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Contribution à l’étude geologique des Collines de Monferrato (Italie)

Authors :
Heide, S. van der
Heide, S. van der
Source :
Leidse Geologische Mededelingen vol. 13 no. 1, pp. 172-188
Publication Year :
1942

Abstract

L’histoire géologique de Monferrato est marquée par une série de transgressions et de régressions de la mer, qui se manifestent généralement d’une manière très distincte dans la partie orientale de ces collines. Nous avons résumé cette histoire schématiquement dans la fig. 3 1). Dans les règles qui suivent nous décrirons à grands traits le développement de la partie orientale du bassin de Monferrato à partir du Jurassique jusqu’à la fin du Pliocène. Pendant le Jurassique et le Crétacé un grand bassin assez profond (mais certainement pas abyssal) s’étendait des Alpes occidentales (schistes lustrés) jusqu’au SE de Bologna. Ce bassin était entouré de terre ayant peu ou point de relief, de sorte qu’il y avait peu de transport de matériaux terrigènes. Des dépôts argileux se formaient. A la fin du Crétacé une grande régression s’est manifesté (déposition de conglomérats dans les collines occidentales, voir Beets p. 224). Après cette régression le bassin de Monferrato était peu profond et plus ou moins barré. Des argiles bitumineuses et des calcaires marneux se déposaient. Au commencement de l’Eocène supérieur la régression s’est poursuivie: il s’est formé un sédiment de marnes friables alternant avec des couches sableuses, parfois même caillouteuses. A la fin de l’Eocène un plissement s’est manifesté. Les „noyaux” éocènes de Casale et de Brusaschetto se sont formés. L’Oligocène a commencé par une transgression, pendant laquelle il y avait des côtes ou bien des hauts-fonds dans le sud et dans le NE de la région. La quantité de matériel caillouteux amené par les rivières des régions récemment soulevées (Alpes occidentales, Apennins septentrionaux) était grande et a donné naissance aux zones conglomératiques. A la fin du Rupélien le relief des régions soulevées avait beaucoup diminué, de sorte qu’il y avait peu de transport pendant le Chattien („Oligocène supérieur” de Beets). Le bassin chattien était d’ailleurs beaucoup moins étendu que le bassin tongrien-rupélien. Pendant

Details

Database :
OAIster
Journal :
Leidse Geologische Mededelingen vol. 13 no. 1, pp. 172-188
Notes :
application/pdf
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1366882089
Document Type :
Electronic Resource