Locating Archaeological Expertise: Debating Antiquities Norms in the A Mandates, 1918‑1926

Archaeologists in the League of Nations A Mandates formulated new disciplinary norms through legal negotiations, professional connections, and localized formulations that their mandate regimes generated. This article focuses on specific debates that linked these mandate officials across the British Mandate for Palestine and the French Mandate for Syria and Lebanon in the years between 1918 and 1926. During that period, archaeologists created antiquities laws for those mandates as well as archaeological services based respectively in Jerusalem and Beirut. Tensions marked that process and pointed to divisions emerging between archaeologists in the mandates and counterparts in their correlating metropoles. Broadly, the article argues that debates over antiquities laws in the A mandates revealed diverging ideas of archaeological expertise among the same scientists who had initially assumed, or at least asserted, that a measure of consensus existed about the field’s priorities and values. Les archéologues des mandats A de la Société des Nations ont établi de nouvelles normes disciplinaires par le biais de négociations à caractère juridique, de leurs liens professionnels et d’énonciations localisées tenant au rattachement à différents régimes de mandat. Cet article se concentre sur les débats spécifiques entre ces représentants du mandat britannique en Palestine et ceux du mandat français en Syrie et au Liban entre 1918 et 1926. Pendant cette période, les archéologues ont créé les nouvelles lois sur les antiquités de ces mandats tout comme des départements d’archéologie basés respectivement à Jérusalem et à Beyrouth. Cet article traite des tensions qui ont marqué ce processus et qui ont mis en évidence les divisions émergeant entre les archéologues des mandats et leurs homologues dans leurs métropoles d’origine. Plus généralement, cet article démontre que les débats relatifs aux lois sur les antiquités dans les mandats A ont révélé différentes conceptions de l’expertise archéologique y compris parmi les scientifiques qui avaient supposé, ou du moins affirmé, qu’il existait un consensus à propos des priorités et des valeurs de ce champ.