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Sleep disturbances and semen quality in an Italian cross sectional study

Authors :
Paola Viganò
Francesca Chiaffarino
Viviana Bonzi
Andrea Salonia
Elena Ricci
Enrico Papaleo
Paola Agnese Mauri
Fabio Parazzini
Source :
Basic and Clinical Andrology, Vol 27, Iss 1, Pp 1-6 (2017)
Publication Year :
2017
Publisher :
BMC, 2017.

Abstract

Résumé Contexte Dans le but d’obtenir des informations concernant les relations entre troubles du sommeil et paramètres spermatiques, nous avons analysé les données recueillies au cours d’une étude menée dans une Clinique de la Fertilité, en Italie, chez les hommes de couples en recherche d’aide pour infécondité. Patients et Méthodes Etaient éligibles pour l’étude tous les partenaires masculins avec ou sans antécédents médicaux d’affections des organes reproducteurs (mal descente testiculaire, varicocèle, torsion du cordon spermatique). De mai 2014 à novembre 2016, 382 hommes ont été évalués, tous ayant rempli un questionnaire auto-administré sur les habitudes générales du mode de vie. Puis chacun a eu une analyse de sperme. Au total, 382 hommes âgés de 26 à 67 ans (médiane: 39 ans; intervalle interquartile (IQR): 37–42) ont été recrutés. Résultats Au total, 46% des hommes ont rapporté avoir des troubles du sommeil. En analyse multivariée, en l’absence d’affections des organes reproducteurs, le volume de sperme était abaissé chez les patients qui présentaient des difficultés d’endormissement (2.0 mL, IQR 1.5–3.0 vs 3.0 mL, IQR 2.0–3.3, p = .01); alors qu’en présence d’affections des organes reproducteurs la mobilité A était plus basse chez ceux qui avaient un réveil matinal précoce (25.0%, IQR 15.0–35.0 vs. 40.0%, IQR 30.0–50.0, p = .001). Parmi les hommes en surpoids, le volume de sperme était plus faible chez ceux qui présentaient des difficultés d’endormissement (2.0 mL, IQR 1.5–3.0 vs 3.0 mL, IQR 2.0–3.0, p = .03). De plus, parmi les fumeurs, ceux qui avaient des difficultés d’endormissement présentaient un volume de sperme abaissé (1.5 mL, IQR 1.5–2.5 vs 3.0 mL, IQR 2.0–3.5, p = .0003) et une concentration de spermatozoïdes plus grande (40 millions/mL, IQR 15–60 vs 10 millions/mL, IQR 5–50 p = .03); mais la quantité totale de spermatozoïdes dans l’éjaculat n’était pas significativement différente. Conclusion Des études supplémentaires sont nécessaires pour déterminer la nature des relations entre qualité du sommeil et paramètres spermatiques, ce qui pourrait avoir d’importantes implications sur la santé publique.

Details

Language :
English
ISSN :
20514190
Volume :
27
Issue :
1
Database :
Directory of Open Access Journals
Journal :
Basic and Clinical Andrology
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
edsdoj.7b8d1b0c4336401db2b587f77dd812a0
Document Type :
article
Full Text :
https://doi.org/10.1186/s12610-017-0060-0