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Premier pas vers l’optimalisation de l’usage des alimentations parentérales dans un hôpital universitaire : audit de prescription, d’administration et de suivi
- Source :
- Nutrition clinique et métabolisme, Vol. 31, no. 2, p. 116-124 (2017)
- Publication Year :
- 2017
-
Abstract
- Objectif: Il était d’évaluer l’utilisation de l’alimentation parentérale (AP) au CHU UCL Namur (Belgique). Matériels et méthodes: L’audit prospectif de trois mois analysait la prescription, l’administration et le suivi des AP. Divers indicateurs et paramètres étaient collectés (avant, pendant et après prescription), sélectionnés sur base de recommandations institutionnelles. Une analyse de l’adéquation des AP et du coût des journées d’AP inappropriées était réalisée. Résultats: L’audit incluait 65 patients, pour 581 jours de traitement. L’indication était inappropriée pour 18 patients (27,7 %). Une suralimentation était observée pour 16 patients (24,6 %) lors de la prescription initiale et pour un tiers des journées d’AP. Le risque de syndrome de renutrition et un indice de masse corporelle inférieur à 18,5 kg/m2 étaient des facteurs prédictifs (respectivement p = 0,017 et p < 0,001). Une pompe était utilisée pour 61 patients (93,8 %). Une voie veineuse inadéquate et un risque d’incompatibilité médicamenteuse étaient observés respectivement chez 4,9 et 42,4 % des patients. Au moins un épisode d’hyperglycémie était constaté pour 125 jours (32,5 %) d’AP, non traité dans un tiers des cas. Une absence de dosage plasmatique du phosphore, du magnésium et des triglycérides était notée pour respectivement 24,6 %, 29,2 % et 73,8 % des patients, et une absence de suivi pondéral pour 52,3 % des patients en cours de traitement. La sur-prescription de l’AP représentait 7813 € de coût direct. Conclusion: L’audit met en évidence plusieurs opportunités d’optimisation en termes de prescription, d’administration et de suivi des AP. Il objective également un surcoût financier. L’intervention d’une équipe multidisciplinaire sera proposée comme une stratégie d’optimalisation.<br />Objective: It was to evaluate the use of parenteral nutrition (PN) at the CHU UCL Namur (Belgium). Method: The three-month prospective audit analyzed prescription, administration and monitoring of PN. Indicators and parameters based on hospital guidelines were collected before, at start and during the treatment. Adequacy of prescription and cost analysis of inappropriate PN days were assessed. Results: A total of 65 patients (and 581 days of treatment) were included. The indication was inappropriate for 18 patients (27, 7%). Overfeeding was observed for 16 patients (24.6%) at initiation and for one third of PN days. The risk of refeeding syndrome and a body mass index lower than 18.5 kg/m2 were predictive factors (P = 0.017 and P < 0.001, respectively). PN was correctly infused (pump) in 61 patients (94.0%). Inadequate venous route and risk for drug incompatibility were observed for respectively 4.9 and 42.4% of patients. At least one episode of hyperglycemia was found in 125 days (untreated in a third of cases). Phosphorus, magnesium and triglyceride levels were unchecked for 24.6%, 29.2%, and 73.8% of patients, respectively. Half of patients (52.3%) had no weight monitoring during the treatment. Overuse of PN represented 7813 € (109 days) (direct costs) for the study period. Conclusion: This audit highlights several opportunities to optimize prescription, administration and monitoring of parenteral nutrition. Additional cost was found linked to the misuse of this treatment. In order to optimize parenteral nutrition, a multidisciplinary nutrition team support and monitoring will be developed.
Details
- Database :
- OAIster
- Journal :
- Nutrition clinique et métabolisme, Vol. 31, no. 2, p. 116-124 (2017)
- Notes :
- French
- Publication Type :
- Electronic Resource
- Accession number :
- edsoai.on1130460714
- Document Type :
- Electronic Resource