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True or False? Defining the Fake in Chinese Porcelain

Authors :
Stacey Pierson
Source :
Les Cahiers de Framespa, Vol 31 (2019)
Publication Year :
2019
Publisher :
OpenEdition, 2019.

Abstract

This article explores the category of ‘fake’ in Chinese porcelain. It begins by defining the fake in the context of Chinese art and considers how the fake might be a stylistic category as well as a concept with reference to Chinese ceramics. Fake porcelain by definition is made to deceive but what kind of deception is intended? Some porcelain is made to deceive the buyer who believes it is ‘authentic’. This is falsifying for profit. However, deception can also be a form of aesthetics or even a necessity. Some Chinese porcelains were intentionally made in imitation of past pieces, for example. These are usually defined as ‘archaistic’. Others were made as replacements, and still others as skeuomorphs in the trompe l’oeil tradition that developed in court arts of the Qing period. For the latter, this article queries and explores what in fact is being faked. In doing so, it demonstrates that the concept of ‘fake’ in Chinese porcelain is complex and its production is grounded in both commercial and connoisseurship practices. In order to explore the complexity of this concept this article examines the various types of Chinese porcelain that might be defined as fake, looking at the motivations, history, reception and audiences for this kind of production in dynastic and contemporary China. Stylistically six types of ‘fake’ porcelains have been identified for the purposes of this article: deceptive pieces; aesthetic fakes; antiquarian pieces; necessary fakes; objects with fake identification, and fakes made as artworks. Ultimately, truly deceptive fakes, like forgeries, are an increasing problem across the arts, not just in Chinese porcelain, but this article demonstrates that the production of fake Chinese porcelain was deceptive in several different ways and such porcelains were made in a very particular context that is revealed when the subject of ‘fake’ porcelain is positioned within a historical stylistic framework. Cet article explore la notion de “faux” dans la porcelaine chinoise. En préambule il définit le faux dans le contexte de l’art chinois et l’envisage à la fois comme catégorie stylistique et comme concept en lien avec la céramique chinoise. La fausse porcelaine est par définition faite pour tromper mais quelles sont les intentions de cette duperie ? Certaines porcelaines sont destinées à leurrer l’acheteur qui pense investir dans de “l’authentique”. C’est une contrefaçon pour le profit. Cependant la tromperie peut avoir une intention esthétique ou s’avérer être une nécessité. En effet certaines porcelaines étaient faites à l’imitation de pièces plus anciennes par exemple, elles sont alors identifiées comme “archaïques”. D’autres étaient des objets de remplacement, ou encore des objets “skeuomorphes” dans la tradition du trompe-l’œil, développé dans les arts de cour durant la période des Qing. Enfin, cet article interroge et explore ce qui est finalement imité. Faisant cela, il démontre que le concept de “faux” dans la porcelaine chinoise est complexe et que sa production relève à la fois des pratiques commerciales et du connoisseurship. Pour explorer ce concept dans toute sa complexité, l’article examine différents types de porcelaines chinoises qui peuvent être reconnues comme “fausses” en regardant les motivations, le contexte historique, la réception et la clientèle de ce type de production dans la Chine dynastique et contemporaine. Stylistiquement, six types de “faux” ont été identifiés pour nourrir la démonstration de cet article : les pièces de contrefaçon ; les “faux” esthétiques ; les pièces “à la manière” des antiques ; les “faux” nécessaires pour un usage courant ; les objets avec une fausse identification, et les faux produits comme objets d’art. En définitive, les contrefaçons véritablement trompeuses constituent un problème croissant parmi les arts, pas seulement dans le domaine de la céramique ; cet article montre que la question de la fausse porcelaine chinoise, encore produite aujourd’hui, doit être située dans un contexte particulier, à la fois historique et stylistique. Este artículo explora la categoría de lo "falso" en la porcelana china. Comienza definiendo lo falso en el contexto del arte chino y considera que lo falso puede ser tanto una categoría estilística como un concepto propio de la cerámica china. La porcelana falsa por definición está hecha para engañar, pero ¿qué tipo de engaño se pretende con ella ? Se fabrica porcelana falsa para engañar al comprador que cree que es "auténtica". En este caso se trata de falsificar con fines de lucro. Sin embargo, el engaño también puede ser una forma de estética o incluso una necesidad. Algunas porcelanas chinas, por ejemplo, fueron hechas intencionalmente a imitación de piezas antiguas, y así se las consideró como objetos "arcaicos". Otras se hicieron como reemplazos y otras como “skeuomorphs” en la tradición del trompe l’œil que se desarrolló en las artes de la corte del período Qing. Por fin, este artículo enfoca y explora lo que en concreto se suele falsificar. Al hacerlo, se demuestra que el concepto de "falso" en la porcelana china es complejo y su producción se basa tanto en las prácticas comerciales como en el aprecio estético. Para analizar la complejidad de este concepto, el presente artículo examina los diversos tipos de porcelana china que podrían definirse como falsos, analizando las motivaciones, la historia, la recepción y el público de este tipo de producción en la China dinástica y contemporánea. Estilísticamente, se distinguen seis tipos de porcelanas "falsas" en el marco de este artículo : piezas engañosas ; falsificaciones estéticas ; piezas de anticuario ; falsificaciones necesarias ; objetos con identificación falsa ; falsificaciones realizadas como obras de arte. Finalmente, las imitaciones verdaderamente engañosas constituyen un problema cada vez mayor en el arte, y no sólo en la cerámica. Este artículo muestra que la cuestión de la porcelana china falsa, todavía producida hoy, debe enfocarse en un contexto a la vez histórico y estilístico.

Details

ISSN :
17604761
Database :
OpenAIRE
Journal :
Les Cahiers de Framespa
Accession number :
edsair.doi.dedup.....6d7ccffbc65e385118766fb957ce8611
Full Text :
https://doi.org/10.4000/framespa.6168