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Transitions agraires au sud de Madagascar : résilience et viabilité, deux facettes de la conservation : actes du séminaire de synthèse du projet FPPSM
- Publication Year :
- 2015
- Publisher :
- IRD, 2015.
-
Abstract
- Un suivi de la succession végétale entre deux dates à 15 ans d'intervalle a été réalisé en forêt sèche de Mikea (sud-ouest de Madagascar) à partir de relevés floristiques et de mesures de phytomasse (herbacée, ligneuse et racinaire). La richesse floristique, l'indice de diversité de Shannon (H'), la proportion des espèces annuelles, la densité des ligneux, la surface terrière et les phytomasses ont été évalués sur une série de parcelles d'abandons culturaux âgés de 2, 4, 6, 8, 12, 20 et 30 ans en 1997. Entre 1997 et 2012, quatre parcelles (A2, A6, A20, A30) ont été remises en culture, pour devenir des jachères de 4, 6, 7, et 4 ans (J4, J6, J7 et J4') tandis que trois parcelles (A4, A8, et A12) ont été laissées à l'abandon pour devenir des vieilles jachères âgées respectivement de 19, 23 et 27 ans (J19, J23, J27). Dans chaque parcelle, les relevés floristiques ont été réalisés en 2012 sur une surface de 50 m x 50 m. Au total, 142 espèces réparties en 110 genres et 41 familles ont été recensées. Les Fabaceae (22 espèces), les Poaceae (15), les Malvaceae (10), les Euphorbiaceae (9) sont les familles botaniques les mieux représentées. Les résultats obtenus en 2012 ont montré que la richesse floristique (S) et l'indice de diversité de Shannon (H') augmentent avec l'âge de la jachère jusqu'à 19 ans puis connaissent une légère baisse à partir de 23 et 27 ans. En comparant les résultats de 1997 et 2012, une perte importante d'espèces végétales a été enregistrée dans les parcelles remises en culture : 68 et 64 espèces ont été inventoriées dans A20 et A30 en 1997, il n'en restait plus que 30 et 24 espèces dans les mêmes parcelles en état de jachère de 4 ans (J4 et J4') en 2012. Les proportions d'annuelles ont tendance à augmenter dans les parcelles qui ont été remise en culture, de 20-25 % en 1997 à 35 % en 2012. Ces résultats suggèrent que la succession des cultures à partir du premier défrichement, la mise à feu et les labours répétés, sont à l'origine de l'augmentation des espèces annuelles au détriment des espèces pérennes notamment les espèces ligneuses.
Details
- Language :
- French
- Database :
- OpenAIRE
- Accession number :
- edsair.od.......932..532ae02ad22f38bf462255d9d75c6513