Diagnostic des carences en grammaire phrastique au supérieur algérien : pour une repensée des pratiques

Résumé: En Algérie, comme ailleurs, la maitrise de l’écrit constitue un enjeu majeur du système éducatif et/ou universitaire c’est pourquoi ceux-ci ont longtemps fonctionné dans une perspective scripturale en priorité. L’objectif étant, entre autres, se familiariser avec l’écrit dans toute situation de la vie scolaire ou extrascolaire. Concurremment, une notion s’avère si polémique fait son apparition au cœur des débats didactico-pédagogiques, qui n’est que la littératie qui tente, en fait, à promouvoir le continuum (Oralité/Scripturalité), en visant, à réduire le fossé existant entre l’école et la société. A cet égard, il est à rappeler que l’écrit ou l’écriture ainsi que la lecture sont régis par un ensemble de règles et lois, dénommées la grammaire. Notre tâche, de par la présente étude, est de cerner les défaillances des étudiants en ressources grammaticales et de révéler la contribution de l’apprentissage de la grammaire dans le développement de telles compétences dites littéraciques afin de mettre en lumière la fiabilité des pratiques didactico-pédagogiques, pour ce faire, nous avons administré une expérimentation auprès d’étudiants inscrits en deuxième année licence (désormais L2) du département des lettres et langue françaises, faculté des lettres et des langues de l’université de Tébessa. Par ailleurs, en s’interrogeant sur les pratiques mises en jeu pour l’enseignement/apprentissage de la grammaire, un entretien non-directif actif a été mené auprès de six (06) enseignants chargés de la matière. Mots-clés : contexte universitaire, enseignement/apprentissage, grammaire phrastique, repensée des pratiques