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Appartenances et pratiques des réseaux

Authors :
Beaulant, Rudi
Chiavassa, Isabelle
de Fougerolle, Cédric
Dumézil, Bruno
Favin Lévêque, Jean Claude
Gaussein, Pascaline
Gauvard, Claude
Jourdan, Mathilde
Kervella-Mansaré, Yassine
Lagarde Fouquet, Annie
Nieto, Philippe
Pascaud, Antoine
Petitjean, Jennifer
Rateau, Michel A.
Rateau-Takagi, Eiko
Robert-Bœuf, Camille
Schick, Sébastien
Vignon, Virginie
Vulliez, Charles
Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS)
Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)-École nationale des chartes (ENC)
Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)
Université Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
École nationale des chartes (ENC)-Ministère de l'Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (M.E.N.E.S.R.)
Gauvard, Claude
Source :
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2017, ⟨10.4000/books.cths.2366⟩
Publication Year :
2017
Publisher :
HAL CCSD, 2017.

Abstract

« Réseaux et Société » est au cœur des questions que se posent actuellement les sciences humaines et en particulier l’Histoire, sur la façon d’appréhender la société dans sa constitution et son évolution. Souvent employé de façon vague, voire galvaudée, le concept de réseau mérite d’être défini de façon plus serrée, et c’est l’un des principaux buts de ce volume. Il ne s’agit pas de se borner à une description des formes prises par les réseaux à un moment donné de l’histoire, mais de comprendre en quoi et comment ils sont constitutifs de la société. Le terme « réseau » est ici volontairement mis au pluriel et doit être étudié dans ses rapports à la société, considérée à l’inverse comme une entité. Les réseaux sont-ils ou non hiérarchisés, infinis ou limités, contraignants ou stimulants pour les individus qui la composent ? Le congrès d’un organisme comme le CTHS qui regroupe justement les sociétés savantes et le savoir en un complexe réticulé, paraît un lieu particulièrement bien venu pour en traiter. Encore faut-il, pour commencer, tenter de comprendre pourquoi cette interrogation est d’actualité et en quoi elle concerne le renouvellement des sciences humaines. Autrement dit, quels regards nouveaux ont conduit les études historiques à prendre en compte la notion de réseau pour définir la société ? C’est la question que je poserai en premier lieu avant de décrire rapidement les moyens techniques qui ont pu être mis à la disposition de ces nouvelles recherches et de prendre quelques exemples, empruntés essentiellement à la société médiévale, pour illustrer la façon dont les réseaux peuvent structurer ou déstructurer la société.

Details

Language :
French
Database :
OpenAIRE
Journal :
Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2017, ⟨10.4000/books.cths.2366⟩
Accession number :
edsair.doi.dedup.....7392d828507d3aaa2f5cdce6e944c22b
Full Text :
https://doi.org/10.4000/books.cths.2366⟩