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Legal and constitutional reforms are becoming a reoccurring event in our region, at times it tries to implement the latest adopted doctrines as introduced by judges, scholars or international law, at other times it is the popular pressure which leads the governments to adopt change, much like what happened after what is known as the arab spring, or like the Hirak in algeria which represents such a pressure and which led to the adoption of a new constitution. This paper argues that despite how important these formal reforms maybe (especially in executing pressure by the civil society) they are not enough unless they are coupled with two conditions, first a genuine political will, and second, societal roots for the rules and changes that being imported, the latter would be reflected in the social norms upon which one could implement legal rules. The paper will focus on the Algerian case in the last two part.
Les réformes juridiques et constitutionnelles deviennent un événement récurrent dans notre région, tantôt on essaie de mettre en œuvre les dernières doctrines adoptées telles qu'introduites par les juges, les universitaires ou le droit international, tantôt c'est la pression populaire qui conduit les gouvernements à adopter des changements, beaucoup comme ce qui s'est passé après ce qu'on appelle le printemps arabe, ou comme le hirak en algérie qui représente une telle pression et qui a conduit à l'adoption d'une nouvelle constitution. Cet article soutient que malgré l'importance de ces réformes formelles (en particulier dans l'exécution de la pression de la société civile), elles ne suffisent pas si elles ne sont pas associées à deux conditions, premièrement une véritable volonté politique, et deuxièmement, des racines sociétales pour les règles et les changements qui étant importés, ces derniers seraient reflétés dans les normes sociales sur lesquelles on pourrait mettre en œuvre des règles juridiques. L'article se concentrera sur le cas algérien dans les deux dernières parties.