction médicamenteuse possible avec le phenobarbital. Le délai médian depuis le début du traitement était de 10 mois (Min-Max : 1–84) sans complication thrombotique ou hémorragique reportée durant cette période. Conclusion Les résultats de cette étude pilote montrent que les concentrations d'apixaban et de rivaroxaban chez les patients obèses traités pour MTEV sont pour la plupart (96 % des dosages) conformes aux valeurs attendues décrites pour les patients non obèses dans les études de PK. Des données supplémentaires et des études spécifiques du patient obèse sont nécessaires pour définir précisément le profil PK de ces molécules et évaluer le bénéfice/risque des AOD dans cette population. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Since their approval, the direct oral anticoagulants have been widely used in the management of venous thromboembolism, for stroke and systemic embolism prevention in non valvular atrial fibrillation, and in venous thromboembolism prophylaxis after surgical hip or knee replacement. Because they are easy to use, with oral fixed doses and no biological monitoring need, they are more and more prescribed. New indications are rising in cancer associated thrombosis in France beyond the 6 first months of treatment, and to prevent cardiovascular events after an acute coronary syndrome, or in stable coronary or peripheral arterial disease in Europe. The efficacity and safety of direct oral anticoagulants in frail patients or in unusual pathological contexts are not entirely known, but further data are coming and will probably bring new answers. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé La prévention de la pré-éclampsie, pathologie vasculo-placentaire à l'origine d'une part importante de la morbi-mortalité maternelle et fœtale, constitue un enjeu majeur de santé publique. L'aspirine a prouvé son efficacité en prévention primaire et secondaire de la pré-éclampsie, en particulier lorsqu'elle est donnée à la dose de 150 mg/jour au coucher avant 15 SA chez une population de patientes à haut risque. Dans l'étude anglaise ASPRE, les femmes à haut risque de pré-éclampsie ont été identifiées par le biais d'un algorithme prenant en compte le dosage des biomarqueurs angiogéniques à la fin du premier trimestre de grossesse. Cette mise au point rappelle les mécanismes physiopathologiques, les facteurs de risque de pré-éclampsie et l'intérêt du dosage sanguin précoce des biomarqueurs angiogéniques sFlt1 et PLGF au cours de la grossesse dans l'évaluation du risque de pré-éclampsie. Contrairement à l'Angleterre ou à Israël, l'application de cet algorithme en population générale n'a pas encore été évaluée en France et il semblerait important de déterminer si ce dépistage y serait coût-efficace. Enfin, le lupus érythémateux systémique est associé à un sur-risque de pathologies vasculo-placentaires. Bien que peu nombreuses, les études sur l'intérêt du dosage des biomarqueurs angiogéniques au cours des grossesses lupiques identifient une corrélation entre des taux élevés de sFlt1 à la fin du premier trimestre et la survenue ultérieure d'une pathologie vasculo-placentaire grave, avec une très bonne valeur prédictive négative de sFlt1. L'utilisation des biomarqueurs angiogéniques en dépistage des pathologies vasculo-placentaires chez les femmes lupiques enceintes pourrait permettre de mieux cibler la population des femmes relevant d'un traitement par aspirine et d'une surveillance plus étroite. Abstract Pre-eclampsia prevention represents a major public health issue, as this vasculo-placental disorder generates a great burden of foeto-maternal morbi-mortality. Aspirin has proved its efficacy in primary and secondary pre-eclampsia prevention, especially when it is given at 150 mg per day bedtime before 15 weeks of gestation to high-risk women. In the English trial ASPRE, high-risk women were identified by an algorithm taking into account angiogenic biomarkers ascertained at the end of first trimester of pregnancy. This article focuses on physiopathological mechanisms and risk factors of pre-eclampsia and on the interest of early angiogenic biomarkers dosing during pregnancy, for the assessment of pre-eclampsia risk. Unlike Great Britain or Israel, cost-effectiveness of this algorithm in general population has not been assessed in France. Finally, systemic lupus erythematous is at high risk of vasculo-placental disorders. Although few studies of angiogenic biomarkers dosing during lupus pregnancies identified a correlation between high sFlt1 levels at the end of first trimester and subsequent onset of severe vasculo-placental disorders, with a very good negative predictive value of sFtl1. Angiogenic biomarkers ascertainment for screening of vasculo-placental disorders in pregnant women with systemic lupus erythematous could allow targeting at best women needing an aspirin treatment and a closer monitoring. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background Numerous studies have suggested that antipsychotic drugs are associated with an increased risk for a first episode of venous thromboembolism (VTE). However, after anticoagulation discontinuation, the impact of antipsychotic drugs on the risk of recurrent VTE (rVTE) remains unknown. Objective To estimate the risk of rVTE in association with antipsychotic drugs. Methods Between May 2000 and December 2012, we included all consecutive patients with a first unprovoked symptomatic VTE and who discontinued anticoagulation. During follow-up, exposure to antipsychotic drugs was systematically assessed. Results A total of 736 patients with a first unprovoked symptomatic VTE were followed-up during a median period of 27.0 months (interquartile range (IQR) 6.2–60.0). Patients' median age was 66.0 years (IQR 49.0–76.0), 404 (54.9%) were men, and 61 (8.3%) were exposed to antipsychotics during follow-up. The incidence rate of r VTE was 12.1% person-year (95% CI 7.2–20.5) in antipsychotics users compared with 8.3% person-year (95% CI 7.1–9.8) in non-users (p = 0.20). Multivariate analysis showed a significant increased risk of recurrence associated with antipsychotic exposure (adjusted hazard ratio 1.9, 95% CI 1.1–3.3). Conclusions In this cohort study, exposure to antipsychotic drugs was found to be associated with an increased risk of rVTE among patients with a previous first unprovoked symptomatic VTE and who discontinued anticoagulation. Larger studies are needed to confirm and further explore this association. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A letter to the editor commenting on the study of clinical characteristics of aquagenic pruritus in patients with myeloproliferative neoplasms is presented.

Abstract: Introduction: Case-control studies suggest that elevated lipoprotein (a) (Lp(a)) is a risk factor for first venous thromboembolism (VTE). Lp(a) has not been prospectively investigated as a possible risk factor for recurrent VTE in first unprovoked VTE patients. We sought to determine if serum Lp(a) levels in patients with unprovoked VTE who discontinue anticoagulants after 5 to 7months of therapy predict VTE recurrence in a prospective cohort study. Materials and Methods: Serum Lp(a) measurements were obtained from 510 first unprovoked VTE patients treated for 5 -7months with anticoagulants in a 12 center study. Patients were subsequently followed for a mean of 16.9months (SD±11.2) for symptomatic VTE recurrence which was independently adjudicated with reference to baseline imaging. Results: There was no significant association between Lp(a) as a continuous variable and recurrent VTE nor in gender stratified subgroups. No statistically significant differences were observed in the median Lp(a) concentrations between patients who recurred and those who did not recur (median (interquartile range): 0.09g/L (0.17) versus 0.06g/L (0.11) respectively; p=0.15). The Lp(a) cut-off point of 0.3g/L was not significantly associated with recurrent VTE for the overall population nor in gender stratified subgroups. Conclusions: Elevated serum Lp(a) does not appear to be associated with recurrent VTE in patients with history of first unprovoked VTE and may not play a role in identifying patients with unprovoked VTE at high risk of recurrence. There was no optimal predictive threshold for the overall population or for sex sub-groups and Lp(a)≥0.3g/L was not a significant predictor of recurrent VTE. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Previous studies evaluating the association between arterial blood pressure and venous thromboembolism (VTE) reported conflicting results. The relationship between antihypertensive therapy and VTE has never been specifically evaluated. This report from a hospital-based case–control study included 785 cases with confirmed unprovoked VTE and their 785 age- and sex-matched controls. Cases and controls were asked for drug exposure in a one-to-one standardized interview using the same questionnaire. Drug exposure was defined as current use of drugs at admission with onset at least 1 week ago. Three hundred and eighty-four out of 785 cases (48.9%) and 379 out 785 controls (48.3%) reported that they were currently using at least one antihypertensive drug. Among all antihypertensive therapies, only angiotensin II receptor blockers were significantly associated with a reduced risk for VTE: adjusted conditional odds ratio (OR) 0.45 (95% CI, 0.29–0.70). In this hospital-based case–control study, a preventive role for angiotensin II receptor blockers as regards VTE risk was suggested. More studies are needed in order to further elucidate the biological mechanisms involved. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'embolie pulmonaire (EP) est une cause majeure de mortalité maternelle en France. Plus de la moitié des morts seraient évitable, mais la prévention par héparine de bas poids moléculaire est difficile, car l'identification des femmes à risque est complexe et les modalités de la thromboprophylaxie sont mal évaluées, ce qui conduit à des recommandations de faible niveau, peu applicables en pratique. L'objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques d'une série récente de phlébites et embolie pulmonaire dans une population non sélectionnée pour préciser les facteurs de risque et l'utilisation de la thromboprophylaxie en pratique. Nous avons mené une étude prospective, s'adressant à toutes les femmes accouchant dans une des maternités (niveau 1 à 3) de notre département. Pendant le séjour en maternité, après information des patientes et recueil de la non-opposition pour leur participation à l'étude, nous avons recueilli, dans le dossier médical et lors d'un entretien, les antécédents personnels et familiaux de thrombose veineuse, les caractéristiques cliniques, les évènements de la grossesse, le compte rendu de l'accouchement et les évènements des suites de couches. Un entretien téléphonique ou par mail, trois mois après l'accouchement, permettait de décrire les évènements du post-partum. Les évènements thromboemboliques (ETE) étaient tous documentés et le diagnostic était validé par un comité scientifique (EL, KL, FC). De juin 2015 à janvier 2019, 19 522 femmes ont participé à l'étude. Les dossiers de 13 187 femmes étaient complets dans la base de données au 31 mai 2019, parmi lesquels nous avons identifié 27 ETE (ante partum : 7 thromboses veineuses profondes (TVP) et 7 EP, post-partum : 2 TVP et 11 EP). L'âge était supérieur à 35 ans chez 43 % des femmes ayant présenté un ETE pendant la grossesse, contre 25 % des femmes de l'ensemble de l'étude. L'IMC était supérieur à 30 chez 38 % des femmes présentant un ETE en post-partum et 25 % des femmes de l'ensemble de la cohorte. Un quart des femmes ayant un ETE en post-partum avaient eu une césarienne en urgence, contre 14 % dans l'ensemble de l'étude. Parmi les 14 femmes ayant présenté un ETE pendant la grossesse, seulement 2 femmes étaient identifiées comme à risque selon les recommandations de la SFAR et le score STRATHEGE et ces 2 femmes ont présenté un ETE malgré la thromboprophylaxie. Parmi les 13 femmes ayant présenté un ETE en post-partum, 11 femmes étaient identifiées à risque selon la SFAR, 5 selon le score STRATHEGE et les 5 femmes ayant eu une césarienne étaient identifiées à risque selon les recommandations du CNGOF de 2015. Deux ETE sont survenus durant la thromboprophylaxie et 5 après la fin du traitement. Ces résultats confirment la fréquence de certains facteurs de risque comme l'âge et l'immobilisation pendant la grossesse, et l'obésité et la césarienne en urgence en post-partum. Les recommandations utilisées en France pour identifier les femmes à risque semblent peu pertinentes en particulier pendant la grossesse et il existe des échecs de la prévention. Des essais cliniques sont donc nécessaires pour valider les indications et les modalités de la thromboprophylaxie pendant la grossesse. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La maladie veineuse thromboembolique (MVTE) est une cause majeure de mortalité maternelle en post-partum et peut être prévenue par l’utilisation d’héparines de bas poids moléculaire (HBPM). Cependant, plusieurs études ont révélé des échecs de la prophylaxie par HBPM en particulier chez les femmes à haut risque (dose insuffisante chez les femmes obèses ?). Une mauvaise observance du traitement pourrait être une cause d’échec, mais il existe peu de données dans la littérature. L’objectif de ce travail était de décrire le vécu et l’adhésion au traitement de femmes traitées par HBPM en post-partum. Patients et méthodes Nous avons mené une étude prospective concernant toutes les femmes accouchant dans deux maternités. Lorsqu’une prophylaxie par HBPM était prescrite après l’accouchement, les patientes recevaient un carnet de suivi pour noter la date et l’heure de chaque injection ainsi que les évènements survenant lors des injections (douleur, hématome, oublis…). La durée de traitement réalisée était comparée à la prescription médicale sur l’ordonnance de sortie de la maternité. Résultats Entre le 1 juin 2015 et le 31 mai 2016, 3308 femmes ont participé à l’étude, dont 563 ont reçu une prophylaxie par HBPM. Nous avons reçu par courrier prétimbré 157 carnets de suivi complétés par les patientes. L’âge moyen de ces patientes était de 32 ans (21–45) et 140 femmes avaient accouché par césarienne. La durée totale de traitement par HBPM était de 2674 jours (2 à 50 jours par patiente). Les femmes rapportaient les évènements suivants : 507 épisodes d’hématome au site d’injection chez 80 femmes, 339 épisodes de douleur à l’injection chez 58 femmes et 16 oublis d’injections. Un retard d’au moins 2 heures était relevé au moins une fois chez 73 femmes. En comparaison de l’ordonnance de sortie, le traitement était interrompu précocement chez 16 % des femmes (1 à 41 jours). Discussion L’adhésion des patients à la prophylaxie par HBPM en obstétrique est mal connue. Dans une étude utilisant un carnet de suivi et des dosages sanguins, l’adhésion au traitement excellente pendant la grossesse, était réduite à 93 % en post-partum. Dans une étude récente reposant sur un entretien téléphonique, 83 % des femmes avaient suivi complètement un traitement de 7 jours. Nos résultats confirment une bonne adhésion au traitement, en particulier pour les traitements courts, mais il existe des effets indésirables fréquents et des erreurs de traitement pouvant compromettre l’efficacité de la prophylaxie surtout quand elle est prolongée. De plus, il est probable que seules les femmes les plus adhérentes au traitement ont complété et renvoyé leur carnet. Conclusion Les effets indésirables des injections d’HBPM en post-partum sont fréquents en particulier les hématomes et les douleurs lors des injections, ainsi que les erreurs dans les horaires d’injection. Ces problèmes doivent être pris en compte, en particulier lorsque la prophylaxie doit être prolongée plusieurs semaines, pour permettre une bonne adhésion des patientes à la prophylaxie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

In a meta-analysis of case-control studies, Zhang et al. (2011) found an increased risk of venous thromboembolic events (VTE) in patients exposed to antipsychotics (OR = 2.39 [1.71-3.35]). Our updated meta-analysis including the 2 available cohort studies, recognized as a more relevant type of observational study, showed a weaker, but still strong association (OR = 1.84 [1.39; 2.44]). In view of the lack of data on the confirmed risk factors for VTE in existing studies, prospective studies including adjustment for these risk factors are warranted to confirm this association and to assess the benefit/risk ratio of antipsychotics in high-risk patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction En 1998 nous avions mesuré l’incidence de la maladie veineuse thromboembolique (MVTE) dans l’arrondissement de Brest. Depuis, les caractéristiques de la population et la prise en charge de la MVTE ont changé. L’objectif de cette étude était de mesurer l’incidence de la MVTE en 2013 et de la comparer à celle de 1998. Matériels et méthodes Nous avons prospectivement enregistré tous les cas symptomatiques d’embolie pulmonaire (EP) et de thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs diagnostiqués entre le 1 er mars 2013 et le 28 février 2014 dans les hôpitaux et les cabinets libéraux de la même zone géographique qu’en 1998. L’incidence de la MVTE en 2013 a été comparée à celle de 1998 en calculant un ratio d’incidence standardisé sur l’âge et le sexe (SIR). Résultats En 2013, nous avons enregistré 576 cas de MVTE (279 TVP isolées et 297 EP ± TVP). Parmi les 367 911 habitants de l’arrondissement, l’incidence globale de la MVTE était de 1,57 pour 1000 (IC95 % : 1,44–1,69) ; l’incidence de la TVP isolée était de 0,76 pour 1000 (IC95 % : 0,67–0,85) et celle de l’EP ± TVP de 0,81 pour 1000 (IC95 % : 0,72–0,90). En 1998, l’incidence pour 1000 habitants de la MVTE était de 1,83 (IC95 % : 1,69–1,98), de 1,24 (IC95 % : 1,12–1,36) pour la TVP isolée et de 0,60 (IC95 % : 0,52–0,69) pour l’EP. La standardisation a montré que l’incidence globale de la MVTE ainsi que l’incidence de la TVP isolée avaient significativement diminué entre 1998 et 2013 (SIR 0,72 ; IC95 % : 0,67–0,79 et SIR 0,53 ; 0,47–0,60, respectivement). À l’inverse, l’incidence de l’EP ± TVP n’était pas modifiée entre 1998 et 2013 (SIR 1,10 ; IC95 % : 0,98–1,23) et l’incidence de l’EP isolée avait augmenté (SIR 1,29 ; IC95 % : 1,10–1,52). En 1998, 4,4 % des EP étaient diagnostiquées par angioscanner, 31,9 % par la présence d’une TVP proximale associée à des symptômes thoraciques, et 62,7 % par scintigraphie pulmonaire en comparaison à 73,7 %, 11,5 % et 14,9 % en 2013 respectivement ( p < 0,001). Conclusion Entre 1998 et 2013, nous avons observé une réduction de l’incidence globale de la MVTE en lien avec une diminution de l’incidence de la TVP isolée. L’incidence de l’EP n’était pas modifiée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction L’effet de la maladie veineuse thromboembolique (MVTE) sur l’espérance de vie après la phase aiguë de la maladie chez des sujets sans comorbidité majeure n’est pas clairement connu. L’objectif de ce travail était d’estimer l’impact de la MVTE sur l’espérance de vie des patients inclus dans l’étude EDITH. Patients et méthodes Nous avons sélectionné les patients inclus dans l’étude EDITH entre avril 1992 et décembre 2010, hospitalisés pour un premier épisode idiopathique d’embolie pulmonaire (EP) ou de thrombose veineuse profonde (TVP) proximale des membres inférieurs, ayant survécu à la phase aiguë de la maladie, qui n’avaient pas d’antécédents d’athérothrombose, d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance respiratoire et qui n’ont pas développé de pathologie néoplasique au cours du suivi. L’espérance de vie observée de ces patients a été comparée à leur espérance de vie théorique établie à l’aide des estimations de l’INED. Résultats Nous avons retenu 821 patients dont 413 femmes (50,3 %), d’âge moyen 65,9 ± 17,1 ans. Une EP était diagnostiquée chez 586 patients (71,4 %). La médiane de survie observée était de 11,78 ans (espace interquartile [IQR] 5,24–19,15) contre 15,50 ans (IQR 9,97–26,56) pour la médiane de survie théorique ( p < 0,001). La médiane de survie observée était inférieure à la médiane de survie théorique, que la MVTE initiale soit une EP ou une TVP proximale isolée. Cette réduction de l’espérance de vie semblait plus importante au cours de la première année suivant l’évènement thromboembolique. Conclusion La réduction de l’espérance de vie après un premier épisode idiopathique de MVTE n’est pas clairement expliquée. L’augmentation du risque de survenue d’athérothrombose chez les patients atteints de MVTE, les possibles séquelles post-emboliques et le risque de récidive fatale de MVTE font partie des hypothèses plausibles. Le dépistage de ces complications et l’allongement de la durée de traitement anticoagulant chez les patients à bas risque hémorragique pourraient améliorer l’espérance de vie après un premier épisode idiopathique de MVTE. [ABSTRACT FROM AUTHOR]