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At the Borders Between Translation and Parody: Lydia Davis’s Story about Marie Curie

Authors :
Evans, Jonathan
Evans, Jonathan
Publication Year :
2012

Abstract

Lydia Davis’s story “Marie Curie, So Honorable Woman” poses a number of questions related to its status. It is presented as a story, but it is constructed from translations of extracts of Françoise Giroud’s Une femme honorable, which Davis had previously translated as Marie Curie: A Life. This article analyses how the story questions the borders between translation and other forms of intertextual writing. First it analyses how the text was presented in its magazine publication in McSweeney’s Quarterly Concern under the title “Translation Exercise #1: Marie Curie, Honorable Woman.” It then discusses how Davis’s use of abridgement in this story and other stories is similar to translation before analysing the translations in the story, which exaggerate the interference from the source language. Along with the choice of extracts, this translation strategy suggests that the story is a parody. It follows the legal and literary definitions of the parody because it exhibits a critical distance from its source text. But it is parody of a text which is not well known in the target culture and so it is unlikely to be recognised as a parody by readers. As a text, “Marie Curie, So Honorable Woman” questions the relationship between translation and parody, but it also questions ideas about representation through its style and its relation to its source text.<br />Le récit de Lydia Davis, « Marie Curie, So Honorable Woman », soulève des questions au sujet de son statut. Bien qu’on le présente comme un récit, il se compose en fait de traductions d’extraits du livre Une femme honorable de Françoise Giroud, que Davis avait traduit antérieurement en anglais sous le titre Marie Curie: A Life. Cet article analyse comment le récit met en cause les limites entre la traduction et les autres formes d’écriture intertextuelle. Dans un premier temps, l’article analyse la présentation du texte dans le magazine McSweeney’s Quarterly Concern, où il apparut sous le titre « Translation Exercise #1: Marie Curie, Honorable Woman ». Dans un second temps, nous voyons comment le processus de résumé utilisé par Davis dans ce récit entre autres est similaire à la traduction. Ensuite, l’article analyse la façon de traduire utilisée dans le récit : elle exagère les traces des structures de la langue d’origine. De même que le choix des extraits, ce mode de traduction suggère que le récit est une parodie. Selon les définitions officielles et littéraires, la parodie doit garder une certaine distance par rapport au texte d’origine, ce que fait le récit de Davis. Mais il parodie un texte qui est mal connu dans la culture cible, donc il est peu probable que les lecteurs anglophones lisent le récit comme une parodie. En soi, le texte « Marie Curie, So Honorable Woman » remet en cause les relations entre la traduction et la parodie, mais de par son style et sa relation avec son texte d’origine, il remet aussi en question l’idée de la représentation.

Details

Database :
OAIster
Notes :
English
Publication Type :
Electronic Resource
Accession number :
edsoai.ocn864344595
Document Type :
Electronic Resource
Full Text :
https://doi.org/10.7202.1018807ar