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Recommandations pour l’utilisation de la toxine botulinique de type A (Botox®) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique

Authors :
P. Denys
Brigitte Fatton
J.-F. Hermieu
P. Ballanger
Gilles Karsenty
G. Amarenco
François Haab
L. Le Normand
X. Deffieux
P. Costa
Emmanuel Chartier-Kastler
Michel Cosson
Christian Saussine
X. Gamé
A. Ruffion
Physiologie et physiopathologie de la motricité chez l'homme
Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-IFR70-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
Service d'urologie et transplantation rénales [CHU Pitié-Salpétrière]
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-CHU Pitié-Salpêtrière [APHP]
Laboratoire de Mécanique de Lille - FRE 3723 (LML)
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Lille, Sciences et Technologies-Ecole Centrale de Lille-Université de Lille
George Mason University [Fairfax]
Service de médecine physique et de réadaptation
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-AP-HP Hôpital Raymond Poincaré [Garches]
Département d'urologie
CHU Toulouse [Toulouse]-Hôpital de Rangueil
CHU Toulouse [Toulouse]
Institut de biologie et chimie des protéines [Lyon] (IBCP)
Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon (IGFL)
École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
Service d'urologie et transplantation rénales [CHU Pitié-Salpêtrière]
CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP]
Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Hôpital Raymond Poincaré [AP-HP]
Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)
Service d'Urologie [CHU Pitié-Salpêtrière]
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)
Université de Lille, Sciences et Technologies-Centrale Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)
Département d'Urologie-Andrologie et Transplantation Rénale [CHU Toulouse]
Pôle Urologie - Néphrologie - Dialyse - Transplantations - Brûlés - Chirurgie plastique - Explorations fonctionnelles et physiologiques [CHU Toulouse]
Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse)-Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU Toulouse)
École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
Source :
Progrès en Urologie, Progrès en Urologie, Elsevier Masson, 2013, 23 (17), pp.1457-1463. ⟨10.1016/j.purol.2013.10.006⟩, Progrès en Urologie, 2013, 23 (17), pp.1457-1463. ⟨10.1016/j.purol.2013.10.006⟩
Publication Year :
2013
Publisher :
HAL CCSD, 2013.

Abstract

RésuméObjectifsDéfinir des recommandations pour l’utilisation pratique de la toxine botulinique de type A (BoNTA) dans l’hyperactivité vésicale réfractaire idiopathique (HAVRI).MéthodeÉlaboration de recommandations de bonne pratique par consensus formalisé, validées par un groupe de 13 experts puis par un groupe de lecture indépendant.RésultatsEn cas d’infection urinaire celle-ci doit être traitée et l’injection reportée. Avant l’injection, il est recommandé de s’assurer de la faisabilité et de l’acceptabilité de l’auto-sondage. L’injection peut être réalisée après une anesthésie locale urétro-vésicale (lidocaïne), éventuellement complétée par l’inhalation de protoxyde d’azote et parfois sous anesthésie générale. L’injection sera réalisée au bloc opératoire ou en salle d’endoscopie. La vessie ne doit pas être trop remplie (risque de perforation). Le traitement doit être appliqué en 10 à 20 injections de 0,5 à 1mL réparties de manière homogène dans la vessie en restant à distance des méats urétéraux. Il n’est pas recommandé de laisser en place une sonde vésicale sauf en cas d’hématurie importante. Le patient doit être surveillé jusqu’à la reprise mictionnelle. Une note d’information sur les effets indésirables éventuels doit lui être remise à sa sortie. Une consultation doit être prévue 3 mois après la première injection (calendrier mictionnel, débitmétrie, résidu post-mictionnel et examen cytobactériologique des urines). Un résidu >200mL et/ou symptomatique doit faire discuter des auto-sondages. Une nouvelle injection pourra être envisagée lorsque le bénéfice clinique de la précédente s’estompe (entre 6 et 9 mois).ConclusionsLe respect de ces recommandations devrait permettre une utilisation optimale de la BoNTA.Niveau de preuve3.SummaryObjectivesProvide guidelines for practical usage of botulinum toxin type A (BoNTA) for refractory idiopathic Overactive Bladder management.Patients and methodsGuidelines using formalized consensus guidelines method. These guidelines have been validated by a group of 13 experts quoting proposals, subsequently reviewed by an independent group of experts.ResultsIn the case of patients with urinary tract infection, it must be treated and injection postponed. Before proposing an injection, it is recommended to ensure the feasibility and acceptability of self-catheterisation by patient. The injection can be performed after local anesthesia of the bladder and urethra (lidocaine), supplemented where necessary by nitrous oxide inhalation and sometimes under general anesthesia. Injection is performed in the operating room or endoscopy suite. The bladder should not be too filled (increased risk of perforation). Treatment should be applied in 10 to 20 injections of 0.5 to 1mL homogeneously distributed in the bladder at a distance from the urethral orifices. It is not recommended to leave a urinary catheter in place except in cases of severe hematuria. The patient should be monitored until resumption of micturition. After the first injection, an appointment must be scheduled within 3 months (micturition diary, uroflowmetry, measurement of residual urine and urine culture). Performance of self-catheterisation should be questioned in the case of a symptomatic post-void residual and/or a residue>200mL. A new injection may be considered when the clinical benefit of the previous injection diminishes (between 6 and 9 months). A period of three months must elapse between each injection.ConclusionsImplementation of these guidelines may promote best practice usage of BoNTA with optimal risk/benefit ratio.

Details

Language :
English
ISSN :
11667087 and 24055131
Database :
OpenAIRE
Journal :
Progrès en Urologie, Progrès en Urologie, Elsevier Masson, 2013, 23 (17), pp.1457-1463. ⟨10.1016/j.purol.2013.10.006⟩, Progrès en Urologie, 2013, 23 (17), pp.1457-1463. ⟨10.1016/j.purol.2013.10.006⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....e047faeef12f16560a29e72b74751e4d
Full Text :
https://doi.org/10.1016/j.purol.2013.10.006⟩