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La moyenne vallée du Rhône, de l’Isère à l’Ardèche

Authors :
Jung, Cécile
Odiot, Thierry
Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (AFAN)
Service Régional de l'Archéologie du Languedoc-Roussillon (SRA Languedoc-Roussillon)
Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)
Source :
Gallia-Archéologie de la France antique, Gallia-Archéologie de la France antique, CNRS Éditions, 1999, Dossier : Le Rhône romain, 56, pp.81-90. ⟨10.3406/galia.1999.3245⟩
Publication Year :
1999
Publisher :
HAL CCSD, 1999.

Abstract

International audience; Recent research on the Rhône valley and its environment in Antiquity has made possible a new reading of evidence regarding regional trade and settlement pattern. The Rhône is no more considered as a physical impassable border concerning tribal political boundaries (Segauvellones, Helvii, Cavares) as well as trade axis. Following topics are examined: the river crossing through fords, by pontoonbridges and boats, land routes, via Agrippina and tracks going up the Rhône valley, passages across its affluents. Our understanding of the river needs also thinking out again. The actual picture of a domesticated river and the picture of last century portraying a turbulent river with frequent and appalling over-flows are not relevant dealing with ancient times. The ancient river course and its system have allowed the establishment of series of settlements along the main bed. They went together with dyking and drains often connected to centuriations.; Les récents travaux de recherche sur la vallée du Rhône et son environnement dans l'Antiquité permettent une relecture des sources sur le commerce et l'occupation des sols dans la région. Le Rhône n'apparaît plus comme une frontière physique infranchissable, tant pour les limites politiques des peuples (Ségauvellaunes, Helviens, Cavares) que pour les axes commerciaux. Le franchissement du fleuve par gués, bacs et barques, la remontée de la vallée du Rhône par les itinéraires terrestres, voie d'Agrippa et diverticules, les passages des affluents du Rhône sont abordés. Il faut aussi repenser notre perception du fleuve. L'image actuelle d'un fleuve domestiqué, celle du siècle dernier d'un fleuve sauvage aux crues fréquentes et désastreuses ne sont pas pertinentes pour l'Antiquité. Le cours antique et son régime ont permis à toute une série d'habitats de s'installer près du lit majeur. Ces installations allaient de pair avec des travaux d'endiguement de drainage souvent liés à des centuriations.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Gallia-Archéologie de la France antique, Gallia-Archéologie de la France antique, CNRS Éditions, 1999, Dossier : Le Rhône romain, 56, pp.81-90. ⟨10.3406/galia.1999.3245⟩
Accession number :
edsair.od.......177..cdc706a3b3a0b1ec9fbae0b963ef4fab
Full Text :
https://doi.org/10.3406/galia.1999.3245⟩