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Laboratory mice are well known to be highly susceptible to virulent strains of Yersinia pestis in experimental models of bubonic plague. We have found that Mus spretus-derived SEG/Pas (SEG) mice are exceptionally resistant to virulent CO92 and 6/69 wild type strains. Upon subcutaneous injection of 102 colony-forming units (CFU), 90% of females and 68% of males survived, compared with only an 8% survival rate for both male and female C57BL/6 mice. Furthermore, half of the SEG mice survived a challenge of up to 107 CFU. The time required for mortality was similar between B6 and SEG, suggesting that survival is dependent on early rather than late processes. The analysis of 322 backcross mice identified three significant quantitative trait loci (QTLs) on chromosomes 3, 4 and 6, with dominant SEG protective alleles. Each QTL increased the survival rate by approximately 20%. The three QTLs function additively, thereby accounting for 67% of the difference between the parental phenotypes. Mice heterozygous for the three QTLs were just as resistant as SEG mice to Y. pestis challenge. The SEG strain therefore offers an invaluable opportunity to unravel mechanisms and underlying genetic factors of resistance against Y. pestis infection. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le diagnostic étiologique des pneumonies aiguës communautaires (PAC) demeure inexpliqué pour près de 40 % des formes graves. Dans ce contexte, les nouvelles techniques de biologie moléculaire ont permis d'améliorer le diagnostic étiologique. L'objectif principal était d'estimer la performance diagnostique d'une PCR multiplex pour les PAC en réanimation. Les objectifs secondaires étaient de décrire la typologie des PAC graves, classées en PAC bactérienne, virale, ou mixte, de rechercher les facteurs associés à la preuve microbiologique, et de vérifier si celle-ci était associée au pronostic. Nous avons réalisé une étude transversale dans un service de réanimation polyvalente de 15 lits sur toutes les PAC hospitalisées entre le 1/3/2016 et le 31/1/2017. Les patients en ventilation spontanée ont été testés à partir d'une expectoration, les patients ventilés à l'aide d'un lavage broncho-alvéolaire, tous deux prélevés dans les 24 heures suivant l'admission. Ces prélèvements étaient couplés à un écouvillonnage nasopharyngé. Les prélèvements ont été analysés microbiologiquement et virologiquement à l'aide des méthodes de routine et de la PCR multiplex FTD-RP33. La performance diagnostique de la FTD-RP33 a été évaluée contre un gold standard somme des performances combinées des méthodes de routine (examen direct, culture, PCR spécifiques). Sur la période étudiée, 50 PAC ont été analysées dont 15 PAC bactériennes (30 %), 10 PAC virales (20 %), 5 PAC mixtes (10 %), 2 PAC à Mycoplasma pneumoniae et 18 PAC non documentées (36 %). La sensibilité de la FTD-RP33 à identifier un pathogène était de 86,7 % (IC95 % : 73,2–94,9 %), la spécificité de 100 % (IC95 % : 39,8–100 %) et la capacité discriminante de (AuROC) de 93,3 (IC95 % : 83,1–98,7). Les gains de sensibilité et de capacité discriminante par rapport aux méthodes de routine étaient respectivement de 4,4 % et 2,2 points avec la FTD-RP33. Les méthodes de routine s'avéraient cependant supérieures pour le diagnostic de PAC d'origine virale, tant en matière de sensibilité (100 % vs 80 %), de spécificité (37 % vs 20 %), ou de capacité discriminante (AuROC 68 vs 50). Inversement, la FTD-RP33 se révélait légèrement supérieure aux méthodes de routine pour le diagnostic des PAC bactériennes en matière de sensibilité (94 % vs 90 %), mais pas de spécificité (30 % vs 36 %) ou de capacité discriminante (AuROC 62 vs 63). La preuve microbiologique était plus fréquente chez les sujets jeunes ou dont le score SOFA était supérieur ou égal à 5. Le fait de documenter l'agent pathogène n'était pas associé au pronostic ni suivi de désescalade thérapeutique. Une PCR multiplex peut s'avérer être une alternative faisable aux méthodes microbiologiques classiques et à la biologie moléculaire ciblée dans le diagnostic des PAC en réanimation. Toutefois, l'implémentation de cette technique simple et automatisée semble sans conséquence sur les pratiques ou le pronostic. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'atteinte articulaire est la forme la plus fréquente des infections disséminées à gonocoque. Dans un contexte de réémergence actuelle des IST et d'augmentation des résistances aux antibiotiques, nous nous sommes intéressés aux cas d'arthrites gonococciques diagnostiquées en milieu hospitalier. Cette étude rétrospective réalisée au sein d'un CHU a recensé les arthrites gonococciques identifiées via le PMSI et le laboratoire de bactériologie (PCR ou culture positives à Neisseria gonorrhoeae) de 2008 à 2020. Les cas étaient inclus si une arthrite était présente avec une identification bactérienne intra-articulaire ou génitale. Ont été recueillies les données démographiques et les caractéristiques cliniques, microbiologiques, thérapeutiques. Un total de 47 cas d'arthrites gonococciques étaient identifiées (29 hommes [62 %] d'âge médian 43 ans [interquartile 26–54]). Aucun individu n'était séropositif pour le VIH. Dans 36 cas (77 %), un rapport sexuel non protégé précédait les symptômes, avec un délai moyen de 37 jours. Un contexte de retour de voyage dans les 3 mois était présent chez 20 patients (43 %), principalement à Madagascar (90 %). Il s'agissait d'une monoarthrite (n = 13), une oligoarthrite (n = 27) ou d'une polyarthrite (n = 7), avec un nombre médian d'articulations touchées de 2 (1–3). Les articulations les plus touchées étaient le genou (n = 33, 70 %) et la cheville (n = 20, 43 %). Une atteinte génitale symptomatique n'était présente que dans 4 cas, alors que 23 présentaient une autre atteinte extra-génitale : cutanée (n = 20), pharyngite (n = 4), conjonctivite (n = 1). Tous les patients présentaient un syndrome inflammatoire biologique : CRP médiane 121 (77–238) mg/L. N. gonorrhoeae était isolé dans le liquide articulaire chez 33 (77 %) patients (14 par culture, 11 par PCR et 8 par les 2 techniques), dans les hémocultures chez 4 patients, dans les voies urinaires ou génitales chez respectivement 12 et 9 patients et dans d'autres localisations (anus, pharynx, peau) chez 7 patients. Parmi les 27 souches isolées en culture, 17 (63 %) présentaient une résistance aux quinolones et aucune aux C3G injectables. Quinze patients présentaient une autre IST : chlamydiose (n = 10), syphilis (n = 2), trichomonose (n = 2), HPV (n = 1). Tous les patients ont été traités par antibiothérapie, principalement des C3G injectables (n = 46, durée médiane 10 (9–14)jours). Les mesures associées étaient des ponctions itératives (11 %), ou un lavage articulaire chirurgical (19 %). La médiane de séjour hospitalier était de 8 (6–13) jours et 4 patients ont été transférés en rééducation. Après une médiane de suivi de 14 (1–48) jours, 16 patients (34 %) étaient guéris et 29 (62 %) présentaient une séquelle articulaire. Il s'agit à notre connaissance d'une des plus grandes séries d'arthrites gonococciques décrite. La prévalence de la résistance aux quinolones est importante, faisant des C3G injectables le traitement de choix. Cette forme de gonococcie se révèle rarement par une clinique sévère, mais conduit à une proportion importante de séquelles fonctionnelles à moyen terme. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La fièvre Q ou infection à Coxiella burnetti est une anthropozoonose ubiquitaire associée à des complications périnatales (avortement, mort fœtale, prématurité, faible poids de naissance). Nos objectifs étaient de mesurer l’incidence des complications périnatales de la fièvre Q et de préciser l’imputabilité de C. burnetii sur les issues pathologiques de grossesse. Patientes et méthodes Nous avons réalisé une étude prospective chez la femme enceinte entre le 1 er mai et le 31 octobre 2013 dans une maternité de niveau 3. L’inclusion était proposée pour toute grossesse compliquée d’avortement, mort fœtale, prématurité ou de retard de croissance intra-utérin (RCIU). Le diagnostic de fièvre Q était réalisé par immunofluorescence indirecte. Un titre d’anticorps IgG de phase 2 ≥ 1/64 définissait la séropositivité. Un titre d’IgG de phase 2 ≥ 1/200 ou la présence d’IgM de phase 2 ≥ 1/50 était considéré comme marqueur d’une infection aiguë. Un titre d’IgG de phase 1 ≥ 1/800 était en faveur d’une infection chronique. L’ADN bactérien a été recherché sur les produits d’avortement et dans le placenta par PCR en temps réel. Une chronologie compatible avec l’ascension du taux d’IgG de phase 2 entre deux prélèvements définissait l’argument de temporalité. Une PCR positive définissait la plausibilité biologique. Temporalité et plausibilité biologique ont été considérées séparément comme deux critères de causalité suffisants. Résultats En 6 mois, 844 femmes ont présenté au moins un des critères d’éligibilité. Parmi celles-ci, 182 femmes ont été dépistées pour la fièvre Q. Cet échantillon capturait 55 % des avortements admis à l’hôpital, 10 % des morts fœtales, prématurités ou des RCIU, ce qui correspondait aux étiologies inexpliquées pour ces issues pathologiques de grossesse. Dix-neuf femmes étaient séropositives. Neuf femmes présentaient un profil d’anticorps discordant ou compatible avec une infection ancienne. Dix femmes présentaient une infection aiguë. Parmi celles-ci, deux issues pathologiques ont été attribuées à une infection symptomatique pendant la grossesse (1 avortement à 9 SA et 1 prématurité de 36 SA), tandis qu’un avortement à 5 SA était jugé compatible avec une infection symptomatique antéconceptionnelle. L’incidence des complications périnatales associées à la fièvre Q était comprise entre 1,3 et 4,3‰ grossesses selon que la causalité était requise ou non, soit supérieure à celle des pathogènes TORCH. Conclusion Dans notre contexte, C. burnetii est un pathogène qui justifie un dépistage devant toute situation à risque d’issue pathologique de grossesse inexpliquée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La fièvre Q ou infection à Coxiella burnetti, est une anthropozoonose ubiquitaire à haut potentiel épizootique et épidémique, associée à des complications périnatales (avortement, mort fœtale, prématurité, faible poids de naissance). Après avoir préalablement démontré l’importance obstétricale de ce pathogène, nous avons cherché à caractériser la situation épidémiologique de la fièvre Q dans notre contexte. Nos objectifs étaient de mesurer la prévalence de la fièvre Q chez la femme enceinte, ainsi que d’identifier ses facteurs de risque. Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude transversale chez les femmes accouchées entre le 9 janvier et le 24 juillet octobre 2014 dans deux maternités, l’une de niveau 3, l’autre de niveau 1. L’inclusion était proposée à toutes les parturientes à l’arrivée en salle d’accouchement. Le diagnostic de fièvre Q était réalisé par immunofluorescence indirecte. Un titre d’IgG de phase 2 ≥ 1/64 définissait la séropositivité. Un titre d’anticorps IgG de phase 2 ≥ 1/128 était considéré comme en faveur d’une infection aiguë récente possible. Un titre d’anticorps IgG de phase 2 ≥ 1/256 était considéré comme en faveur d’une infection aiguë récente, probable ou certaine. Un titre d’IgG de phase 1 ≥ 1/800 était en faveur d’une infection chronique. Les infections à C. burnetti ont été également systématiquement relevées afin d’apprécier la circulation communautaire de ce pathogène. Résultats En 7 mois, parmi 3120 parturientes, 1112 femmes ont été dépistées pour la fièvre Q. La population étudiée n’était pas représentative de la population source avec un taux de participation disparate (25 % en niveau 3, 80 % en niveau 1). Parmi les femmes dépistées, 204 femmes (18,3 %) étaient séropositives. La séroprévalence au seuil d’IgG de phase 2 d’infection récente possible était de 12,5 %. La séroprévalence au seuil d’IgG de phase 2 d’infection récente probable ou certaine était de 4,4 %. La sérologie fièvre Q n’était pas associée aux issues pathologiques de grossesse, quel que soit le seuil étudié. Aucun facteur de risque d’infection n’a été identifié à partie des données acquises dans le registre des naissances. Pendant la période d’étude, 143 bilans de fièvre Q ont été réalisés dans les services de médecine pour divers tableaux cliniques. Parmi ceux-ci, deux étaient compatibles avec une infection chronique, 15 avec infection aiguë récente, 11 avec une infection ancienne. Conclusion Dans notre contexte, la séroprévalence observée chez les accouchées et la circulation communautaire sont plutôt en faveur d’une fièvre Q endémique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction L’utilisation première du LMB dans l’IT (LMB1) en MUPH, pourrait réduire la durée du geste dans les situations d’intubation complexes. Matériel et méthodes Travail de simulation sur mannequin. La complexité de l’IT était modulée par la difficulté de la laryngoscopie avec un score Cormack et Lehane (CL) = 1 et 3, et par la position du mannequin : 1) comme au bloc opératoire (Bloc), 2) au sol (Sol), et 3) au sol confiné (Confiné). Des médecins seniors et juniors du SMUR réalisaient des manœuvres d’IT selon les recommandations des sociétés savantes (STDR) ou selon LMB1, avec des complexités variables selon des séquences programmées de manière aléatoire. Les critères qualitatifs de l’IT : durée (Durée), nombre de laryngoscopie (Nombre), CL, échelle verbale de confort (0 à 100) étaient comparées entre les groupes STDR et LMB1 ( Tableau 1 ). Résultats 276 séquences d’IT (13 juniors et 10 seniors) ont été analysées. Plus l’IT était complexe plus l’intérêt de LMB1 était significatif sur : Durée raccourcie, Nombre : moindre et Confort : meilleur. Discussion En cas de simulation d’IT complexe, LMB1 raccourcit et facilite la manœuvre. LMB1 pourrait être une option intéressante en cas d’IT réalisée au sol ou dans une position contrainte chez les malades présentant des facteurs prédictifs d’IT difficile. L’impact de LMB1 est significativement plus marqué en cas d’IT au sol ou contrainte chez les juniors par rapport aux seniors. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective The increasing resistance of Helicobacter pylori to clarithromycin led to developing new eradication treatment regimens. The objective of our observational study was to determine the proportion of H. pylori strains resistant to clarithromycin in infected patients in Reunion Island and to suggest a first-line treatment in agreement with the local ecology. Patients and methods We included 200 patients who underwent esophagogastroduodenoscopy at the University Hospital of Saint-Pierre from February to July 2014. H . pylori was isolated from 73 patients. Results A wild-type susceptibility profile to clarithromycin was observed in 64 isolates (87.7%) and nine isolates (12.3%) had a resistant mutation profile. Conclusion With a proportion of resistant strains below the critical threshold of 15%, physicians in Reunion Island may continue to prescribe the usual treatment regimen as a first-line option (clarithromycin, amoxicillin, and proton pump inhibitor for 14 days). [ABSTRACT FROM AUTHOR]

We have previously described SEG/Pas as the first mouse inbred strain able to survive subcutaneous injection of virulent Yersinia pestis, the agent of plague, and we identified Yprl1, Yprl2 and Yprl3 as three quantitative trait loci (QTLs) controlling this exceptional phenotype in females from a backcross between SEG/Pas and C57BL/6 strains. We have now developed congenic strains to further characterize the extent and effect of these genomic regions. In this study, we confirm the importance of two of these regions, both in males and females, while the third one may well be a spurious association. We show that no genomic region alone is able to increase the survival of C57BL/6 mice, but that C57BL/6 mice carrying both Yprl2 and Yprl3 exhibit intermediate resistance. Each of these two QTLs contains at least two subregions, which are required to increase survival. Finally, through the analysis of congenic strains in an F1 background, we establish the mode of inheritance of the SEG-derived resistance alleles. Altogether, this study has clarified and enhanced our understanding of the genetic architecture of resistance to plague in SEG/Pas mice. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Syphilis is a sexually transmitted infection (STI) with a global prevalence estimated at 0.5% in 2012. Syphilis has been on the rise among men who have sex with men (MSM) in high‐income countries and remains at endemic levels in low‐ and middle‐income countries. This trend, however, has not been observed in Reunion Island. Objectives: To determine the prevalence, clinical characteristics and risk factors of syphilis in at‐risk patients visiting the South Reunion STI clinic in Reunion Island. Methods: This monocentric cross‐sectional study included all patients who visited our STI clinic between 2017 and 2020. Syphilis serology was performed on all included patients, and data were collected using a standardized self‐administered questionnaire. Results: Over the 3‐year study period, 2593 patients were enrolled. The prevalence of syphilis was 7.52% (n = 195, 95% CI, 6.50–8.65%) in the overall study population, 11.76% (n = 18, 95% CI, 6.97–18.59%) in minors (aged under 18 years) and 36.36% (n = 16, 95% CI, 21–59%) in pregnant women. The risk factors identified in multivariate analysis were being female [adjusted Prevalence Ratio (aPR) 1.85, 95% CI, 1.10–3.11], being MSM (aPR 2.87, 95% CI, 1.71–4.80), being aged under 18 years (aPR 3.54, 95% CI, 1.90–6.57), living in precarious conditions [aPR 3.12, 95% CI, 2.11–4.62] and being born in Reunion Island (aPR 2.43, 95% CI, 1.42–4.13). The clinical presentation was heterogeneous (plaques and papules, chancre, atypical ulcerations, multiple ulcerations, condyloma lata, etc.). Conclusions: These findings suggest a high prevalence of syphilis in at‐risk patients visiting our STI clinic. Unlike the situation in other high‐income countries, the people most at risk of syphilis in Reunion Island are local‐born residents, minors, women and precarious patients. This is a source of concern, especially given the risk of resurgence of congenital syphilis on the island. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Recommendations for sexually transmitted infection (STI) screening vary significantly across countries. This study evaluated the prevalence of urogenital and extragenital infections with Chlamydia trachomatis (CT), Neisseria gonorrhoeae (NG), and Mycoplasma genitalium (MG) in patients visiting a French STI clinic in the Indian Ocean region to determine whether current STI screening practices should be updated.Methods: This cross-sectional study examined all patients who visited the STI clinic between 2014 and 2015. Triplex polymerase chain reaction screening for CT, NG, and MG was performed on urine, vaginal, pharyngeal, and anal specimens (FTD Urethritis Basic Kit, Fast Track Diagnostics, Luxembourg).Results: Of the 851 patients enrolled in the study, 367 were women (367/851, 43.2%) and 484 were men (484/851, 56.0%). Overall, 826 urogenital specimens (826/851, 97.1%), 606 pharyngeal specimens (606/851, 71.2%), and 127 anal specimens (127/851, 14.9%) were taken from enrolled patients. The prevalence of urogenital CT and MG was high in women ≤25 years (19/186, 10.21%; 5/186, 2.69%) and in men who have sex with women ≤30 years (16/212, 7.54%; 5/212, 2.36%). Among patients with urogenital CT infection, 13.7% (7/51) had urethritis. All patients with urogenital MG infection were asymptomatic. Men who have sex with men had a high prevalence of pharyngeal CT (2/45, 4.44%) and NG (3/44, 6.81%) and a high prevalence of anal CT (2/27, 7.41%), NG (2/27, 7.40%), and MG (1/27, 3.70%). After excluding patients with concomitant urogenital infection, extragenital infections with at least 1 of the 3 pathogens were found in 20 swabs (20/91, 21.9%) taken from 16 patients (16/81, 19.7%), all of them asymptomatic.Conclusions: Routine multisite screening for CT, NG, and MG should be performed to mitigate the transmission of STIs in high-risk sexually active populations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

In this work, spatially resolved characterization methods are used to identify loss mechanisms for common p -type silicon solar cell architectures, including multicrystalline aluminum back surface field (Al-BSF), monocrystalline Al-BSF, monocrystalline passivated emitter and rear cells (PERC), and bifacial monocrystalline PERC. The characterization methods used in this work include suns- V OC , photoluminescence imaging, and spatially resolved external quantum efficiency and reflectance measurements. The optical and recombination losses are driven by the material properties, cell processing conditions, and device architecture. These losses are quantified and categorized in terms of underlying mechanisms (e.g., front reflectance, escape reflectance, front recombination, and parasitic optical absorption and recombination in the bulk and rear). The ability to create images of these loss parameters can be used to gain more insight into the materials and manufacturing processes used to produce solar cells, and examples are given in this work to illustrate how these images can help reveal the origin of defects. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

• Murine typhus (MT) is probably a cause of undifferentiated fever in La Réunion. However, MT is poorly known because of its poorly specific clinical presentation, its recent description on the island, and the presence of other infectious diseases such as leptospirosis. We aimed to clinically and biologically characterize MT. Epidemiological data revealed a seasonal factor and specific geographical data. Such data is important for establishing MT diagnosis and for differentiating it from leptospirosis. We also described pulmonary manifestations that may be responsible for severe presentations of the disease. Murine typhus (MT) is an acute zoonosis caused by Rickettsia typhi, a flea-borne rickettsiosis. The first autochthonous case was reported in 2012. Once autochthonous transmission of Rickettsia typhi was proven, we performed a prospective study to describe and raise awareness of this often-misdiagnosed disease among physicians. We performed a prospective observational study of MT cases in La Réunion from 2012 to 2017. MT cases were defined as clinically compatible illnesses with a specific positive serology and/or PCR. Sixty-one confirmed cases were collected. The main clinical features were prolonged fever (90%), asthenia (87%), and headaches (79%). The main biological abnormalities were elevated liver enzymes (84%) and thrombopenia (75%). Renal function was normal in 90% of cases; it was an important feature because leptospirosis is a frequent cause of acute renal failure. A seasonal factor was observed with 79% of cases reported in the warm season and most of them in the west and south of the island (i.e., the dry areas). MT is an emerging disease in La Réunion, and local conditions could lead to an endemic situation. Cases of acute undifferentiated fever with headaches should guide to the diagnosis of MT especially in the warm season and dry areas. Leptospirosis is an alternative diagnosis, which differs from MT by its epidemiological characteristics and by the associated frequent renal dysfunction. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Some patients have features that indicate possible difficulty with direct laryngoscopy for tracheal intubation. Prediction of the likely outcome and selection of patients for an enhanced management algorithm would reduce the possible harm from failed intubation attempts.Methods: Adult elective patients were assessed for seven features associated with difficult direct laryngoscopy, ranked in difficulty from 0 to 3. For a patient with at least one Class 3 feature, or two or more features of class 1 or higher, the enhanced management used a channelled videolaryngoscope Airtraq™ instead of a Macintosh laryngoscope. A long flexible angulated stylet and a flexible fibrescope would be used as the second and third steps. For patients with lesser difficulty scores, a Macintosh laryngoscope was used. Outcomes of enhanced management were analysed. Logistic regression and Random Forest algorithm, using the ranks of the predictive features, were used to predict difficulty during enhanced management.Results: We prospectively studied 16 695 patients. We selected 1501 (9%) for enhanced management, and tracheal intubation was successful in all of them. Of these, 73% were intubated in less than 30 s, and only 4.5% required more than 4 min for intubation. Progression to the second and third steps of enhanced management was predicted by restriction of mouth opening and reduced cervical spine mobility.Conclusions: An enhanced management algorithm allowed successful tracheal intubation of all patients with anticipated difficult laryngoscopy. The need to combine the use of a stylet and a fibrescope with the Airtraq™ could be predicted with a high degree of certainty. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective Infections caused by dematiaceous fungi are more common in tropical and subtropical areas. We aimed to describe the clinical, microbiological and therapeutic aspects of case patients diagnosed at a University Hospital located on an Indian Ocean island. Patients and methods We performed an observational retrospective study of infections caused by dematiaceous fungi diagnosed at the University Hospital of Saint-Pierre, Reunion, from 2000 to 2015. Mycological identifications were performed at the National Reference Center for Invasive Mycosis and Antifungal Agents (Paris). Results The review of clinical and microbiological data of 11 patients identified revealed that five were infected by dematiaceous fungi. Two had cutaneous phaeohyphomycosis, two had cerebral phaeohyphomycosis and one had cutaneous chromoblastomycosis with brain and potentially medullary dissemination. Skin lesions and cerebral abscesses were quite varied. Conclusion Infections caused by dematiaceous fungi are rare. Medullary and brain localizations are extremely rare, especially for chromoblastomycosis. Cutaneous manifestations of phaeohyphomycosis are varied; diagnosis is thus more difficult. It is therefore important, when confronted with a chronic tumor-like lesion in endemic areas, to perform a biopsy for pathology and fungal culture. While surgical excision is not always sufficient, medical treatment of these infections is not standardized, but relies on an azole, which can be associated with another antifungal agent. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The Exoplanet Characterization Observatory ( EChO) is a concept of a dedicated space telescope optimized for low-resolution transit and occultation spectroscopy to study the exoplanet diversity through the composition of their atmospheres. The scope of this paper is to answer the following question: Can we schedule a nominal EChO mission, with targets known today (in mid 2013), given the science requirements, realistic performances and operational constraints? We examine this issue from the point of view of duration of the mission and the scheduling restrictions with a sample of exoplanet systems known nowadays. We choose different scheduling algorithms taking into account the science and operational constraints and we verified that it is fairly straightforward to schedule a mission scenario over the lifetime of EChO compliant with the science requirements. We identified agility as a critical constraint that reduces significantly the efficiency of the survey. We conclude that even with known targets today the EChO science objectives can be reached in the 4.5 years duration of the mission. We also show that it is possible to use gaps between exoplanet observations, to fit the required calibration observations, data downlinks and station keeping operations or even to observe more exoplanet targets to be discovered in the coming years. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'atteinte articulaire est la forme la plus fréquente des infections disséminées à gonocoque. Dans un contexte de réémergence actuelle des IST et d'augmentation des résistances aux antibiotiques, nous nous sommes intéressés aux cas d'arthrites gonococciques diagnostiquées en milieu hospitalier. Cette étude rétrospective réalisée en milieu hospitalier a recensé les arthrites gonococciques identifiées via le PMSI et le laboratoire de bactériologie (PCR ou culture positives à Neisseria gonorrhoeae) de 2008 à 2020. Les cas étaient inclus si une arthrite était présente avec une identification bactérienne intra-articulaire ou génitale. Ont été recueillies les données démographiques des patients et les caractéristiques cliniques, microbiologiques et thérapeutiques des arthrites. Un total de 58 cas d'arthrites gonococciques a été identifié, avec 30 hommes (52 %) d'âge médian 42 ans (interquartile 25-53). Aucun individu n'était séropositif pour le VIH, 36 (62 %) étaient hétérosexuels, 3 (5 %) étaient homosexuels. Dans 45/50 cas (90 %), on trouvait un rapport sexuel non protégé précédant les symptômes, avec un délai moyen de 15 [8–30] jours. Un contexte de retour de voyage dans les 3 mois était présent chez 24 patients (41 %), principalement à Madagascar (90 %). Il s'agissait d'une monoarthrite dans 17 cas, une oligoarthrite dans 33 cas et d'une polyarthrite dans 8 cas avec un nombre médian d'articulations touchées de 2 [1–3]. 28 (48 %) patients présentaient une ténosynovite. Les articulations les plus touchées étaient le genou (n = 39, 67 %) et la cheville (n = 29, 50 %). Une atteinte génitale symptomatique concomitante n'était présente que dans 9 cas, alors que 50 % présentaient une autre atteinte extra-génitale : cutanée (n = 23), pharyngée (n = 6), conjonctivite (n = 1) et endocardite (n = 1). Un patient a nécessité une prise en charge en réanimation, aucun n'est décédé. Tous les patients présentaient un syndrome inflammatoire biologique : CRP médiane 133 (90-223) mg/L. N. gonorrhoeae était isolé dans le liquide articulaire chez 39/42 (93 %) patients (16 par culture, 13 par PCR et 10 par les 2 techniques), dans les hémocultures chez 7 patients, dans les voies urinaires ou génitales chez respectivement 15 et 16 patients et dans d'autres localisations (anus, pharynx, peau) chez 9 patients. Parmi les 31 souches isolées en culture, 20 (65 %) présentaient une résistance aux quinolones et aucune aux C3G. Vingt-sept patients présentaient une autre IST : chlamydiose (n = 16), syphilis (n = 2), trichomonose (n = 2), HPV (n = 1) et Mycoplasma genitalium (n = 1). La recherche de HLA B27 était négative chez les 9 patients testés. Tous les patients ont été traités par antibiothérapie, principalement des C3G injectables (97 %), avec une durée médiane de traitement de 10 (8-14) jours. Les mesures associées étaient une immobilisation du membre atteint (n = 9), des ponctions itératives (n = 5), ou un lavage articulaire chirurgical (n = 11). La médiane de séjour hospitalier était de 8 (5-13) jours et 4 patients ont été transférés en rééducation. Après une médiane de suivi de 13 (2-42) jours, 21 patients (36 %) étaient guéris, 1 présentait une récidive et 36 (62 %) présentaient une atteinte articulaire persistante. Il s'agit à notre connaissance d'une des plus grandes séries d'arthrites gonococciques décrite. La prévalence de la résistance aux quinolones est importante, faisant des C3G injectables le traitement de choix. Beaucoup de patients avaient récemment voyagé à Madagascar, ce qui pourrait suggérer l'existence d'une souche locale particulièrement virulente. Enfin, cette forme de gonococcie se révèle rarement par une clinique sévère, mais conduit à une proportion importante de gêne fonctionnelle à moyen terme, chez une population pourtant jeune et peu comorbide. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Treatment with BEACOPP should be a robust option over ABVD because, even in low-risk patients, it significantly improves progression-free survival. However, considering the high burden, morbidity and costs related to BEACOPP, the results of this randomized study raise the issue of identifying these patients early to help with decision-making.Background Treatment with escalated BEACOPP achieved a superior time to treatment failure over ABVD in patients with disseminated Hodgkin lymphoma. However, recent clinical trials have failed to confirm BEACOPP overall survival (OS) superiority over ABVD. In addition, the gain in low-risk patients is still a matter of debate. Patients and methods We randomly compared ABVD (8 cycles) with BEACOPP (escalated 4 cycles ≥baseline 4 cycles) in low-risk patients with an International Prognostic Score (IPS) of 0–2. The primary end point was event-free survival (EFS). This parallel group, open-label phase 3 trial was registered under #RECF0219 at French National Cancer Institute. Results One hundred and fifty patients were randomized in this trial (ABVD 80, BEACOPP 70): 28 years was the median age, 50% were male and IPS was 0–1 for 64%. Complete remission rate was 85% for ABVD and 90% for BEACOPP. Progression or relapses were more frequent in the ABVD patients than in the BEACOPP patients (17 versus 5 patients). With a median follow-up period of 5.5 years, seven patients died: six in the ABVD arm and one in the BEACOPP arm (HL 3 and 0, 2nd cancer 2 and 1, accident 1 and 0). The EFS at 5 years was estimated at 62% for ABVD versus 77%, for BEACOPP [hazards ratio (HR) = 0.6, P = 0.07]. The progression-free survival (PFS) at 5 years was 75% versus 93% (HR = 0.3, P = 0.007). The OS at 5 years was 92% versus 99% (HR = 0.18, P = 0.06). Conclusion Fewer progressions/relapses were observed with BEACOPP, demonstrating the high efficacy of the more intensive regimen, even in low-risk patients. However, additional considerations, balancing treatment-related toxicity and late morbidity due to salvage may help with decision-making with regard to treatment with ABVD or BEACOPP. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Deletions of the 1p region appear as a pejorative prognostic factor in multiple myeloma patients (especially 1p22 and 1p32 deletions) but there is a lack of data on the real impact of 1p abnormalities on an important and homogeneous group of patients. To address this issue we studied by fluorescence in situ hybridization (FISH) the incidence and prognostic impact of 1p22 and 1p32 deletions in 1195 patients from the IFM (Institut Francophone du Myélome) cell collection. Chromosome 1p deletions were present in 23.3% of the patients (271): 15.1% (176) for 1p22 and 7.3% (85) for 1p32 regions. In univariate analyses, 1p22 and 1p32 appeared as negative prognostic factors for progression-free survival (PFS): 1p22: 19.8 months vs 33.6 months (P<0.001) and 1p32: 14.4 months vs 33.6 months (P<0.001); and overall survival (OS): 1p22: 44.2 months vs 96.8 months (P=0.002) and 1p32: 26.7 months vs 96.8 months (P<0.001). In multivariate analyses, 1p22 and 1p32 deletions still appear as independent negative prognostic factors for PFS and OS. In conclusion, our data show that 1p22 and 1p32 deletions are major negative prognostic factors for PFS and OS for patients with MM. We thus suggest that 1p32 deletion should be tested for all patients at diagnosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: We report here on the isotopic analysis (carbon and nitrogen) of collagen extracted from a Neanderthal tooth and animal bone from the late Mousterian site of Jonzac (Charente-Maritime, France). This study was undertaken to test whether the isotopic evidence indicates that animal protein was the main source of dietary protein for this relatively late Neanderthal, as suggested by previous studies. This was of particular interest here because this is the first isotopic study of a relatively late Neanderthal associated with Mousterian of Acheulian Tradition (MTA, dating to approximately 55,000 to 40,000 BP) technology. We found that the Jonzac Neanderthal had isotopic values consistent with a diet in which the main protein sources were large herbivores, particularly bovids and horses. We also found evidence of different dietary niches between the Neanderthal and a hyena at the site, with the hyena consuming mainly reindeer. [Copyright &y& Elsevier]

BACKGROUND: In multiple myeloma, combination chemotherapy with melphalan plus prednisone is still regarded as the standard of care in elderly patients. We assessed whether the addition of thalidomide to this combination, or reduced-intensity stem cell transplantation, would improve survival. METHODS: Between May 22, 2000, and Aug 8, 2005, 447 previously untreated patients with multiple myeloma, who were aged between 65 and 75 years, were randomly assigned to receive either melphalan and prednisone (MP; n=196), melphalan and prednisone plus thalidomide (MPT; n=125), or reduced-intensity stem cell transplantation using melphalan 100 mg/m2 (MEL100; n=126). The primary endpoint was overall survival. Analysis was by intention to treat. This trial is registered with ClinicalTrials.gov, number NCT00367185. FINDINGS: After a median follow-up of 51.5 months (IQR 34.4-63.2), median overall survival times were 33.2 months (13.8-54.8) for MP, 51.6 months (26.6-not reached) for MPT, and 38.3 months (13.0-61.6) for MEL100. The MPT regimen was associated with a significantly better overall survival than was the MP regimen (hazard ratio 0.59, 95% CI 0.46-0.81, p=0.0006) or MEL100 regimen (0.69, 0.49-0.96, p=0.027). No difference was seen for MEL100 versus MP (0.86, 0.65-1.15, p=0.32). INTERPRETATION: The results of our trial provide strong evidence to indicate that the use of thalidomide in combination with melphalan and prednisone should, at present, be the reference treatment for previously untreated elderly patients with multiple myeloma. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

One hundred de novo multiple myeloma patients with t(4;14) treated with double intensive therapy according to IFM99 protocols were retrospectively analyzed. The median overall survival (OS) and event-free survival (EFS) were 41.4 and 21 months, respectively, as compared to 65 and 37 for patients included in the IFM99 trials without t(4;14) (P<10−7). We identified a subgroup of patients presenting at diagnosis with both low β2-microglobulin <4 mg/l and high hemoglobin (Hb) 10 g/l (46% of the cases) with a median OS of 54.6 months and a median EFS of 26 months, respectively, which benefits from high-dose therapy (HDT); conversely patients with one or both adverse prognostic factor (high β2-microglobulin and/or low Hb) had a poor outcome. The achievement of either complete response or very good partial response after HDT was also a powerful independent prognostic factor for both OS and EFS.Leukemia (2007) 21, 2020–2024; doi:10.1038/sj.leu.2404832; published online 12 July 2007 [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: The stratigraphic and lithic evidence at the site of Bérigoule is not sufficient for the determination of the age of two Mousterian archaeological layers. Thermoluminescence (TL) dating of heated flint from the two levels provides chronometric age estimates. The TL-ages show a high degree of variability, ranging from 54 to 90ka for Level I and 67 to 111ka for Level II. The technological and sedimentological analyses suggest a similar age for the artefacts from the two layers, which is supported by the TL-data. All these data suggest that the artefacts of Levels I and II were heated at the end of OIS 5. [Copyright &y& Elsevier]

The synthetic method was applied to measure the phase equilibrium of binary mixtures involving CO2 and the following alcohols: undecan-2-ol, undecan-6-ol, undec-10-en-1-ol, and 2-methylpentan-2,4-diol. Measurements were performed at three different temperatures: 313.15, 323.15, and 333.15 K. The bubble points were measured at carbon dioxide mole fractions between 0.1 and 0.8 and at a pressure range of 13–160 bar. The results were correlated with the Peng–Robinson equation of state using the quadratic mixing rules. [Copyright &y& Elsevier]

Provides a quantitative estimate of coral mortality in Porites species measured several months after a mass bleaching event in the lagoon of Rangiroa Atoll, French Polynesia. Effect of depth on Porites mortality; Depth and severity of bleaching-induced mortality in Porites at Motu Nuhi and Motu Tivaru; Rate of disappearance of corallite structure from a dead coral.

Although relatively easy to distinguish the spectra of bleached and living coral, once corals have died their skeletons remained bleached (white) for only a short period. Rapid colonisation by algae can give rise to pigmentation that may be similar to that of living coral. Thus, by the time remotely sensed imagery has been acquired, discrimination of live and dead corals is no longer facile. Field measurements of spectral reflectance of live and algal-colonised dead corals (arising from different mortality events) were made in French Polynesia. Derivative analysis revealed wavelengths and slope characteristics that could be used to discriminate between mortality states with an accuracy of ~ 85%. These results encourage application of hyperspectral remote sensing to quantitatively assess the extent of coral bleaching events. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La fièvre Q est une pathologie négligée. La présence de Coxiella burnetii a été documentée à La Réunion avec une séropositivité chez les ruminants (13,4 % chez les chèvres) et une séroprévalence humaine pondérée à 6,81 % (IC entre 4,0 % et 9,6 %). Cependant, peu de données cliniques sont disponibles sur la présentation des cas et l'épidémiologie de la fièvre Q aiguë. Le but de cette étude était de rapporter les données cliniques et d'incidence autour de la fièvre Q aiguë à La Réunion entre 2004 et 2017. Les cas de cette étude de cohorte rétrospective ont été inclus à partir des bases de données informatiques des quatre hôpitaux de l'île à partir des termes « C. burnetii » et « fièvre Q ». L'inclusion s'est basée sur une sérologie C. burnetii positive (IgG phase II supérieure à 200 et IgM phase II supérieure à 50) ou une séroconversion ou une PCR à C. burnetii sur échantillon sanguin ou sérum des patients hospitalisés. Les données ont été traitées en accord avec le protocole MR-004 de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) après consentement éclairé des patients et données anonymisées. Quarante-deux patients ont été inclus sur 145 patients identifiés. L'incidence cumulée a été estimée à 9,3 pour 100 000 habitants (IC95 % : 6,4–12,1) avec des cas diagnostiqués chaque année durant la période étudiée sauf en 2006. Les cas signalés étaient plus nombreux durant l'hiver austral. Quatre-vingt-dix pour cent des cas étaient localisés dans le sud (n = 38) de l'île. Vingt-neuf patients étaient des hommes (69,0 %). L'âge moyen était de 49,5 ans. Une exposition avérée à des ruminants était mentionnée avec proximité d'une ferme dans 16,7 % (n = 7) ou au sein du voisinage 26,2 % (n = 11). La présentation clinique la plus fréquente était l'atteinte pulmonaire (n = 26 avec 45,2 % de pneumopathie) puis digestive (n = 11) et cardiaque (endocardite n = 2). La fièvre Q est présente sous forme endémique à La Réunion et notamment dans les régions d'élevage. Ces données confortent les données préalablement établies de séroprévalence humaine et de séropositivité à C. burnetii dans les élevages réunionnais. La présentation pulmonaire reste la plus fréquente lors de l'épisode aigu (comme en Guyane malgré une présentation épidémiologique différente) mais il ne faut pas méconnaître une possible atteinte cardiaque dès la primo-infection à C. burnetii. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La recherche par PCR de pathogènes à l’origine de diarrhées infectieuses est maintenant bien évaluée et reconnue pour ses atouts (sensibilité, délai de rendu et gain de temps technique). Étant l’un des premiers centres en France à avoir utilisé cette méthode, notre objectif était de partager notre expérience en rapportant rétrospectivement nos résultats sur 3 ans. Matériels et méthodes Depuis 2014, nous avons remplacé la coproculture par une PCR multiplexe « bactéries » ciblant C. jejuni/coli/lari , Salmonella spp , Shigella spp , E. coli vérotoxinogène/entéro-invasif, Y. enterocolitica et C. difficile . En cas de PCR positive, la selle est ensemencée en bactériologie pour identification d’espèce et antibiogramme (sauf pour C. difficile , non cultivé en routine). Sur demande, une PCR multiplexe « virus » ciblant adénovirus, rotavirus, norovirus GI et GII, sapovirus et astrovirus est réalisée. Résultats De janvier 2015 à décembre 2017, 4104 PCR « bactéries » ont été réalisées et 503 diarrhées bactériennes diagnostiquées dont 2,8 % polybactériennes ( n = 14). Campylobacter était retrouvé dans 29,2 % des cas ( n = 147), Salmonella dans 23,1 % ( n = 116), Shigella dans 5,0 % ( n = 25) et, faits notables, C. difficile dans 34,6 % ( n = 174) et E. coli vérotoxinogène ou entéro-invasif dans 4,2 % ( n = 23). C. difficile exclu, des antibiogrammes ont pu être obtenus pour 44,7 % des PCR positives ( n = 147), dans 71,6 % des salmonelloses ( n = 83), 36,1 % des campylobactérioses ( n = 53) et 16,0 % des shigelloses ( n = 4). Sur la même période, 607 PCR « virus » ont été réalisées et 186 diarrhées virales diagnostiquées dont 13,4 % polyvirales ( n = 25). L’adénovirus était retrouvé dans 47,3 % des cas ( n = 88) et le rotavirus dans 41,9 % ( n = 78). Fait notable, 24,2 % des PCR positives l’étaient pour un autre virus du panel ( n = 44), dont 18,3 % à norovirus ( n = 34). Conclusion L’utilisation de la PCR nous a permis un gain de temps technique et un rendu rapide du résultat allant de quelques heures à J + 3, offrant ainsi la possibilité d’une adaptation précoce du traitement probabiliste. La PCR multiplexe « bactéries » permet par ailleurs la détection parfois fortuite de C. difficile ou de E. coli pathogènes non identifiables par les techniques classiques. Sa principale limite reste que certains germes plus rarement impliqués ne sont pas recherchés ( K. oxytoca , Vibrio spp ). Enfin, l’antibiogramme n’est parfois pas obtenu, ceci étant possiblement lié à la sensibilité inférieure de la culture et à l’ensemencement plus tardif des selles. La PCR multiplexe « virus » permet quant à elle d’identifier une étiologie virale non liée aux virus usuellement recherchés (rotavirus et adénovirus) dans près d’un quart des cas. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les rickettsioses des groupes typhus (GT) et boutonneux (GB) sont des zoonoses responsables de 10 à 20 % des fièvres inexpliquées en milieu tropical. Leur mortalité est de 2 à 5 %. Dans notre région, aucun cas de fièvre boutonneuse n’a été rapporté malgré l’identification de certains de leurs agents ( R. africae , R. felis ) dans des vecteurs parasites du bétail, de rongeurs ou d’oiseaux marins (puces et tiques). À contrario, une cinquantaine de cas autochtones de typhus murin a été rapportée depuis la découverte d’un premier cas index en 2011. Dans ce contexte, nos objectifs étaient d’estimer la séroprévalence des rickettsioses du GT et du GB dans notre population, de rechercher des arguments en faveur de leur émergence ou de leur endémicité et d’en identifier les facteurs de risque. Matériels et méthodes Une étude transversale de séroprévalence a été menée à partir de 241 sérums représentatifs de la population, collectés en 2009 dans le cadre de l’étude CoPanFlu, soit deux ans avant le diagnostic du cas index. Les données sociodémographiques et la localisation du domicile selon le découpage administratif en microrégions (nord, sud, ouest, est) ont été utilisées pour rechercher une agrégation géographique des cas. La détection des IgG anti- rickettsia a été réalisée par immunofluorescence en utilisant des antigènes de R. typhi (GT) et de R. rickettsii (GB). Un titre supérieur ou égal à 1/64 a été considéré comme marqueur d’une infection ancienne. Résultats La prévalence est de 16,2 % ( n = 39) pour les IgG anti-R. typhi ; de 18,7 % ( n = 45) pour les IgG anti- R. rickettsii et 12,4 % ( n = 30) des sérums présentent des IgG dirigées contre les deux antigènes. Dans un modèle ajusté sur le sexe et la microrégion, la proportion de sujets séropositifs pour les IgG anti- R. rickettsii est significativement plus élevée à partir de l’âge de 20 ans : 18,8 % ( n = 13) pour les 20–39 ans, 21,9 % ( n = 23) pour les 49–59 ans et 22,0 % ( n = 9) pour les 60 ans et plus, alors qu’elle est de 0 % pour les 0–19 ans. La proportion des IgG anti- R. typhi n’est pas significativement différente selon les classes d’âge. Fait important, la localisation du domicile dans la microrégion ouest est associée à la séropositivité quel que soit le sérogroupe. Conclusion Nos résultats suggèrent que la population a été exposée au typhus murin ainsi qu’à des rickettsioses du GB avant l’identification du cas index. La concentration des exposés dans l’ouest est en accord avec l’incidence décrite chez les malades et avec la distribution des vecteurs. Une étude sérologique complémentaire (adsorption croisée, Western blot) sur un échantillon plus large serait nécessaire pour confirmer ces résultats. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Le typhus murin (TM) est une zoonose ubiquitaire due à Rickettsia typhi . Le rat en est le principal réservoir et sa puce le principal vecteur. R . typhi a été retrouvée sur des puces de rats autochtones. Les premiers cas de TM ont été identifiés à La Réunion en 2012. Une étude prospective est alors entreprise dans le but de décrire de manière clinique, biologique et épidémiologique les cas de TM diagnostiqués sur l’île à partir de 2012. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude de cohorte prospective et observationnelle des cas de TM à La Réunion de 2012 à 2017. Les cas étaient définis par une PCR et/ou une sérologie spécifique positive. Les principales données cliniques, biologiques et épidémiologiques étaient recueillies par le praticien dans un questionnaire standardisé. Résultats L’étude a inclus 57 patients. Le sex-ratio était de 1,48 (34 hommes et 23 femmes). La moyenne d’âge était de 41,1 ans. Le taux d’hospitalisation était de 81 % ( n = 46). Les principaux symptômes étaient une fièvre prolongée ≥ 7 jours (89 %, n = 51), des arthromyalgies (82 %, n = 47), une asthénie (82 %, n = 47), des céphalées (80 %, n = 45), une pharyngite (39 %, n = 22), une éruption maculo-papuleuse fugace (37 %, n = 21). La triade fièvre, céphalée, éruption n’est présente que dans 30 % des cas ( n = 17). Des signes digestifs étaient présents dans 49 % des cas ( n = 28) La présence de signes respiratoires était observée dans 28 % des cas ( n = 16), neurologiques dans 28 % des cas ( n = 16) : confusion, photophobie, et ophtalmologiques dans 26 % des cas ( n = 15) : myodesopsies, conjonctivite. Les principales anomalies biologiques étaient une élévation des transaminases, ASAT > 2 N (85 %, n = 44/52), ALAT > 2 N (85 %, n = 45/53), une rhabdomyolyse dans 58 % ( n = 22/38) des cas. Un syndrome inflammatoire était constant, une lymphopénie présente dans 56 % ( n = 27/48) des cas ainsi qu’une thrombopénie dans 70 % des cas ( n = 37/53). Une antibiothérapie par doxycycline était prescrite dans 61 % des cas ( n = 35). L’évolution était favorable chez tous les patients au prix d’une asthénie persistante. Une saisonnalité était observée avec 79 % des cas diagnostiqués en saison chaude ( n = 45). Conclusion Le TM est endémique sur l’île de La Réunion. Les résultats de cette étude sont proches de la description du TM dans la littérature. Il est probablement sous diagnostiqué du fait d’une présentation clinique peu spécifique et de sa caractérisation récente dans l’île. Une fièvre prolongée (≥ 7 jours) avec des céphalées doit faire évoquer ce diagnostic surtout en saison chaude. Les anomalies du bilan hépatique associées à une thrombopénie sont des arguments supplémentaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

A correction to the article "Deletion of the 1p32 region is a major independent prognostic factor in young patients with myeloma: the IFM experience on 1195 patients" is presented.