Survival estimates of free-living arctic ground squirrels (Urocitellus parryii): effects of sex and biologging

Hibernation is associated with long lifespan: on average, hibernating mammals live 15% longer than nonhibernators of equivalent mass. We investigated how survival varies with sex, season, and the deployment of biologgers in arctic ground squirrels (Urocitellus parryii (Richardson, 1825)), a widely distributed northern hibernator. The duration of hibernation in arctic ground squirrels differs markedly by sex: females hibernate 30% longer each year than males, a behavioural trait that could positively affect female survival. Additionally, males engage in aggressive territorial and food cache defense in spring and fall, which may decrease survival in this sex. From 13 years of mark-recapture data, we estimated apparent survival of arctic ground squirrels in Arctic Alaska (USA) using Cormack-Jolly-Seber models in program MARK. We found that females had higher annual survival ( Key words: survival, lifespan, hibernation, biologging, arctic ground squirrel, Cormack-Jolly-Seber modeling, demographics, Urocitellus parryii. L'hibernation est associee a la duree de vie : en moyenne, les mammiferes qui hibernent vivent 15 % plus longtemps que les mammiferes de masse semblable qui n'hibernent pas. Nous examinons les variations de la survie en fonction du sexe, de la saison et du deploiement de capteurs de parametres biologiques chez le spermophile arctique (Urocitellus parryii (Richardson, 1825)), un mammifere nordique hibernant caracterise par une vaste repartition geographique. La duree de l'hibernation des spermophiles arctiques differe considerablement selon le sexe : les femelles hibernant 30 % plus longtemps chaque annee que les males, un caractere comportemental qui pourrait avoir une incidence positive sur la survie des femelles. En outre, les males s'adonnent a la defense agressive de leur territoire et de leurs caches de nourriture au printemps et a l'automne, ce qui peut reduire la survie chez ce sexe. A la lumiere de 13 annees de donnees de marquagerecapture, nous estimons le taux de survie apparent de spermophiles arctiques en Alaska arctique (Etats-Unis) en utilisant des modeles de Cormack-Jolly-Seber dans le programme MARK. Nous constatons que les femelles ont un plus haut taux de survie annuel ([[^.[phi].sub..sup.nnuel] = 0,753 (l'intervalle de confiance (IC) de 95 % : 0,469, 0,913)) que les males ([[^.phi].sup.annual.sub.M] = 0,546 (IC de 95 % : 0,416, 0,670)) et une duree de vie maximum observee (10 ans) plus grande que celle des males (6 ans). Nous demontrons egalement que l'utilisation et l'implantation de capteurs de parametres biologiques n'a pas d'impact significatif sur la survie. La quantification de parametres demographiques de base des spermophiles arctiques a la lumiere de cette population bien etudiee illustre l'influence que peuvent avoir les variations selon le sexe de parametres associes a l'hibernation sur les differences de duree de vie des spermophiles arctiques males et etaie l'argument voulant que les appareils d'enregistrement de parametres biologiques soient securitaires. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: survie, duree de vie, hibernation, enregistrement de parametres biologiques, spermophile arctique, modelisation Cormack-Jolly-Seber, demographie, Urocitellus parryii.
Introduction Hibernation is a strategy used by diverse species of mammals to survive prolonged resource scarcity (Geiser 1998; Staples 2016) and is associated with long lifespan: Turbill et al. (2011) [...]