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Fuite du fascisme et rêve de l’ailleurs comme motifs de voyage chez Alberto Moravia au cours des années trente et quarante
- Publication Year :
- 2022
-
Abstract
- Écrivain et intellectuel de renom, Alberto Moravia, critique de la société bourgeoise, puritaine et essentiellement fasciste selon ses textes et réflexions, a beaucoup voyagé à travers le monde (de 1930 à 1990) et écrit sur ses voyages ; ce qui lui a permis d’approfondir son discours sur la société italienne et européenne par comparaison avec les réalités “autresˮ observées. Il s’inscrit ainsi dans la lignée de nombreux écrivains, journalistes et reporters italiens (Giovanni Comisso, Guido Gozzano, Anna Maria Ortese, Renata Pisu) qui ont contribué à l’essor de la littérature de voyage au cours du XXe siècle en Italie à travers la publication d’une pléthore de récits de voyage. Etant donné que le voyage est une pratique dans laquelle la relation personne-espace-temps prend des caractéristiques décisives, dans le cadre de notre communication, il sera question de mettre en évidence les motivations et la valeur du voyage dans la vie de l’écrivain voyageur Moravia dont les motifs du voyage sont multiples et variés. Si à la base Moravia voyage principalement pour des raisons journalistiques, il convient de souligner qu’au cours des années 1930, il voyage pour fuir l’ennui de la société bourgeoise italienne et la répression du régime fasciste de Mussolini, en quête de liberté ailleurs. Au cours des années successives, l’ennui, la découverte, l’exploration, la quête d’exotisme (le désir de connaître d’autres cultures) et la recherche identitaire sont les différentes motivations qui ont poussé Moravia à faire le tour du monde en s’illustrant ainsi comme une figure du nomadisme intellectuel.
Details
- Database :
- OAIster
- Notes :
- French
- Publication Type :
- Electronic Resource
- Accession number :
- edsoai.on1372926111
- Document Type :
- Electronic Resource