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The effect of bovine somatotropin on dairy cows under French farming conditions

Authors :
Chilliard, Yves
Pflimlin, André
Unité de Recherches sur les Herbivores (URH)
Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Institut Technique de l'Elevage Bovin
Partenaires INRAE
Source :
Productions animales, Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1989, 2 (5), pp.301-312
Publication Year :
1989
Publisher :
HAL CCSD, 1989.

Abstract

National audience; Vingt essais ont été réalisés en France sur 360 vaches recevant de la somatotropine (BST) retard tous les 14 ou 28 jours, à des doses correspondant à 24 ou 35 mg/j. Les données obtenues suggèrent, en première approximation, que l’effet de la BST retard sur la production laitière varie assez nettement selon la dose totale injectée chaque mois, et assez faiblement selon la fréquence d’injection (1 ou 2 fois par mois). Selon les conditions d’utilisation (dose et fréquence), les effets moyens ont été compris entre + 2,2 et + 3,7 kg de lait par jour avec des rations hivernales, et entre + 1,2 et + 2,3 kg de lait par jour au pâturage. Les réponses inférieures au pâturage pourraient être dues à la qualité de l’herbe, au stade de gestation ou à la durée du traitement. La composition du lait n’est pas modifiée au pâturage chez des vaches en milieu de lactation. Il existe une tendance à la diminution du taux protéique (- 0,5 g/1 environ) avec les rations hivernales distribuées lorsque le traitement à la BST est de 3 à 4 mois après le pic de lactation. Ces chiffres provisoires devront être réévalués sur la base d’un plus grand nombre d’essais et après dépouillement statistique approfondi. Outre ces valeurs moyennes, la production et la composition du lait fluctuent entre deux injections successives, de façon croissante lorsque s’accroît l’intervalle entre injections. Les vaches traitées montrent aussi une diminution de leur note d’état corporel (- 0,3 point environ) lorsqu’elles reçoivent une ration hivernale au pic de lactation (ce qui peut entraîner un retard de fécondation non négligeable), ou lorsqu’elles sont au pâturage avec des quantités limitées de concentré. La variabilité de la réponse est très grande entre essais et entre vaches. Les données actuellement publiées ne permettent pas d’évaluer d’éventuels effets à long terme sur la santé et la carrière des animaux.

Details

Language :
French
ISSN :
09900632 and 11525428
Database :
OpenAIRE
Journal :
Productions animales, Productions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1989, 2 (5), pp.301-312
Accession number :
edsair.od.......212..64970e31a2f70e8581ddf1be4c8a5fc7