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‘Walled-in’: The Psychology of the English Garden in Virginia Woolf’s Mrs Dalloway

Authors :
Boileau, Nicolas
Welshman, Rebecca
Boileau, Nicolas Pierre
Réserve Naturelle de Moeze-Oléron
Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)
Laboratoire d'Etudes et de Recherche sur le Monde Anglophone (LERMA)
Aix Marseille Université (AMU)
Source :
Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, Presses universitaires de la Méditerranée, 2018, ⟨10.4000/ebc.4483⟩, Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2018, 55, ⟨10.4000/ebc.4483⟩
Publication Year :
2018
Publisher :
HAL CCSD, 2018.

Abstract

International audience; Modernist writers are often considered to have moved away from ambivalent or even negative representations of the city – which Victorian writers had depicted as the antithesis to the Eden-like countryside – and shifted towards a celebration of city life. While Mrs Dalloway is celebrated for its city scenes, casual allusions to conversations ‘among the vegetables’ reveal an often overlooked subtext. For Woolf and for Cusk, the garden functions as a contained space through which to work through problematic emotions and achieve at least temporary reconciliation between the past and present. Rather than working within polarised conceptions of a paradise lost or regained, both authors experiment with the idea of a fragmented paradise that can be pieced together in sudden moments of self-realisation. The cultivated space of a domestic garden brings into focus the perception of being ‘walled-in’ (MD, 64) by emotional perceptions of past experiences. Self-consciousness that struggles to be articulated is realised with sudden clarity in heightened ‘moments of being’. Virginia Woolf and Rachel Cusk thus experiment with the trope of the garden in order to explore the depths of the self, beyond the urban spaces that have been so central in their writings.; Alors que les Victoriens avaient présenté la campagne comme une version de l’Eden, les Modernistes ont pu sembler s’éloigner des représentations ambivalentes, voire négatives, de la ville pour parfois en venir à la célébrer. Si on loue souvent Mrs Dalloway pour les scènes de cette modernité, les bribes d’une « rêverie parmi les légumes ? » pointent vers une autre interprétation qui peut souvent passer inaperçue. Pour Woolf comme pour Cusk, le jardin fonctionne comme un espace clos à travers lequel les personnages construisent des émotions complexes qui aboutissent à une réconciliation du passé et du présent, bien que temporaire. Au lieu d’hésiter entre des conceptions polarisées entre le paradis perdu ou retrouvé, les deux auteurs mettent en jeu l’idée d’un paradis fragmenté qui peut être recomposé lors de moments soudains de compréhension de soi. L’espace cultivé d’un jardin domestique met au cœur du texte la perception d’être « enclos(e) » (MD, 64) dans des perceptions et des émotions passées. La conscience de soi, qui trouve difficilement à s’exprimer, en vient à se réaliser dans des moments de clarté soudaine, des « moments d’être ». Virginia Woolf et Rachel Cusk mettent donc en jeu le trope du jardin afin d’explorer les profondeurs du moi, au-delà des espaces urbains qui ont été si centraux dans leur écriture.

Details

Language :
English
ISSN :
11684917 and 22715444
Database :
OpenAIRE
Journal :
Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, Presses universitaires de la Méditerranée, 2018, ⟨10.4000/ebc.4483⟩, Études britanniques contemporaines-Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2018, 55, ⟨10.4000/ebc.4483⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....fb006e12e2d9722fb0e1686cddd0145a
Full Text :
https://doi.org/10.4000/ebc.4483⟩