Back to Search Start Over

Hypophysites survenant au décours d’un traitement par inhibiteurs du point de contrôle immunitaire : étude rétrospective à partir de la Base française de pharmacovigilance

Authors :
Marc Klein
S. Babai
Nadine Petitpain
G. Werhya
M. Sassier
Melissa Yelehe-Okouma
F. Rouby
Pierre Gillet
J. Garon Czmil
Service d'Endocrinologie [CHRU Nancy]
Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU Nancy)
Centre Régional de PharmacoVigilance de Lorraine (CRPV Lorraine)
CRHU Nancy
Centre régional de pharmacovigilance de Marseille Provence Corse [CHU de Marseille] (CRPV-Marseille)
CHU Marseille-Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM)
Centre régional de pharmacovigilance de Caen Basse-Normandie (CRPV)
Université de Caen Normandie (UNICAEN)
Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-CHU Caen
Normandie Université (NU)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)-Tumorothèque de Caen Basse-Normandie (TCBN)
CRPV, Créteil
Ingénierie Moléculaire et Physiopathologie Articulaire (IMoPA)
Université de Lorraine (UL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Source :
35ème Congrès de la Société Française d’Endocrinologie, 35ème Congrès de la Société Française d’Endocrinologie, 2018, Nancy, France. pp.228, ⟨10.1016/j.ando.2018.06.100⟩
Publication Year :
2018
Publisher :
HAL CCSD, 2018.

Abstract

Introduction Les inhibiteurs du point de controle immunitaire (ICI) representent une avancee considerable dans la prise en charge et la survie de cancers comme le melanome ou le carcinome bronchique non a petites cellules. Cependant ils induisent des effets indesirables inhabituels, tels que des hypophysites, peu decrites par ailleurs. Notre etude retrospective decrit les caracteristiques des hypophysites declarees au reseau des centres regionaux de pharmacovigilance. Materiel et methodes Requete sur l’ensemble des cas d’endocrinopathies enregistres dans la Base nationale de pharmacovigilance avant le 30 avril 2017, avec selection des cas d’hypophysite imputables au nivolumab, a l’ipilimumab ou au pembrolizumab et revues par un endocrinologue et un pharmacologue. Resultats Environ 61 hypophysites ont ete retenues, concernant 31 femmes et 30 hommes. L’ipilimumab etait la molecule la plus representee (59 %). La plupart des cas (51 %) correspondait a une atteinte de grade 3 et la majorite (88 %) a un deficit corticotrope. Les cas avec atteinte thyreotrope et/ou gonadotrope etaient respectivement de 20 et 2 %. Cinq patients (8 %) ont presente un panhypopituitarisme. L’IRM hypophysaire etait en faveur d’une hypophysite dans 50 % lorsqu’elle etait realisee. Aucun patient n’a recupere sa fonction hormonale anterieure. Le delai moyen de survenue etait significativement plus court avec l’ipilimumab (93 jours vs. 213 p = 0,005). Conclusion Les hypophysites sont des effets indesirables caracteristiques des ICI et generent des deficits qui ne recuperent pas a distance de l’evenement, contrairement a ce qui est observe avec les thyroidites. Les patients doivent alors beneficier d’une prise en charge coordonnee et adaptee aux deficits du patient.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
35ème Congrès de la Société Française d’Endocrinologie, 35ème Congrès de la Société Française d’Endocrinologie, 2018, Nancy, France. pp.228, ⟨10.1016/j.ando.2018.06.100⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....e247364878c0b253f10a4f7772822072
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.100⟩