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International audience; Access to data with high spatial and spectral resolution is becoming more widespread and makes it possible to consider new applications for monitoring forest ecosystems. In particular, it is possible to consider studies of an entire stand but at the tree level. However, this raises questions about the joint use of data from different sensors such as LiDAR and hyperspectral imagers. This study presents a fusion methodology between high-density LiDAR data (45 pts/m² minimum) and VNIR hyperspectral images (HI) - (80 cm spatial resolution) acquired on french Alpine forests along an altitude gradient. The objective is to extract the main architectural characteristics of each individual tree and in particular the dimensions of crowns knowing the species. The methodology is based on the integration of HI and LiDAR data at different levels of fusion. First species are identified using the reflectance attributes contained in HI and the LiDAR canopy model, and then the 3D point cloud is segmented based on the allometric characteristics of the species. The integration of this additional information together with the segmentation algorithm provides an essential association strategy for LiDAR points located in the lower part of the canopy. Finally, the main dimensions of the crowns and associated trees are extracted from the 3D segmentation.

La biomasse d'un individu ou d'un peuplement est difficilement mesurable. Les méthodes de mesures actuelles, basées sur l'abattage d'un échantillon représentatif du peuple-ment, permettent d'évaluer les biomasses pour différents compartiments (feuille, tronc,...). Cependant, cet abattage rend impossible un suivi longitudinal des individus: les arbres abattus à l'âge t + 1 sont ils bien représentatifs des arbres abattus à l'âge t? Dans ce contexte, nous proposons une méthode, permettant d'estimer les biomasses par compartiment d'un individu lorsque celles-ci sont classées de façon discrètes ordinales. Fondée sur les Modèles Probit redéfinis en terme de variables latentes gaussiennes, une généralisation du cas univarié au cas multivarié à un temps donné est naturelle. Par suite, ces modèles sont étendus au cas longitudinal en développant un Modèle Probit Multivarié Ordinal Dynamique. Pour finir, les performances des algorithmes MCMC d'estimation sont illustrées sur des simulations construites à partir de modèles de biomasse. On discutera de la qualité des estimations et de l'impact de certains paramètres sur ces dernières.

La dynamique structurale et floristique des forêts tropicales humides en réponse aux perturbations reste très méconnue, en dépit des problématiques actuelles de stockage de carbone et de conservation de la biodiversité. Le dispositif de la Téné (Côte d’Ivoire) est un peuplement forestier suivi depuis 1978, afin d’étudier à long terme la dynamique des espèces à potentiel commercial. En 1983, il a été accidentellement parcouru par le feu, et plus de 65 % de la surface totale a été atteinte. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des modalités sylvicoles combinées au passage du feu sur la structure et la composition floristique du peuplement. Les variations structurales et floristiques ont été testées respectivement à l’aide d’un simple modèle d’ANCOVA et d’une ordination. Les résultats obtenus montrent que l’impact du feu, en termes de surface brûlée, de structure et de composition floristique, a été significativement accru par les perturbations induites par les traitements sylvicoles. Les modalités sylvicoles supposées bénéfiques à l’accroissement des espèces à potentiel commercial peuvent accroître la susceptibilité aux feux et entraîner à long terme des effets majeurs sur la structure et la composition floristique du peuplement.

ACI "Sociétés et Cultures dans le Développement Durable"; L'objectif de ce projet de recherche est de construire des modèles économiques qui expliquent la prise de décision des producteurs forestiers en présence de risques naturels et en se concentrant sur deux produits forestiers : le bois et le carbone. Elle vise aussi à dresser un état de l'art sur la gestion et la prévention des risques naturels encourus par les ressources forestières, en ciblant le risque incendie. Ce travail permettra d'apporter des éléments de réflexion et de discussion sur la façon de formaliser le comportement des sylviculteurs face à un risque naturel et en tenant compte du caractère multi-fonctionnel de la forêt. Il a aussi pour objectif d'analyser les effets, sur le comportement de production et de protection contre le risque d'incendie des propriétaires forestiers, de différents instruments économiques dont le but est de les inciter à intégrer la fonction écologique (et plus précisément la fixation de dioxyde de carbone) de la forêt dans leur processus de prise de décision.

Le dispositif permanent de la Tene (Cote d’Ivoire) est un peuplement forestier amenage depuis 1978 afin d’etudier, a long terme, la dynamique des essences a potentiel commercial. En 1983, le dispositif a ete parcouru a plus de 65% par un feu de foret. L’objectif de la presente etude est de decrire l’effet de la perturbation occasionnee par les interventions sylvicoles et le passage du feu sur la dynamique du peuplement. Les resultats obtenus et les tests statistiques appliques ont montre une homogeneite entre les parcelles avant les modalites sylvicoles tandis qu’apres celle-ci une difference significative est observee entre les parcelles temoins et traitees. L’evolution de la surface terriere, au cours du temps, montre deux grandes periodes dont la premiere situee entre 1978 a 1982 correspond a l’effet traitement et la seconde traduit par l’effet du feu apres 1986. L’impact de la perturbation s’est fait aussi sentir en 1978 sur la surface terriere des essences commerciales tandis qu’au dela de 1994, cet effet s’est fait au profit des essences secondaires. Ces resultats montrent que les interventions sylvicoles supposees favoriser l’accroissement, en volume, des essences commerciales peuvent etre vulnerables au feu et entrainer a long terme des effets majeurs sur la dynamique du peuplement. Mots cles : exploitation forestiere, eclaircie, feu de foret, traitements sylvicoles, composition floristique.

Forest managers are currently faced with the necessity of reconciling logging criteria and biodiversity conservation. A broad range of direct and indirect indicators have been developed to evaluate the impact of management on forest biodiversity. However the relationships between these indicators have not been fully explored. The purpose of this study is to demonstrate that the simultaneous application of an indirect indicator (Potential Biodiversity Index, PBI) and a direct biodiversity indicator (syrphid populations) prove to be complementary for assessing the ecological status of a forest stand. Comparing results shows that an indirect indicator used on a routine basis supplemented occasionally with an direct indicator yields a reliable assessment that is well-suited to the current context of reconciling production with the conservation of forest biodiversity, Actuellement, le gestionnaire forestier se trouve face à la nécessité de concilier exploitation de bois et conservation de la biodiversité. De nombreux indicateurs directs et indirects ont été développés afin d’évaluer l’impact de la gestion sur la biodiversité forestière. Cependant, les relations entre ces indicateurs sont mal connues. Cette étude a pour objectif de démontrer que l’utilisation simultanée d’un indicateur indirect (IBP : Indice de biodiversité potentielle des peuplements) et d’un indicateur direct de biodiversité (Diptères Syrphidés) met en évidence leur complémentarité dans l’expertise écologique d’un peuplement forestier. La confrontation des résultats montre que l’utilisation de l’indicateur indirect en routine complétée par celle de l’indicateur direct de façon ponctuelle permettrait une expertise fiable et adaptée au contexte actuel de conciliation de la production avec la conservation de la biodiversité forestière

L’objectif de ce projet de recherche est de construire des modèles économiques qui expliquent la prise de décision des producteurs forestiers en présence de risques naturels et en se concentrant sur deux produits forestiers : le bois et le carbone. Elle vise aussi à dresser un état de l’art sur la gestion et la prévention des risques naturels encourus par les ressources forestières, en ciblant le risque incendie. Ce travail permettra d’apporter des éléments de réflexion et de discussion sur la façon de formaliser le comportement des sylviculteurs face à un risque naturel et en tenant compte du caractère multi-fonctionnel de la forêt. Il a aussi pour objectif d’analyser les effets, sur le comportement de production et de protection contre le risque d’incendie des propriétaires forestiers, de différents instruments économiques dont le but est de les inciter à intégrer la fonction écologique (et plus précisément la fixation de dioxyde de carbone) de la forêt dans leur processus de prise de décision. La démarche générale d’élaboration du rapport final qui suit, repose sur les objectifs fixés lors de la signature du projet. Ce rapport regroupe, d’une part, une synthèse des différents travaux de recherche réalisés au cours de ce projet et, d’autre part, les différentes études effectuées répertoriées qui ont été, pour la plupart, présentées lors de conférences internationales et nationales et en cours de publication.

L’objectif de ce projet de recherche est de construire des modèles économiques qui expliquent la prise de décision des producteurs forestiers en présence de risques naturels et en se concentrant sur deux produits forestiers : le bois et le carbone. Elle vise aussi à dresser un état de l’art sur la gestion et la prévention des risques naturels encourus par les ressources forestières, en ciblant le risque incendie. Ce travail permettra d’apporter des éléments de réflexion et de discussion sur la façon de formaliser le comportement des sylviculteurs face à un risque naturel et en tenant compte du caractère multi-fonctionnel de la forêt. Il a aussi pour objectif d’analyser les effets, sur le comportement de production et de protection contre le risque d’incendie des propriétaires forestiers, de différents instruments économiques dont le but est de les inciter à intégrer la fonction écologique (et plus précisément la fixation de dioxyde de carbone) de la forêt dans leur processus de prise de décision. La démarche générale d’élaboration du rapport final qui suit, repose sur les objectifs fixés lors de la signature du projet. Ce rapport regroupe, d’une part, une synthèse des différents travaux de recherche réalisés au cours de ce projet et, d’autre part, les différentes études effectuées répertoriées qui ont été, pour la plupart, présentées lors de conférences internationales et nationales et en cours de publication.

C-06-16; International audience; La biomasse d'un individu ou d'un peuplement est difficilement mesurable. Les méthodes de mesures actuelles, basées sur l'abattage d'un échantillon représentatif du peuple-ment, permettent d'évaluer les biomasses pour différents compartiments (feuille, tronc,...). Cependant, cet abattage rend impossible un suivi longitudinal des individus: les arbres abattus à l'âge t + 1 sont ils bien représentatifs des arbres abattus à l'âge t? Dans ce contexte, nous proposons une méthode, permettant d'estimer les biomasses par compartiment d'un individu lorsque celles-ci sont classées de façon discrètes ordinales. Fondée sur les Modèles Probit redéfinis en terme de variables latentes gaussiennes, une généralisation du cas univarié au cas multivarié à un temps donné est naturelle. Par suite, ces modèles sont étendus au cas longitudinal en développant un Modèle Probit Multivarié Ordinal Dynamique. Pour finir, les performances des algorithmes MCMC d'estimation sont illustrées sur des simulations construites à partir de modèles de biomasse. On discutera de la qualité des estimations et de l'impact de certains paramètres sur ces dernières.

Cette étude vise à évaluer un modèle de cartographie de la lumière sous couvert forestier feuillu. Une analyse des modèles existants nous a permis d’en choisir un qui soit adapté à une cartographie fine à l’échelle du peuplement : tRayci. Nous l’avons testé sur deux peuplements équiennes monospécifiques : l’un de Hêtres, l’autre de Bouleaux. Pour chaque peuplement, des mesures dendrométriques ont alimenté la maquette utilisée par le modèle pour simuler l’éclairement relatif. Cet éclairement, intégré sur la période de végétation, a été calculé pour un certain nombre de points. Sur ces mêmes points des photographies hémisphériques ont permis d’établir une comparaison avec le modèle. Celle-ci montre une bonne concordance malgré une dispersion des photographies hémisphériques autour du modèle, que nous expliquons en partie par une imprécision inhérente à l’analyse des photographies. Il en ressort la nécessité de comparer le modèle à des mesures directes afin de mieux le calibrer. Nous avons de plus réalisé une analyse de sensibilité sur les paramètres d’entrée du modèle, dans le but de simplifier la description des peuplements. Les 64 simulations réalisées ont permis de tirer un certain nombre de conclusions. Ainsi nous avons mis en évidence le problème posé par la simplification de la description de l’extension des houppiers, l’importance cruciale de la gestion des effets de bords et la possibilité de tolérer une certaine imprécision sur la mesure des paramètres dendrométriques. Il est désormais nécessaire de calibrer le modèle par des mesures directes. Une application intéressante consisterait ensuite à l’utiliser pour étudier la dynamique de régénération en fonction de la répartition spatiale de la lumière., This study aims to evaluate a model of cartography of light under broadleaved forest cover. An assessment of existing models allowed us to choose one which was adapted to a detailed cartography of light at the stand scale : tRayci. We have tested it on two even-aged monospecific stands : one of beech and one of birch. For each stand, tree measurements have supply the stand representation used by the model to simulate the percentage of the above canopy light (PACL). This PACL, integrated on the vegetation growth period was calculated for a set of points. On these points, hemispherical photography allowed comparison with the model. This comparison shows a good agreement in spite of a dispersion of hemispherical photography around the model. We explain this by an inaccuracy in photography analysis. It emerges from this the necessity of comparing the model with direct measurement, in order to best calibrate the model. In addition we have completed a sensibility analysis of input parameters of the model, to simplify the stand description. The 64 simulations made lead to some conclusions. We have highlight the problem of crown extension description, the crucial importance of side-effects management and the possibility to tolerate some inaccuracy on measurement of the tree parameters. In the future it will be necessary to calibrate the model with direct light measurements. After this calibration an interesting application will be to use the model to study the regeneration dynamic according to light repartition.

Le Thuya en peuplement forestier

En tenant compte de données botaniques et géologiques, ici auxiliaires de l'archéologie, on peut présumer que le peuplement forestier des marais de Bourgoin ne remonterait guère au-delà de la période historique et qu'il fut détruit au moins en partie et vraisemblablement par le feu, vers le IIe siècle de notre ère ; la destruction s'étant parachevée par causes naturelles et activités humaines diverses. Cette vue résulte des examens qui ont été faits sur un secteur partiel des terrains en question, ce qui, évidemment, ne permet pas absolument une généralisation., Chauffin Jean, Coquillat Marcel. Sur un peuplement forestier d'époque romaine à Bourgoin (Isère). In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 32ᵉ année, n°7, septembre 1963. pp. 208-214.

Dubois Georges. L'analyse pollinique et son application à l'étude du peuplement forestier des montagnes de l'Europe occidentale . In: Revue de géographie alpine, tome 27, n°3, 1939. pp. 591-624.

Dubois Georges. Connaissance actuelle de l'histoire du peuplement forestier des montagnes françaises. In: Revue de géographie alpine, tome 34, n°1, 1946. pp. 57-68.

Leaf area is a key structural characteristic of forest canopies because of the role of leaves in controlling many biological and physical processes occurring at the biosphere-atmosphere transition. High pulse density Airborne Laser Scanning (ALS) holds promise to provide spatially resolved and accurate estimates of plant area density (PAD) in forested landscapes, a key step in understanding forest functioning: phenology, carbon uptake, transpiration, radiative balance etc. Inconsistencies between different ALS sensors is a barrier to generating globally harmonised PAD estimates. The basic assumption on which PAD estimation is based is that light attenuation is proportional to vegetation area density. This study shows that the recorded extinction strongly depends on target detectability which is influenced by laser characteristics (power, sensitivity, wavelength). Three different airborne laser scanners were flown over a wet tropical forest at the Paracou research station in French Guiana. Different sensors, flight heights and transmitted power levels were compared. Light attenuation was retrieved with an open source ray-tracing code (http://amapvox.org). Direct comparison revealed marked differences (up-to 25% difference in profile-averaged light attenuation rate and 50% difference at particular heights) that could only be explained by differences in scanner characteristics. We show how bias which may occur under various acquisition conditions can generally be mitigated by a sensor intercalibration. Alignment of light weight lidar attenuation profiles to ALS reference attenuation profiles is not always satisfactory and we discuss what are the likely sources of discrepancies. Neglecting the dependency of apparent light attenuation on scanner properties may lead to biases in estimated vegetation density commensurate to those affecting light attenuation estimates. Applying intercalibration procedures supports estimation of plant area density independent of acquisition characteristics.

Dans la zone de Botambi (forêt classée), située au sud-ouest de Bangui, capitale de Centrafrique, la déforestation liée à la pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis entraine depuis quelques années le recul de la couverture forestière au profit des jachères pauvres à Chromolaena odorata et des savanes herbeuses. Cette disparition de la forêt est un manque à gagner pour les communautés autochtones et locales qui vivent et dépendent très significativement des ressources issues de la forêt. C'est également une perte pour la nation qui tire une part importante de ses revenus de l'exploitation du bois et pour l'ensemble de l'humanité (protection contre l'érosion des sols, préservation de la biodiversité, séquestration du carbone, etc.). Devant une telle situation, le PDRSO (Projet de Développement Régional du Sud-Ouest) a initié différentes techniques agroforestières dans les villages de Talo, de Botéké et de Salanga, où différents gradients de déforestation et de dégradation peuvent être observés. Ainsi, à Botéké et à Salanga, le projet a procédé à une expérimentation de la technique agroforestière de Régénération Naturelle Assistée durant les sarclages des champs (RNA sarclage ou RNAs). L'avantage de la RNAs est qu'elle permet une régénération rapide lorsque les rejets, semis et/ou drageons des espèces arborées forestières sont épargnés par les agriculteurs lors des activités de sarclage des champs. Le but de cette étude consiste à caractériser la ressource arborée dans les champs traités par la RNA sarclage et de la comparer à celle des champs témoins dans les villages de Talo, de Botéké et de Salanga. Pour atteindre cet objectif, plusieurs campagnes de sensibilisations ont été menées afin d'amener les agriculteurs de Botéké et de Salanga à appliquer cette technique. Au total, 11 agriculteurs de Botéké et 11 de Salanga ont adhéré à la technique et la RNAs a été ainsi installée dans leurs champs dès juin 2019. Les résultats des inventaires floristiques réalisés de juin 2019 à juin 2021 au sein des parcelles agricoles traitées par la RNAs montrent une nette augmentation du nombre d'individus ligneux au cours du temps et par rapport aux témoins. Sur les parcelles avec RNAs, la densité est passée de 177 arbres/ha en juin 2019 à 392 arbres/ha en juin 2021. Au sein des parcelles témoins, une augmentation de la densité des ligneux a été observé mais celle-ci reste très faible par rapport aux parcelles RNA sarclage. Elle est de 97 arbres/ha en juillet 2020 puis de 131 arbres/ha en juin 2021. L'analyse des traits de vie des espèces au sein des parcelles RNAs met en évidence une dominance des mégaphérophytes (58%), un mode de dissémination dominé par des espèces zoochores (75%), un tempérament caractérisé par des espèces pionnières (65%) et une distribution phytogéographique dominée par les espèces à large distribution (58%). Cette même tendance a été observée également au sein des parcelles témoins et a permis de tirer comme conclusion une nette transformation ou conversion de la forêt en jachères pauvres (Botéké) et en savanes herbeuses (Talo). L'analyse de la cinétique de végétation des villages de Botéké et Salanga montre que les parcelles RNAs de Salanga se trouvant en milieu forestier, peu ou pas dégradé, offrent plus de diversité contrairement à celles de Botéké situées dans un milieu forestier dégradé et dans des jachères pauvres. Par ailleurs, cette étude vise à comprendre les pratiques culturales exercées par les agriculteurs. L'objectif étant de savoir si celles-ci permettent une résilience des ligneux et une diffusion à grande échelle de la technique de RNAs pour obtenir ce résultat. Pour mener à bien cette partie, une enquête a été réalisée auprès des agriculteurs des villages de Talo, de Botéké et de Salanga. Concernant les pratiques culturales des agriculteurs dans les trois villages, celles-ci sont restées ancestrales et ne permettent plus à la forêt de se reconstituer. Les défrichements suivis obligatoirement du brûlis, les sarclages des champs sans tenir compte des rejets, semis et/ou drageons et l'implication de la main d'oeuvre salariée durant les défrichements et sarclages entrainent la perte de la couverture forestière dans la zone forestière de Botambi. La technique RNAs expérimentée par le PDRSO est une alternative qui a été appréciée par les agriculteurs qui l'ont expérimenté pour sa simplicité et sa capacité à enrichir les jachères en ligneux utiles). Cependant, seuls les détenteurs de droits fonciers se déclarent prêts à l'utiliser. Pour cette dernière catégorie, la RNAs peut être vulgarisée auprès des agriculteurs, pour une gestion durable des territoires forestiers en République Centrafricaine.

L’étude a porté sur la caractérisation du peuplement ligneux de deux systèmes d’utilisation des terres (la forêt qui est une mise en défens et les champs) dans le terroir de Ngouye au Sénégal. Elle a été effectuée dans une zone agropastorale qui accueille annuellement plusieurs familles de transhumants. Au moyen d’un échantillonnage par relevés de la végétation ligneuse et d’enquêtes auprès des populations nous avons inventorié 28 espèces appartenant à 25 genres et 15 familles botaniques. Les Fabaceae (sous-familles : Mimosoideae, Caesalpinioideae, Faboideae) ont été les plus représentées, suivies des Combretaceae. Les paramètres de l’étude ont révélé qu’il existait des différences nettes entre les deux systèmes, ce qui montrait leur hétérogénéité, avec par ailleurs une grande stabilité de peuplement en forêt. Le peuplement était généralement très jeune, avec un grand pourcentage d’individus dans la première catégorie de diamètreet de hauteur. Les champs avaient la plus forte proportion d’individus adultes mais le taux de régénération dans cette zone était inférieur à celui de la forêt. La richesse spécifique des champs était bien supérieure à celle de la forêt. Sur le plan pastoral les ligneux intervenaient dans l’alimentation du bétail.

ResumeL'identification anatomique et la datation au 14C des fragments vegetaux carbonises recoltes dans les sols de la « Tillaie » (une parcelle en Reserve biologique a Fontainebleau) a montre une extreme constance du peuplement forestier depuis le 8e siecle. La composition en espece a peu varie, de meme, semble-t-il, que les pourcentages relatifs. Ces faits sont confirmes par le diagramme pollinique.

International audience; Après avoir introduit cette étude dans le cadre du projet PIREN-CNRS "Conséquences des monocultures de résineux et alternatives possibles", les auteurs décrivent trois stations permanentes qu'ils ont prospectées pendant cinq années. Dans ces stations se sont développées des futaies de 35 ans sur un sol argilo-sableux hydromorphe. Il s'agit de: a) un peuplement de chêne avec un humus de type mull acide; b) un peuplement de pin sylvestre avec un humus de type dysmoder et un niveau de pseudo-gley proche de la surface; c) un peuplement mélangé de chêne et de pin sylvestre avec un humus de type mull-moder. Le climat et la chute de litière ont été également étudiés. Les données relatives aux groupes de microarthropodes (Acariens, Oribates et Collemboles) montrent une forte corrélation entre le type d'humus et la composition spécifique, mise en évidence à l'aide d'une analyse factorielle des correspondances de BENZECRI. Une autre étude relative à onze peuplements adultes, tant purs que mélangés, montre que le taillis de charme en sous-étage a une influence directe sur les populations du sol, atténuant le pouvoir dégradant des peuplements purs de pin sur le sol. D'autres paramètres populationnels tels que la distribution verticale ont été également analysés et comparés. Les Nématodes ont été aussi échantillonnés et la distribution des groupes trophiques montre un effet dépressif des pins à l'égard des bactériophages, au profit des mycophages. A l'intérieur de la macro faune, les Diplopodes ont été particulièrement étudiés et le comportement alimentaire des espèces les plus représentatives a été établi. Les données de population montrent que les grandes espèces ingérant de la litière sont pratiquement absentes de la station résineuse tandis que les espèces n'ingérant pas la litière telles que le petit Polyzonium germanicum prédominent nettement.

G. LANDMANNLes forestiers sont souvent confrontes a cette question, notamment lors de certains martelages,ou pour proceder au « classement « des parcelles lors de la revision d'un plan d'amenagement.Fondes le plus souvent sur une appreciation visuelle, les choix effectues, a defaut d'etre aises,ont, semble-t-il, donne satisfaction dans le cadre de la gestion courante.Dans la communaute scientifique, cette question semblait preoccuper jusqu'a recemment essen-tiellement des physiologistes soucieux de mesurer de facon objective la vitalite d'arbres soumisa experimentation (application de stress hydriques, transplantation, . . .), ou ayant subi desattaques d'insectes defoliateurs, plus rarement d'arbres touches par un deperissement.En relation avec la problematique du « deperissement des forets «, les forestiers se sontinterroges sur la pertinence des criteres classiquement utilises, sur la possibilite de prevoirl'apparition des « dommages « et l'evolution de ceux-ci.Un effort de recherche important a ete entrepris au cours des dernieres annees, tant en Europequ'en Amerique du Nord, pour ameliorer l'appreciation de la sante des arbres et des peuple-ments forestiers. Le niveau « peuplement ' interesse davantage le gestionnaire que le niveauarbre « ; il introduit aussi un degre de complexite supplementaire.La synthese des resultats disponibles a ce jour est delicate, en raison de la diversite desapproches mises en oeuvre . Nous retiendrons plus particulierement la question de l'appreciationvisuelle des houppiers, methode dont il faut connaitre les possibilites mais aussi les limites . Lacroissance est un parametre important, objectif, mais l'interpretation des resultats des mesuresn'est pas pour autant, nous le verrons, simple. La question des « tests precoces de deperisse-ment «, particulierement delicate, ne sera abordee que brievement.LA DEFINITION DE LA VITALITELa vitalite est, si nous nous reportons au dictionnaire, le « caractere

International audience; Cet article suit un article précédemment paru dans le dernier fascicule de cette revue, qui concernait la description des sites et la présentation des principaux résultats relatifs à la faune du sol. Cette étude a été accomplie dans le cadre du projet PIREN-CNRS "Influence des monocultures de résineux et alternatives possibles". Trois stations permanentes ont été étudiées: un peuplement de chêne avec un humus de type mull acide, un peuplement de pin sylvestre avec un humus de type dysmoder et un peuplement mélangé de chêne et de pin avec un humus de type mull-moder. Dans le présent article les auteurs exposent les résultats concernant les microorganismes et les études en laboratoire. Plusieurs techniques telles que des sacs de toile de nylon ou des chambres d'incubation ont été utilisées, dans le but de connaître le rôle des animaux du sol et des dépôts d'argile dans l'évolution microbienne de la litière. Les feuilles de chêne abritent un nombre un peu plus grand de microorganismes que les aiguilles de pin, quel que soit le site, et le rôle de la faune du sol est de stimuler le développement microbien pendant la phase de sénescence. Ce dernier phénomène a lieu malgré que le broutage ait d'abord eu un effet dépressif. Le dépôt d'argile par les déjections animales a pour conséquence un potentiel colonisateur plus élevé de la part des bactéries. La microscopie électronique à transmission révèle un développement fongique initial à l'intérieur des aiguilles de pin, qui remplace rapidement le matériel végétal par du cytoplasme fongique et des restes de parois. La colonisation fongique initiale des feuilles de chêne est plus lente, probablement en raison des tannins foliaires. Plus tard, il se produit un développement bactérien qui rend les feuilles disponibles pour les pourritures blanches, qui décomposent alors activement les tissus internes. L'utilisation des techniques de sonication démontre une inactivation des colonies bactériennes du sol durant un moment de l'année, particulièrement dans le peuplement résineux. Les pertes de poids dans les conditions de terrain ont été observées sur la litière et sur des substrats artificiels tels que la fibre de cellulose pure ou la sciure de bois. Les courbes relatives au chêne montrent une pente initiale plus importante que pour le pin, faisant place après trois mois à un stade d'équilibre. Ce phénomène n'existe pas chez les aiguilles où la perte de poids est plus durable. La cellulose et la ligno-cellulose (sciure de bois) montrent une perte de poids constante, plus prononcée dans le site à mull (Chêne), la litière naturelle étant moins influencée par l'environnement. Des mesures de respiration ont été également conduites au laboratoire, dans le but d'établir l'activité microbienne dans la litière et dans le sol. La consommation de litière par le Collembole Folsomia candida a été étudiée sur les feuilles et l'écorce de chêne, les aiguilles et l'écorce de pin, pures ou mélangées, et sur le même matériel foliaire préalablement ingéré par l'Isopode Oniscus asellus. Des paramètres biologiques tels que la croissance, la fécondité et la consommation d'oxygène ont été enregistrés. Les aiguilles fraîches de pin s'avèrent de loin être un meilleur aliment pour les Collemboles que les feuilles fraîches de chêne qui ne produisent pas de descendance, à moins qu'elles aient été préalablement ingérées par l'Isopode. Des hypothèses relatives aux présents résultats ont été établies. On peut penser que l'influence des cultures de résineux ne dépend pas seulement de la nature de la litière et de ses propriétés mécaniques et chimiques, mais aussi d'événements associés tels que le développement de la fougère aigle et de la mousse dans la strate herbacée, un spectre mycorhizien particulier dans le sol, etc... Les peuplements mélangés de chêne et de pin et d'autres pratiques sylvicoles permettant un bon développement du charme en sous-étage semblent être plus favorables en ce qui concerne la formation d'un humus de type mull ou proche des mulls.

Recent climatic events have led to a new municipal commitment: the Tree Plan. It breaks down into five actions, the objective of which is to achieve by 2026 the constitution of a tree-lined grid with the planting of 10,000 trees by the five means proposed. At the same time, the city is deploying means to fight against the rook, present in very large numbers on the territory of Valence and causing nuisance. This thesis examines the feasibility of a peri-urban forest and whether it can be a lasting response to the rook raven problem. A survey of several French towns was carried out in order to find out their approach to their own peri-urban forest and whether they also encountered poultry problems. Then the technical work on the peri-urban forest began. The study of urban planning documents and a forecast of the plots made it possible to geographically locate the future forest belts. Then a work of gathering knowledge on the way of life of the raven made it possible to know its needs in terms of living environment. It was therefore possible to provide, using forestry techniques, a proposal for the development of new living areas and to integrate them into the peri-urban forest.; Les évènements climatiques récents ont conduit vers un nouvel engagement municipal : le Plan Arbre. Il se décompose en cinq actions dont l’objectif est d’atteindre pour 2026 la constitution d’une trame arborée avec la plantation de 10 000 arbres par les cinq moyens proposés. En parallèle, la ville déploie des moyens de lutte contre le corbeau freux, présent en très grand nombre sur le territoire valentinois et causeur de nuisances. Ce mémoire s’interroge sur la faisabilité d’une forêt périurbaine et si elle peut être une réponse pérenne au problème du corbeau freux. Une enquête auprès de plusieurs villes françaises a été menée afin de connaître leur approche sur leur propre forêt périurbaine et si elles rencontraient également des problèmes avicoles. Ensuite, le travail technique concernant la forêt périurbaine a commencé. L’étude des documents d’urbanisme et une prospective des parcelles a permis de situer géographiquement les futures ceintures forestières. Puis un travail de rassemblement de connaissances sur le mode de vie du corbeau a permis de connaître ses besoins en terme de cadre de vie. Il a donc été possible d’apporter grâce à des techniques forestières, une proposition d’aménagement de nouvelles zones de vie et de les intégrer à la forêt périurbaine.

The development of a sustainable wood energy chain is an essential part of ecological and energy transition in Reunion Island (Indian Ocean), where Acacia mearnsii is the main potential wood energy resource identified to date. In order to assess future wood biomass supply chain strategies, a major first issue is to gain knowledge of the spatial distribution of this species forest stands.In this study, we assessed the potential of very high spatial resolution multispectral imagery for mapping the main forest stands in a study area located the Western Highlands region, where Acacia mearnsii expands alongside Acacia heterophylla, an endemic forest species and Cryptomeria japonica, an exotic forest stand. A reference database including 150 samples of seven classes (Acacia mearnsii (mature and non-mature), Acacia heterophylla (mature and non-mature), Cryptomeria japonica, ‘herbaceous areas’, and ‘bare soils’) was used to classify a Pleiades image acquired in May 2020. Spectral and textural indices were used in an incremental classification procedure using a random classifier.The best results (Kappa = 0.84, global accuracy = 84%) were obtained for the classification using all spectral and textural bands. The resulting map enables analyzing the spatial distribution of the different forest stands.

International audience; Savanna is one of the main African ecosystems. The tree community in the savanna is a key element and provides many ecosystem services. Unmanned aerial vehicles (UAVs) combined with photogrammetric analysis are useful tools to produce accurate 3D maps, which, in turn, help describe the structure of the tree populations. The purpose of this study was to evaluate the use of commercial economical UAVs to assess tree characteristics in the savanna. A Dji Spark UAV was used to map 24 1-ha plots in northern Senegal. The images were processed using Pix4D software to produce a high-resolution canopy height model (CHM). A total of 239 trees were selected and their heights and crown areas were manually measured in the field. A strong correlation was found between UAV and field measurements with R2 = 0.84 for height and R2 = 0.93 for crown area. Based on tree canopy colours and tree morphologies measured by UAV, it was possible to predict tree species with an error rate of 20%, using a random forest classification. This study thus confirms the possibility of using low-cost UAVs to assess tree structures in the savanna not only for research on tree communities in savanna, but also by forestry agencies to inform stakeholders.

This study consists of the development of tree growth models to deduce stands productivity and determine the highest productive species in the conditions of the concerned plantation. Seven Eucalyptus, introduced in the arboretum of Souiniet (north-west of Tunisia, wet Mediterranean bioclimate) in a Cork Oak natural forest, were studied. Stem analysis and non-linear growth modeling regression equations were used to predict wood productivities. Gompertz and Chapman–Richards growth function appeared as being great numerical models to estimate the Eucalyptus tree diameter and height evolutions, respectively. Moreover, an adapted Chapman–Richards model allowed predicting the volume of trees in an efficient manner. The values of mean annual volume productivity of the Eucalyptus spp.studied, allow us to classify them in order of increasing annual productivity, as follows: E. sideroxylon, E. cinerea, E. maidenii, E. macrorhyncha, E. tereticornis, E. viminalis and E. bicostata. The first three Eucalyptus spp. appeared as the best-adapted and most suitable Eucalyptus trees for new plantations in this area. These species had the highest mean annual increments, ranged from 5 to 10 m3.ha−1.year−1 with 15 to 20 years of rotation. E. bicostata is the most promising, with annual average production exceeding 10 m3.ha−1.year−1 after 25 years, and reaching 20 m3.ha−1.year−1 at 40 years old. These modeling approaches provide additional knowledge on the productivity of the different Eucalyptus species, thus enabling forestry operators to simulate the development of forest stands in order to optimize timber production and harvesting.

Miombo woodland is the dominant tropical dry forest formation in Africa. Its importance for local populations’ livelihoods and increased pressure has turned the spotlight on this ecosystem, now considered one of the five global wilderness areas prioritized for conservation and restoration. Forest regeneration is a key to restoring ecosystem services, but the characteristics, conditions and dynamics of this specific biome remain largely understudied. The aim of this study was to analyze the current status and evolution of woody species biodiversity, stand structure and soil properties of regrowth plots after slash-and-burn farming in Mozambique. Our survey focused on the area surrounding Gile National Park in Mozambique, which is dominated by a mosaic of vegetation including mature Miombo woodland, grassland, cropland, and land abandoned after slash-and-burn cycles. We sampled 20 plots in mature woodland and 36 plots in a chronosequence of Miombo regrowth from 1 to 35 years old, grouped in four age classes: 4–6, 8–12; 20–25 and 30–35 years. We observed that woody species richness and diversity increased with time after abandonment until similar values to those in mature woodlands were reached between 20 and 25 years later. Despite the presence of the dominant Miombo tree species belonging to the genera Julbernardia and Brachystegia, after 20–35 years of regeneration species composition remained different from that of mature woodlands. Mean DBH, tree height, and carbon stock increased while tree density decreased along the chronosequence. Tree density and tree carbon stocks in 30–35-year-old Miombo regrowth exceeded those of mature woodland. Soil C stock increased during vegetation regeneration after abandonment. Results suggest that two or three decades are necessary to reach values similar to those of mature woodland. Overall, these findings show that the region has a high regeneration capacity in terms of woody species diversity and soil properties but that disturbances have a long term effect on species composition and stand structure, underlining the importance of integrated landscape management to enhance the provision of ecosystem goods and services.

Made available in DSpace on 2022-04-28T17:20:25Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2021-01-01 French Space Study Center (CNES, TOSCA 2020 project) National Research Institute for Agriculture, Food, and the Environment (INRAE) Over the past two decades spaceborne LiDARsystems have gainedmomentumin the remote sensing community with their ability to accurately estimate canopy heights and aboveground biomass. This article aims at using the most recent global ecosystem dynamics investigation (GEDI) LiDAR system data to estimate the stand-scale dominant heights (H-dom), and stand volume (V) of Eucalyptus plantations in Brazil. These plantations provide a valuable case study due to the homogenous canopy cover and the availability of precise field measurements. Several linear and nonlinear regression models were used for the estimation of H-dom and V based on several GEDI metrics. H-dom and V estimation results showed that over low-slopped terrain the most accurate estimates of H-dom and V were obtained using the stepwise regression, with an root-mean-square error (RMSE) of 1.33m(R-2 of 0.93) and 24.39 m(3).ha(-1) (R-2 of 0.90) respectively. The principal metric explaining more than 87% and 84% of the variability (R-2) of H-dom and V was the metric representing the height above the ground at which 90% of the waveform energy occurs. Testing the postprocessed GEDI metric values issued from six available different processing algorithms showed that the accuracy on H-dom and V estimates is algorithm dependent, with a 16% observed increase in RMSE on both variables using algorithm a5 vs. a1. Finally, the choice to select the ground return from the last detected mode or the stronger of the last two modes could also affect the H-dom estimation accuracy with 12 cm RMSE decrease using the latter. Univ Montpellier, French Natl Res Inst Agr Food & Environm INRAE, AgroParisTech, CIRAD,CNRS,TETIS, F-34093 Montpellier, France UNESP, Fac Ciencias Agron, BR-18610034 Botucatu, SP, Brazil Suzano SA, BR-13465970 Limeira, Brazil Univ Montpellier, LISAH, Inst Agro, INRAE,IRD, F-34060 Montpellier, France IRD, CNRS, UPS, Ctr Study Biosphere Space,CNES,INRAE, F-31401 Toulouse, France CIRAD, UMR Eco & Sols, F-34398 Montpellier, France IRD, INRA, CIRAD, Eco & Sols, Montpellier, France Univ Montpellier, SupAgro, F-34060 Montpellier, France UNESP, Fac Ciencias Agron, BR-18610034 Botucatu, SP, Brazil

International audience; Key message Decreasing stand density increases resistance, resilience, and recovery ofQuercus petraeatrees to severe drought (2003), particularly on dry sites, and the effect was independent of tree social status. Context Controlling competition is an advocated strategy to modulate the response of trees to predicted changes in climate. Aims We investigated the effects of stand density (low, medium, high; relative density index 0.20, 0.53, 1.04), social status (dominant, codominant, suppressed), and water balance (dry, mesic, wet; summer water balance - 182, - 126, - 96 mm) on the climate-growth relationships (1997-2012) and resistance (Rt), resilience (Rs), and recovery (Rc) following the 2003 drought. Methods Basal area increments were collected by coring (269 trees) in young stands (28 +/- 7.5 years in 2012) of sessile oak (Quercus petraea) in a French permanent network of silvicultural plots. Results We showed that the climate-growth relationships depend on average site-level water balance with trees highly dependent on spring and summer droughts on dry and mesic sites and not at all on wet sites. Neither stand density nor social status modulated mean response to climate. Decreasing stand density increased Rt, Rs, and Rc particularly on dry sites. The effect was independent of tree social position within the stand. Conclusion Reducing stand density mitigates more the effect of extreme drought events on drier sites than on wet sites.

Made available in DSpace on 2018-11-26T17:49:08Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2018-03-01 Agence national de la recherche Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP) Ecofor Allenvi French National Research Infrastructure ANAEE-F Fine-root functioning is a major driver of plant growth and strongly influences the global carbon cycle. While fine-root over-yielding has been shown in the upper soil layers of mixed-species forests relative to monospecific stands, the consequences of tree diversity on fine-root growth in very deep soil layers is still unknown. Our study aimed to assess the consequences of mixing Acacia mangium and Eucalyptus grandis trees on soil exploration by roots down to the water table at 17 m depth in a tropical planted forest. Fine roots (diameter < 2 mm) were sampled in a randomized block design with three treatments: monospecific stands of Acacia mangium (100A), Eucalyptus grandis (100E), and mixed stands with 50% of each species (50A50E). Root ingrowth bags were installed at 4 depths (from 0.1 m to 6 m) in the three treatments within three different blocks, to study the fine-root production over 2 periods of 3 months. Down to 17 m depth, total fine-root biomass was 1127 g m(-2) in 50A50E, 780 g m(-2) in 100A and 714 g m(-2) in 100E. Specific root length and specific root area were 110-150% higher in 50A50E than in 100A for Acacia mangium trees and 34% higher in 50A50E than in 100E for Eucalyptus grandis trees. Ingrowth bags showed that the capacity of fine roots to explore soil patches did not decrease down to a depth of 6 m for the two species. Belowground interactions between Acacia mangium and Eucalyptus grandis trees greatly increased the exploration of very deep soil layers by fine roots, which is likely to enhance the uptake of soil resources. Mixing tree species might therefore increase the resilience of tropical planted forests through a better exploration of deep soils. Univ Estadual Paulista, Dept Solos & Recursos Ambientais, BR-18610300 Botucatu, SP, Brazil Univ Montpellier, Eco&Sols, INRA, CIRAD,IRD,Montpellier SupAgro, Montpellier, France Univ Sao Paulo, ESALQ, BR-13400970 Piracicaba, SP, Brazil CIRAD, Eco&Sols, Montpellier, France Univ Fed Espirito Santo, Dept Ciencias Florestais & Madeira, BR-2955000 Jeronimo Monteiro, ES, Brazil Univ Estadual Paulista, Dept Solos & Recursos Ambientais, BR-18610300 Botucatu, SP, Brazil Agence national de la recherche: ANR-2010-STRA-004-03 FAPESP: 2015/24911-8 FAPESP: 2011/20510-8

La prédiction de la biomasse d'un peuplement forestier a` partir de données d'inventaire forestier et d'équations allométriques implique une chaîne de propagation des erreurs qui va de l'erreur d'échantillonnage jusqu'aux erreurs de mesure sur les arbres. En utilisant un jeu de données de 101 arbres d'une forêt tropicale humide du Gabon, nous avons comparé deux sources d'erreurs: l'erreur due au choix de l'équation allométrique, qui a été évaluée avec la moyenne bayésienne de modèles, et l'erreur de mesure de biomasse résultant de l'estimation de la biomasse a` partir du volume au lieu d'une pesée directe. Les différences entre équations allométrique ont induit une erreur inter-modèles d'environ 0,245 sur les données log-transformées, a` comparer a` une erreur résiduelle intra-modèle de 0,297. Comme l'erreur résiduelle se compense lorsque l'on accumule des arbres de manière aléatoire alors que l'erreur inter-modèle est incompressible, cette dernière s'est révélée être une source majeure d'erreur a` l'échelle d'une placette d'1 ha. La mesure de volumes plutôt que de masses a induit une erreur de 0,241 sur les données log-transformées ainsi qu'une surestimation de la biomasse de 19 % en moyenne. Ces résultats ont confirmé le choix de l'équation allométrique comme une source majeure d'erreur mais ont aussi montré que la mesure de volumes pouvait sérieusement biaiser l'estimation de la biomasse.

La regeneration naturelle assistee, technique utilisee pour favoriser le developpement du potentiel adventif et du potentiel seminal des arbres, est un mode de reproduction adopte de nos jours pour renouveler et perenniser les formations forestieres. La presente etude a ete realisee dans les plantations de la foret classee de la Lama, situees entre 6°55' et 7°00' de latitude Nord et entre 2°4' et 2°12' de longitude Est. Elle vise a proposer une technique de regeneration naturelle assistee peu couteuse adaptee aux peuplements de teck installes sur des vertisols hydromorphes. Trois methodes de regenerations naturelles assistees ont ete testees sur quatre types de sols (vertisol argilosableux, vertisol argileux, vertisol argilo-calcaire et vertisols argilo-calcaire superficiel). Pour chaque traitement sur chaque type de sol, deux placeaux carrees de 100 m2 ont ete materialises avec chacun huit placettes de 4 m2. La regeneration a ete inventoriee dans chaque placette et des releves ont ete effectues par rapport au nombre, hauteur et circonference au collet des jeunes plants. L’evaluation des couts de la methode a ete realisee grâce a une comptabilite analytique reguliere prenant en compte toutes les depenses d’installation et de maintenance des parcelles experimentales. La densite, hauteur et circonference au collet varient significativement en fonction des types de sol. Toutefois, les plants sont plus developpes en hauteur et en circonference au collet dans les interlignes que sur les lignes. La regeneration sur sol non travaille est le moins couteuse et donc celui a recommander aux gestionnaires des teckeraies de la Lama. Assisted natural regeneration is a technique used to promote the development of the seminal potential of trees. Actually, it is a mode of reproduction adopted to renew and sustain the forests. This study was carried out in the plantations of the Lama reserve (between 6° 55' and 7° 00' north and between 2° 4'and 2° 12' east). It aims to propose an inexpensive assisted natural regeneration method adapted to teak stands installed on hydromorphic vertisols. Three assisted natural regeneration methods were tested on four soil types ((clay-sandy vertisol, clay vertisol, clay-limestone vertisol, and superficial clay-limestone vertisols). For each treatment about each type of soil, two square plots (100 m2) were materialized with eight plots of 4 m2 each one. Regeneration was inventoried in each plot and data are collected about number, height, and circumference at the neck of seeding. The production costs were assessed through regular cost accounting taking into account all the installation and maintenance expenses of the experimental plots. From the results, density, height, and collar circumference vary significantly with soil types. However, the seedlings are more developed in height and circumference at the collar in the interlinings than on the lines. Regeneration on unworked soil is the least expensive and therefore the one to recommend to managers of teak plantations of the Lama.

Made available in DSpace on 2018-12-11T17:17:37Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2018-12-01 Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq) Ministério da Ciência, Tecnologia e Inovação Ministério da Educação Species distribution models (SDMs) are widely used in ecology and conservation. Presence-only SDMs such as MaxEnt frequently use natural history collections (NHCs) as occurrence data, given their huge numbers and accessibility. NHCs are often spatially biased which may generate inaccuracies in SDMs. Here, we test how the distribution of NHCs and MaxEnt predictions relates to a spatial abundance model, based on a large plot dataset for Amazonian tree species, using inverse distance weighting (IDW). We also propose a new pipeline to deal with inconsistencies in NHCs and to limit the area of occupancy of the species. We found a significant but weak positive relationship between the distribution of NHCs and IDW for 66% of the species. The relationship between SDMs and IDW was also significant but weakly positive for 95% of the species, and sensitivity for both analyses was high. Furthermore, the pipeline removed half of the NHCs records. Presence-only SDM applications should consider this limitation, especially for large biodiversity assessments projects, when they are automatically generated without subsequent checking. Our pipeline provides a conservative estimate of a species' area of occupancy, within an area slightly larger than its extent of occurrence, compatible to e.g. IUCN red list assessments. Coordenação de Botânica Museu Paraense Emílio Goeldi, Av. Magalhães Barata 376, C.P. 399 Programa de Pós-Graduação em Ciência Ambientais Universidade Federal Do Pará, Rua Augusto Corrêa 01 Biodiversity Dynamics Naturalis Biodiversity Center, PO Box 9517 Marine and Coastal Management, Deltares, Boussinesqweg 1 Coordenação de Biodiversidade Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 EMBRAPA Centro de Pesquisa Agroflorestal de Roraima, BR 174 km 8, Distrito Industrial Herbario Amazónico Colombiano Instituto SINCHI, Calle 20 No 5-44 Department of Integrative Biology University of California Universidad San Francisco de Quito Colegio de Ciencias Biológicas Diego de Robles y Vía Interoceánica Coordenação de Pesquisas em Ecologia Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 School of Geography University of Leeds, Woodhouse Lane Department of Wetland Ecology Institute of Geography and Geoecology Karlsruhe Institute of Technology - KIT, Josefstr 1 Biogeochemistry Max Planck Institute for Chemistry, Hahn-Meitner Weg 1 Departamento de Botânica Instituto de Pesquisas Científicas e Tecnológicas Do Amapá - IEPA Campus Do IEPA da Fazendinha, Rodovia JK Km 10 AMAP IRD Cirad CNRS INRA Université de Montpellier, TA A-51/PS2, Bd. de la Lironde Science and Education Field Museum, 1400 S. Lake Shore Drive Coordenação de Dinâmica Ambiental Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 Jardín Botánico de Missouri Departamento de Ecologia Universidade Estadual Paulista - UNESP Instituto de Biociências - IB, Av. 24 A 1515 Centro de Biociências Departamento de Ecologia Universidade Federal Do Rio Grande Do Norte, Av. Senador Salgado Filho 3000 Divisao de Sensoriamento Remoto - DSR Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais - INPE, Av. dos Astronautas 1758 Herbario Vargas Universidad Nacional de San Antonio Abad Del Cusco, Avenida de la Cultura, Nro 733 Departamento de Geografia Universidade Estadual Paulista - UNESP Instituto de Geociências e Ciências Extas - IGCe Departamento de Biologia Universidade Federal de Rondônia, Rodovia BR 364 s/n Km 9.5 Center for Tropical Conservation Duke University Nicholas School of the Environment Programa de Pós-Graduação em Biodiversidade e Biotecnologia - PPG-Bionorte Universidade Federal de Rondônia Campus Porto Velho, Km 9.5 Instituto Boliviano de Investigacion Forestal Santa Cruz, Av. 6 agosto 28 Km 14,Doble via La Guardia Casilla, 6204 Programa de Pós-Graduação em Ecologia e Conservação Universidade Do Estado de Mato Grosso Instituto de Investigaciones de la Amazonía Peruana - IIAP, Av. A. Quiñones km 2.5 Geography College of Life and Environmental Sciences University of Exeter Departamento de Ciencias Forestales Universidad Nacional de Colombia, Calle 64 x Cra 65 Agteca-Amazonica Facultad de Ciencias Agrícolas Universidad Autónoma Gabriel René Moreno Santa Cruz Prédio da Botânica e Ecologia Embrapa Recursos Genéticos Biotecnologia Parque Estação Biológica, Av. W5 Norte Projeto Dinâmica Biológica de Fragmentos Florestais Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 Centre for Tropical Environmental and Sustainability Science College of Science and Engineering James Cook University Laboratório de Ecologia de Doenças Transmissíveis da Amazônia (EDTA) Instituto Leônidas e Maria Deane Fiocruz, Rua Terezina 476 Programa de Pós-graduação em Biodiversidade Saúde Instituto Oswaldo Cruz IOC/FIOCRUZ Pav. Arthur Neiva, Térreo Av. Brasil 4365 Centro de Investigaciones Ecológicas de Guayana Universidad Nacional Experimental de Guayana Calle Chile, urbaniz Chilemex Laboratorio de Ecología de Bosques Tropicales y Primatología Universidad de Los Andes, Carrera 1 # 18a- 10 Programa de Pós-Graduação em Biologia (Botânica) Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 Institute of Biodiversity and Ecosystem Dynamics University of Amsterdam, Sciencepark 904 Programa de Ciencias Del Agro y El Mar Herbario Universitario (PORT) UNELLEZ-Guanare Endangered Species Coalition, 8530 Geren Rd MAUA Working Group Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 Inventory and Monitoring Program National Park Service, 120 Chatham Lane Center for Conservation Education Sustainability Smithsonian Conservation Biology Institute, 1100 Jefferson Dr. SW, Suite 3123 Biologia Vegetal Universidade Estadual de Campinas, Caixa Postal 6109 Institute of Molecular Plant Sciences University of Edinburgh, Mayfield Rd Royal Botanic Garden Edinburgh, 20a Inverleith Row Programa de Pós-Graduação em Ecologia Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia - INPA, Av. André Araújo 2936 Forest Ecology and Forest Management Group Wageningen University Wageningen University and Research, Droevendaalsesteeg 3, P.O. Box 47 Natural Capital and Plant Health Royal Botanic Gardens Kew Ecosistemas Biodiversidad y Conservación de Especies Universidad Estatal Amazónica, Km. 2 1/2 vía a Tena (Paso Lateral) Museo de Historia Natural Noel Kempff Mercado Universidad Autónoma Gabriel Rene Moreno Santa Cruz, Avenida Irala 565 Casilla Postal 2489 Centro de Biociências Departamento de Botânica e Zoologia Universidade Federal Do Rio Grande Do Norte Campus Universitário Department of Biology University of Miami Coral Fairchild Tropical Botanic Garden Coral Instituto de Biociências Dept. Ecologia Universidade de Sao Paulo - USP, Rua do Matão, Trav. 14, no. 321 Diretoria de Pesquisas Científicas Instituto de Pesquisas Jardim Botânico Do Rio de Janeiro Escuela de Biología Herbario Alfredo Paredes Universidad Central, Ap. Postal 17.01.2177 International Center for Tropical Botany (ICTB) Department of Biological Sciences Florida International University, 11200 SW 8th Street, OE 243 Grupo de Ecología de Ecosistemas Terrestres Tropicales Universidad Nacional de Colombia Sede Amazonía Institute of Biological and Health Sciences Federal University of Alagoas, Av. Lourival Melo Mota, s/n Museu Universitário Centro de Ciências Biológicas e da Natureza Laboratório de Botânica e Ecologia Vegetal Universidade Federal Do Acre Universidad Regional Amazónica IKIAM, Km 7 via Muyuna Cirad UMR Ecofog AgrosParisTech CNRS INRA Univ Guyane Campus Agronomique Iwokrama International Programme for Rainforest Conservation Department of Biological Sciences Humboldt State University, 1 Harpst Street New York Botanical Garden, 2900 Southern Blvd Servicios de Biodiversidad EIRL, Jr. Independencia 405 Herbario Nacional de Bolivia Universitario UMSA, Casilla 10077 Correo Central Missouri Botanical Garden, P.O. Box 299 School of Environmental Sciences University of East Anglia Laboratoire Evolution et Diversité Biologique CNRS Université Paul Sabatier UMR 5174 EDB Department of Forestry Management Universidad Nacional Agraria la Molina, Avenido La Molina, Apdo. 456 School of Geosciences University of Edinburgh, 201 Crew Building, King's Buildings Biology Department Center for Energy Environment and Sustainability Wake Forest University, 1834 Wake Forest Rd Department of Anthropology University of Texas at Austin, SAC 5.150, 2201 Speedway Stop C3200 Andes to Amazon Biodiversity Program Madre de Dios Fundación Puerto Rastrojo, Cra 10 No. 24-76 Oficina 1201 Colegio de Ciencias Biológicas y Ambientales-COCIBA Galapagos Institute for the Arts and Sciences-GAIAS Universidad San Francisco de Quito-USFQ Department of Wildlife Ecology Conservation University of Florida, 110 Newins-Ziegler Hall Fundación Estación de Biología, Cra 10 No. 24-76 Oficina 1201 Embrapa Amazônia Oriental Trav. Dr. Enéas Pinheiro S/no Instituto de Ciencias Naturales Universidad Nacional de Colombia, Apartado, 7945 Amazon Conservation Team, Doekhieweg Oost #24 Facultad de Ciencias Forestales y Medio Ambiente Universidad Nacional de San Antonio Abad Del Cusco, Jirón San Martín 451 Laboratory of Human Ecology Instituto Venezolano de Investigaciones Científicas - IVIC, Ado 20632 Departement EV Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, 16 rue Buffon Instituto de Ciência Agrárias Universidade Federal Rural da Amazônia, Av. Presidente Tancredo Neves 2501 PROTERRA Instituto de Investigaciones de la Amazonía Peruana (IIAP), Av. A. Quiñones km 2 5 ACEER Foundation, Jirón Cusco No 370 Universidad Autónoma Del Beni José Ballivián Campus Universitario Final, Av. Ejercito Regional Norte Amazónico Centro de Investigación y Promoción Del Campesinado, C/Nicanor Gonzalo Salvatierra No 362 Environmental Change Institute Oxford University Centre for the Environment Dyson Perrins Building, South Parks Road School of Agriculture and Food Sciences ARC Centre of Excellence for Environmental Decisions CEED University of Queensland Instituto de Investigaciones para El Desarrollo Forestal (INDEFOR) Universidad de Los Andes, Conjunto Forestal, C.P. 5101 School of Environmental and Forest Sciences University of Washington University of Nottingham, University Park Geography and the Environment University of Texas at Austin, 305 E. 23rd Street, CLA building Laboratório de Ciências Ambientais Universidade Estadual Do Norte Fluminense, Av. Alberto Lamego 2000 Department of Biology University of Maryland GeoIS, El Día 369 y El Telégrafo, 3o Piso Environmental Science and Policy Northern Arizona University FOMABO Manejo Forestal en Las Tierras Tropicales de Bolivia Escuela de Ciencias Forestales (ESFOR) Universidad Mayor de San Simon (UMSS) Agricultural Services Ministry of Agro-Industry and Food Security Agricultural Services Ministry of Agro-Industry and Food Security Mauritius Herbarium Department of Bioscience Aarhus University, Building 1540 Ny Munkegade Ciencias Biológicas Universidad de Los Andes, Carrera 1 # 18a- 10 Medio Ambiente PLUSPRETOL Center for Conservation Education and Sustainability Smithsonian's National Zoo Conservation Biology Institute, National Zoological Park, 3001 Connecticut Ave Tropenbos International, Lawickse Allee 11 PO Box 232 Instituto de Biodiversidade e Floresta Universidade Federal Do Oeste Do Pará Campus Tapajós, Rua Vera Paz Department of Biology University of Missouri Facultad de Biologia Universidad Nacional de la Amazonia Peruana, Pevas 5ta cdra School of Anthropology and Conservation University of Kent, Marlowe Building Herbario Nacional Del Ecuador Universidad Técnica Del Norte Ecology and Biodiversity Group Utrecht University, Padualaan 8 Systems Ecology Free University, De Boelelaan 1087 Departamento de Ecologia Universidade Estadual Paulista - UNESP Instituto de Biociências - IB, Av. 24 A 1515 Departamento de Geografia Universidade Estadual Paulista - UNESP Instituto de Geociências e Ciências Extas - IGCe CAPES: 407232/2013-3-PVE CNPq: 407232/2013-3-PVE Ministério da Ciência, Tecnologia e Inovação: 407232/2013-3-PVE Ministério da Educação: 407232/2013-3-PVE