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Transnational history as a tool for church history uniting the histories of small nations’ churches

Authors :
Altnurme, Riho
Publication Year :
2021
Publisher :
LARHRA, 2021.

Abstract

As a type of global history, transnational history offers several opportunities for church history (a history of Christianity). The study of religion is inherently transnational, taking into account the universality of world religion that crosses national borders. For Christianity, the spread and influence of ecumenical thinking is important, as it has helped to create ecumenical church histories. Besides universality, that which connects the Christian religion with nations (and nationalities) is first and foremost the influence of the Reformation. Research on the connections between nationalism and religion requires a comparative approach.Transnational communities are the churches themselves (the « imagined communities » of Benedict Anderson). One example is the Moravian church in the Baltic states. This is a good example of how the Moravian church crossed national borders, making transnational research appropriate in this context. However, there are also obstacles : the lack of knowledge of minority languages and the nation-centered view of history may hinder the production of a genuinely transnational (church) history. Une histoire transnationale comme tentative de constituer une histoire globale offre plusieurs opportunités pour l’histoire des Églises (dans le sens d’histoire du christianisme). L’étude de la religion est transnationale par nature étant donné sa prise en compte de l’universalité des religions principales, qui dépassent les frontières des nations. Dans le cas du christianisme, la propagation et l’influence de la pensée œcuménique sont importantes car cette pensée aide à la création d’histoires œcuméniques des Églises. Au-delà de l’universalité, on peut considérer cet état d’esprit qui connecte la religion chrétienne et les États (et les peuples) avant tout comme une influence de la Réforme. La recherche de liens entre le nationalisme et la religion nécessite une approche comparative.Les communautés transnationales sont les Églises elles-mêmes (les « communautés imaginées » de Benedict Anderson), par exemple les Frères moraves. On peut voir dans le cas des États baltes comment les Frères moraves ont franchi les frontières nationales et qu’une étude transnationale est dans ce contexte appropriée. Il existe toutefois des obstacles qui peuvent faire obstacle à une véritable histoire (des Églises) transnationale : la maîtrise (son absence) des petites langues et une approche de l’histoire centrée sur les États.

Details

Language :
English
Database :
OpenAIRE
Accession number :
edsair.openedition...6f8ff51758eb335218dd53a36ed61e4f