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Le contrôle de la sécrétion d'insuline : signal déclenchant et mécanismes effecteurs dans les cellules B pancréatiques

Authors :
UCL - MD/FSIO/ENDO - Unité d'endocrinologie et de métabolisme
Henquin, Jean-Claude
Jonas, Jean-Christophe
UCL - MD/FSIO/ENDO - Unité d'endocrinologie et de métabolisme
Henquin, Jean-Claude
Jonas, Jean-Christophe
Publication Year :
1996

Abstract

La régulation de la sécrétion d’insuline par les variations d ela concentration plasmatique de glucose est un phénomène crucial pour le maintient de l’homéostasie glucidique. L’insuline est sécrétée exclusivement pas les cellules B pancréatiques. Celles-ci constituent 60-80% des cellules des îlots de Langerhans (pancréas endocrine), dispersés au sein du tissu pancréatique exocrine. La diabète est une pathologie fréquente (environ 5% de la population des pays industrialisés) caractérisée par une élévation de la glycémie à jeun et/ou après les repas. On distingue deux types principaux de diabète. Le diabète insulino-dépendant (DID), aussi appelé le diabète de type 1, affecte ∼0.4% de la population. Il est dû à la destruction sélective des cellules B par un phénomène autoimmunitaire. Son traitement actuel consiste en une insulinothérapie substitutive associée à un régime alimentaire (Atkinson & McLaren, 1994). Les greffes d’îlots de Langerhans et une immunothérapie destinée à arrêter le processus destructeur des cellules B pancréatiques constituent de nouvelles stratégies thérapeutiques en cours d’investigation. Le diabète non-insulino-dépendant (DNID), aussi appelé diabète de type 2 (∼85-90 % des patients diabétiques), est une affection hétérogène. Il est caractérisé par l’association, à des degrés variables, d’une diminution de l’action de l’insuline sur ses tissus cibles (insuline-résistance) et d’une altération progressive de la sécrétion d’insuline par les cellules B (DeGronzo, 1992 ; Porte & Kahn, 1995). Ces deux anomalies s’aggravent mutuellement, de sorte qu’il est difficile d’affirmer si l’une précède l’autre dans le déclenchement du processus physiopathologique (Yki-Järvinen, 1994 ; Weir, 1995). En plus de facteurs environnementaux, des facteurs génétiques multiples semblent impliqués dans l’étiologie du DNID (Kahn, 1994). Leur identification repose sur diverses approches génétiques, dont la recherche de mutations de gènes-candidats (Froguel & Hager, 199<br />Thèse d'agrégation de l'enseignement supérieur (faculté de médecine) -- UCL, 1996

Details

Database :
OAIster
Notes :
French
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1288280126
Document Type :
Electronic Resource