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Différence de genre et rôles des réseaux migratoires dans la mobilité internationale des Congolais (RDC) : étude des tendances, des déterminants et des conséquences de la migration

Authors :
UCL - SSH/IACS/IACS - Institute of Analysis of Change in Contemporary and Historical Societies
Schoumaker, Bruno
Verhoeven, Marie
Eggerickx, Thierry
Gourbin, Catherine
Beauchemin, Cris
Guilmoto, Christophe
Vause, Sophie
UCL - SSH/IACS/IACS - Institute of Analysis of Change in Contemporary and Historical Societies
Schoumaker, Bruno
Verhoeven, Marie
Eggerickx, Thierry
Gourbin, Catherine
Beauchemin, Cris
Guilmoto, Christophe
Vause, Sophie
Publication Year :
2012

Abstract

Women currently account for nearly half of international migrants in the world, but female migration is almost exclusively analyzed from Asia and Latin America. However, data on migrants indicate that African women travel as well, both within the continent and to Western countries. But under which conditions do these female migrations take place? Do they mostly fit in the logic of family reunification or instead do they contribute to the phenomenon of empowerment described in other contexts? This first research question guided our analysis of migrations from the Democratic Republic of Congo. The objective was to evaluate whether we are witnessing a feminization of Congolese migration, and whether this could be explained by the emergence of more autonomous patterns of female mobility. Even though the analysis of trends in migration rates reveals no genuine Congolese feminization of migration, several results suggest that a convergence of migration experiences of men and women is at work when directed to Western countries, while differences between men and women remain more important in regard to intra-African migrations. Also salient is an increase in female migrations spurred by economical motives and a decrease in female migrations associated with the mobility of the spouse. This is accompanied by a distinct increase in the mobility associated with the network of migrants. A second research question is then addressed: are networks more likely to promote or, conversely, to discourage the autonomous nature of female migration? The results indicate that through social and family networks, migrations can transform gender relations, both towards a reduction of gender inequalities (when the network turns out to be more supportive of women at the departure or at destination), or the other way around, in enhancing or maintaining gender inequalities (when the network appears to be more restrictive for women, in particular when taking decisions to migrate or when restraining<br />Les femmes représentent actuellement près de la moitié des migrants internationaux dans le monde, mais ces migrations féminines sont presque exclusivement étudiées à partir des continents asiatique et latino-américain. Pourtant, les statistiques indiquent que les Africaines se déplacent également, tant à l’intérieur du continent que vers des destinations occidentales. Mais dans quelles conditions ces migrations féminines prennent-elles place ? S’inscrivent-elles essentiellement dans des logiques de regroupement familial, ou contribuent-elles plutôt au phénomène d’autonomisation des femmes décrit dans d’autres contextes ? Cette première question de recherche a guidé les analyses menées à partir du cas des migrations au départ de la République démocratique du Congo. Le point de départ consiste donc à savoir si l’on assiste à une féminisation des migrations congolaises qui s’expliquerait par l’émergence d’une mobilité féminine plus autonome. Si l’analyse des tendances migratoires ne révèle pas de véritable féminisation des migrations congolaises, un certain nombre d’éléments laissent toutefois penser qu’une convergence des expériences migratoires entre hommes et femmes est à l’œuvre vers les destinations occidentales, alors que les écarts entre hommes et femmes restent plus importants en ce qui concerne les migrations intra-africaines. On observe par ailleurs une augmentation des migrations féminines de type économiques et une diminution des migrations féminines associées à la mobilité de leur conjoint. Toutefois, on observe également une croissance importante de la mobilité associée à celle du réseau des migrants. Une seconde question de recherche est alors posée : il s’agit de savoir si les réseaux sont de nature à favoriser ou, au contraire, à décourager le caractère autonome des migrations féminines. Les résultats indiquent que par le biais des réseaux sociaux et familiaux, les migrations sont à la fois susceptibles de transformer les rapports de genre dans le sens<br />(DEMO 3) -- UCL, 2012

Details

Database :
OAIster
Notes :
French
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.on1130515005
Document Type :
Electronic Resource