Back to Search Start Over

Chapitre 4. Périodisation

Authors :
Colin, Anne
Publication Year :
2023
Publisher :
Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2023.

Abstract

Cinq grands ensembles de contextes caractérisent donc cinq phases chronologiques pendant lesquelles peuvent circuler les mobiliers suivants. – Phase 1 : importations (peu nombreuses) : Campanienne A, exceptionnellement B, amphores gréco‑italiques et Dressel 1 (celles‑ci moins nombreuses), céramique commune claire, céramique ampuritaine ; fibules de schéma La Tène 2, accompagnées dans quelques cas de fibules filiformes et/ou de fibules de Nauheim ; parures en lignite et en verre (notamment bracelets Haevernick 7 et 8), absence de perles de type Haevernick 23, 24, 25 ; céramique cuite en mode A ou B primitif, avec prédominance des productions à dégraissant grossier ou semi‑fin généralement non tournées ; monnaies peu nombreuses associant le numéraire d’or et d’argent et les potins, dont certaines séries sont imitées du petit bronze au taureau cornupète de Marseille ; circulation dans le centre et le centre‑est des oboles ou imitations d’obole de Marseille. – Phase 2 : Campanienne A et B (absence de la Campanienne A de la première moitié du iie s) ; amphores en immense majorité du type Dressel 1 avec lèvres de 4,5 cm de hauteur), quelques Dressel 1B ; parmi les fibules (toujours à ressort nu) prédominance du type de Nauheim et parmi les parures en verre, des bracelets de verre lisse (en particulier type 2 de T. Haevernick) ; développement des imitations de céramique Campanienne A ; apparition des espèces de bronze frappé et des deniers gaulois. – Phase 3 : prédominance des fibules à ressort nu de schéma La Tène 3, apparition des fibules à arc mouluré du type Almgren 65 et ses variantes, fibules à coquille etc. ; rares exemplaires de fibules à plaquettes ou à griffe (Kragenfibeln) ; amphores principalement du type Dressel 1 (A, B, C), parfois accompagnées par d’autres types marginaux (individus isolés) ; Campanienne B ou productions dérivées (raréfaction de la Campanienne A) ; disparition de la céramique ampuritaine ; apparition des lampes, des monnaies émises sûrement vers le milieu du siècle, ainsi que des monnaies romaines auparavant rarissimes. – Phase 4 : présence plus affirmée d’autres types que les Dressel 1, raréfaction des Dressel 1 à lèvres courtes (moins de 3,5 cm) ; présence de vases à paroi fine, plats à engobe interne rouge, céramique Campanienne et productions qui en dérivent ; développement des fibules à griffe, apparition des fibules à charnière (type d’Alésia) ; développement des imitations de Campanienne B ; régression de l’écuelle carénée, sauf en Gaule Belgique et en Armorique ; la vaisselle cuite en mode réducteur (pâtes grises) occupe une part non négligeable de la céramique fine. – Phase 5 : céramique sigillée et imitations (Terra nigra ou autres productions), vases à parois fines, dont gobelets d’aco ; multiplication des types d’amphores ; raréfaction ou disparition des fibules à ressort nu au profit de fibules à griffe, mais surtout à ressort protégé et à charnière ; intégration dans le répertoire céramique de nombreuses formes de tradition méditerranéenne ; présence de monnaies émises après 30 av. J.‑C. et le plus souvent après 15 av. J.‑C. La phase 5 se compose de deux étapes successives qui se distinguent principalement par le type de céramique importée ou de tradition méditerranéenne : sigillée d’origine italique ou assimilée et vases à paroi fine « anciens » (gobelets à décor clouté, à rebord concave, gobelets d’aco) dans le premier cas, sigillée de Gaule méridionale et imitations locales de vases à paroi fine dans le second. C’est dans cette seconde étape que les fibules à ressort protégé ou à charnière sont les plus nombreuses, et que les types apparus au début de La Tène D –fibules de Nauheim, fibules filiformes– tendent à disparaître. La multiplication des sites de référence (les camps du limes essentiellement) permet d’affiner les datations absolues de la dernière phase : l’étape la plus ancienne commence vers 20 av. J.‑C. au plus tard, la plus récente se place au ier s ap. J.‑C., et le passage de l’un à l’autre doit se situer peu avant le début de notre ère. Les phases 3 et 4, avec des amphores Dressel 1B et de types plus récents, sont centrées sur le ier s av. J.‑C., le passage de la première à la seconde se plaçant vers le milieu de ce siècle. Plusieurs termini post quem dendrochronologiques convergent pour faire remonter les débuts de la phase 2 avant la fin du iie s, et suggèrent que les caractères en sont déjà bien affirmés dans le dernier quart de ce siècle ; elle s’achève assurément nettement avant le milieu du ier s La phase 1 est toute entière comprise dans le iie s av. J.‑C. ; le terminus post quem est difficile à établir, mais il doit être placé antérieurement au milieu de ce siècle, comme en témoignent la Campanienne A à décor de palmettes et la masse des amphores gréco‑italiques de Levroux. La comparaison de cette périodisation avec plusieurs des chronologies régionales établies par A. Haffner et A. Miron pour la région de Trêves, par J. Metzler pour les environs du Titelberg, par P. Pion pour la vallée de l’Aisne, par V. Guichard pour le Forez confortent pleinement les découpages chronologiques qui ont été proposés pour les phases 2 à 5 : – phase 2 = La Tène D1b de Miron, étape 3 de P. Pion ; – phase 3 = La Tène D2a de Miron et de Metzler, étape 4 de P. Pion ; – phase 4 = La Tène D2b de Miron et de Metzler, étape 5 de P. Pion ; – phase 5a = étape 6 de P. Pion, horizon gallo‑romain précoce de A. Haffner, gallo‑romain précoce (GR1) de Metzler. En revanche les correspondances avec la phase 1 sont moins faciles à analyser ; il apparaît clairement qu’elle recoupe La Tène C2 ainsi que l’étape 1 de P. Pion, mais elle inclut aussi des éléments qui caractérisent La Tène D1a de Miron ou l’étape 2 de P. Pion. Dans notre sélection, il n’y a en fait aucun contexte qui permet d’isoler ces différentes périodes (que l’on pressent cependant dans des sites comme Levroux). On s’attache ensuite à tester la validité de la périodisation en examinant des sites qui n’ont pas été retenus ou utilisés auparavant. Il s’avère que ce découpage chronologique fonctionne bien dans le Centre et le Centre‑Est, en Picardie orientale, dans la vallée de l’Aisne, en Champagne et dans le Sud‑Ouest, régions auxquelles appartiennent la plupart des sites sélectionnés pour l’analyse chronologique. En revanche, l’Ouest s’y insère mal, car le mobilier comprend peu ou pas de mobilier métallique, de monnaies, de céramique d’importation et d’imitations locales : cette difficulté à s’insérer dans le schéma chronologique proposé traduit probablement des différences culturelles, socio‑économiques et politiques. Five chronological phases are characterised by five groups of assemblages in which some or all of the following material may be present: – Phase 1: Imports (present only in small numbers): Campanian A, more rarely Campanian B, Graeco‑ltalic and Dressel 1 amphorae (the latter less common), pale‑coloured coarse wares, Ampurian pottery; brooches of La Tène II construction, accompanied in some instances by filiform and/or Nauheim types; lignite and glass personal ornaments (notably Haevernick type 7 and 8 bracelets), absence of beads of Haevernick types 23, 24 and 25; reduced pottery with post‑firing oxidisation (mode A) or irregularly‑fired (mode B primitif), predominantly coarse‑or semi‑fine tempered, generally handmade; coins of gold, silver and potin, but only in small numbers, some of the potin series copy the small Massiliote bronzes with a butting bull; in central and east‑central France, Massiliote obols or their imitations also occur. – Phase 2: Campanian A and B (absence of Campanian A dating to the first half of the second century BC); an overwhelming majority of Dressel 1 amphorae with short rims (less than 4.5 cm in height), a few Dressel 1B; among the brooches (all of which have uncovered springs), the Nauheim type predominates; among glass personal ornaments, plain glass bracelets (particularly Haevernick type 2) predominate; appearance of copies of Campanian A pottery; introduction of struck bronze coinage and of silver coinages based on the weight standard of the Roman denarius. – Phase 3: predominance of brooches of La Tène III construction with uncovered springs, introduction of brooches with moulded bows (Almgren type 65 and its variants), spoonbow brooches, etc; rare examples of brooches with hooks or wings (eg collared brooches); amphorae principally Dressel 1 (A, B and C), with occasional examples of less common types; Campanian B and its derivatives (Campanian A becomes rare); disappearance of Ampurian pottery; appearance of lamps, occurrence of coin types certainly issued around the mid first century BC, as well as of Roman coins which were previously very rare. – Phase 4: increased presence of amphora types other than Dressel 1, Dressel 1 with short rim (less than 35 mm) much less common; appearance of vases à paroi fine, platters with internal red slip, Campanian pottery and its derivatives; development of brooches with hooks, introduction of hinged brooches (Alésia type); development of Campanian B imitations; decline of carinated bowls, except in Belgic Gaul and Armorica; reduced pottery (grey wares) accounts for an increasingly significant proportion of the fine ware assemblage. Phase 5: Terra sigillata and its imitations (terra nigra and other products), vases a paroi fine, including aco beakers; increasing variety of amphora types; decline or disappearance of simple bow brooches in favour of brooches with hooks, especially types with a covered spring or a hinge; incorporation into the ceramic repertoire of various vessel forms of Mediterranean origin; occurrence of coin types issued after 30 BC and more especially after 15 BC. – Phase 5: comprises two successive stages which are distinguished principally by the types of imported or mediterranean style pottery present: Italian terra sigillata and its relatives and earlier varieties of vases à paroi fine (beakers with studded decoration, with concave rims and aco beakers) in the earlier stage; southern Gaulish sigillata and local imitations of vases à paroi fine in the latter. It is during the second of these stages that brooches with covered springs or hinges become the commonest types, while the forms which first appeared at the beginning of La Tène D –Nauheims and filiforms– finally disappear. The increased number of reference sites (notably the Roman forts on the Rhine frontier) allow the absolute dating of this last phase to be established with greater precision: Phase 5a begins around 20 BC at the latest, Phase 5b dates to the first century AD, the transition occurring shortly before the turn of the millennium. Phases 3 and 4, with Dressel 1B amphorae and later varieties, centre on the first century BC, the transition from Phase 3 to Phase 4 occurring in the middle of the century. Several dendrochronological dates place the start of Phase 2 before the end of the second century BC and suggest that its attributes were already well established by the last quarter of that century; Phase 2 certainly ends well before the mid first century BC. Phase 1 lies entirely within the second century BC; its starting date is difficult to establish, but should be before the middle of the century, as shown by the presence of Campanian A with palmette decoration and the large number of Graeco‑ltalic amphorae from Levroux. Comparison of this periodization with other regional chronologies (those established by A. Haffner and A. Miron for the Trier region, by J. Metzler for the Titelberg area, by P. Pion for the Aisne Valley, and by V. Guichard for Forez) fully supports the chronological divisions proposed for Phases 2 to 5: Phase 2 equates to Miron’s La Tène D1b; Pion’s Etape 3 Phase 3 equates to Miron and Metzler’s La Tène D2a; Pion’s Etape 4 Phase 4 equates to Miron and Metzler’s La Tène D2b; Pion’s Etape 5 Phase 5a equates to Pion’s Etape 6; Haffner’s early Gallo‑Roman horizon and Metzler’s early Gallo‑Roman (GR1). Correlations for Phase 1 are, however, much less easy to establish; it evidently overlaps La Tène C2 and Pion’s Etape 1, but it also includes elements of Miron’s La Tène D1a and Pion’s Etape 2. Among the chosen sites, there is no context which enables these different periods to be distinguished (as is now being attempted for sites like Levroux). The validity of this periodization is then tested by examining other sites not previously considered. This exercise demonstrates that the periodization works well in central and east‑central France, in eastern Picardy, in the Aisne Valley, in Champagne and in the south‑west – those regions where the majority of sites selected for chronological analysis are located. On the other hand, western France fits much less well, as its material culture includes little or no metalwork, coins, or imported pottery and its local imitations. The difficulty of integrating this latter region into the proposed chronological framework presumably reflects genuine cultural, socio‑economic and political differences. Fünf grosse Typengesellschaften charakterisieren ebensoviele zeitliche Phasen. Sie sind durch folgendes Material gekennzeichnet. – Phase 1: Import (in geringer Anzahl): Campana Ware A, in Ausnahmen B, griechisch‑italische Amphoren und Dressel 1 (letztere ist wenig vertreten), belle Gebrauchskeramik, ampuritanische Keramik, Fibeln vom Latène II Schema, in einigen Fällen begleitet von drahtförmigen Fibeln und/oder Nauheimer Fibeln; Schmuck aus Sapropelith und aus Glas (besonders Haevernick 7 und 8 Armreife), Fehlen von Perlen des Typs Haevernick 23, 24, 25; Keramik des Brennverfahres A oder primitives B, vorwiegend nicht gedrehte Ware mit grober oder mittelfeiner Magerung; seltene Münzen aus Gold, Silber und Potin‑Münzen, wobei bestimmte Serien die kleinen Bronzemünzen mit dem Stier aus Marseille imitieren; Umlauf im Zentrum und im mittleren Osten von Obolen oder Imitationen von Obolen aus Marseille. – Phase 2: Campana A und B (Fehlen von Campana A aus der ersten Hälfte des 2. Jh.); Amphoren in stark überwiegender Zahl des Typs Dressel 1 mit niedrigen Lippen (weniger als 4,5 cm hoch), einige Dressel 1B. Unter den Fibeln (immer mit einfacher Feder) dominiert der Typ Nauheim und unter dem Glasschmuck glatte Glasarmreife (besonders Typ 2 von Haevernick); Entwicklung der Imitationen von Campana A. Aufkommen geprägter Bronzemünzen und gallischer Denare. – Phase 3: Überwiegen von Fibeln mit einfachen Federn des Typs Latène III, Aufkommen von Fibeln mit Bügelknopf des Typs Almgren 65 und seiner Varianten, Schüsselfibeln usw.; seltene Exemplare der Fibel mit Stützbalken oder der Fibeln mit Sehnenhaken (Kragenfibeln); Amphoren hauptsächlich Dressel 1 (A, B, und C), manchmal begleitet von marginalen Typen (isolierte Einzelexemplare); Campana B oder davon abgeleitete Produktionen (Seltenerwerden der Campana A); Verschwinden der ampuritanischen Keramik; Aufkommen von Lampen, von Münzemissionen gegen Mitte des Jahrhunderts, sowie von römischen Münzen, die vorher äusserst selten sind. – Phase 4: Stärkeres Vorkommen anderer Typen als Dressel 1, Abnehmen des Typs Dressel 1 mit niedrigen Lippen (weniger als 3,5 cm); Vorkommen dünnwandiger Keramik, Teller mit rot engobierter Innenfläche, Campana Ware und davon abhängige Produktionen; Zunahme der Fibeln mit Sehnenhaken, Aufkommen der Scharnierfibel (Typ Alesia); Entwicklung der Imitationen von Campana B; Régression der Schalen mit S‑förmigem Profil ausser in der Gallia Belgica und im Armorikum; die in reduzierender Atmosphäre gebrannte Keramik (graue Scherbe) vertritt eine nicht zu vernachlässigende Menge unter der Feinkeramik. – Phase 5: Sigillatagefässe und Imitationen (Terra nigra oder andere Produktionen), dünnwandige Keramik, darunter aco‑Becher; zunehmende Vielfältigkeit der Amphorentypen; Abnahme oder Verschwinden der Fibeln mit einfacher Feder zugunsten der Fibeln mit Sehnenhaken, vor allem aber zugunsten der Fibeln mit verdeckter Feder und der Scharnierfibeln; Aufnahme ins Keramikrepertoire von mehreren Formen mittelmeerischen Ursprungs; Vorkommen von Münzemissionen, die nach 30 v. Chr., oft sogar nach 15 v. Chr. in Umlauf kamen. Die fünfte Phase ist von zwei aufeinanderfolgenden Etappen charakterisiert, die sich hauptsächlich durch die Importkeramik oder die Formen mittelmeerischen Ursprungs unterscheiden lassen: Sigillata italischen Ursprungs oder assimilierte Ware, dünnwandige Keramik älterer Form (Becher mit Sticheldekoration, mit konkaver Lippe, aco‑Becher), im ersten Falle südgallische Sigillata, im zweiten Falle lokale Imitationen der dünnwandigen Keramik. In dieser zweiten Etappe überwiegen auch Fibeln mit verdeckter Feder oder Scharnierfibeln, und die am Anfang von Latène D aufgekommenen Typen –Nauheimer Fi bel, drahtförmige Fibel– verschwinden. Die Zunahme der Referenzorte (zumeist Limeslager) gestattet es, die absoluten Datierungen der letzten Phase zu verfeinern. Die früheste Phase beginnt spätestens um 20 v. Chr., die letzte Phase liegt im 1. Jh. n. Chr., der Übergang von der ersten zur zweiten findet wenig vor dem Zeitenwechsel statt. Die Phasen 3 und 4, mit den Amphoren des Typs Dressel 1B und jüngeren Typen, sind auf das 1 Jh. v. Chr. beschränkt, die Zäsur zwischen beiden liegt in der Mitte des Jahrhunderts. Mehrere termini post quem auf dendrochronologischer Basis deuten darauf hin, dass der Anfang der 2. Phase vor das Ende des 2. Jh. hinaufreicht und lassen vermuten, dass ihre Charakteristika schon im letzten Viertel dieses Jahrhunderts prägnant ausgebildet sind. Diese Phase endet deutlich vor der Mitte des 1. Jh. Die Phase 1 erstreckt sich über das ganze 2. vorchristliche Jahrhundert. Ein terminus post quem ist schwierig festzulegen, er muss aber vor der Mitte dieses Jahrhunderts liegen, wie die Campana Ware A mit Palmettenverzierung sowie die grosse Anzahl der griechisch‑italischen Amphoren von Levroux bezeugen. Ein Vergleich dieser Periodisierung mit mehreren Datierungssystemen lokal beschränkter Bereiche, wie sie von A. Haffner und A. Miron für die Trierer Gegend erstellt wurden, von A. Metzler für die Umgebung des Titelbergs, von P. Pion für das Aisne‑Tal, von V. Guichard für das Forez, bestätigen eindeutig die herausgearbeitete chronologische Fixierung der Phasen 2 bis 5. Phase 2 – Latène D 1 b von Miron, Stufe 3 von P. Pion. Phase 3 – Latène D 2 a von Miron und von Metzler, Stufe 4 von P. Pion. Phase 4 – Latène D 2 b von Miron und von Metzler, Stufe 5 von P. Pion. Phase 5a – Stufe 6 von P. Pion, früher gallo‑römischer Horizont von A. Haffner, früh gallo‑römisch (GR 1) von Metzler. Die Übereinstimmungen mit der Phase 1 sind dagegen weniger deutlich. Es hat sich gezeigt, dass Phase 1 mit Latène C 2 und der Stufe 1 von P. Pion zusammenfällt, sie enthält aber auch Elemente, die für Latène D 1 a von Miron oder für die Stufe 2 von P. Pion charakteristisch sind. In unserer Auswahl findet sich in der Tat keine Typengesellschaft, die es ermöglicht diese unterschiedlichen Perioden zu trennen, selbst wenn die Unterschiede an Orten wie Levroux spürbar sind. Nach Erarbeitung des Periodisierungs‑systems wird versucht, dieses anhand der Untersuchung von Siedlungsplätzen die nicht in die Erstauswahl fielen, zu testen. Es zeigt sich, dass die Epocheneinteilung für Zentralfrankreich, den mittleren Osten, den Osten der Picardie, das Aisne‑Tal, die Champagne und Südwestfrankreich anwendbar ist. Es handelt sich um Gebiete, aus denen die Mehrzahl der Siedlungsplötze stammen, die für die Datierungsnalyse benutzt wurden. Westfrankreich fügt sich dagegen weniger in das chronologische Gerüst, da unter den Kleinfunden wenig oder kein Metall, Münzen, Importkeramik oder lokale Nachahmungen vorkommen. Diese Abweichung erklärt sich wahrscheinlich aus kulturellen, socio‑ökonomischen und politischen Unterschieden.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Accession number :
edsair.openedition...1a0deeb716cfb34ec549c6bd3f5cdbf2