Back to Search Start Over

« Something dreadful has happened. No-nothing has happened » : « The Wind Blows », de Katherine Mansfield

Authors :
Anne Besnault-Levita
Source :
Études Britanniques Contemporaines, Vol 42, Pp 21-36 (2012)
Publication Year :
2012
Publisher :
Presses Universitaires de la Méditerranée, 2012.

Abstract

Moins connue que les nouvelles néo-zéalandaises ultérieures (« Prelude », « At the Bay », « The Garden Party »...), « The Wind Blows » est un récit sur le passage douloureux et excitant à la fois de l’enfance à l’âge adulte. Hommage à l’île des origines et au frère aimé, ce texte écrit en 1915 est aussi l’illustration parfaite d’une poétique moderniste fondée sur l’opposition troublante entre la prolifération des signes (images visuelles et sonores, marques typographiques, jeux des répétitions et des contrastes) et l’ellipse comme forme de l’insatisfaction sémantique.Ponctuée par la présence obsédante du vent, la nouvelle suit les mouvements d’une subjectivité troublée, hésitant entre la certitude que quelque chose d’effroyable s’est passé, et l’impossibilité de concevoir ou de nommer l’événement. Entre la présence d’un « je ne sais quoi » et le « presque rien », je me propose donc de suivre ici le parcours d’une ériture parsemée de blancs dans lesquels je lis l’exploration empirique d’une individualité soumise à l’affect, le fonctionnement possible d’une épiphanie, un art de la nouvelle. Written in 1915, ‘ The Wind Blows ’ is one of Katherine Mansfield’s New-Zealand stories, although it is probably less famous than ‘ Prelude ’, ‘ At the Bay ’, or ‘ The Garden Party ’. It recounts one day in young Matilda’s life as she is caught between childhood and maturity. Mansfield’s narrative technique is clearly modernist in the way her art of ellipsis contrasts with a proliferation of typographical, lexical and metaphorical signs. Right from the start, and throughout her painful yet exciting journey towards revelation, Matilda is shown to hesitate between the certainty that ‘ something dreadful has happened ’ and the incapacity to put words on what upsets her. Mansfield’s writing thus relies on a complex tension between uncertain ‘ somethings ’ and meaningful ‘ nothings ’. I’d like to suggest that this powerful tension enables her to explore the workings of affect and the significance of epiphanic moments. It is also symptomatic of her conception of the short story as genre.

Details

Language :
English
ISSN :
22715444 and 11684917
Volume :
42
Database :
OpenAIRE
Journal :
Études Britanniques Contemporaines
Accession number :
edsair.doi.dedup.....96aa7fa7076a2cbbb9888fe4ef2ee243