The Body of Los Angeles, Between Commodity and Identity

Los Angeles has mostly been studied in geographical or urban terms for the past fifty years in order to try and decipher a cityscape that had never been encountered on American soil before. Stemming from these studies, the LA school led by Edward Soja and his Postmodern Geographies experimented on new theoretical tools for this unprecedented space to be made sense of, tools that propelled the inhabitants to the center. Soja structured his thought according to his “trialectics of being” which is composed equally of spatiality, historicality and sociality (Soja 71). In doing so, the cultural factor became inherent to the analysis of urban environment, a posture which is the starting point of this paper. Focusing on the body in Los Angeles is a bilateral task as the body influenced, if not built, Los Angeles, while, the city, once established, shaped the body of its inhabitants on a physical and representational level. Taking into account emblematic cultural productions or practices rooted in Los Angeles, this paper intends to explore and analyze the closed-circuit generated between the Southern Californian megalopolis and the body in urban, corporeal and representational terms. La ville de Los Angeles a été, dans la littérature scientifique qui lui a été consacrée ces cinquante dernières années, étudiée au travers d’approches géographique, urbaine ou architecturale afin de déchiffrer un type d’espace qui n’avait encore jamais pris forme sur le sol américain. Prenant appui sur ces différentes études, l’école de Los Angeles menée par Edward Soja et ses Postmodern Geographies, a cherché des modèles théoriques d’analyse applicables à cet espace sans précédent afin d’en faire sens, outils qui se concentrent sur l’habitant, l’usager de ces espaces et non leurs concepteurs. Soja a ainsi structuré son approche à l’aide de sa « trialectique de l’être » composée à part égale de spatialité, d’historicité et de socialité. Ce faisant, le facteur culturel est devenu inhérent à toute analyse de l’environnement urbain, posture qui constitue également le point d’entrée de notre article. Cependant, se concentrer sur le corps à Los Angeles s’avère être une tâche double puisque d’une part le corps a influencé, sinon construit, Los Angeles tandis que d’autre part la ville, une fois bien établie, a profondément influencé le corps de ses habitants aussi bien sur un plan physique que représentationnel. En s’appuyant sur des productions et pratiques culturelles emblématiques ancrées à Los Angeles, cet article se propose d’explorer et d’analyser le circuit fermé qui s’est formé entre la mégalopole californienne et le corps, en des termes à la fois urbains, corporels et représentationnels.