Trilogia delle prospettive depravate

Dans les années 1960, Juan Rodolfo Wilcock a publié en italien sa propre trilogie des « perspectives dépravées » : Le stéréoscope des solitaires, La synagogue des iconoclastes, Le livre des monstres. Dans ces recueils de micro-récits la monstruosité est représentée comme un élément incontournable de la vie elle-même. L’article vise à examiner les caractéristiques récurrentes et les discontinuités identifiables dans l’invention des contre-hommes de Wilcock, en vue d’expliquer comment – pour reprendre les mots de Georges Canguilhem – « le monstrueux, concept initialement juridique, [a] été progressivement constitué en catégorie de l’imagination », et donc également en une dimension chimérique et illusoire de l’espace littéraire.