Perspectives From an Onconephrology Interest Group: Conference Report

Onconephrology is a new and evolving field that deals with kidney complications in patients with cancer as well as the management of cancer in patients with preexisting kidney disease. With increasing numbers of patients with cancer with kidney-related complications, the field has garnered increased attention. Thus, an annual Greater Toronto Area Onconephrology Interest Group symposium was held in May 2019. The objective of the meeting was to demonstrate the junctures between oncology and nephrology by highlighting recent data regarding (1) kidney impairment in solid organ malignancies, (2) management and treatment of kidney cancer, (3) kidney impairment in hematologic malignancies, (4) malignancy and kidney transplantation, and (5) hyponatremia in patients with cancer.Through a structured presentation, the group explored key topics discussed at a Kidney Disease Improving Global Outcomes (KDIGO) Controversies Conference on Onconephrology. Expert opinions, clinical trial findings, and publication summaries were used to illustrate patient and treatment-related considerations in onconephrology.Kidney complications in patients with cancer are a central theme in onconephrology. An estimated 12% to 25% of patients with solid organ malignancies have chronic kidney disease (CKD), although in certain cancers, the prevalence of CKD is higher. Kidney impairment is also a common complication of some hematologic malignancies. The incidence of renal failure in patients with multiple myeloma is estimated at 18% to 56% and light chain cast nephropathy is seen in approximately 30% of these patients. In addition, there appears to be a bidirectional relationship between kidney cancer and CKD, with some data sets suggesting the risk increases as kidney function declines. Cancer is also of concern in patients with preexisting kidney disease. Kidney transplant recipients have a greater risk of cancer and a higher risk of cancer-related mortality. Kidney complications have also been associated with novel cancer therapies, such as immune checkpoint inhibitors and chimeric antigen receptor (CAR) T-cell therapy. An estimated 2% to 4% of patients initiating an immune checkpoint inhibitor may develop nephrotoxicity, whereas up to 40% of patients on CAR T-cell therapy experience cytokine release syndrome (CRS). Tumor lysis syndrome and electrolyte abnormalities, such as hyponatremia, have also been reported with CAR T-cell therapy. While the incidence and prevalence of hyponatremia vary depending on the cancer type and serum sodium cutoff point, hyponatremia may be seen in up to 46% of patients hospitalized in cancer centers.Onconephrology is a developing field and the themes arising from this meeting indicate a need for greater collaboration between oncologists and nephrologists. Educational symposia and onconephrology fellowship programs may allow for improved cancer care for patients with kidney disease.L’onconéphrologie est une discipline nouvelle et évolutive qui traite les complications néphrologiques chez les patients atteints d’un cancer et assure également la prise en charge des patients soignés en oncologie et présentant une néphropathie préexistante. En mai 2019, le symposium duPar le biais d’une présentation structurée, le groupe s’est penché sur les thèmes clés discutés lors d’une conférence du KDIGO portant sur les controverses entourant l’onconéphrologie. Des avis d’experts, des résultats d’essais cliniques et des résumés de publications ont été utilisés pour illustrer les considérations relatives aux patients et aux traitements en onconéphrologie.Les complications rénales chez les patients atteints d’un cancer sont un thème central en onconéphrologie. On estime qu’environ 12 à 25 % des patients présentant une tumeur maligne touchant les organes solides sont atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC), bien que la prévalence soit plus élevée pour certains cancers. L’insuffisance rénale s’avère également une complication fréquente de certaines tumeurs malignes hématologiques. L’incidence d’IRC chez les patients atteints d’un myélome multiple est estimée entre 18 et 56 %, et une néphropathie à chaînes légères est observée chez environ 30 % de ces patients. En outre, on soupçonne l’existence d’une relation bidirectionnelle entre le cancer du rein et l’IRC; certains ensembles de données suggérant que le risque de cancer augmenterait avec le déclin de la fonction rénale. Le cancer est également préoccupant chez les patients ayant une néphropathie préexistante. Enfin, les receveurs d’une greffe rénale présentent un risque accru de cancer et de mortalité liée au cancer. Les complications rénales ont également été associées aux nouveaux traitements contre le cancer, comme les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire et les thérapies par cellules CAR T. Environ 2 à 4 % des patients amorçant un traitement par les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire pourraient développer une néphrotoxicité, alors que jusqu’à 40 % des patients traités par cellules CAR T présentent un syndrome de relargage de cytokines. Le syndrome de lyse tumorale et des anomalies électrolytiques, comme l’hyponatrémie, ont également été observés chez les patients traités par cellules CAR T. Bien que l’incidence et la prévalence de l’hyponatrémie varient en fonction du type de cancer et du seuil de natrémie, jusqu’à 46 % des patients hospitalisés dans les centres de cancérologie présentent cette anomalie.L’onconéphrologie est une discipline en évolution et les thèmes issus de ce colloque soulignent le besoin d’accroître la collaboration entre les oncologues et les néphrologues. Les symposiums à caractère éducatif et les programmes de bourses d’études et de recherche en onconéphrologie pourraient améliorer les soins oncologiques prodigués aux patients atteints de néphropathies.