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Étude de la métaphore criminelle, de l’architecture moderne aux transgressions postmodernes

Authors :
Suma, Sophie
univOAK, Archive ouverte
Publication Year :
2018
Publisher :
HAL CCSD, 2018.

Abstract

Selon Charles Jencks, « Fort heureusement, nous pouvons situer avec précision dans le temps, la mort de l’architecture moderne. » L’architecture moderne ne saigne pas, son cœur ne s’est pas arrêté de battre, et s’il s’agit d’un meurtre, ses auteurs ne sont pas en prison. Mais s’il s’agit effectivement d’un meurtre, à quoi avons-nous affaire ? Il est évidemment ici question de métaphore. Le crime lié à l’architecture que décrivent tour à tour dans leurs textes Charles Jencks, Peter Blake, Bernard Tschumi et bien sûr Adolf Loos avant eux, est métaphorique. Il n’opère pas au sens littéral du terme, mais il annonce cependant des changements de paradigmes remarquables. Effectivement, la métaphore criminelle a travaillé l’histoire de l’architecture ; c’est un excellent moyen de comprendre la manière dont les architectes ont établi de nouvelles postures de part et d’autre du 20e siècle. Qu’a produit la métaphore criminelle sur l’évolution du statut de l’architecte dans sa discipline ? Accompagnée de la notion de transgression, que permet-elle d’observer au sujet de la représentation de l’architecte selon les problématiques contemporaines ?

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Accession number :
edsair.od.......166..8c87068f55b816ee0a8a272cb30e79a0