Utilisation d'une méthode de transmission pour l'identification des formes togolaises de swollen shoot du cacaoyer. Premiers résultats

L'identification précise des différentes formes de swollen shoot du cacaoyer existant au Togo exige d'autres critères que la seule symptômatologie. La méthode utilisée ici repose sur l'aptitude spécifique à la transmission de chacune des formes virales par 3 espèces de Pseudococcines : Ferrisia virgata, Planococcus citri et Planococcoides njalensis. Parmi les 3 isolats utilisés le Djighe et le Dzogbepime se comportent de façon identique et appartiennent à la forme virale Agou 1. L'isolat Nyive se distingue par des réponses variables et généralement faibles. Dans les conditions expérimentales (jeûne d'au moins 24 h, suivi d'une acquisition et d'une inoculation dont les temps sont fixés respectivement à 24 h et 48 h), P. citri se présente comme un vecteur plus performant que P. njalensis. F. virgata demeure le vecteur le moins efficient