Evaluation of the implementation of a protocol for improved rehabilitation after emergency and scheduled caesarean sections in the Bordeaux maternity hospital

Background: the clinical benefits in terms of post-operative complications and length of hospital stay of improved rehabilitation protocols are demonstrated in many types of surgery. Recommendations for caesarean section surgery are recent, with few studies published to date mainly about scheduled caesarean sections, even though it’s most often an unscheduled procedure. In addition to the usual markers of this concept, compliance with the protocol over time is rarely reported. We have thus evaluated the implementation of an improved rehabilitation protocol after scheduled or unscheduled caesarean sections in the maternity unit of the Bordeaux University Hospital, in order to assess its feasibility and effectiveness while providing a two-year follow-up. Methods: 195 patients who had a scheduled or unscheduled caesarean sections were included; 103 patients at the implementation of the protocol in March 2018 and 92 at its re-evaluation in February 2020. Data analysis focused on the markers defined by the ERAS recommendations and caregiver compliance with drug and non-drug measures were studied. Results: compliance with the protocol was significantly improved after two years with 70 % of patients having benefited from the improved rehabilitation compared to 37 % initially. Analgesic management on the third day was also improved and the management of food intake, early mobilization and catheters was respected consistently over time, except for the management of urinary retention which needed to be improved. There were no differences in the length of hospitalization, complications or the readmission rate at 30 days. Conclusion: the implementation of an improved rehabilitation protocol is possible and effective in clinical practice for scheduled or unscheduled caesarean sections and requires regular follow-up to ensure sustainability.
Contexte : les bénéfices cliniques en termes de complications post-opératoires et de durée d’hospitalisation des protocoles de réhabilitation améliorée sont démontrés dans de nombreuses chirurgies. Les recommandations concernant la césarienne sont récentes avec peu d’études publiées actuellement et se concentrant sur les césariennes programmées alors qu’il s’agit d’une chirurgie effectuée majoritairement en urgence. La compliance au protocole est de plus un marqueur rarement reporté. Nous avons ainsi évalué la mise en place d’un protocole de réhabilitation améliorée après césariennes urgentes et programmées à la maternité de Bordeaux afin d’en étudier la faisabilité et l’efficacité tout en assurant un suivi régulier sur deux ans. Méthodes : 195 patientes ayant eu une césarienne urgente ou programmée ont été inclues ; 103 patientes à la mise en place du protocole en mars 2018 et 92 lors de sa ré-évaluation en février 2020. Les marqueurs analysés sont ceux décrits par les recommandations ERAS et la compliance des équipes soignantes avec les mesures médicamenteuses et non médicamenteuses a été rapportée. Résultats : la compliance au protocole a été significativement améliorée après 2 ans avec 70% des patientes ayant pu bénéficier de la réhabilitation améliorée contre 37% initialement. La gestion des antalgiques au troisième jour était également améliorée et les mesures non médicamenteuses ont été respectées de façon constante hormis pour la gestion de la rétention urinaire qui nécessite d’être perfectionnée. Il n’y avait pas de différences en termes de durée d’hospitalisation, de complication ou de réadmission à 30 jours. Conclusion : la mise en place d’un protocole de réhabilitation améliorée est réalisable en pratique clinique pour les césariennes urgentes et programmées et nécessite un suivi régulier pour améliorer la compliance des équipes soignantes.