Back to Search Start Over

Adiposité et diabète : adaptations métaboliques soutenues par l’activité épithéliale intestinale de HNF4α

Adiposité et diabète : adaptations métaboliques soutenues par l’activité épithéliale intestinale de HNF4α

Authors :
Girard, Romain
Girard, Romain
Publication Year :
2020

Abstract

L’intestin et son épithélium sont encore aujourd’hui principalement considérés pour leurs capacités à absorber les nutriments, essentiels pour subvenir aux besoins énergétiques de l’organisme. Mais dans un monde où une alimentation de qualité voire curative est de plus en plus recherchée, les autres capacités intestinales non moins importantes entourant la nutrition ne peuvent plus être ignorées, telle que la notion émergente de microbiote intestinal ou comme la fonction plus antérieure de régulation entéroendocrine. C’est au travers de cette dernière propriété que nous avons tenté de mettre en évidence de nouvelles fonctions attribuées au récepteur nucléaire HNF4α, préalablement impliqué dans le maintien de l’homéostasie des cellules épithéliales intestinales, mais également dans la gestion des lipides au niveau hépatique et dans la sécrétion d’insuline par le pancréas associée à une forme de diabète monogénique : le MODY1. En supposant un certain parallèle entre la régulation de l’insuline et la fonction entéroendocrine, nous relions pour la première fois l’activité épithéliale intestinale de HNF4α à la régulation des incrétines GLP-1 et GIP, dont le gène est directement activé par HNF4α. Les incrétines partagent des rôles similaires et sont principalement étudiées pour leur insulinotropisme visant à augmenter la sécrétion d’insuline induite par le glucose, mais elles démontrent également des effets adipotropes et ostéoprotecteurs. Nous avons alors investigué le potentiel de l’activité intestinale de HNF4α à pouvoir réguler la physiologie murine en tirant avantage d’un modèle de délétion conditionnel à l’épithélium intestinal (Hnf4αΔIEC). Nous prouvons ainsi que la perte de Hnf4α entraine une déficience partielle mais particulière de GIP. Basé sur la biologie des incrétines, l’homéostasie glycémique est d’abord contrôlée mais ne montre pas d’altérations significatives, alors que la santé osseuse est au contraire négativement affectée par la perte épithéliale intes

Details

Database :
OAIster
Notes :
French
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1198371707
Document Type :
Electronic Resource